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29juil.
Comme prévu, en juillet 2016, les actions US ont globalement dépassé leurs niveaux historiques records et le US Dollar Index a commencé à baisser, les deux mouvements étant cohérents l’un avec l’autre
La Federal Reserve, poursuivant sa politique de reflation maximale des actions US et de l’immobilier US en période d’élection présidentielle aux USA, n’a évidement pas relevé son taux directeur et ne le fera pas avant décembre 2016 au plus tôt, pour autant qu’elle décide enfin de normaliser sa politique monétaire (ce qui est absolument nécessaire pour la stabilité à moyen terme des USA, de leurs institutions financières comme de leurs investisseurs/rentiers), l’élection US étant passée et les actions US étant alors probablement à des niveaux stratosphériques.
Ce que veut la Fed c’est faire monter les actions US le plus possible jusqu’à l’élection (ce qu’elle obtient via des swaps de liquidés), pour faire gagner Hillary Clinton la candidate de l’Establishment et faire perdre Donald Trump qui, s’il était élu, mettrait à la porte ses dirigeants actuels (Yellen en premier) et réformerait en profondeur la banque centrale, comme pour montrer que tout va bien (ce qui est faux pour les classes pauvres et moyennes mais vrai pour les ultra favorisés) grâce au « génie Obama » dont Clinton poursuivra la politique et à la Fed elle-même dont les « dirigeants éclairés » ont su si bien gérer l’économie US… Elle veut aussi affaiblir le dollar US sur-évalué qui pèse négativement sur les résultats des entreprises exportatrices US, raison pour laquelle notre position dollar US en instruments de marché (actions, ETF, etc.) est arbitrée.
Partout la croissance économique reste faible… 1,2% aux USA et 0,3% en zone euro au 2éme trimestre 2016
A noter que cette élection présidentielle US de novembre 2016 sera la plus importante depuis longtemps dans la mesure où c’est un choix de société majeur que vont devoir faire les Américains actuellement très désunis qui influera sur le reste du monde pour tout le 21éme siècle…
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Il en est résulté une baisse du US Dollar Index qui à notre avis devrait se poursuivre progressivement jusqu’au 9 / 10 novembre 2016 et le résultat de l’élection du 8 novembre 2016 connu avec comme objectif vers 84 / 87 ce qui porterait l’euro/dollar US vers 1,20 / 1,22, la baisse du dollar US étant positive pour les actions US, émergentes (russes surtout et sud-américaines aussi) comme pour le pétrole, trois actifs que nous continuerons de traiter à la hausse, d’autant que le scénario d’une déstabilisation majeure en Arabie saoudite et alentours reste crédible. Mais négative pour les actions japonaises et d’Europe continentale, dont nous resterons à l’écart, compte tenu par ailleurs de la situation économique et géopolitique intérieure et extérieure de l’Union européenne à maints égards calamiteuse, attentats islamistes répétés en particulier.
Merkel est atteinte de schizophrénie. Si les États-nations européens continuent d’accepter d’être dirigés par l’Allemagne, ils finiront par s’effondrer…
Les actions d’Europe continentale sont à fuir absolument ainsi que nous le conseillons depuis des mois, cet exode des investisseurs bénéficiant aux actions US d’autant qu’ils y placent le produit des Quantitative Easings japonais et européens qui ne vont pas dans les économies japonaises et européennes:
Il y a sur les actions d’Europe continentale un triple top quasi infranchissable…
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Il en est résulté aussi une hausse des actions US, le Nasdaq ayant commencé de corriger sa sous-évaluation relative vis-à-vis du Dow Jones Industrials et du S&P500 (suite à la hausse du trio Amazon, Apple, Google que tout investisseur d’une certaine surface financière doit avoir en portefeuille) pendant que le taux d’intérêt à 10 ans US s’est stabilisé et devrait rester jusqu’à l’élection US entre 1,35 et 1,65% avec au final une sortie par le haut, la baisse des obligations d’Etat restant la plus probable, ne serait-ce que du fait de la hausse des actions US et de l’amélioration progressive de l’économie US.
Le plus haut historique du S&P500 à 2177 atteint ce jour:
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Dernier prix après la clôture: 2176
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Il devrait y avoir une correction limitée en août 2016 des actions US mais elle ne devrait pas être forte, le mois d’août n’étant pas historiquement un mois de baisse des actions US selon StockCharts.com; n’écoutez pas les prophètes de malheur qui vous disent que l’on va au krach des actions US, c’est faux et sans fondements. Notre premier objectif pour le S&P500 reste 2260.
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Quid du pétrole?
Dans notre commentaire du 15 juillet 2016, nous écrivions: « Nous gardons les USO avec une position réduite, n’avons plus de UWTI, et attendons la cassure à la hausse des 50 US dollars le baril et/ou sa baisse vers 35 / 37 sur le WTI pour en acheter plus. A noter que l’indice XLE des actions pétrolières et de l’énergie US a lui-aussi cassé à la hausse, ce qui veut dire que le secteur ne croit pas à une rechute notable du prix du brut ». Et avions publié le graphique ci-dessous de StocksCharts.com.
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Compte tenu de la baisse du dollar US qui a commencé, de la bonne tenue des actions pétrolières US que souligne Dana Lyons dans son commentaire ci-dessous et du risque saoudien, nous avons relevé notre objectif de rentrée à nouveau sur le pétrole à la hausse en cas de baisse vers 40 (ou évidemment de cassure des 50) USD le baril et gardons pour le moment une petite position sur l’USO.
Un dernier mot sur l’or, qui n’est monté cette année que parce que le yen montait et donc que le dollar US/yen chutait comme le souligne Rambus, un actif du passé, dont le prix réel est impossible à prévoir puisqu’il n’est qu’émotionnel, dont la sur-évaluation est actuellement évidente, qui ne nous intéresse plus (nous n’en achetons pas et n’en vendons pas non plus), les actions US offrant de tellement meilleures perspectives de profit. D’autant que la hausse du yen s’est essoufflée et qu’il devrait se stabiliser, c’est l’euro (et le franc suisse son clone) qui dorénavant devraient remonter.
Pour Daneric’s Elliott Waves, analyste croyant à une aggravation de la déflation, suite à l’échec des politiques monétaires japonaises et d’Europe continentale à relancer l’inflation, et à un krach obligataire final au Japon comme en Europe continentale (à l’instar de Patrick Artus de Natixis), parce qu’il n’y a qu’aux USA que la reflation fonctionne, l’or devrait finir par plonger:
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26juil.
Évènements géopolitiques, déstabilisations politico-religieuses, terrorisme islamiste et marchés financiers
La récente vraie (vraie, parce que probablement initialement montée par les services spéciaux US avec le concours de militaires kémalistes anti AKP) fausse (fausse, parce que manipulée par le dictateur islamiste Erdogan pour décapiter toute opposition et asseoir plus encore son pouvoir antidémocratique par une répression féroce) tentative de coup d’Etat en Turquie n’a pas fait bouger les marchés financiers autres que turcs, mais il devrait en être différemment de la tentative de coup d’Etat qui semble-t-il, selon de bonnes sources, se préparerait en Arabie saoudite.
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La vraie fausse tentative de coup d’Etat en Turquie:
En Arabie saoudite, la lutte pour le pouvoir est devenue paroxystique, tant à l’intérieur de la famille royale entre les héritiers du clan Saoud qu’entre divers mouvements islamistes sunnites, wahhabites, salafistes et les ulémas, tiraillés entre une ligne dure et une autre plus molle, sur fond d’influence croissante de l’armée et de technocrates n’appartenant à aucune des factions précitées qui entendent prendre le contrôle du pays en liaison avec certains intérêts US et ceux de certaines compagnies pétrolières internationales. Nonobstant la problématique compliquée des conflits armés en Syrie, en Irak, en Libye, en Afghanistan, au Pakistan et au Yémen, alimentés par la guerre de religion entre sunnites et chiites, sur fond de radicalisation de l’État islamique – Daesh comme du terrorisme islamiste et de la montée en puissance de la Russie, alliée à l’Iran chiite, qui est devenue à la place des USA l’arbitre du jeu moyen-oriental. La grande déstabilisation de l’Arabie saoudite, selon de bonnes sources, pourrait intervenir dans le courant de l’été (août ou septembre 2016), un moment propice pour y déclencher un coup d’Etat alors que beaucoup de responsables locaux sont en vacances à l’étranger et que les USA seront en pleine élection présidentielle.
Une double crise durable en Turquie et en Arabie saoudite pourrait, hélas, paradoxalement parce que ces deux pays le soutiennent et qu’ils seraient ainsi fragilisés, renforcer l’État islamique – Daesh et le terrorisme international en raison du vide ainsi créé.
La situation intérieure et extérieure de l’Arabie Saoudite:
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Conflits de générations, luttes dynastiques, visions économico-politiques opposées, guerres extérieures et revendications intérieures, sur fond de baisse drastique des revenus pétroliers et d’obsolescence du modèle de développement basé sur le pétrole seulement:
Attachez vos ceintures parce qu’alors le pétrole et le gaz pourraient fortement monter, les obligations d’Etat un peu partout chuter et, vraisemblablement, les actions US et russes monter encore!
Pour ce qui concerne les derniers développements sur le front du terrorisme islamiste, la France, principalement visée en raison de ses gesticulations militaires extérieures inutiles et inefficaces qui la désignent à la vindicte des terroristes, paye la faillite de toute sa classe politique irresponsable qui a sciemment installé dans le pays et laissé s’y développer, via l’immigration massive de populations non assimilables et le multiculturalisme (la stricte observance de la charia et du coran étant incompatible avec les valeurs de la République laïque), le poison islamo-salafiste dont elle ne prendra pas -faute de conviction et de courage- les mesures qui s’imposent pour l’éradiquer (état d’urgence et garde nationale n’étant que des écrans de fumée qui ne protégeront pas les Français). Sans compter les relations plus que troubles entre la classe politique française et l’Arabie saoudite ou le Qatar, les suppôts idéologiques et financiers de l’islamisme radical. Le risque de guerre civile en France, évoqué par le patron de la DGSI, bien qu’exagéré, n’est plus à terme tout à fait hélas à exclure!
Dominique de Villepin a raison, la France doit cesser de faire les guerres américaines à l’extérieur (et accessoirement sortir de l’OTAN) qui la mettent en danger pour ne se concentrer que sur la défense de son territoire et des ressortissants:
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L’Union européenne est elle aussi dans l’impasse de ce point de vue pour avoir laissé Merkel ouvrir en grand aux vagues de migrants les frontières intérieures et extérieures de l’UE, au lieu de les rétablir en abolissant le traité de Schengen et la libre circulation des personnes surtout extra-européennes, comme conclure un pacte ignoble avec Erdogan consistant à le payer grassement pour qu’il fasse semblant de coopérer au ralentissement de ses envois de migrants vers l’Europe, au lieu de cesser définitivement toute négociation d’adhésion de la Turquie à ladite UE et d’en finir une fois pour toutes avec les promesses inconsidérées parce que suicidaires d’octroi de la libre circulation aux 80 millions de Turcs qui seraient exemptés de visas dans l’UE.
Tout cela est bien plus grave que le Brexit, qui, incidemment se révéra protecteur pour le Royaume-Uni, et provoquera in fine une crise européenne existentielle de nature à disloquer l’ensemble tout en continuant de faire chuter les marchés d’actions en Europe continentale dont il faut rester à l’écart.
Buy America, Forget Europe!
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Rambus reste très haussier sur le S&P500 et autres indices boursiers US, maintenant que leur congestion depuis début 2015 a été cassée à la hausse. Ses objectifs à moyen terme sont 2585 puis 2690:
A noter que les positions shorts ont atteint un niveau record absolu sur le S&P500 de telle sorte que sa hausse parabolique pourrait intervenir lorsque le short covering se produira. Cette semaine même, le 29 juillet après la réunion de la Federal Reserve ou tout début août 2016, avec un premier objectif de 2260 ?
En revanche, étant d’avis que le dollar US devrait entamer un mouvement de correction à la baisse, en liaison avec la prochaine décision de la Fed de ne pas relever son taux directeur et de poursuivre son inondation de dollars US pour reflater les actifs actions US et immobilier US, comme de la confusion qui règne dans la politique US, dont les conventions présidentielles montrent que la majorité des Américains ne veut ni de Clinton ni de Trump à la présidence, nous vendrons ce jour tous les dollars US que nous détenons encore pour ne garder que ceux indispensables à nos opérations de marché par ailleurs en grande partie arbitrés.
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StockChart.com est baissier USD:
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22juil.
Tous ceux qui achètent actuellement l’or ou les obligations d’Etat se trompent, l’actif à acheter c’est encore les actions US
Nous n’avions pas acheté d’or, mais acheté uniquement l’argent-métal et les actions des sociétés minières via les ETF longs ad hoc (AGQ, USLV, NUGT) pour une assez petite partie de nos portefeuilles, dont nous sommes d’ailleurs déjà totalement sortis. Nous restons d’avis que la hausse des actions US et la résilience du dollar US couplées à la reprise des taux à moyen et long termes US, de nature à faire baisser les obligations d’Etat US, est le pire scénario qui soit pour l’or (qui pourrait progressivement rebaisser vers 1.000 USD l’once) et autres métaux précieux. La seule matières première à avoir, c’est le pétrole pour 5% des portefeuilles actuellement.
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Les hedge funds vendent l’or et achètent l’argent-métal:
Nous n’achetons pas non plus les actions non US (européennes, japonaises, asiatiques et autres) à l’exception des actions russes (via le RUSL) et évidemment pas les obligations d’Etat US, ou non US d’ailleurs.
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La baisse monstrueusement exagérée des taux d’intérêt à moyen et long termes US est en voie de retournement durable, ce n’est pas la Fed qui met en œuvre leur reprise, c’est le marché lui-même parce qu’il veut que les taux remontent. Elle devrait provoquer la sortie des investisseurs des obligations d’Etat au profit des actions et, si elle est trop brutale, un krach obligataire au Japon et en Europe continentale.
A propos des actions US, Goldman Sachs a publié le graphique ci-dessous qui montre que les revenus des sociétés constituant le S&P500 proviennent à 69% des USA, ce qui signifie que le chaos mondial, en particulier européen, actuel peut se poursuivre et s’aggraver sans que cela affecte les actions US qui sont l’actif le plus sûr:
Tous les prophètes de malheur qui expliquaient « Sell in May and Go Away » sont en train de le payer très cher; il faut cesser d’écouter les bêtises que répètent en boucle certains sites internet (zerohedge par exemple) et pseudo prévisionnistes qui ne comprennent plus rien aux marchés financiers dorénavant dominés par les flux de liquidités et les opérations des traders algo et non plus par les considérations micro-économiques. Nous attendons une forte poussée supplémentaire des actions US à la hausse, après la réunion de la Fed du 28 juillet 2016 (qui décidera de ne pas remonter son taux directeur, rappelez-vous qu’elle fera tout pour que les actions US montent d’ici l’élection présidentielle de novembre 2016), le 29 juillet 2016 et les tout premiers jours d’août 2016, probablement vers 2260 sur le S&P500, ce qui nous permettraient d’engranger une partie de nos importants profits existants sur nos positions ouvertes en SPXL, UDOW, QLD, SOXL et plusieurs actions.
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Best stocks performance 2016 (il y avait depuis le début de 2016 beaucoup d’argent à gagner sur plusieurs actions US):
Le nombre d’actions du S&P500 au dessus de leur moyenne mobile à 200 jours continue de monter et le VIX s’écroule, ce qui est doublement haussier pour les actions US
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Nouveau plus haut ce vendredi pour le S&P500 à 2175, objectif du P&F de StocksChart.com à moyen terme: 2519
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Incroyable mais vrai… le nombre de positions shorts continue d’augmenter sur le S&P500
US S&P 500– Retail CFD traders recently hit a record net-short position in the SPX500, which tracks the fair value of the US S&P 500, and a contrarian view of crowd sentiment warns further gains remain likely. Indeed, our data shows there were a remarkable 10.2 retail short positions in SPX500 for every 1 long—a whopping 91 percent of all open positions were short. This eclipsed the previous record set just one month ago as the index traded to fresh yearly lows.
The clear caveat is straightforward—crowds are often their most net-short or net-long at key market turning points, and such heavily one-sided sentiment suggests price momentum may be stretched. Yet by definition these extremes are only clear in hindsight.
Until we see a substantial sentiment swing in the opposite direction, we see little reason to call for a worthwhile reversal in the high-flying US S&P 500.
— Written by David Rodriguez, Senior Strategist for DailyFX.com
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A l’opposé de la situation US qui apparait comparativement comme très favorable, il y a le chaos européen: effondrement structurel de l’UE aggravé par le Brexit, système bancaire en quasi faillite, impuissance monétaire, subversion migratoire, terrorisme islamiste, impasse de la relation avec la Turquie, guerres extérieures illégales, mauvais politiciens que les populations rejettent, etc.
La question de la France et du basculement de ce pays dans la guerre civile, ce qui au stade actuel est évidemment très exagéré, ne peut hélas plus être éludée:
Les guerres de Sarkozy et de Hollande en Syrie, en Libye, en Irak et un peu partout en Afrique sont pour la plupart illégales au regard du droit international, dangereuses et totalement contreproductives; il faut cesser cet engrenage de massacres des populations civiles locales qui induit les assassinats islamistes en France (indépendamment de beaucoup d’autres mesures intérieures qui s’imposent comme l’éradication de l’islam salafiste) si l’on veut espérer rétablir un jour la sécurité des Français et des Européens.
Le dollar US, sur-évalué en termes de parités de pouvoir d’achat, reste à notre avis plutôt baissier, en raison de l’inondation de dollars US que la Federal Reserve déverse sur les USA et le monde dans son entreprise de reflation historique des actions US et de l’immobilier US, mais pour le moment se stabilise entre 1,09 et 1,14 euros depuis plus d’un mois, parce que les autres monnaies n’offrent pas d’alternative de placement et que leurs banques centrales ne peuvent pas aller plus loin dans leur laxisme monétaire. Nous restons arbitrés sur les monnaies et/ou dans une position neutre pour ne pas perdre sur les dollars US que nous utilisons dans nos opérations de marché, ni sur les autres monnaies que nous avons en cash.
L’objectif de baisse possible du dollar US index reste 84
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20juil.
Le grand bull market des actions US a beaucoup de place pour se poursuivre
Regardez le graphique ci-dessous du S&P500 et vous constaterez qu’il évolue de façon latérale depuis près d’un an et demi (début 2015) dans une zone de congestion entre grosso modo 1825 au plus bas et 2135 au plus haut, soit un écart de 310 points, zone dont il vient de sortir en cassant à la hausse. Techniquement, cela signifie que le S&P500 pourrait monter vers 2445 (2135 + 310), en zigzags bien entendu, probablement d’ici fin 2016. Il s’agit donc de l’un des actifs financiers (avec les autres indices boursiers US) sur lesquels il y aurait le plus d’argent à gagner en peu de temps. De telle sorte que toute correction doit être mise à profit pour en acheter plus.
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Plusieurs analystes viennent de réviser leurs objectifs en passant fortement haussiers sur le S&P500 comme Goldman Sachs.
Évidemment, une forte hausse des actions US correspondrait à une forte baisse des obligations d’État US, dont le niveau de sur-évaluation extrême actuel ne parait pas en mesure de se poursuivre, les capitaux allant vers les premières quittant les secondes
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17juil.
La bulle concerne les obligations d’État pas les actions
Comme tout le monde le sait, les obligations d’Etat montent lorsque les taux d’intérêt à moyen et long termes baissent. Or ces taux ont atteint un plus bas historique un peu partout, non pas en raison de l’effondrement de l’économie internationale, qui pourrait expliquer ce phénomène mais n’est pas d’actualité, en revanche tout simplement du fait des politiques monétaires ultra laxistes extravagantes des banques centrales du Japon et d’Europe continentale, qui pratiquent Quantitative Easings sans limites (c’est-à-dire l’achat tout aussi sans limite des obligations d’Etat et même d’entreprises) et taux directeurs voisins de zéro voire négatifs, pendant que la Federal Reserve a renoncé à remonter son taux directeur comme à réduire son bilan mais maintient l’approvisionnement des marchés financiers en liquidité via des swaps.
Les politiques monétaires ultra laxistes extravagantes des banques centrales du Japon et d’Europe continentale sont dangereuses et stupides, elles ont déjà échoué tant à faire repartir les économies concernées, leurs marchés d’actions ou l’inflation. Elle doivent être impérativement stoppées au plus vite avant de ruiner rentiers, investisseurs, banques privées, fonds de pension et de retraite et compagnies d’assurance puisque ce ne sont que des politiques de faux-monnayage, de répression financière et « d’euthanasie du rentier » qui entretiennent la stagnation / déflation.
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Les épouvantables dégâts provoqués par les politiques monétaires des banques centrales du Japon et d’Europe continentale:
Instaurer des taux négatifs, cela revient à faire payer le détenteur de capital pour placer son argent, ce qui constitue une aberration économique parce que c’est l’argent que l’on emprunte que l’on doit payer pas celui que l’on place. C’est aussi profondément antisocial parce que cela revient à favoriser le riche qui peut emprunter beaucoup pour rien afin d’investir sur les actions et à pénaliser le pauvre dont les faibles économies placées à taux fixes (à la Caisse d’épargne ou dans les banques) ne rapportent plus rien. C’est, enfin, du vol parce qu’il s’agit d’un nouvel impôt déguisé au profit de l’État qui est ainsi, par ailleurs, incité à s’endetter toujours plus puisque cela ne lui coute presque rien. Voilà la raison de la paupérisation des classes moyennes et basses que l’on empêche de thésauriser et de se protéger contre les aléas de l’avenir, voilà la raison de la dépression économique parce que l’épargne d’aujourd’hui étant l’investissement de demain, tuer l’épargne c’est aussi tuer l’investissement. Les banquiers centraux actuels ont été pervertis par les idées keynésiennes qui ont toujours échoué, ils sont le principal obstacle à toute reprise économique et à toute stabilité monétaire internationales.
Toutes ces banques centrales du Japon et d’Europe continentale doivent s’aligner sur la politique de la Fed, c’est-à-dire cesser toutes les formes de Quantitative Easing et remonter leurs taux directeurs à des niveaux positifs en ne pratiquant plus que des swaps de liquidité. Si elles ne le font pas soit les marchés eux-mêmes feront remonter les taux d’intérêt à moyen et long termes, avec à la clef un krach obligataire au Japon et en Europe continentale qui ruinera les acteurs économiques précités et, alors, en plus, les Etats et institutions publiques sur-endettées, soit elles casseront complétement leurs économies. A ce moment-là, on s’apercevra qu’il fallait supprimer les banques centrales « indépendantes » depuis longtemps (ainsi que nous le préconisions dans notre livre « Les faux-monnayeurs » paru en 2008 et que Patrick Artus le préconise aussi maintenant). On les mettra enfin hors d’état de nuire… Mais ce sera trop tard pour éviter la catastrophe.
Il semble bien que l’on ne soit plus très loin de la remontée durable des taux d’intérêt à moyen et long termes un peu partout, dans le sillage de la reprise de l’économie et de l’inflation aux USA. Kimble estime que les obligations d’Etat US (TLT par exemple) ont atteint un sommet historique quasi infranchissable:
Les taux d’intérêt à 10 ans remontent un peu partout, aux USA, en Allemagne et au Japon en particulier:
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Il faut donc à notre avis NE PLUS DÉTENIR D’OBLIGATIONS D’ÉTAT pour le cas où on en aurait encore -ce qui n’est par notre cas- et n’acheter que les actions US et russes, les obligations d’entreprise high yield ou junk US et quelques actifs réels (argent-métal, pétrole, etc.) qui ont sur-performé les obligations d’Etat depuis quelques mois et les sur-performeront beaucoup plus encore dans l’avenir. Parce que, lorsque les taux à 10 ans sont déjà proches de zéro ou négatifs, leur marge de baisse supplémentaire est quasi nulle alors que leur marge de hausse est quasi illimitée.
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L’argent-métal et le S&P500 commencent à sur-performer (depuis début 2016) les obligations d’État US (TLT):
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Étant donné que la grande majorité des participants aux marchés financiers sont surtout longs obligations d’Etat (et toujours shorts ou neutres actions), la poursuite de la hausse des taux à 10 ans pourrait entrainer pour eux -comme pour les Etats sur-endettés- des pertes considérables; mais serait à terme favorable pour les banques privées et les compagnies d’assurance qui, une fois leurs pertes obligataires subies, pourraient ainsi commencer de reconstituer leurs marges bénéficiaires et donc à prêter comme pour les marchés d’actions vers lesquels reviendraient les investisseurs.
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Important: Pourquoi il faut acheter les actions US et sortir des obligations d’Etat US et autres si l’on en a encore:
Comme les marchés évoluent en dents de scie, il est possible qu’une correction mineure intervienne prochainement sur les actions US (vers 2125 sur le S&P500), qui sont montées un peu rapidement: ne pas sortir les longs et encore moins se mettre short, mais en profiter pour en acheter plus
Nous ne prendrons pas de profits sur les actions US avant que le Carlucci Indicator (du nombre d’actions composant le S&P500 au dessus de leur moyenne mobile à 200 jours) atteigne 90
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Dana Lyons ne croit pas qu’un top majeur sur les actions US, sur lesquelles il reste haussier, soit prochainement possible en ce mois de juillet 2016 par exemple:
Le même Dana Lyons pense qu’il est possible que le grand retournement à la hausse des taux d’intérêt à moyen et long termes et donc des obligations d’Etat à la baisse soit à son début
Dès le mois de février 2016, nous avions prévu la double hausse des actions US et du pétrole, nous persistons encore à penser qu’ils sont tous les deux dans un bull market
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Maintenant que les actions US ont cassé leur plus haut historique, il n’y a pas de raison qu’elles n’explosent pas à la hausse vers 2350 / 2400 sur le S&P500. Quant au pétrole WTIC, après un quasi doublement de son prix, il est normal qu’il se stabilise avant de rejoindre les 65 / 70 USD le baril.
Nous restons longs sur plusieurs actions US, les SPXL, UDOW, QLD et aussi le RUSL.
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VLE très haussier, aucun retournement à la baisse des actions US prochainement
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La hausse des obligations high yield d’entreprises US et des junk bonds (HYG et JNK) comme celle des REITs soutient puissamment les actions US (lire l’étude en fin de ce commentaire).
Nous gardons les USO avec une position réduite, n’avons plus de UWTI, et attendons la cassure à la hausse des 50 US dollars le baril et/ou sa baisse vers 35 / 37 sur le WTI pour en acheter plus. A noter que l’indice XLE des actions pétrolières et de l’énergie US a lui-aussi cassé à la hausse, ce qui veut dire que le secteur ne croit pas à une rechute notable du prix du brut.
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Tous les prophètes de malheur qui prévoyaient le krach boursier US se sont trompés (et perdent de plus en plus d’argent jusqu’au moment où ils devront couvrir leurs shorts et passer longs c’est alors que les actions US monteront de façon PARABOLIQUE -ce qui a peut-être déjà commencé-), tout simplement parce qu’ils ont bêtement cru que la Federal Reserve allait laisser les actions US chuter en année électorale aux USA, alors qu’elle est engagée dans l’un des plus grands programmes de reflation des actions et de l’immobilier US jamais effectué (pas par le Quantitative Easing et les taux négatifs comme au Japon et en Europe ce qui ne marche pas mais par des moyens directs et indirects beaucoup plus sophistiqués comme des swaps de liquidité)... Cette année on nous a fait quatre fois le coup de la fin du monde. Avec le krach des actions chinoises, avec le krach du prix du pétrole, avec la chute des actions US puis avec le Brexit. Le monde est toujours là. Toutes ces manipulations ou exagérations n’ont été que des occasions d’acheter les actifs qui chutaient exagérément!
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Les swaps de liquidé sont bien préférables au taux négatifs:
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Les spécialistes estiment que les bonnes performances de Wall Street sont presque garanties puisque lors des 17 précédentes cassures de records absolus depuis 1928, le S&P a gagné 4,5% en moyenne lors des trois mois suivants, +8,5% sur six mois et +15,5% sur 12 mois.
A noter que les taux d’intérêt US et allemands à 10 ans remontent, maintenant que les craintes infondées quant aux effets du Brexit se sont quelque peu évaporées, ce qui aiderait aussi les actions US en particulier les bancaires et les financières si cette remontée se poursuivait.
Sur les métaux précieux, nous restons long argent-métal (via le USLV surtout et accessoirement le AGQ) mais aussi et surtout sur les actions des sociétés minières (via le NUGT), en revanche nous n’avons pas d’or -sur-évalué- qui chute contre l’argent-métal et les actions des sociétés minières. D’ailleurs pourquoi acheter de l’or (supposé être une protection contre le krach boursier) si les actions US montent au ciel? Ce sont l’argent ou à défaut le cuivre qu’il acheter.
Comme l’écrit John Murphy de StockCharts.com le 14 juillet 2016:
SILVER OUTPACES GOLD… The fact that investors are buying industrial metals may also explain why the price of silver has been rising faster than gold this year. The same is true of their respective stock groups. The solid line in Chart plots a relative strength ratio of silver divided by gold. The ratio bottomed in February and has risen to the highest level in nearly two years. Since the start of 2016, silver has outpaced gold by a 47% to 26% margin. Silver miners have gained 170% versus a 120% gain in gold miners. A lot of reasons have been given for silver’s outperformance. I suspect it’s part of the preference for more economically-sensitive commodities and stocks tied to them. I take that as another vote of confidence in the global economy. Gold is a pure precious metal. Silver is both a precious and an industrial metal. I suspect it’s the industrial part of silver that has accounted for its stronger performance. Gold has lost some ground on safe haven profit-taking. That trend also favors the more economically-sensitive silver market.
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Le Brexit sera finalement positif pour le Royaume-Uni, puisqu’il faudra de toutes façons des années pour qu’il se mette en place et qu’en attendant le Royaume-Uni profitera de sa double situation (un pied dans l’UE et un autre en dehors), de telle sorte que toute panique à son sujet est stupide, la livre sterling ayant d’ailleurs commencé sa reprise. La nouvelle premier ministre Theresa May ayant nommé ministre des affaires étrangères Boris Johnson, qui s’était effacé devant elle faute de soutien unanime du parti conservateur pour qu’il accède au 10 Downing Street, les dirigeants européens vont baver « des ronds de chapeau » dans les négociations qui vont commencer… L’Union européenne n’a plus de projet et ses dirigeants sont dévalués, Londres la contraindra à toutes sortes de compromis.
Il ne faut pas acheter d’actions d’Europe continentale (ni japonaises), le terrorisme islamiste et l’immigration massive, en même temps que l’épuisement du « modèle » européen, conjugué à l’irresponsabilité de ses dirigeants qui ne prennent toujours pas les mesures indispensables pour cesser ces deux catastrophes, augurent le pire pour l’UE et la France en particulier, laquelle au lieu d’aller faire la guerre à Mouamar Khaddafi ou à Bachar Al Assad ferait mieux de s’attaquer à son ennemi intérieur.
Quant à l’US Dollar Index nous restons plutôt baissier (la Fed étant bien décidée à faire le nécessaire pour qu’il corrige sa sur-évaluation actuelle) parce qu’il est affecté négativement par la montée des pressions inflationnistes aux USA et que les swaps de liquidités effectués par la Fed inondent le monde de dollars US, ce qui aura pour conséquence que l’euro (dans le sillage de l’euro/yen japonais) mais aussi le franc suisse -lequel n’est plus qu’un clone de l’euro- devraient se redresser, de telle sorte que nous conservons nos arbitrages sur les dollars US que nous utilisons dans les opérations de marché. Avec le cirque de l’élection présidentielle US qui va rentrer dans une phase cruciale, le dollar US devrait être fragilisé (ce qui est d’ailleurs favorable aux actions US et au pétrole).
Va-t-on vers l’inflation ou bien vers plus de déflation aux USA, au Japon et en Europe continentale?
Les banques centrales du Japon et d’Europe continentale se sont désespérément lancées d’abord dans « la dévaluation compétitive » de leurs monnaies, ensuite dans le Quantitative Easing Forever, c’est-à-dire l’achat illimité tous azimuts d’obligations, et la fixation de leurs taux directeurs zéro puis négatifs, qui ont produit des intérêts négatifs jusqu’aux maturités à 10 voire à 20 ans, dans l’idée que cette politique keynésienne ultra laxiste finirait par produire de l’inflation. Ce qui a initialement fait monter leurs marchés d’actions qui ont ensuite chuté mais n’a pas fait repartir les anticipations inflationnistes au niveau de l’économie réelle qui continue à être en stagnation / déflation pour la raison principale que la vitesse de circulation de la monnaie et que le multiplicateur de crédit se sont effondrés, la masse monétaire créée en surplus n’étant pas allée dans l’économie réelle précitée mais ayant été stérilisée dans « la trappe à liquidité ». Tout cela a eu comme effets négatifs de relancer les dettes publiques et d’accroitre le bilan pourri des banques centrales, tout en fragilisant beaucoup les banques privées dont la situation a empiré. Pire, les monnaies japonaise et d’Europe continentale -du fait des excédents de commerce extérieur comme de l’ajustement des parités de pouvoir d’achat- remontent contre le dollar US. C’est donc un échec. D’autant que les systèmes bancaires japonais et européens en très mauvaise posture doivent être d’urgence recapitalisés ou bien les mauvaises banques liquidées.
Aux USA en revanche, la Federal Reserve, ayant d’abord eu recours à plusieurs Quantitative Easings, au total moins importants en volume que ceux mis en place au Japon et en Europe continentale, a timidement commencé sa normalisation monétaire en cessant lesdits QE et en remontant une première fois son taux directeur. Il en a résulté une baisse des taux d’intérêt à moyen et long termes qui sont toutefois restés positifs mais surtout une reprise des actions et de l’immobilier US, le dollar US ayant baissé contre les monnaies japonaise (surtout) et européennes (un peu moins). La déflation a fait place à une inflation modérée et la croissance économique, pour faible qu’elle soit, n’est pas négligeable, essentiellement grâce aux dépenses des consommateurs (qui représentent 70% du PIB US) et à la réduction (ni trop forte ni trop faible n’obligeant pas la Fed à changer de politique) du nombre de chômeurs. Le multiplicateur de crédit est en voie de redressement. C’est donc un succès. Les bourses d’actions US étant d’ailleurs au plus haut.
La Fed est actuellement engagée dans une politique capitalistique pro-business « de reflation des actifs », via plusieurs moyens (entre autres les rachats de leurs propres actions par les banques et entreprises US qu’elle vient d’autoriser massivement), pensant que « l’effet richesse » ainsi produit lui permettra d’améliorer les choses aux USA, tout en évitant une crise politico-boursière qui couterait la présidence à Hillary Clinton en novembre 2016.
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On peut donc penser que l’inflation, pour le moment limitée aux actifs -actions et immobilier US-, est en voie de repartir aux USA mais pas au Japon ni en Europe continentale, ce qui est baissier pour le dollar US mais haussier pour les métaux précieux et le pétrole (actions des sociétés minières et pétrolières surtout).
Rambus est surtout haussier sur les actions des sociétés minières plutôt que sur l’or, ce dernier baissant contre les indices d’actions desdites sociétés (comme le XAU):
C‘est surtout l’argent-métal (sur lequel nous sommes longs) très sous-évalué et en déficit de production par rapport à la consommation qui devrait monter plutôt que l’or (sur lequel nous n’avons pas de position) qui ne s’est redressé que parce que le dollar US/yen a chuté.
C’est en partie la baisse des taux d’intérêt US à 10 ans, suffisamment bas mais pas trop, pour ne pas paniquer les investisseurs et maintenir les banques privées à flot, qui explique la hausse des actions US vers lesquelles vont les investisseurs US lorsque les obligations d’Etat US rapportent de moins en moins.
Ce qui signifie que lorsque les taux à 10 ans baissent en dessous de zéro et deviennent négatifs comme au Japon et en Europe continentale, ils deviennent contre-productifs, leurs banques centrales sont donc allées beaucoup trop loin beaucoup trop fort et doive agir pour cesser ce processus en renonçant à leurs Quantitative Easings, ce qu’elles ne semblent néanmoins pas décidées de faire tant elles sont convaincues à tort que leur politique est la bonne.
Tout cela reste évidemment baissier pour les actions japonaises et européennes dont il faut rester à l’écart, même si elles remontent un peu dans le sillage de la hausse des actions américaines, en raison de la politique « d’euthanasie du rentier » mise en place par les banques centrales du Japon et d’Europe continentale.
Politique capitalistique pro-business « de reflation des actifs » aux USA contre politique « d’euthanasie du rentier » au Japon et en Europe continentale, PROFITEZ DU NOUVEAU BULL MARKET DES ACTIONS US EN GÉNÉRAL… Ne prenez pas encore les profits sur les ETF longs et ultra longs actions US qui ont encore beaucoup de place pour monter (en zigzag comme d’habitude).
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Katie Stockton, BTIG chief technical strategist, a plus ou moins même objectif que nous sur le S&P500 soit 2350 / 2400:
La volatilité n’est pas l’ennemie des profits financiers, tout au contraire
Étant donné les multiples cassures économiques, sociales, financières, monétaires, culturelles et politiques du « Nouvel Ordre Mondial », dont l’instabilité structurelle en fait un « Nouveau Désordre Mondial », les marchés sont de plus en plus instables ce qui produit leur volatilité.
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Le seul moyen de faire face à cette volatilité et d’enregistrer des profits financiers est de rester en permanence sous-engagé donc avec suffisamment de cash disponible mais, dès que l’on perçoit une conjoncture plutôt favorable sur un actif donné, de « faire le plein » temporairement puis de prendre ses profits rapidement, tout en gardant des positions de base de plus long terme suffisantes conformément à la stratégie que l’on a adoptée initialement.
Ainsi, depuis février 2016, nous sommes haussiers sur les actions US et sur le pétrole, via des ETF longs et ultra longs surtout, actions US qui constituent la base stratégique de nos portefeuilles-clients et donc que nous conservons à un niveau toujours supérieur à 15% desdits portefeuilles (sans compter l’effet de levier), mais en augmentant ou en réduisant les positions supplémentaires que nous prenons en fonction de configurations graphiques, comme actuellement où nous sommes long actions US à hauteur de près de 25%. Idem pour le pétrole et les actions russes (RUSL), sur lesquels après être monté à plus de 25% de nos actifs, nous ne gardons des positions longues permanentes qu’à hauteur de 5% des portefeuilles environ, mais en montant parfois cette proportion à 15% comme depuis peu pour la réduire ensuite.
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Hausse du RUSL de +8,11% vendredi seulement, cet actif est très haussier…
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Avoir du cash disponible permet aussi de rentrer immédiatement dans de nouveaux actifs, ainsi que nous l’avons fait récemment pour l’argent-métal sur lequel nous sommes actuellement long via des ETF à hauteur de 15% en moyenne des portefeuilles-clients (sans compter l’effet de levier), dans l’idée d’en acheter plus s’il corrige à la baisse (comme nous l’avons fait jeudi sur le pétrole). D’une façon générale, il faut acheter quand les marchés sur lesquels on est haussier corrigent pas quand ils montent. Évidemment, plus le portefeuille est important plus la diversification est optimale et donc plus le risque de pertes est faible. Il vaut mieux, par ailleurs, éviter le plus possible de prendre des positions shorts sur les marchés parce que les ventes à découvert (sauf dans le cas de l’achat d’ETF shorts) peuvent couter très cher sans que l’on maitrise toujours son risque, alors que lorsque l’on prend des positions longues on peut toujours connaitre son risque maximum à l’avance.
Les investisseurs, à tort ou à raison, ont peur de l’effondrement des obligations et des actions japonaise et européennes, lié aux taux d’intérêt négatifs japonais et européens, ils achètent l’argent-métal pour « se protéger »…
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Il faut, en outre, arbitrer les actifs monétaires le plus possible, surtout lorsque des configurations de retournement se dessinent. Ainsi, les dollars US que nous utilisons dans les opérations précitées sont actuellement arbitrés (via des ETF ad hoc) parce que le US Dollar Index est probablement au début d’une phase de baisse (partiellement du fait du non relévement du taux directeur de la Fed, en dépit du bon chiffre de l’emploi de vendredi, comme de l’accroissement du déficit commercial US). C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles nous sommes haussiers actions US, RUSL, pétrole et argent-métal, qui ont tendance à monter lorsque le USD baisse.
Selon le P&F de StockChart.com, objectif de baisse du US Dollar Index: 84
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Les actions US c’est le meilleur placement refuge de moyen et long terme, aucun autre actif ne produisant des gains équivalents à moindre risque sur longue période, parce qu’elles sont adossées aux plus grandes firmes internationales (bien plus solides que la plupart des États) et à la plus grande et plus riche économie mondiale (largement autosuffisante) que sont les USA. Nous sommes haussiers sur les actions US au moins jusqu’à la fin juillet / début aout 2016 et les conventions présidentielles US démocrates et républicaines, puis nous escomptons leur correction limitée et ensuite leur très forte reprise de septembre à fin novembre 2016, la Fed faisant tout ce qu’elle pourra pour les faire monter le plus haut possible au moment de l’élection présidentielle US afin d’assurer la victoire d’Hillary Clinton, la candidate de l’Establishment. C’est là que réside notre capacité de gestionnaire à détecter les corrections puis les reprises et à les traduire en opérations.
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Skyrocket US stocks: le début d’un nouveau bull market
Notre premier objectif de cassure à la hausse des 2125 a été atteint vendredi sur le S&P500, nous pensons que notre objectif de cassure à la hausse des 51 USD le baril sur le pétrole devrait être atteint prochainement parce que les deux actifs précités sont étroitement corrélés et qu’il n’y a pas de récession à venir aux USA avant 2017 tout au moins.
Après révision de nos graphiques et entretien avec nos conseillers, nous croyons que S&P500 pourrait monter (en zigzag comme d’habitude) vers 2350 avant que le présent cycle de hausse se retourne (d’autant que la majorité des investisseurs sont encore shorts ce qui devrait commencer à leur faire subir des pertes qu’ils ne pourront pas longtemps absorber, d’où un méga short covering très proche…).
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Le P&F de StockCharts.com donne 2399 comme objectif final pour le S&P500
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L’indice Wilshire, qui regroupe le plus grand nombre d’actions US, confirme leur fort potentiel haussier après une année d’évolution latérale
La diversification est un facteur important de gains mais elle ne doit pas être beaucoup trop large, parce qu’alors on ne peut pas se concentrer sur les actifs que l’on privilégie. Mieux vaut rater des opportunités sur certains autres actifs mais être bien positionné sur ceux que l’on a stratégiquement choisis. Par exemple, nous étions proches d’acheter les actions anglaises (FTSE) juste après le vote du Brexit, ce que nous n’avons finalement pas fait (mais ce n’est que partie remise dès que la livre sera stabilisée) parce qu’étant un peu effrayé par l’importance de la chute de ladite livre sterling, nous avons acheté plus d’ETF longs actions US à la place.
Nous déconseillons en revanche d’acheter les actions d’Europe continentale, japonaises et chinoises (même si la hausse des actions US les tire un peu), dont les fondamentaux sont épouvantables (immigration massive incontrôlée, Brexit et démantèlement de l’Union européenne, chômage de masse, crises de la dette et sociale, etc.), et les systèmes bancaires quasi ruinés (la Banque du Japon et la BCE agissant comme des pompiers-pyromanes ayant elles-mêmes tué leurs banques par leurs taux négatifs tout en prétendant les sauver par leurs achats d’obligations…),
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Actions européennes: l’horreur!
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ou bien d’acheter les obligations d’Etat, dont le niveau de sur-évaluation est grotesque du fait des politiques de taux d’intérêt zéro ou négatifs des principales banques centrales qui constituent une aberration historique dont le coût final se paiera par un krach obligataire au Japon et en Europe retentissant avec l’effondrement du crédit et la chute des prix immobiliers (faisant alors « monter au ciel » les actions et l’immobilier US). Les seules obligations que l’on peut acheter, ce sont celles high yields des grandes entreprises US via le HYG par exemple. Vendez les actifs immobiliers en Europe, en Suisse et en Grande-Bretagne, achetez-les aux USA.
Relire notre commentaire du 2 juillet 2016 expliquant pourquoi les politiques keynésiennes ultra laxistes des banques centrales du Japon et européennes ont créé la déflation et conduiront à la dépression, dont les USA seuls resteront à l’abri à la condition qu’ils ne se lancent pas eux aussi dans les taux négatifs et le Quantitative Easing Forever:
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Pour résumer la situation qui attend le Japon et l’Europe, il est nécessaire de revenir à Ludwig von Mises: « Il faudra bien que l’on comprenne que les tentatives d’abaisser artificiellement, par l’extension du crédit, le taux d’intérêt qui se forme librement sur le marché ne peuvent aboutir qu’à des résultats provisoires et que la reprise des affaires, qui intervient au début, sera forcément suivie d’une rechute profonde, laquelle se traduira par une stagnation complète de l’activité industrielle et commerciale ». Tout simplement parce qu’« Il n’y a aucun moyen de soutenir durablement un boom économique résultant de l’expansion à crédit, l’alternative est ou bien d’aboutir à une crise plus tôt par arrêt volontaire de la création monétaire ou bien plus tard avec l’effondrement du système monétaire qui est en cause ». De telle sorte qu’« Un boom d’expansion du crédit doit inévitablement conduire à un processus que le discours commun appelle ‘‘dépression’’… La dépression n’étant en fait qu’un processus de réajustement, de remise en ligne des activités de production en accord avec l’état réel des données du marché… Toute tentative de substituer des moyens fiduciaires à des biens en capitaux inexistants est vouée à l’échec ! ».
Lire « Abrégé de l’action humaine, traité d’économie » de Ludwig von Mises, Les Belles Lettres, 2004.
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L’effondrement des taux d’intérêt à moyen et long termes, un phénomène de répression financière et d’euthanasie du rentier – investisseur unique dans l’histoire, produit par « le Comité pour détruire le monde » en prétendant le sauver (Kuroda, Draghi, Lagarde) alors qu’il faudrait cesser cette dérive et mettre un terme aux taux négatifs comme aux Quantitative Easings tant qu’il en est encore temps, ainsi que l’a fait la Fed :
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Encore et toujours lire Patrick Artus à popos de ce qui attend le Japon et l’Europe continentale
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07juil.
Augmentation de certaines positions
Nous doublons ce jour nos positions longues prises sur le pétrole (via USO et UWTI) et les actions russes (via RUSL) et augmentons nos positions longues sur les actions US (via SPXL et UDOW) pour la raison que la cassure à la hausse des plus hauts récents sur le S&P500 et sur le pétrole WTIC (à savoir respectivement 2125 et 51,25) ne devrait plus tarder.
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Il n’y a pas d’alternative à l’achat des actions US, du pétrole et de l’argent-métal, lorsque les obligations d’Etat (un peu partout) et les actions européennes et japonaises, qu’il ne faut surtout avoir, coulent.
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Les actions US (la vraie valeur refuge) sur-performent toutes les autres
Le support vers 46 USD le baril sur le WTIC ayant été touché 4 fois et ayant tenu, il faut l’acheter ce jour:
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Objectif RUSL: 150 USD à moyen terme
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Rester arbitré (via l’achat du UDN) sur les dollars US utilisés pour les transactions précitées parce que le déficit commercial US s’agrandissant et la Federal Reserve repoussant tout relèvement de son taux directeur ad infinitum, la monnaie US devrait baisser. Ce qui est favorable à la hausse des actions US, du pétrole et de l’argent-métal.
Bien qu’il n’y ait toujours pas d’inflation dans la plupart des pays du monde et que la déflation empire, que le dollar US se soit plus ou moins stabilisé contre la plupart des monnaies (entre 1,07 et 1,15 euros) et que les actions US et le pétrole soient en forte reprise, l’or est monté de 1.060 à 1.350 USD l’once cette année après avoir chuté de façon quasi ininterrompue depuis son plus haut de 1.925 atteint en 2011, il y a cinq ans.
Chute qui a été essentiellement due à la hausse du dollar US pendant la période 2011 / 2015 mais aussi à toutes sortes de manipulations que les bullion banks ont effectuées pour pousser à la baisse le métal jaune qu’elles vendent à découvert aux fins de carry trade comme pour rentabiliser les « gold loans » qu’elles reçoivent des banques centrales.
Le motif de la reprise de cette année s’explique par le fait que les taux d’intérêt zéro ou négatifs poussent l’or à la hausse en raison de la fuite des investisseurs vers les actifs réels puisque les instruments à revenu fixe ne rapportent plus rien.
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Tant que le taux directeur de la Fed ne sera pas remonté, l’or conserve un potentiel de hausse d’autant que le US Dollar Index est dorénavant orienté à la baisse, même si la chute de la livre sterling en liaison avec le Brexit retarde un peu ladite baisse. Idem pour l’argent-métal.
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La baisse des taux à moyen et long termes US est positive pour les actions US:
Quant aux achats d’or des banques centrales de Chine, de Russie et d’ailleurs, ils n’ont pas d’impact sur le prix de l’or dans la mesure où lorsqu’il y a un acheteur il y a aussi un vendeur, ce qui s’équilibre. C’est un jeu à somme nulle. Le problème de l’or étant que les stocks disponibles sont énormes par rapport à la demande et qu’il n’y a pas non plus de déficit de l’offre physique par rapport à la demande physique.
Ce qui n’est pas le cas de l’argent-métal, dont la chute de 50 à 13,50 USD l’once de 2011 à 2015 a été encore plus forte que celle de l’or. Métal blanc qui est en déficit chronique depuis plusieurs années, la demande physique excédant l’offre physique et les stocks étant détenus par quelques opérateurs (comme JP.Morgan) qui ne les lâchent pas parce ce qu’il s’en servent comme collatéral pour certaines affaires.
Étant donné, par ailleurs, que les ratios or/argent métal et or/pétrole ont atteint des niveaux stratosphériques et qu’ils ont commencé leur retournement, nous avons acheté l’argent-métal (sous la forme de deux ETF: USLV et AGQ) et le pétrole mais pas l’or.
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L’argent devrait fortement remonter contre l’or:
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La raison principale de la poussée récente de l’or, et plus encore de l’argent-métal, à la hausse tient à la création monétaire massive que les banques centrales viennent de reprendre (ce qui entraine leurs bilans largement pourris à des niveaux ahurissants et donc les fragilise), en prétextant un risque consubstantiel au Brexit mais en réalité pour sauver les banques privées qui croulent sous les mauvaises créances et les Etats sur-endettés eux-aussi en difficulté, ce qui incite les investisseurs à « se protéger » en allant vers les métaux. En même temps que la Fed a repoussé à beaucoup plus tard toute normalisation monétaire, ce qui ne soutient pas que les métaux mais aussi les marchés d’actions US. La machine à créer des bulles est repartie…
Tout cela ne veut pas dire que l’économie s’en trouvera finalement améliorée ni que l’inflation reviendra rapidement mais sert à gagner du temps en évitant que la situation à court terme empire. Sans du tout que soit efficacement traité le problème du Système monétaire international qui ne repose plus que sur des zombies, alors que la plupart des banques centrales sont engagées dans des dévaluations compétitives pour faire chuter le plus possible leurs monnaies dont le pouvoir d’achat s’évanouit.
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On notera que, dans le cas de l’argent-métal, les positions shorts des producteurs et des utilisateurs aux fins de « hedging » sont à leur record historique, ce qui signifie que lorsqu’ils renverseront ou cesseront leurs couvertures, l’argent-métal pourrait exploser à la hausse; l’argent est donc le marché des métaux et des matières premières qui, encore plus que le pétrole, a le potentiel de hausse le plus fort… Notre objectif se situe vers 35 / 37 USD l’once
On peut aussi penser que les évènements politiques actuels, comme le Brexit et la désintégration politique de l’UE, ou à venir bientôt, comme l’élection présidentielle US toujours aussi incertaine quant à son résultat, poussent les investisseurs vers les métaux précieux qui, à tort ou à raison, leur paraissent offrir une protection adaptée.
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L’Union européenne est dans l’impasse et sa réforme n’est plus possible:
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Il parait que le ministre allemand Sigmar Gabriel veut réduire la taille de la Commission de l’UE
Quant à l’élection présidentielle US, le (mauvais) choix est entre la candidate la plus corrompue et la plus incompétente de toute l’histoire des USA et un démagogue incertain et fantasque dont on ne sait pas ce qu’il produirait s’il était élu.