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30mai
Quelques graphiques confortant nos analyses fondamentales
Le dollar US est haussier, ce qui est le phénomène financier actuel dominant (« that makes nothing else make sense »).
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L’euro et le yen sont baissiers contre le dollar US
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L’or et l’argent-métal restent baissiers et leur potentiel de rechute est important (respectivement 700 et 8 USD l’once?)
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Les actions des sociétés minières restent baissières
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Les indices boursiers des actions US sont haussiers avec un fort potentiel de hausse
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Le nombre d’actions du S&P500 au dessus de leur moyenne mobile à 200 jours, actuellement de 79%, continue de progresser…
Objectifs possibles sur le S&P500: 2585 voire 2690
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Les taux d’intérêt US à 10 ans sont au début de leur reprise, ce qui est baissier pour les obligations d’Etat US qui sont proches de leur prix maximum possible mais haussier pour les actions US (les capitaux se déplaçant des obligations d’État vers les actions quand les taux d’intérêt montent).
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Le pétrole brut WTIC est en cours de reprise, mais il doit nettement franchir les 50 USD le baril pendant quelques jours pour confirmer sa tendance haussière en direction des 70/75 et ne pas rechuter à nouveau, cette semaine du 30 mai au 3 juin sera déterminante pour le prix du pétrole
Les indices boursiers des actions européennes et japonaises sont en cours de reprise mais le potentiel de hausse des actions européennes est faible, celui des actions japonaises étant bien meilleur
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Les actions chinoises restent baissières mais leur krach a pour l’essentiel déjà eu lieu
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Évidemment, les projections graphiques ci-dessus sont plausibles et cohérentes les unes avec les autres mais n’ont pas de caractère ce certitude. Les objectifs qu’elles décrivent ne seront pas atteints, si toutefois ils le sont, sans de multiples fluctuations intermédiaires nécessitant une gestion active des positions prises sur les différents marchés, ce à quoi nous nous employons pour les clients dont nous gérons les comptes ouverts selon notre conseil et avec notre assistance auprès de l’une des plus fiables banques en Suisse.
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27mai
Délitement européen, renforcement américain
L’ensemble de la classe politique française et européenne dite « de gouvernement », de droite comme de gauche, ne pouvant pas avouer qu’elle s’est lourdement trompée sur l’euro et le Super-État européen qu’elle a façonnés dans la dissimulation et qu’elle continue de soutenir inutilement, alors qu’ils ont tous les deux échoués et qu’ils ne sont pas réformables, n’offre plus aucune alternative crédible de changement politique, social, économique et monétaire constructif. Les populations européennes étant à bon droit de plus en plus exaspérées par la nullité de leurs dirigeants actuels, tout autant incapables que leurs prédécesseurs immédiats ou que leurs successeurs probables (qui sont d’ailleurs les mêmes), d’offrir la moindre perspective de redressement, sont au bord de la crise de nerf.
En France, un pays fragile et paupérisé, profondément divisé, la situation est quasi insurrectionnelle parce que le président actuel a menti en se faisant élire sur un programme en tous points opposé à celui qu’il met en œuvre, allant d’échecs en échecs, au surplus avec arrogance sans aucune concertation, et qu’il persiste pour complaire aux ordres de l’Allemagne à casser le modèle social et le droit du travail que les Français veulent conserver. Sa popularité étant tombée au niveau le plus bas de tous les chefs d’État français, n’ayant plus de majorité parlementaire, donc plus de légitimé, il doit partir. S’il persiste et s’incruste au pouvoir, il laissera à son successeur un pays inréformable et ingouvernable qui ira à vau-l ‘eau. Si la droite UMP – Les Républicains pense qu’elle reviendra au pouvoir en proposant un programme de démantèlement des acquis sociaux et de précarisation généralisée de la population (du Hollande – Valls – Macron aggravé) sans remettre en cause les traités européens, elle se trompe lourdement… On ne réforme pas un pays contre la volonté de son peuple!!! Dans le même ordre d’idées, le marquis de Mirabeau (1715-1789) disait: « On peut tout faire avec des baïonnettes sauf s’asseoir dessus! »
Les partis souverainistes anti-européens gagneront donc de plus en plus de voix. Mais comme ces partis ne peuvent, en principe, pas dépasser « le plafond de verre » qui les maintient en dessous de la majorité absolue nécessaire pour arriver au pouvoir, les divers pays de l’Union européenne et/ou de la zone euro sont condamnés à se déliter, plus ou mois vite, les uns après les autres, dans des convulsions politico-sociales qui détruiront leur stabilité relative actuelle comme les identités et les indépendances de leurs peuples.
D’autant que prise entre les exigences US et le chantage turc, submergée par des migrations croissantes que ses politiciens inconscients encouragent, l’Europe se trouve dans l’œil du cyclone d’une déstabilisation globale accrue par la menace d’attentats islamistes organisés de l’extérieur par les terroristes qu’elles soutient financièrement ou militairement (Al Nostra et autres succursales d’Al Quaida alliés de l’EI-Daesh en lutte contre le régime légal syrien) ou de l’intérieur par les islamistes-salafistes installés chez elle qu’elle continue d’accepter au lieu de procéder à leur expulsion.
En outre, l’Europe est le continent présentant globalement la croissance économique la plus faible, la déflation la mieux installée et le taux de chômage le plus élevé (certains pays émergents ou d’Afrique mis à part). Nonobstant le fait que les taux d’intérêt négatifs affectant sa monnaie unique ruinent ses épargnants et que ses taux d’imposition records empêchent tout investissement productif rentable durable.
D’autant qu’elle poursuit le fantasme de la mondialisation sans limite et du libre-échange inégal impulsés par les USA, qui veulent à tout prix lui imposer le TAFTA au seul bénéfice de leurs grandes entreprises multinationales, au lieu de mettre un terme à l’austérité à l’allemande qui la tue et de cesser sa politique de l’offre totalement dépassée pour se recentrer dans une politique de la demande stimulant sa consommation domestique et son marché intérieur, qui sont pour elle les seuls gisements de croissance et d’emplois au moment ou la Grande Stagnation mondiale casse les débouchés extérieurs.
Sans préjudice des Brexit et Grexit qui pointent à l’horizon, dont la réalisation introduirait une complète désorganisation de l’UE et de la zone euro, comme des crises d’endettement et bancaire espagnole, portugaise et italienne qui sont proches de déraper.
Ou de la surenchère des dirigeants de l’Europe dirigée contre la Russie, tant dans son maintien de sanctions mutuellement destructrices que dans la pression constante de l’OTAN visant à entretenir une tension inutile avec Moscou, ce qui a aussi comme comme conséquence d’empêcher de trouver un solution pacifique des conflits syrien et moyen-oriental alors qu’il s’agit du seul moyen de faire cesser la submersion migratoire de l’Europe entretenue par la Turquie, en faveur de laquelle elle finira par abdiquer (pas seulement en payant des dizaines de milliards d’euros à son dictateur Erdogan mais encore en octroyant aux 80 millions de Turcs la liberté d’y voyager sans visa!!!).
Alors pourquoi donc acheter l’euro ou autre monnaie européenne pourrie? Parce que la Fed ne remontera pas rapidement son taux directeur ou parce que les banques centrales européennes ne baisseront pas plus les leurs déjà négatifs? Même si cela était vrai, ce qui n’est pas notre avis parce que la poursuite de la divergence entre les politiques monétaires des deux côtés de l’Atlantique est inévitable, cela ne suffirait pas à faire remonter durablement les monnaies européennes. Short euro/long dollar US reste à notre avis la bonne position à conserver.
Le dernier support sur l’euro/dollar US se situe vers 1,08 et la dernière résistance sur le USD Index se situe vers 100. Les niveaux précités une fois passés, commenceraient le grand plongeon de l’euro et la grande hausse du dollar USD, ce qui ferait chuter l’or vers 1.000 USD l’once.
Se rappeler de la projection de Rambus qui prévoyait, début 2016, un euro/dollar US chuter en phase finale vers 0,82 sans pouvoir préciser quand…
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UNE EUROPE AFFAIBLIE SIGNIFIE UNE AMÉRIQUE RENFORCÉE.
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Pour ce qui concerne le marché des actions US, qui constitue le meilleur investissement, il entame une cinquième vague de hausse qui devrait être la plus puissante de toutes, d’autant que le NYSE Advance-Decline reste très favorable
et que le nombre de shorts (manipulés par tous les fantaisistes qui interviennent sur internet pour dire n’importe quoi) continue de façon incompréhensible à augmenter, avec la probabilité d’un short covering massif qui finirait par propulser les indices boursiers US bien au dessus de leurs plus hauts historiques.
Tout cela plaidant pour se séparer des obligations d’Etat US et autres, ainsi que le fait Bill Gross, en raison de la hausse probable des taux d’intérêt US à moyen et long termes en liaison avec le nécessaire relèvement du taux directeur de la Fed.
En supplément de notre dernier commentaire baissier sur le yen et donc haussier sur les actions US et japonaises, lire les deux liens ci-après:
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Brooks and his colleagues see the yen weakening to 115 per dollar by August, 120 by November, and 125 in 12 months. They also point to a computer model that suggests the exchange rate should be closer to 133, a level not seen since April 2002.
Évidemment, la hausse du dollar US contre toutes les monnaies se poursuivra aussi contre l’euro étant donné que, de l’aveu même de la BCE, les risques financiers dans cette zone et sur cette monnaie se sont accrus:
La perspective d’effondrement (du type argentin) à terme de quelques jours ou semaines du yen japonais et des obligations d’Etat japonaises se traduisant par une très forte hausse du dollar US et par une reprise des actions japonaises n’est pas prise en compte par les marchés financiers
Suite à la réunion de la fin de la semaine dernière du G7 des ministres des finances et des dirigeants des banques centrales (au Japon précisément), au cours de laquelle les USA ont « interdit » au Japon de dévaluer son yen pour lutter contre sa hausse spéculative récente sans aucun fondement macro-économique sérieux, hausse du yen qui arrange bien les autorités US lesquelles, nourrissant la crainte d’un effondrement dudit yen et des obligations d’Etat japonaises, pensent qu’il ne faut surtout pas encourager ce mouvement;
un analyste US ultra baissier sur le yen et donc ultra haussier sur le dollar US commentait ainsi la fluctuation de la journée du 23 mai 2016: « The USDJPY decreased 0.49 or 0.45% to 109.54 on Monday May 23 from 110.03 in the previous trading session. The USDJPY lost 11.92 or 9.81 percent during the last 12 months from 121.45 in May of 2015″. Mais il rajoutait, comme pour monter l’absurdité de la baisse du USD/yen de ces derniers mois: « Historically, the Japanese Yen reached an all time high of 306.84 in December of 1975 and a record low of 75.74 in October of 2011 », parce qu’il s’attend à ce que, mutatis mutandis, c’est en direction des 300 USD/yen que l’on se dirige… Probablement pas si haut à notre avis mais quand même beaucoup plus haut que les niveaux actuels.
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Les paramètres macro et micro-économiques du Japon sont épouvantables, les Abenomics ont échoué.
Olivier Delamarche et Patrick Sabatier, qui sont souvent excessifs dans leurs commentaires et n’ont pas anticipé la hausse du pétrole ni celle des actions US depuis mi-février 2016, ont pour une fois eux-aussi souligné la probabilité raisonnable du double effondrement du yen et des obligations d’Etat japonaises dans un scénario de type argentin! Mais ils ont tort quant à leur pronostic de chute concomitante des actions japonaises alors qu’elles constitueront le dernier refuge des investisseurs nippons lorsque le tsunami monétaro-obligataire se produira, ainsi que cela s’était passé aussi en Argentine (dont l’indice Merval avait explosé à la hausse), à la condition de les acheter en dollars US pas en yens. D’ailleurs, chaque hausse du Nikkei a toujours correspondu à une faiblesse du yen.
Inutile de faire remarquer qu’une forte hausse du dollar US/yen aurait un effet très haussier sur le dollar US contre presque toutes les autres monnaies aussi et très baissier sur l’or.
Nos objectifs sont supérieurs puisque nous pensons que le USD Index pourrait monter vers 120.
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Pour ce qui concerne les actions US, nous restons positifs, les derniers mouvements de marché ayant été plutôt bien absorbés et le support majeur vers 2030 sur le S&P500 ayant tenu en clôture. Nous restons d’avis que ce support ne cassera pas prochainement à la baisse et que le plus haut de 2015 vers 2135 sera revisité avant toute inversion du bull trend en vigueur depuis mi-février 2016, c’est une question de patience. L’ennemi des investisseurs c’est leur nervosité, leurs réactions de panique injustifiée parce qu’ils ne lisent à 90% sur internet (sur zerohegde, king world news ou les élucubrations de Jim Rickards en particulier) que des bêtises leur annonçant chaque minute la fin du monde… Tant que l’on a pas vendu une position temporairement perdante sur les grands indices d’actions US, dont on a la quasi certitude qu’ils iront un jour plus haut, on n’a pas perdu; il faut donner du temps au temps pour réaliser des profits. Cela fait près d’un mois que nous avons gardé des positions longues qui sont toutes gagnantes aujourd’hui. Il ne fallait pas vendre en mai mais acheter… IL N’Y A AUCUNE AUTRE ALTERNATIVE DE PLACEMENT POUR LES INVESTISSEURS A L’ACHAT DES ACTIONS US…
Comme l’écrit Dailyfx, un marché comme le S&P500 où il y a 79% de shorts ne peut pas vraiment baisser:
« Retail traders remain aggressively short the SPX500, which tracks the US S&P 500, and a contrarian view of crowd sentiment suggests the S&P may trade higher. Indeed, our data shows traders have remained net-short the SPX500 since the S&P traded at 1,854 through mid-February. As long as traders continue to sell, we see little reason to change our bullish trading bias.
It is nonetheless important to note that total short interest has fallen substantially as the S&P has pulled back from highs. Our data shows 79 percent of total open orders are currently short the SPX500, but this is a notable change from the 91 percent seen through February. We will remain in favor of buying into S&P 500 strength until we see a much larger shift towards crowd buying in the SPX500″.
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On peut prévoir une forte hausse des earnings des actions US aux 3éme et 4éme trimestres:
Les entreprises US sont assises sur plusieurs trillions de dollars US de cash qu’elles continueront d’utiliser partiellement pour racheter leurs propres actions: risque zéro de krach des actions US .
La consommation aux USA, constituant 70% du PIB US, ne faibli pas; ce sont les habitudes de consommateurs qui changent: ils achètent de plus en plus via internet plutôt que dans les grands magasins.
La hausse du taux directeur de la Fed ne sera pas négative pour l’économie US ni pour les actions US (ce sont les hésitations et commentaires parfois contradictoires de la Fed qui le sont), parce que le maintien des taux zéro ou négatifs actuels constituant une distorsion majeure productrice de « mal-investissement », au surplus un impôt pesant sur les investisseurs et les rentiers que l’on euthanasie, ce qui ne stimule pas l’économie mais la tue à petit feu, il faut EN SORTIR AU PLUS VITE.
L’économie européenne reste faible pour causes de politique monétaire trop laxiste, d’austérité budgétaire continuée jusqu’à l’absurde, d’impôts prohibitifs et d’impasse géopolitique, mais il ne faut pas rester short sur les actions européennes du fait de la chute de l’euro qui les soutient, ne pas s’y engager est la bonne tactique.
CONCLUSION: vous voulez faire des profits, placez actuellement vos avoirs en totalité en dollars US, achetez les ETF ultra longs des indices d’actions US à hauteur de 30% de vos avoirs et le JPNL et le TMV à hauteur de 10% de vos avoirs, c’est tout (ni or ou argent-métal ou autre matière première), gardez les 60% restants en dollars US cash, et cessez de vous inquiéter, occupez-vous autrement, consacrez-vous à vos activités professionnelles ou prenez des vacances, les beaux jours arrivent… Attendez les 115/120 sur le US dollar Index et/ou octobre 2016 (juste avant l’élection présidentielle US), et alors prenez les profits sur tout. En cas de scenario adverse, nous vous aviserions en temps utile via le présent site pour réagir de façon appropriée.
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Si vous aimez notre site, merci de signaler son existence à vos relations, plus nous aurons d’abonnés plus nous pourrons payer des sources d’informations diversifiées améliorant sa qualité.
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22mai
Il faut suivre les analystes raisonnables (comme Gary Savage) pas les prophètes de malheur; quant au dollar US, sa perspective de hausse étant dorénavant très importante surtout contre le yen, il importe de recommencer à acheter les actions japonaises en USD pas en yens…
Gary Savage (l’analyste du blog « Smart Money Tracker ») a publié le graphique à long terme du S&P500 reproduit ci-dessous à la date du 20 mai 2016 montrant que tant que les moyennes mobiles des 50 et 100 semaines ne croisent pas à la baisse, le S&P500 reste haussier, ce qui est aussi notre avis. Ce signal ne s’est jamais trompé!!!
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Le même Gary Savage avait publié le 17 mai 2016 le graphique de long terme du Nasdaq Composite reproduit ci-dessous montrant que cet indice boursier n’est pas en phase terminale de hausse mais proche de casser sa longue consolidation.
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Le même analyste, en se basant sur le ratio OR/PÉTROLE (et accessoirement sur la reprise du dollar US à la hausse) reste baissier sur l’or et haussier sur le pétrole, le métal jaune ayant dorénavant une marge de baisse beaucoup plus importante que la marge de hausse du pétrole.
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Ce que pense aussi Clive Maund qui voit toutefois le pétrole corriger temporairement à la baisse:
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Dès le 1er mai 2016, Savage pensant que le dollar US finissait sa baisse et allait remonter, que les actions US qui se trouvaient dans une correction baissière intermédiaire n’allaient pas commencer un marché baissier et que l’or allait chuter, ce en quoi il a eu raison, écrivait:
« As is always the case at these major turning points, the usual analysts are going to get it wrong again. The dollar is finishing an intermediate cycle decline, not starting one.
Stocks are dropping down into a half cycle low of intermediate degree, not starting another leg down in a bear market.
And gold is putting in an intermediate degree top. Consequently, it will drop down into a yearly cycle low…as it is not starting a sustained move higher.
Seriously, how do these guys manage to get it wrong at every one of these turning points? »
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Pour les autres marchés d’actions, il écrivait le 6 mais 2016 que, dès que le FTSE anglais casserait à la hausse sa moyenne mobile à 200 semaines, les principaux marchés d’actions (CAC, DAX, NIKKEI) repartiraient eux aussi à la hausse suivant en cela les actions US et anglaises.
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« Key reversal » haussier sur le FTSE le 20 mai 2016:
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Pour ce qui concerne la Federal Reserve US, elle a entièrement raison de normaliser sa politique monétaire ultra laxiste qui ne se justifie plus (pour autant qu’elle ait été justifiée par le passé récent, ce qui n’est pas notre avis) même si, ayant trop attendu pour relever son taux directeur, son timing actuel n’est pas le mieux choisi et qu’elle explique mal pourquoi elle doit le faire. Elle fera tout pour éviter le krach des actions US (ce qui constituerait un désastre pour les grandes banques qui sont ses actionnaires et donnerait un énorme avantage à Donald Trump dans sa lutte pour la présidence US contre Hillary Clinton, Trump ayant alors beau jeu d’en faire un argument supplémentaire prouvant que l’administration démocrate a échoué et qu’il faut changer le système US qui ne protège plus le peuple!!!) mais ne pourra vraisemblablement rien faire pour que le dollar US, dont l’attrait sera irrésistible dans un monde de taux zéro ou négatifs, monte fortement.
La réunion des ministres des finances et dirigeants des banques centrales du G7 ce dernier week end s’étant soldée par un échec: le Japon fera tout pour obtenir un yen beaucoup plus bas et l’Allemagne ne veut pas organiser de relance budgétaire ou fiscale, de telle sorte que les USA devront accepter un dollar US beaucoup plus haut surtout contre le yen japonais.
Objectif de hausse du USD/Yen vers 120 selon les Bollinger Bands:
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Nous allons rajouter à nos achats existants d’actions US, l’achat d’actions japonaises via l’établissement de positions longues sur le JPNL (Direxion Daily Japan Bull 3x Shares) en dollars US mais nous ne touchons toujours pas aux actions d’Europe continentale, la construction européenne faisant eau de toutes parts ne nous inspirant plus aucune confiance.
Il y a une corrélation entre les actions US et le dollar US dans le sens où quand les actions US montent, le dollar US monte la plupart du temps en même temps aussi, ce qui est normal étant donné que pour acheter des actions US il faut d’abord acheter le dollar US ce qui accroit sa demande à moins d’en avoir déjà. Mais la réciproque n’est pas toujours vraie dans le sens où les actions US peuvent baisser mais le dollar US peut monter en même temps (sur courte période).
S’il ne fait pas de doute que le dollar US, orienté à la hausse depuis début mai 2016, devrait en principe poursuivre son mouvement ascensionnel pour probablement culminer lors du prochain relèvement du taux directeur de la Federal Reserve, en revanche les actions US se sont repliées depuis la mi avril 2016, non pas pour changer leur tendance haussière en place depuis mi février 2016 et pour s’effondrer, mais du fait d’une correction plutôt normale de leur forte hausse précédente. De telle sorte que la question que l’on doit se poser est: quand est-ce qu’elles reprendront leur mouvement ascensionnel?
Nous avions identifié un fort support du S&P500 vers 2030 à partir duquel il pourrait repartir à la hausse. Ce niveau a été atteint jeudi 19 mai 2016 et il semble qu’il soit susceptible de tenir comme le montre le rebond de ce jour.
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Le bull market sur le S&P500 est INTACT:
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Le double bottom intermédiaire enregistré hier jeudi sur le Nasdaq 100 a tenu:
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A noter, comme prévu, que les actions japonaises et européennes -sur lesquelles nous restons sans position- sont remontées en raison de la faiblesse de leurs monnaies qui les soutient.
Nous restons donc longs dollar US pour la totalité des avoirs de nos clients, nous restons longs actions US (pour environ 30% de nos actifs clients via surtout des ETF ultra longs sur les grands indices US) et avons pris aussi une position limitée à l’achat sur le TMV, l’ETF ultra short obligations d’Etat US, étant donné que tout relèvement du taux directeur de la Federal Reserve aurait un effet baissier sur lesdites obligations, du fait de la hausse des taux d’intérêt à moyen et long termes qu’il provoquerait.
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Triple bottom haussier sur le TMV:
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L’avis du chef stratégiste de la banque Société Générale:
La plupart des monnaies, autres que le dollar US, restent plombées, le G7 des ministres des finances et des dirigeants des banques centrales de cette fin de semaine ne pourra constater que des désaccords entre eux, leur coopération étant devenue impossible:
Autre corrélation, cette fois-ci ultra évidente, c’est la relation entre le dollar US et l’or (et la plupart des matières premières à l’exception du pétrole), le métal jaune baissant lorsque le dollar US monte (et le taux directeur US aussi), raison pour laquelle étant haussier dollar US nous n’avons pas d’or, ni d’argent-métal, ni plus aucune matière première (pas de pétrole non plus).
Graphiques baissiers sur l’argent-métal de Kimble:
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Nous recommandons la lecture du livre de Jean Tirole, publié aux PUF
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19mai
La Federal Reserve US déstabilise encore un peu plus les marchés financiers
La probabilité d’une prochaine hausse du taux directeur de la Fed continue de faire monter le dollar US. Mais fait baisser les métaux et matières premières en même temps que les marchés d’actions partout dans le monde.
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Les graphiques de Clive Maund (datés d’hier le 18 mai):
Nous restons long dollar US et avons allégé une partie de nos positions longues sur les actions US qui ont touché le support du S&P500 vers 2030.
Trop tôt pour dire si le S&P500 a terminé sa baisse et si le support tiendra (il n’y a pas de lien automatique entre la hausse du dollar US et la tendance des actions US).
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Notre objectif de chute de l’euro/dollar US: retour vers 1,05 / 1,06:
Nous écrivions dans notre dernier commentaire à propos de notre stratégie:
« Tant que le support sur le S&P500 vers 2030 ne casse pas à la baisse, il n’y a pas lieu de changer notre scénario haussier sur les actions US. Tant que la résistance vers 1,1620 sur l’euro/dollar US ne casse pas à la hausse, il n’y a pas lieu de changer notre scénario baissier sur les monnaies (euro, CHF, livre sterling, yen japonais) et haussier sur le dollar US ».
« Nous ne plaçons toutefois pas d’ordres stops parce qu’il faut, dans le contexte de volatilité actuelle, rester à l’écoute des marchés et réagir peut être un peu avant ou peut être un peu plus tard, les points précités n’étant qu’indicatifs. Ce qui ne nous empêche pas de faire du trading quotidien sur les actions et les indices boursiers US ».
La reprise du dollar US index fait baisser la plupart des autres monnaies:
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Tous les prophètes de malheur et les agités qui sévissent sur internet (et même quelques gens jusqu’ici sérieux mais actuellement désinformés) continuent de pronostiquer un prochain krach des actions US, une chute imminente du dollar US et une hausse de l’or ou de l’argent-métal comme des obligations d’État US qui seraient la résultante des mouvements précités. A notre avis, ils ont tort.
Nous ne changeons donc rien à notre stratégie parce que, en année électorale présidentielle aux USA, la Federal Reserve et les autres institutions financières US mettront tout en œuvre pour éviter à la fois un krach des actions US comme une chute du dollar US qui tourneraient à l’avantage de Donald Trump, le candidat anti système, dans son duel contre Hillary Clinton, la candidate de l’establishment. Et que, par ailleurs, l’économie US allant beaucoup mieux que ses compétitrices japonaise, européennes ou émergentes, il est probable que la Fed montera à nouveau son taux directeur en juin 2016, en raison des poussées inflationnistes récentes affectant les USA, le dernier moment pour le faire puisque d’ici décembre 2016 elle sera ensuite bloquée par les débats électoraux pour prendre une telle décision.
Ce qui ferait chuter les obligations d’Etat US, l’or et l’argent-métal, mais monter le dollar US et les actions US (les investisseurs sortant des obligations d’Etat revenant sur les actions -selon le principe bien connu du balancier-) en liaison avec la hausse des taux d’intérêt à moyen et long termes US.
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Le risque c’est le krach obligataire pas le krach des actions:
Le sommet des obligations d’Etat US pourrait avoir été atteint:
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Nous faisons confiance à la Fed (la moins bête et la moins incompétente des banques centrales) pour normaliser graduellement sa politique monétaire sans provoquer de choc destructeur pour le dollar US ou pour les marchés d’actions US. Le relèvement du taux directeur de la Fed devrait être interprété par les investisseurs comme un vote de confiance de sa part envers l’économie US; il n’y a que des économies faibles qui ont besoin de taux zéro ou négatifs, de Quantitative Easing ou de monnaie sous évaluée.
Nous n’achetons pas les actions japonaises, européennes ou émergentes (leurs économies et leurs situations géopolitiques sont trop pourries) mais nous déconseillons de les vendre shorts, du fait de la chute des monnaies dans lesquelles elles sont exprimées qui les soutiendra.
Nous restons toujours sans position sur le pétrole et autres matières premières, redoutant que la hausse du dollar US les fasse baisser plus.
13mai
La coopération entre banques centrales étant devenue impossible, tant leurs politiques divergent et leurs moyens supplémentaires pour les mettre en œuvre sont raréfiés, elles devraient rentrer en conflit ouvert entre elles
Dans l’excellent commentaire très pédagogique et modéré ci-dessous (que nous recommandons de lire en entier), Charles Hugh Smith explique pourquoi les banques centrales devraient entrer en conflit ouvert (il utilise même le mot de « guerre ») entre elles, tant leurs politiques divergent et leurs moyens supplémentaires pour les mettre en ouvre sont raréfiés, l’accord de Shanghai étant déjà enterré.
La situation actuelle étant que toutes les banques centrales (en particulier celles du Japon et européennes), ayant besoin de faire baisser leurs monnaies contre le dollar US (pour ranimer leurs économies et faire monter leurs marchés d’actions), veulent un dollar US fort, sauf la Banque de Chine qui veut un dollar faible (pour éviter les fuites de capitaux hors de chez elle) et la Federal Reserve qui veut un dollar US stable. Exigences contradictoires qui ne sont pas possible à satisfaire ensemble, d’autant que la plupart des banques centrales ont épuisé toutes leurs recettes -y compris les plus artificielles comme les taux directeurs négatifs- sans parvenir à relancer ni l’inflation ni la croissance économique.
Il pense que le dollar US devrait monter par défaut du fait de ce conflit et que, le pouvoir d’achat des détenteurs de dollar US augmentant, ce serait initialement positif pour les actifs financiers US (actions US en particulier). Mais que, le pouvoir d’achat de la plupart des détenteurs des autres monnaies chutant, cela poserait beaucoup de difficultés ultérieures dont à peu près tout le monde finirait par être négativement affecté, les USA y compris qui ont intérêt à la stabilité du dollar US plutôt qu’à sa forte hausse.
Le monde est donc très loin de pouvoir sortir de la déflation et de la stagnation séculaire entretenues par les politiques de « dévaluation compétitive », de Quantitative Easing et de taux négatifs, ultra laxistes de la plupart des banques centrales comme par la difficulté pour la Federal Reserve de relever à nouveau son taux directeur, ce qui est indispensable à la normalisation de sa politique monétaire, au risque de faire flamber le dollar US, de faire chuter les prix des matières premières et d’aggraver la crise économico-monétaire chinoise, ce qui serait globalement contre-productif.
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Important: Bien que Yellen hésite à relever le taux directeur US, plusieurs dirigeants de la Fed veulent aller de l’avant dans ce sens:
L’originalité de son analyse tient au fait que, reprenant le Paradoxe de Triffin, sur le rôle ambigu et donc à terme problématique du dollar US, à la fois monnaie d’un État (les USA) et monnaie de réserve internationale, dont plus personne ne parle aujourd’hui, alors que De Gaulle (qui avait tout compris sur à peu près tout) expliquait en son temps que « le privilège exorbitant des États-Unis » provenait de ce « statut spécial du dollar US », il remarque que c’est le système de taux de changes flottants entre les monnaies qu’il faudrait changer pour sortir de l’impasse actuelle. D’autant que la forte volatilité des monnaies dans le cadre des taux de change flottants ne favorise pas la croissance mondiale dans la mesure où elle accroit inutilement l’incertitude macro-économique globale.
Changement, dont évidemment les USA ne veulent pas entendre parler, puisqu’il pourrait remettre en cause leur hégémonie économico-politique mondiale et leur niveau de vie domestique supérieur à celui de tous les autres pays, et que la Chine et la Russie sont encore trop faibles économiquement et politiquement pour l’imposer au monde entier. Et encore moins le mettre en place pour elles seules, puisque rendre leurs monnaies nationales librement convertibles en or les ruinerait dans la mesure où ces deux États perdraient instantanément leur or du fait des demandes massives de conversion en métal de leurs mauvaises monnaies de papier!!!
D’où la très faible probabilité que l’or puisse redevenir l’étalon monétaire d’un système de taux de change fixes entre les monnaies et même qu’une ou deux monnaies seulement deviennent librement convertibles en or. Or, dont les USA étant les principaux détenteurs, il ne tient qu’à eux de faire chuter le prix s’ils vendaient leurs réserves de métal jaune (à noter que le Canada les a récemment précédés dans ce sens, coïncidence ou prescience des développements à venir?). Nous restons donc encore à l’écart de l’or et de l’argent-métal, sans position ni à la hausse ni à la baisse sur ces deux actifs très sur-achetés et très manipulés ne nous inspirant plus confiance depuis un certain temps.
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Étonnant que certains investisseurs, dont l’ingénuité est insondable, continuent d’acheter de l’or de l’argent-métal pour se faire systématiquement ratisser par les bullion banks…
D’ailleurs, plutôt qu’un système de taux de change fixes, dont on a vu avec l’euro qu’il est à l’origine du chaos en Europe, il serait préférable que les grands Etats s’entendent sur des zones de fluctuation limitée de leurs monnaies entre elles, ce qui n’est plus praticable parce que les banques centrales devenues indépendantes n’en veulent pas (elles y perdraient tout pouvoir) et qu’il poserait des problèmes insolubles quant à la fixation initiale des cours retenus pour les diverses monnaies et quant à la défense desdites zones, selon l’idée du « serpent monétaire européen » (ancêtre de l’euro qui avait lui aussi échoué)!!! Le dollar-roi, même avec ses fluctuations erratiques, a encore de beaux jours devant lui…
Exemple du Danemark, la politique taux d’intérêt négatif (NIRP) ne parvient à relancer ni l’inflation, ni la croissance économique, les banques centrales sont donc impuissantes:
Einstein’s defintion of insanity was « doing the same thing over and over again and expecting a different outcome. » It appears, judging by the world’s central bankers’ utter failure to ignite anything but speculative bubbles in risk assets they are all insane and, while the phenomenon of negative rates is relatively new in Europe and Japan (in other words they can decalre it too soon to judge), it has been four years since Denmark went full NIRP-tard, and inflation has done nothing but collapse.
As Bloomberg reports,
The latest data from Statistics Denmark is bad news for ECB President Mario Draghi and other central bank governors seeking to fuel inflation through ultra-low interest rates.
Denmark’s consumer price index in April was unchanged from a year ago for the second month in a row and up a less-than-expected 0.1 percent from March.
After four years of negative interest rates, it looks like the (inverse) relationship between rates and prices may be broken for good.
Les banques centrales du Japon et européennes étant, quoi qu’elles en disent, dépourvues de moyens supplémentaires d’intervention, certains de leurs dirigeants ont émis l’idée de recourir au Japon et en Europe à « l’hélicoptère à monnaie », idée d’ailleurs contradictoire avec leurs pratiques de suppression du cash, qui ne semble pas réaliste. Mais avec les banquiers centraux, qui sont de dangereux psychopathes en liberté que personne ne contrôle et qui n’ont pas de compte à rendre ni aux gouvernements ni aux citoyens (ce qui est abominablement anti-démocratique et n’a pas de justification), on ne sait jamais jusqu’où ils peuvent aller…
Que le dollar US monte est positif pour notre gestion des portefeuilles de nos clients étant donné que placés en totalité en USD et positionnés à la hausse des actions US, et seulement à la hausse des actions US, n’ayant plus rien d’autre actuellement (ni pétrole, ni cuivre, ni autre métal ou matière première, ni obligation d’Etat ou d’entreprise US ou étrangère, ni action étrangère) dans les portefeuilles, c’est de la performance des actions US (sur lesquelles nous restons optimistes parce qu’il n’y a pas d’alternative de placement à leur achat et pour les motifs politiques déjà exposés dans nos commentaires précédents) et de celle du dollar US que dépendent pour le moment nos résultats.
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Les actions US continuent de progresser vis-à-vis des actions européennes:
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Notre stratégie:
Tant que le support sur le S&P500 vers 2030 ne casse pas à la baisse, il n’y a pas lieu de changer notre scénario haussier sur les actions US. Tant que la résistance vers 1,1620 sur l’euro/dollar US ne casse pas à la hausse, il n’y a pas lieu de changer notre scénario baissier sur les monnaies (euro, CHF, livre sterling, yen japonais) et haussier sur le dollar US. Nous ne plaçons toutefois pas d’ordres stops parce qu’il faut, dans le contexte de volatilité actuelle, rester à l’écoute des marchés et réagir peut être un peu avant ou peut être un peu plus tard, les points précités n’étant qu’indicatifs. Ce qui ne nous empêche pas de faire du trading quotidien sur les actions et les indices boursiers US.
Nous restons en revanche incertains sur la tendance des matières premières qui, à notre avis, n’étant pas soutenues par une croissance économique ou une inflation mondiales notables, sont probablement suffisamment montées en ce début d’année 2016. D’autant que la reprise en cours du dollar US, si elle se poursuivait, pèserait sur leurs prix. Exception faite du pétrole WTIC qui, faisant l’objet de grandes manœuvres géostratégiques et étant encore historiquement sur-vendu, pourrait aller plus haut (vers 60 USD le baril) en cas de clôture au dessus de sa résistance vers 48 USD, auquel cas nous reprendrions des positions longues sur le RUSL et le UWTI.
Se rappeler de la prévision de Rambus du 30 mars 2016 haussière sur le S&P500 à moyen terme qui reste valable:
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11mai
La hausse du dollar US provoque la reprise des marchés d’actions US, japonais et européens, mais fait chuter l’or et certaines matières premières, ce qui est tout à fait normal
Comme on pouvait s’ y attendre, la hausse du dollar US, provoquant la baisse du yen japonais et des monnaies européennes, fait monter les marchés d’actions US, japonais et européens (sur-vendus), mais fait chuter l’or et certaines matières premières (sur-achetés).
Nous restons en totalité investis en dollars US et en actions US, que nous renforçons, c’est tout, rien d’autre! Contrairement à ceux qui mettent en pratique l’adage boursier « Sell In May And Go Away » sur les actions, nous mettons en force le Buy in May And Enjoy!
Comme c’est sur l’or et sur l’argent-métal sur lesquels il y a les positions haussières les plus extravagantes, ce sont eux qui devraient baisser le plus.
Comme c’est sur les actions US qu’il y a les positions baissières les plus extravagantes, ce sont elles qui devraient monter le plus!
L’or et l’argent-métal ne sont montés que parce que le yen japonais est monté contre le USD (ou que le USD a baissé contre le yen japonais). Avec le yen japonais qui rechute contre USD, l’or et l’argent.métal devraient rechuter aussi…
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Se rappeler du conseil d’Oppenheimer (l’un des meilleurs gestionnaires) le 24 avril 2016 sur les actions US:
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Et de la recommandation d’achat du S&P500 de dailyfx.com du 9 mai 2016:
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Point to Establish Long Exposure: At Market
Spot: 2052
Target 1: 2,137 2015/ All-Time High
Target 2: 2,250 61.8% of Wave 1 Off March 9, 2009, Low – May 2011 High
Invalidation Level: Close below 2,033 (April Low)
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Et l’objectif technique de 2189 sur le P&F du S&P500 de StockCharts.com:
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Rester long SPXL, QLD, UDOW et plusieurs actions US comme Kraft Heinz, Coca Cola, Amazon, etc. LAISSER PORTER LES POSITIONS SANS LES VENDRE AVANT DES NIVEAUX BEAUCOUP PLUS HAUTS.
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Ce que ne comprennent pas la plupart des investisseurs c’est que, dans la conjoncture politique actuelle américaine de remise en cause radicale du système politique US, l’administration démocrate Obama et la Federal Reserve doivent absolument éviter toute baisse du dollar US et des actions US qui pourraient mener Donald Trump, qu’elles exècrent, à la victoire lors de la présidentielle de novembre 2016. Et que, dans la conjoncture politique actuelle de désintégration européenne avancée, la BCE et les autres banques centrales européennes doivent absolument éviter toute hausse supplémentaire de l’euro et des autres monnaies européennes qui accroitrait leur déflation. Idem pour la Banque du Japon qui ne peut accepter toute nouvelle hausse du yen sans de faire hara-kiri.
C’est la reprise du prix du pétrole qui a permis aux actions US de remonter de 17% de mi février à mi avril 2016, c’est la politique surtout qui devrait dorénavant les faire monter (évidemment avec des à-coups) probablement jusqu’à l’automne 2016 (de 17% supplémentaires?).
Ce sont vraisemblablement la Chine, les BRICS et les pays émergents qui paieront les pots cassés, la première parce toute hausse significative du dollar US accroitrait chez elle l’exode des capitaux à l’étranger et les seconds parce qu’une nouvelle chute des prix des matières premières accroitrait leur marasme économique. Ne pas acheter d’actions chinoises ni émergentes.
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Après le krach des actions chinoises du début 2016, va-t-on assister à une chute des matières premières que la Chine et ses ressortissants ont accumulées en excès à des fins surtout spéculatives?