Le présent site du Forum Monétaire de Genève – Pierre Leconte (issu de la fusion des deux précédents) permet à ses abonnés (pour la modique somme de quatre cent CHF pour un an, soit environ 33 CHF par mois) de prendre connaissance des informations publiées dès leur parution, ce qui leur permet de réagir de façon optimale aux changements qui se produisent, dans les domaines du conseil en gestion de portefeuilles et de l’évolution des marchés financiers (actions, obligations, monnaies, matières premières et métaux précieux) en ayant accès à des prévisions essentielles puisées aux meilleures sources.
Les non-abonnés ou non-inscrits n’ont pas accès aux informations publiées qui sont réservées aux seuls ayants-droit.
03août
Depuis le 27 juillet 2017, le jour où nous en sommes sortis, les actions US vont nulle part, à l’exception du Dow Jones des Industrielles en hausse qui n’est pas représentatif de l’ensemble du marché mais seulement d’un petit nombre de grandes capitalisations dynamisées par des meilleurs résultats que prévu
Comme le montre le graphique ci-dessous, le Nasdaq 100 et le S&P 500, qui évoluent en parallèle, ne sont pas remontés depuis le 27 juillet 2017, quand nous en sommes sortis.
–
–
La hausse du Dow Jones des Industrielles au dessus des 22.000, qui n’est pas représentatif de l’ensemble du marché mais seulement d’un petit nombre de grandes capitalisations dynamisées par des meilleurs résultats que prévu, ne change pas l’image des actions US en général qui sont entrées dans une consolidation mais plus probablement une correction saisonnière modérée à la baisse.
–
A noter que la plupart des analystes sont baissiers sur les actions US mais pas Alan Greenspan, l’ancien président de la Fed qui continue de penser (ce qui est aussi notre avis) que la bulle n’est pas sur les actions US mais sur les obligations US.
Nous continuons donc de rester hors des actions US sauf si le Nasdaq 100 et le S&P 500 clôturaient au dessus de respectivement 5.930 et 2.475, ou bien s’ils corrigeaient nettement à la baisse, cas dans lesquels nous reprendrions sur ces deux indices des positions longues parce que le marché des actions US reste à moyen et long termes haussier, d’autant que la chute du dollar US le soutient.
–
Les actions US sont chères mais l’ont déjà été plus:
–
–
Il n’y a pas lieu de s’inquiéter de la politique intérieure US dans la mesure où le Congrès, les services secrets et l’armée ont pris le contrôle de la présidence Trump (ce qui repousse le risque de son éventuel impeachment), hélas pas pour le meilleur parce que l’agressivité extérieure des USA s’en trouve très renforcée, en particulier dans le cadre des sanctions tous azimuts contre la Russie, l’Iran et autres, sanctions qui affectent négativement aussi l’Union européenne, incapable d’affirmer une position d’indépendance.
En plus du SMI suisse, soutenu par la chute du CHF contre euro, le FTSE 100 est reparti à la hausse, du fait de la chute de la livre sterling contre euro, et nous l’avons aussi acheté ce jour. Mais nous restons sans position sur les indices boursiers européens exprimés en euros qui restent baissiers.
A noter que Macron le dangereux illusionniste (dont nous parlerons prochainement) s’effondre dans les sondages, ce qui promet pour la rentrée un désastre politique et social en France qui n’incite pas à détenir des actifs français ou de l’UE, d’autant que la hausse de l’euro dans la perspective du resserrement de la politique monétaire de la BCE et des hésitations de la Fed à resserrer la sienne est loin d’être achevée, ce qui affaibli fortement les exportations européennes et donc les entreprises locales.
Les indices boursiers européens de l’UE exprimés en euros continuent de chuter, pendant que le seul indice qui monte sur le Vieux Continent c’est l’indice boursier suisse SMI parce qu’exprimé en francs suisses, pour la raison que la hausse de l’euro contre toutes les monnaies, le franc suisse en particulier, est en train de ruiner les entreprises exportatrices de l’UE mais d’avantager celles de Suisse
Rester long sur le SMI et sur plusieurs actions suisses que nous avons mentionnées dans notre dernier commentaire, en arbitrant bien entendu les francs suisses nécessaires à leur achat tant contre euro que contre dollar US dans le cas où la monnaie de comptabilisation de votre compte est autre que le franc suisse. Rester sans position ou short sur les actions européennes exprimées en euros.
L’euro devrait continuer de monter pendant que le dollar US devrait continuer de chuter, la baisse du dollar US étant probablement destinée à s’accélérer dans des proportions importantes.
Nous restons pour le moment sans position sur les actions US dont nous parlerons demain.
–
Quant à l’or, il ne parvient toujours pas à monter en dépit de la baisse du dollar US parce qu’il est « administré » par Wall Street et par la Fed et que, titrisé, il n’est plus que du papier sans rapport avec la réalité de sa valeur physique: