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30déc.
Obama, à une vingtaine de jours de la fin de son mandant, se lance dans la politique du pire consistant à déstabiliser Donald Trump et à empêcher toute réconciliation entre les USA et la Russie, ce qui fragilise temporairement les actions US et le dollar US
Stocks end slightly lower but log solid 2016 gains
By MarketWatch
U.S. stocks ended the final trading session of 2016 with small losses, but logged solid annual gains. The S&P 500 SPX, -0.46% declined 0.5% to end at 2,238.85, according to preliminary figures, but finished with a yearly gain of more than 9.5%. The Dow Jones Industrial Average DJIA, -0.29% ended with a decline of around 57 points, or 0.3%, to 19,763. On a yearly basis, the blue-chip gauge advanced more than 13%. The Nasdaq Composite COMP, -0.90% ended the day off 0.9% but saw a 7.5% annual rise.
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Le très fort support à 1,0350 sur l’euro/dollar US que nous avions mentionné dans notre dernier commentaire ayant parfaitement tenu, comme nous le pensions, il en est résulté une progression de l’euro et d’autres monnaies et donc une baisse du US Dollar Index. Quant aux actions US et européennes, elles finissent l’année 2016, comme nous l’attendions, proches de leurs meilleurs niveaux; cependant en léger repli ces derniers jours, en dépit de nouvelles injections massives de liquidités par la Federal Reserve ces deux derniers jours qui fait tout pour éviter une correction à la baisse des actions US mais de la sorte affaiblit le dollar US.
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Us fED Accepts $468.36 Bln in Daily Reverse Repo Operation, Awards at 0.5 Pct to 92 Bidders
Tout cela s’explique par les turbulences politiques inutiles créées par le pitoyable Obama qui, après avoir porté un mauvais coup à Israël, relance par tous moyens l’affrontement USA / Russie quelques semaines avant la fin de sa présidence, du fait de sa perte définitive de prestige et de leadership mondial par rapport à Poutine, lequel après avoir engagé la libération de la Syrie vient de sceller un cesser-le-feu dans ce pays que les dirigeants occidentaux Américains, Français, Anglais, Allemands, etc. n’ont jamais été capable de conclure (et pour cause puisque ce sont eux qui ont fomenté la guerre civile en Syrie et aidé Al Quaida, l’État islamique et leurs affidés -financés par leurs amis l’Arabie saoudite et le Qatar- pour renverser le gouvernement légal de Bachar Al Assad ainsi qu’ils l’avaient déjà fait contre l’Irak de Saddam Hussein, la Libye de Mouammar Kadhafi et ailleurs, en Afghanistan par exemple en y soutenant les Talibans).
Et s’explique aussi par la volonté évidente d’Obama de saboter le début du mandat de son successeur Donald Trump, que les dirigeants Français et Allemands (mais pas Anglais) eux-aussi détestent puisque c’est un leader souverainiste.
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Prise de position de Teresa May contre Obama et Kerry à propos d’Israël:
Nous n’avons jamais estimé Obama mais sa fin est encore pire que ce que nous pouvions imaginer. Quant aux autres Occidentaux, l’ironie du sort c’est que leurs inconséquences en matière de soutien des islamistes radicaux leur revient en pleine figure via les attentats et la submersion migratoire chez eux et que la Turquie d’Erdogan, qu’ils persistent de façon suicidaire à vouloir intégrer dans l’Union européenne, a changé de camp pour finalement s’entendre avec l’Iran et la Russie, tout en restant dans l’OTAN qu’elle trahira à la première occasion.
Au stade actuel, les Hollande, Merkel et autres clowns tristes et mauvais dirigeants européens feraient mieux de retirer leurs forces militaires de Syrie et d’Irak tout en y cessant leurs bombardements, comme d’Afrique d’ailleurs, de les rapatrier chez eux pour protéger leurs frontières nationales et leurs pays comme en traquant les islamistes qui s’y trouvent tout en mettant un terme à toute nouvelle immigration, et de laisser Poutine et bientôt Trump régler ensemble ces questions internationales qui les dépassent.
Vivement l’inauguration de Donald Trump pour que tout ce cirque se termine.
Le pitoyable Obama nourrit l’ambition d’être élu secrétaire général de l’ONU et ainsi de poursuivre de ce poste le sabotage de son pays; puissent Trump et Poutine y opposer leurs vétos et couper toute ressource au « Machin » de Manhattan s’ils ne pouvaient s’y opposer.
Excellentes fêtes de fin d’année et bonne année 2017 à tous
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28déc.
Nos prévisions financières pour 2017
Le bilan de Barack Obama, un juriste qui ne connait rien aux questions économiques, dont les ministres et conseillers inconnus du grand public et inexpérimentés dans ces matières ont été incompétents -tout le contraire de Donald Trump et de son gouvernement de professionnels très connus en cours de constitution- est en trompe l’œil. Comme toute sa politique d’ailleurs qui ne fut qu’une entreprise de communication et de désinformation visant à cacher la réalité.
L’économie US apparemment sortie de la crise ne l’est en réalité pas, qu’il s’agisse de l’emploi ou de la croissance en général. Non seulement l’emploi industriel s’est effondré au profit de la création en grand nombre de petits boulots précaires et mal payés mais encore la partie de la population en âge et en état de travailler (« labor force ») effectivement employée n’a fait que diminuer (près de 40% des Américains -n’entrant pas dans les statistiques- sont actuellement écartés du marché du travail), la croissance a été constamment faible, sans compter que le déficit des finances publiques US a doublé pendant ses huit ans de pouvoir et que celui du commerce extérieur US est resté béant. Sous Obama, les inégalités se sont fortement accrues et sa réforme des systèmes de santé et de sécurité sociale, qui a coûté très cher, a piteusement échoué.
Ce n’est qu’en raison des bonnes performances globales des entreprises US, du recours massif de l’État et des agents économiques à l’endettement ou au crédit et du laxisme monétaire de la Federal Reserve, dont les injections énormes de liquidité ont été constantes, que les USA ont pu surnager. Ils sont cependant toujours dans une situation déflationniste dans la mesure où la vitesse de circulation de la monnaie (Velocity of M2 Money Stock) ne se reprend pas parce que les liquidités créées ne vont pas dans l’économie réelle mais s’investissent dans la sphère financière et que la déflation par la dette (un processus décrit par l’économiste Irving Fisher dès les années 1920) continue.
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La société US -sous Obama- n’a jamais été aussi inégalitaire, l’essentiel des actifs et des revenus étant détenu par de moins en moins de gens.
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Tout cela est résumé dans le dernier baromètre d’Harvard University:
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Il n’y a pas d’inflation aux USA en dépit de la création massive de liquidités, qui ne gonfle que les actifs financiers (les actions au premier chef ) et non pas l’économie réelle. Pas plus tard que les 23 et 27 décembre 2016, la Fed a encore injecté 280 milliards de dollars US et 294 milliards de dollars US ce qui montre qu’elle poursuit sa lutte contre la déflation et soutient la bourse.
Barack Hussein Obama, un idéologue mondialiste élevè dans la religion musulmane, qui a fait perdre du temps et de l’argent à ses concitoyens US et aggravé tous les problèmes US et internationaux parce qu’il a armé l’État islamique et les organisation musulmanes extrémistes, continue de démontrer sa nocivité et son étroitesse d’esprit en faisant au dernier moment tout ce qu’il peut pour déstabiliser ce qui est possible encore de l’être… L’État d’Israël par exemple alors qu’il n’est pas utile de jeter de l’huile sur le feu au Proche et au Moyen-Orient et que ledit Obama n’a rien fait pendant des années pour rechercher une solution à la question israélo-palestinienne, ayant tout au contraire rétabli l’Iran -le grand perturbateur- dans le jeu sans garantie sérieuse qu’il ne poursuivra pas son armement atomique, tout en cultivant son alliance avec l’Arabie saoudite wahhabite dont on sait qu’elle soutient les islamistes sunnites salafistes. Bref l’horreur!
Les Israéliens et beaucoup d’Américains sont à raison furieux d’où de nombreux excès: appels au meurtre d’Obama et « à relâcher dans la brousse » son épouse !
Obama, en outre, qui n’est qu’un aigri, la défaite d’Hillary Clinton à la présidentielle étant aussi la sienne, est train de multiplier in extremis toutes sortes de législations pour créer un maximum de problèmes à son successeur Trump alors que le « fair play » et le sens de l’État voudraient qu’il s’en abstienne:
Exit donc bientôt Obama et les démocrates supposés « progressistes » que l’on ne regrettera pas.
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Heureusement, en 2016, des changements considérables (des « game-changers ») sont intervenus qui modifient tant les politiques nationales que les politiques internationales et, de ce fait, l’évolution des marchés financiers. Ce qui se poursuivra en 2017,
Il s’agit principalement du Brexit, qu’il faut interpréter comme une cassure majeure de l’Union européenne qui sera suivie de beaucoup d’autres (lors des élections française, hollandaise, allemande comme dans les autres pays de l’UE et même en Suisse), et de l’installation durable au pouvoir de Teresa May au Royaume-Uni sur les décombres des partis conservateur et travailliste qui sont cassés pour très longtemps, de l’élection de Donald Trump à la présidence des USA, qui remettra en question TOUTES les politiques US suivies jusque ici par les républicains comme par les démocrates, et du rétablissement de la Russie de Poutine comme grande puissance aux plans culturel, politique, militaire et économique, ce qui modifie déjà les « équilibres » internationaux en particulier au Moyen-Orient et en Europe. Une révolution mondiale est en cours.
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La reine d’Angleterre soutient le Brexit et l’ex gouverneur de la Banque d’Angleterre également mais aussi la sortie du marché unique:
Ces trois dirigeants souverainistes que les idées identitaires rapprochent étant appelés à coopérer ensemble pour marginaliser l’Europe, le Japon, la Chine et les institutions multilatérales (ONU, OMC, FMI, OTAN, accords internationaux multiples comme celui sur le climat, l’ALENA, etc.), qui seront les perdants de la cassure de l’UE, de l’isolationnisme et du protectionnisme US comme du grand retour de la Russie au devant de la scène. La paix mondiale y gagnera. Un grand coup d’arrêt à la globalisation, comme à l’impérialisme US dont elle est la traduction, interviendra.
Les idéologies « open borders », multilatéralistes, multinationales, multiculturelles, libre-échangistes, les migrations massives, la terreur fasciste islamiste, etc. seront combattues par May, Trump et Poutine, lesquels auront comme objectif de rétablir leurs économies nationales au profit principal de leurs propres citoyens (UK First, America First, Russia First); alors que l’UE, le Japon et la Chine, qui ne sont que des « tigres de papier », seront à des degrés divers progressivement déclassés s’ils ne changent pas eux-aussi de politiques. Les dirigeants comme Merkel, Juncker et autres européistes et internationalistes vieillis, frustrés et attardés, seront balayés.
C’est la Russie de Poutine qui défend le mieux les intérêts des Chrétiens et constitue le meilleur rempart contre l’islamisme comme on le voit dans son entreprise de libération de la Syrie.
Donald Trump (un dirigeant volontaire déterminé et pragmatique -non idéologue-) est la meilleure chance pour les USA de s’orienter vers un capitalisme populaire « new look » (une sorte de « policy mix » entre le moins mauvais du keynésianisme -à la Roosevelt- et du capitalisme libéral -à la Reagan-) qui enrichira les classes moyennes et sortira les classes pauvres de leur misère, tout en modernisant les infrastructures US via une dépense publique accrue et en rendant massivement du pouvoir d’achat aux particuliers et aux entreprises US via les baisses drastiques d’impôts, ce qui stimulera la consommation intérieure; tout en taxant les importations, ce qui permettra de rapatrier la production délocalisée à l’étranger donc de recréer aux USA des emplois industriels bien rémunérés pérennes, et en mettant un terme à l’immigration dont le coût dépasse de loin les avantages, comme en dérégulant les législations internes paralysantes pour permettre plus d’innovations. Il a constitué autour de lui un « dream team »: ses ministres et conseillers sont tous des businessmen ultra compétents ou des généraux ayant effectivement combattu.
Si son expérience réussit sans faire exploser les déficits publics parce que la croissance sera revenue, comme on peut le penser, tous les autres pays du monde devront l’imiter. Il n’y a pas d’autre voie que de reconstituer des marchés intérieurs prospères en les protégeant et d’en finir avec les politiques austéritaires, récessionnistes et déflationnistes pour mettre un terme au chômage de masse et à la paupérisation des populations (en particulier en Europe), ce qui suppose de supprimer les banques centrales « indépendantes » et leurs politiques de répression financière (via leurs taux d’intérêt zéro ou négatifs). Nul doute que Trump engagera le fer contre la Fed, ce qui promet des combats épiques, à moins qu’il en prenne le contrôle et mette un terme au mandat de Yellen.
Le modèle de développement mercantiliste -par l’exportation- supposant dévaluation monétaire compétitive sans fin et sous-évaluation des salaires également sans fin est obsolescent dans la mesure où les débouchés extérieurs s’épuisent et que la consommation intérieure restant anémiée ne peut pas prendre le relai des exportations en diminution. Qu’il s’agisse de la Chine, de l’Union européenne -Allemagne principalement- et même de la Suisse, ces pays devront ranimer leur demande interne par des politiques ad hoc et redimensionner leur appareil de production disproportionné, ce qui les obligera à pratiquer des politiques de relance par la dépense et l’investissement publics (d’où la remontée prochaine de leurs taux d’intérêt à moyen et long termes nationaux). Sinon, leur croissance restera très en retard par rapport à celle qui attend les USA sous la présidence Trump.
Avec Trump, l’Amérique sera la « Nouvelle frontière » et le vent d’optimisme qui souffle sur les marchés d’actions US se poursuivra et s’amplifiera au moins pendant les premiers six mois de 2017. Tous ceux qui s’opposeront à sa volonté réformatrice nationale comme, éventuellement, la Federal Reserve, les républicains bushistes et les démocrates libre-échangistes, seront pris à parti et désignés à la vindicte populaire. Il interviendra dans tous les domaines, en particulier pour contraindre les entreprises multinationales à jouer son jeu et n’hésitera pas à sermonner les dirigeants étrangers (chinois, européens et autres) qu’il jugera non coopératifs.
En 2016, il y a eu aux USA un krach obligataire que nous avions exactement identifié (les taux à 10 ans vers 1,35% en juillet 2016 -parfaitement anormaux et artificiels- ayant constitué un plus bas évident que nous avions signalé), non pas en raison d’anticipations inflationnistes mais du fait d’une anticipation de l’accroissement des dépenses publiques qui prendrait le relai de la politique monétaire devenue moins laxiste, ce qui a eu pour effet de faire remonter lesdits taux vers 2,57% actuellement, de faire chuter les obligations d’Etat US et l’or (deux actifs contre l’achat desquels nous avions mis en garde), de faire monter comme nous le pensions les actions US que nous avions commencé à acheter dès leur chute de février 2016 (les capitaux sortant des obligations d’État US se reportant mécaniquement sur les actions US) et le dollar US devenue la grande monnaie internationale la mieux rémunérée.
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La hausse des actions US par rapport aux obligations d’Etat US a commencé dès février 2016, elle ne donne pas de signe d’essoufflement:
Nous pensons maintenant que les taux d’intérêt à moyen et long termes US (qui ont déjà fait l’essentiel du chemin depuis juillet 2016 en passant de 1,35 à 2,57% sur le 10 ans), après une certaine stabilisation, pourraient éventuellement (ce n’est pas une certitude) continuer de remonter mais pas beaucoup plus que vers 3% sur le 10 ans US en 2017 pour la triple raison qu’il n’y a pas de risque inflationniste à court terme aux USA surtout avec un dollar US fort, que la Fed ne remontera pas plusieurs fois son taux directeur en 2017 et que les matières premières (le pétrole entre autres) se stabiliseront voire rebaisseront modérément.
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Selon Jeff Reeves: « The U.S. got an interest-rate increase at the Federal Reserve’s policy meeting this month. But, as in 2016, we will see lots of talk and no action from central bankers in the new year ».
Yellen va devoir agir ultra prudemment parce qu’elle est sur un siège éjectable
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D’ailleurs, qu’il s’agisse de la Federal Reserve US comme du gouvernement US, ni l’un ni l’autre ne toléreront de hausse prochaine desdits taux au dessus des 3% sur le 10 ans US, qui aurait des effets désastreux sur la dette publique US devenue non remboursable et de sur-évaluation contre-productive du dollar US; la Fed pour les contrer reprenant alors le QE et revenant aux taux courts zéro. Il ne faut donc pas acheter d’obligations d’Etat US pendant les six premiers mois de 2017 mais éventuellement en reprendre -via des ETF seulement- si les 3% étaient touchés sur le 10 ans US, plusieurs bons analystes prévoyant une rechute des taux à 10 ans US vers 1,35 / 1,50% fin 2017.
Idem pour l’or et les actions des sociétés minières, à ne pas acheter pendant les six premiers mois de 2017.
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Or, objectif: 960 USD l’once possible
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En 2017, c’est en Europe qu’il y aura un krach obligataire, pour la triple raison que les taux à 10 ans allemands (à 0,21%) sont actuellement très anormalement et artificiellement sous-évalués, très en retard par rapport aux taux US de même durée (à 2,57%), que la BCE réduira son Quantitative Easing, que l’austérité imposée par l’Allemagne fera nécessairement place à la relance budgétaire (surtout si Merkel perdait les élections) et que le chaos politique qui vient (avancée électorale des partis souverainistes voulant sortir du carcan de l’UE, subversion migratoire en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique, déstabilisation islamiste avec recrudescence d’attentats) affaiblira la signature des États européens. Il ne faut donc pas en 2017 garder ou acheter les obligations d’Etat européennes mais les actions européennes (encore bon marché) -via les Euro Stoxx 50 et 600-, actions européennes vers lesquelles se reporteront les capitaux sortant des marchés obligataires européens, comme cela s’est produit aux USA en 2016.
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Les taux à 10 ans allemands pourraient remonter vers 1% voire même 2%:
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The European Central Bank Will Start to ‘Taper’ Its Bond Purchases in April 2017
En effet, en 2017, le terrorisme islamique pourrait embraser tout le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Europe dont les dirigeants ont laissé la situation prendre des proportions effrayantes, ce qui est de nature à rendre particulièrement chaotiques les élections qui auront lieu et devrait donc faire monter les taux d’intérêt exagérément bas mais chuter les obligations d’Etat en Europe.
Comme nous pensons que lesdits taux d’intérêt à moyen et long termes monteront plus vite et fort en Europe qu’aux USA, nous en tirons comme conclusion qu’il n’y aura pas en 2017 de forte hausse du dollar US mais une stabilisation des principales monnaies entre elles, voire une hausse de l’euro/dollar US et même de la livre sterling contre USD (qui a trop baissé et dont le Brexit risque de s’enliser), parce que l’actuel différentiel entre les taux longs étrangers -européens- trop bas et les taux longs US trop hauts diminuera.
Nous ne pensons pas non plus quele prix du pétrole ira beaucoup plus haut que 55 / 60 USD le baril sur le WTIC en 2017 (un prix qui convient à presque tout le monde), avec un risque de rechute temporaire vers 40 en cours d’année si les producteurs US sur-produisent à nouveau avant de se reprendre en fin d’année, pas plus que ceux des principales matières premières monteront vraiment.
Entre autres raisons du fait de la chute de la croissance en Chine, leur principal consommateur, qui va être placée dans une position difficile par l’administration Trump et même par les Européens au regard du commerce international, étant donné qu’elle ne pourra pas plus longtemps s’exonérer des règles du « fair trade » d’autant que le « free trade » (libre-échange) est en recul avec l’accélération de la démondialisation. Trump ne tolérera pas de la Chine ce qu’Obama a accepté d’elle!
Cette fois-ci, les Américains vont enfin se confronter à la Chine:
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Nous ne partageons, enfin, pas le scénario inflationniste de certains analystes, parce que la hausse des taux à moyen et long termes est déflationniste pour les économies qu’elle frappe et que de nombreux défauts interviendront à sa suite.
Il n’y a que les actions, parce qu’offrant des dividendes réguliers (en plus de leur potentiel de gains en capital), qui bénéficieront de la fuite des investisseurs hors des obligations d’Etat, ainsi que cela est déjà bien entamé, parce que la hausse des taux d’intérêt à moyen et long termes tue les placements comme l’or ne rapportant pas de revenu fixe mais coûtant à détenir, surtout si les processus de démonétisation, et donc de confiscation du cash et des métaux précieux, comme en Inde actuellement, se généralisaient.
Nous resterons donc jusqu’à nouvel avis long actions US principalement (SPXL, UDOW, Nasdaq -QLD et TQQQ- et technologiques surtout) et européennes accessoirement (Euro Stoxx 50 et 600) mais sans position sur toutes les autres (japonaises, chinoises, émergentes, etc.), sans positions sur les matières premières ou sur l’or, et plutôt arbitrés sur les monnaies.
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Objectif Wilshire 5000: 24530 pour 2017 et même 30710 plus tard
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objectif Euro Stoxx 50. 4000 pour 2017 voire même 5200 plus tard
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A noter que l’euro, le yen et l’or remontent un peu en ce moment, comme prévu, par suite de divers ajustements de fin d’année habituels, mais qu’ils n’ont pas donné de signaux de changement de leurs tendances encore baissières.
Très fort support sur l’euro/dollar US vers 1,0350
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Excellente année 2017 à tous qui s’annonce prometteuse pour les actions US et européennes…
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23déc.
Joyeuses fêtes de Noël à tous
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Christmas Wish List… Aux USA, des enfants demandent des actions comme cadeau de Noël…
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Rare formation haussière sur le S&P500:
« With today’s higher high, this unprecedented Triple Inside Day goes into the higher resolution category. Does that guarantee further gains? Absolutely not – there are no guarantees. However, the results of the study here do nothing to discredit the theory that the direction of the initial break out of an Inside Day is indicative of the longer-term direction of prices.
Thus, if we have to give an edge, it goes to the bulls…again ».
Historiquement, les actions US ne sont pas actuellement sur-évaluées:
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La Fed continue à injecter massivement des liquidités. Elle fera tout pour que les actions US montent au moins jusqu’à inauguration de Trump le 20 janvier 2017 pour ne pas risquer de s’exposer à la vindicte de Trump lui-même et du peuple américain aussi qui la rendraient responsable de sabotage contre le nouveau gouvernement et les intérêts dudit peuple dont les fonds de pension sont investis en actions.
Suite à notre sortie du Dax, nous avons repris les actions européennes (via les Stoxx 50 et Stoxx 600) qui sont globalement orientées à la hausse et en retard par rapport aux actions US:
L’or peut légèrement remonter à très court terme (en liaison avec la correction baissière du USD et la reprise de l’euro/dollar US qui sont en cours) mais devrait ensuite s’écrouler en 2017 et probablement aussi les années suivantes, nous en parlerons dans nos prévisions annuelles 2017 sur l’ensemble des marchés qui seront publiées ici même la semaine prochaine:
A propos de la cassure entre les politiciens européens et leurs peuples:
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Grave dérapage des dirigeants suisses qui, à nouveau, ne respectent pas les décisions du peuple souverain dont ils se moquent, ce qui signifiera la montrée en puissance de l’UDC de Blocher aux prochaines élections:
Il faut mettre un terme au modèle dépassé de l’Union européenne c’est-à-dire d’Europe passoire du fait de la totale libre-circulation des personnes et d’absence de frontières intérieures et extérieures (Accords de Schengen impraticables) au moment où les migrations massives et le terrorisme ne font que commencer !
La remise en cause de l’Union européenne par le Brexit et l’élection de Donald Trump à la présidence des USA ont rendu les tenants de la « pensée unique » complètement fous…
Il ne se passe de jours que les tenants de la « pensée unique », devenus complétement fous, suite à la remise en cause de l’Union européenne par le Brexit qui va l’obliger à se réformer radicalement ou à disparaitre et par l’élection de Donald Trump à la présidence des USA qui va les rendre « Great Again », cherchent à éviter au moyen de toutes sortes de manipulations les plus grossières l’inéluctable, à savoir l’expression démocratique des peuples qui veulent enfin que les politiques menées soient conformes à leurs intérêts.
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Le grand événement de 2016 / 2017, c’est l’effondrement de la classe politique traditionnelle incompétente, bornée et corrompue, commencé au Royaume-Uni, se poursuivant aux USA qui se continuera en l’Europe… Et son renvoi !
Aux USA, Obama le valet de l’oligarchie, Hillary Clinton la grande corrompue, les républicains les plus bushistes, les droit-de-l’hommiste les plus bornés et leurs supporters, en Europe, Merkel et les siens (Hollande, Juncker et consorts), bref les dinosaures les plus rétrogrades, font tout ce qu’ils peuvent pour discréditer Teresa May et Donald Trump (voire obtenir la remise en cause du Brexit que la première tente honnêtement de mettre en œuvre et de l’élection du second) comme pour assiéger la Russie de Vladimir Poutine, en multipliant les agressions à son égard depuis la Syrie, la Crimée jusqu’à leurs sanctions injustifiées contre ce pays qu’ils renforcent encore, en l’accusant d’être responsable de tous leurs maux.
La campagne de désinformation actuelle conduite par la CIA (qui comme on le sait a toujours agi en faveur des valeurs démocratiques!) visant à rendre la Russie responsable de piratages internet, de manœuvres frauduleuses affectant les élections britannique et américaine (puis bientôt des élections française et allemande) comme de propagation de fausses nouvelles est absolument hystérique. Elle finira par discréditer ses auteurs qui seront encore plus rejetés par leurs peuples et par puissamment renforcer la Russie de Poutine.
Le Brexit, et plus encore l’élection de Trump, ont soulevé un immense espoir populaire et des classes moyennes de changement tant au Royaume-Uni, dans l’UE qu’aux USA pour en finir avec les mauvais compromis (avec l’islam, l’État islamique-Daesh, la Turquie du dictateur Erdogan, la Chine non coopérative, etc.), les demi-mesures voire la corruption de l’Establishment politico-économique (la Fondation Clinton, Soros et ses amis, le FMI de Christine Lagarde, les grands médias, etc.) qui aggravent tout.
C’est cet espoir que la hausse actuelle des marchés d’actions, très sensibles à la psychologie collective, traduit.
S’il n’est pas déçu et que le nouveau président US peut mettre en œuvre son programme de baisse massive des impôts (des particuliers surtout), de dérégulation de certaines législations paralysantes, de relance des investissements dans les infrastructures comme de protectionnisme intelligent et de limitation de l’immigration visant à rétablir l’emploi et l’industrialisation aux USA, lesdits marchés poursuivront leur progression pendant la majeure partie de la présidence Trump.
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POUR COMPRENDRE LA GRANDE HAUSSE DES ACTIONS US EN COURS:
Le prochain objectif de Rambus sur le DJIA reste 20940
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Idem, à un moindre degré en Europe, surtout si Merkel était rejetée par les électeurs allemands en 2017 et que la BCE de Draghi cessait alors sa répression financière, ce qui signifierait que les politiques austéritaires, déflationnistes et récessionnistes, dans l’UE finiraient enfin.
Ce qui ne veut pas dire qu’il faille souhaiter la victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle française de 2017, pour le moment encore beaucoup trop ambiguë sur ses choix (vrai libéralisme ou socialisme mou ? institutionnalisation de -et soumission à- l’islam via la supposée laïcité ou son rejet ?) tant qu’elle ne les détaillera pas et ne les rendra pas cohérents entre eux, mais celle d’un candidat qui affiche clairement sa rupture avec le « social libéralisme », qui n’est ni social ni libéral, l’islamisme et l’Union européenne, laquelle enferme la France dans un carcan qui la tue, dont nous ne voyons pas qui il pourrait être actuellement. Fillon étant à l’évidence trop pro UE / Merkel et pas assez gaulliste social / souverainiste, la gauche extrême étant complètement irréaliste et toute la gauche dite « de gouvernement » étant quant à elle disqualifiée par le naufrage du quinquennat Hollande-Ayrault-Valls-Macron. Bref, pour la France, ce qui hélas se dessine c’est de rester définitivement le vassal de l’Allemagne (UE, euro, etc.) et des USA (OTAN), tout en perdant son identité du fait de la submersion migratoire et de l’institutionnalisation de l’islam chez elle comme dans toute l’Europe.
Le « nouveau monde » de Trump, que Bill Gates compare à John Kennedy, par rapport au « vieux monde » sinistre, rétrograde et frustré d’Obama et de Merkel, sera optimiste, moderne et libéré. Son gouvernement sera le meilleur que les USA auront jamais eu.
Les politiciens de droite ou de gauche encore au pouvoir, plus pour longtemps d’ailleurs, ont du sang sur les mains; Merkel, qui a ouvert toutes grandes les portes de l’Allemagne et de l’Europe à l’immigration massive et au terrorisme islamiste, étant la plus irresponsable de toutes avec Obama, un provocateur pitoyable qui a aggravé tous les problèmes internationaux pendant ses deux mandats.
Obama a-t-il fait assassiner l’ambassadeur de Russie en Turquie pour saboter les relations Russie / Turquie suite à ses menaces récentes de sanctionner Moscou pour son supposé piratage informatique des emails du Parti démocrate?
Nous maintenons notre avis de correction à la baisse du US Dollar Index et de remontée de l’euro/dollar US d’ici fin décembre (rapatriement des liquidités par les entreprises avant les bilans et short covering), ce qui ferait monter plus les actions US et rebaisser les actions européennes et japonaises, d’autant que tout indique que les taux d’intérêt à 10 ans US, ayant atteint des niveaux exagérés, devraient corriger à court terme.
Quels sont les objectifs graphiques sur les actions US
La plupart des baissiers sur les actions US qui, tout au long de 2016, ont incompréhensiblement maintenu des positions shorts, et ont donc perdu beaucoup d’argent, comme Clive Maund, ont finalement fin novembre / début décembre 2016 couvert une grande partie de leurs shorts et sont parfois (rarement) passés longs.
Il n’y a que peu de longs sur les actions US: « The ratio of long to short positions in the SPX500 stands at -7.09 as 12% of traders are long ». Ce qui est haussier pour le marché.
Si l’on se réfère à la projection Fibonacci du S&P500, son premier objectif est vers 2510
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Les objectifs de hausse précités du S&P500 sont conformes à notre prévision de hausse du Wilshire 5000 (l’indice des actions US le plus large) vers 24500 au minimum déjà effectuée depuis un certain temps
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Les graphiques saisonniers des indices d’actions US sont tous haussiers, la fin décembre marquant généralement leurs plus hauts de l’année
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La Fed de Janet Yellen fera TOUT pour que les actions US montent au moins jusqu’à l’inauguration de Trump mi-janvier 2017, d’où ses Reverse Repurchase Agreements massifs réguliers (comme ce jour), parce que toute chute des actions US signifierait le renvoi de Yellen et de son FOMC puis la fin de l’ « indépendance » de la Fed qui serait décidée par Trump dès son entrée en fonction.
Quant à une éventuelle rechute des actions US en janvier ou février 2017, elle est possible mais c’est encore trop tôt pour en parler.
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Attention: Ne pas se baser sur l’évolution des marchés d’actions US pour tenter de prévoir l’évolution des autres marchés internationaux qui ont des schémas de fluctuations très différents.
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Alors que nous conservons nos positions longues sur actions US et sur les principaux ETF (SPXL, TQQQ, QLD, etc…), nous avons d’ailleurs ce jour pris nos profits sur le Dax et l’action Deutsche Bank en perspective du rally de fin d’année du dollar US (en liaison avec une détente sur les taux à 10 ans US) qui pourrait les affaiblir comme il devrait aussi affaiblir le Nikkei. Toutefois, nous reprendrions le Dax à la hausse s’il corrigeait.
Ahurissant! Lagarde, responsable mais pas coupable, dispensée de peine, va rester à la tête du FMI. On s’étonne ensuite que des gens votent Trump ou Marine Le Pen !
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Arbitrage Tapie: le gouvernement « maintient toute sa confiance » en Christine Lagarde
PARIS, 19 déc 2016 (AFP) – Le gouvernement a assuré lundi qu’il maintenait « toute sa confiance » en Christine Lagarde, malgré sa condamnation pour « négligence » dans l’arbitrage rendu en 2008 en faveur de l’homme d’affaires Bernard Tapie dans son litige avec le Crédit Lyonnais.
« Christine Lagarde exerce son mandat au FMI (Fonds monétaire international, ndlr) avec succès et le gouvernement maintient toute sa confiance en sa capacité à y exercer ses responsabilités », a assuré le ministère de l’Économie et des Finances dans un communiqué signé au nom du gouvernement.
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17déc.
Pause sur les marchés d’actions US suite à la réunion de la Fed et aux tensions politiques américaines et internationales
Cette semaine le S&P500 n’a que peu varié, ce sont le Dax et le Nikkei qui sont montés.
Le torchon brule entre les USA et la Russie comme si la CIA et la NSA américaines n’employaient pas des moyens bien pires que les services secrets russes pour espionner et manipuler le monde entier…
La Fed va-t-elle empêcher Donald Trump et son gouvernement de relancer et de moderniser l’économie US ? Réponse: Non
Actuellement, à Washington, c’est TOUS CONTRE TRUMP.
Au delà des accusations grotesques qu’il serait un agent de la Russie, laquelle lui aurait fait gagner son élection à la présidence via toutes sortes de manipulations illégales perpétrées par les services secrets russes,
C’est maintenant la Fed -dont les dirigeants sont tous des « démocrates » nommés par Obama- qui a semble-t-il décidé de l’empêcher d’appliquer son programme de relance et de modernisation de l’économie US qui en a pourtant bien besoin!
Non seulement Yellen est revenue sur son engagement de laisser l’inflation à venir gonfler l’économie mais, au-delà du relèvement d’hier de son taux directeur de 0,25%, elle en a annoncé d’autres en 2017 alors même qu’elle ne connait pas encore quel sera exactement le plan Trump et ce qu’il en sortira après les votes du Congrès.
Cette attitude idéologique négative démontre que la Fed continue de faire la politique des riches et des banques au lieu d’aider les classes moyennes et défavorisées.
Elle s’est toutefois réservé la possibilité de poursuivre ses Reverse Repurchase Agreements (injections de liquidités) parce qu’elle ne veut pas être responsable d’une chute des actions que Trump mettrait à profit pour réformer la Fed dans le sens de la cessation de son « indépendance ».
Comme il semble que l’euro/dollar US a pour le moment cassé à la baisse et que les taux d’intérêt à moyen et long termes US vont rapidement prendre l’ascenseur (ce dont nous persistons cependant à douter en raison de leur saisonnalité de fin d’année), nous avons néanmoins vendu nos ULE et l’essentiel de nos TLT et TMF.
Mais renforcé nos achats de Dax, et autres actions européennes cotées en euros, favorisés par la baisse de cette monnaie. Tous en gardant nos actions US en dollars US. Notre répartition entre les monnaies est plus ou moins équilibrée, n’ayant pas d’intérêt dans la spéculation sur les monnaies (parce que trop aléatoire). Notre degré de confiance que les actions US et européennes sont dans un Major Bull Market qui est loin d’être terminé est très fort.
Évidemment, l’or et les matières premières, en particulier le pétrole, ont encore chuté et il n’est pas question pour nous d’en détenir ni d’en acheter.
La Fed a comme attendu relevé son taux directeur de 0,25%
La Fed a comme attendu relevé son taux directeur de 0,25%, ce qui a fait baisser légèrement les actions US (-0,60% sur le DJIA, -0,81% sur le S&P500 et -0,30% sur le Nasdaq 100). L’euro/dollar US a baissé de 0,90% mais tenu son support vers 1,05 et les TLT (et TMF) ont aussi tenu leurs supports.
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Nous ne changeons donc rien à nos positions actuelles principalement longues sur les actions US et le Dax et ferons un commentaire plus exhaustif d’ici la fin de la semaine.
En revanche, l’or, le pétrole et autres matières premières (sur lesquels nous n’avons pas de positions) ont nettement chuté.
13déc.
Il faut se méfier des consensus trop unanimes, ils se révèlent généralement faux à l’épreuve des faits
Les investisseurs, si l’on tient compte des positions qu’ils ont actuellement sur les marchés telles que rapportées par les différents régulateurs et agences de contrôle boursières, sont placés à la baisse sur les actions comme sur les obligations d’Etat aux motifs que la plupart des économies sont toujours dans la « Grande Stagnation » et que les banques centrales, ayant créé une bulle sur les obligations d’Etat, cette dernière explosera nécessairement en 2017 provoquant une très forte hausse des taux d’intérêt à moyen et long termes (US surtout) qui emportera à la fois actions et obligations d’Etat aux abysses mais fera monter le dollar US.
D’autres investisseurs, sur la base de la même analyse, mais relativisant le rôle du dollar US dont ils estiment qu’il est voué à céder sa place de monnaie mondiale à d’autres monnaies voire à l’or, pensent que les prix du pétrole et de l’énergie remontant, ceux des métaux précieux et des matières premières suivront aussi à la hausse du fait de la reprise prochaine de l’inflation.
Cependant, un certain nombre de gérants de portefeuilles (dont nous-mêmes) n’ont pas du tout les mêmes analyses et n’aboutissent donc pas aux mêmes conclusions pour 2017.
En pratiquant à grande échelle leurs Quantitative Easings et leurs taux zéro ou négatifs, les banques centrales ont miraculeusement réussi à faire acheter par les investisseurs des obligations d’Etat dont les rendements étaient de zéro voire négatifs; ce qui signifie que lesdits investisseurs ont été suffisamment stupides pour financer les Etats sur-endettés en acceptant de ne rien recevoir en échange, et même de les rémunérer à perte, pour avoir le douteux « privilège » d’investir dans leurs dettes publiques. C’est la plus grande escroquerie de l’histoire financière qui, nécessairement, finira très mal tant pour les Etats que pour les investisseurs en obligations d’Etat (on se souvient de la banqueroute de John Law en 1716 / 1720 et autres pyramides de Ponzi), le risque étant que les échéances de remboursement de ces obligations soit repoussées ad vitam æternam et donc que les fonds des investisseurs soient bloqués dans ces actifs pourris pour très, très, longtemps.
Il est donc probable que les taux d’intérêt à moyen et long termes (qui ont déjà fait l’essentiel du chemin depuis juillet 2016 en passant de 1,35 à 2,50% sur le 10 ans US) continueront de remonter partout mais pas beaucoup plus que vers 3 % sur le 10 ans US. D’ailleurs, qu’il s’agisse de la Federal Reserve US comme des autres banques centrales et des grands Etats, ils ne pourront pas tolérer de hausse bien supplémentaire au dessus des 3% sur le 10 ans US desdits taux, qui aurait des effets désastreux sur leurs dettes publiques devenues non remboursables, et donc pourraient pour la contrer reprendre leurs QE et aggraver leurs taux courts négatifs. Il ne faut donc pas acheter d’obligations d’Etat sauf pour jouer leur correction temporaire de fin d’année 2016 via les TLT et TMF.
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Et si les taux US à 10 ans retombaient vers 1,35 / 1,50% fin 2017?
Comme nous pensons que lesdits taux d’intérêt à moyen et long termes monteront plus rapidement en Europe (beaucoup plus endettée et en plus faible croissance) qu’aux USA, nous en tirons comme conclusion qu’il n’y aura pas en 2017 de forte hausse du dollar US mais une stabilisation des principales monnaies entre elles, voire une hausse de l’euro/dollar US (nonobstant les trois menaces qui frapperont l’Europe plus avant en 2017: avancée électorale des partis souverainistes voulant sortir du carcan de l’UE, subversion migratoire en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique, déstabilisation islamiste avec recrudescence d’attentats) et de la livre sterling (qui a trop baissé et dont le Brexit risque de s’enliser), parce que l’actuel différentiel entre les taux longs étrangers -européens- et les taux longs US diminuera.
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Nous ne pensons pas non plus quele prix du pétrole ira beaucoup plus haut que 55 / 60 USD le baril sur le WTIC en 2017, pas plus que ceux des principales matières premières monteront vraiment, entre autres raisons du fait de la chute de la croissance en Chine, leur principal consommateur, qui va être placée dans une position difficile par l’administration Trump et même par les Européens au regard du commerce international, étant donné qu’elle ne pourra pas plus longtemps s’exonérer des règles du « fair trade » d’autant que le « free trade » (libre-échange) est en recul avec l’accélération de la démondialisation. Trump ne tolérera pas de la Chine ce qu’Obama a accepté d’elle!
Nous ne partageons, enfin, pas le scénario inflationniste de certains analystes, parce que la hausse des taux à moyen et long termes est massivement déflationniste pour les économies qu’elle frappe et que de nombreux défauts interviendront à sa suite.
Il n’y a que les actions, offrant des dividendes réguliers (en plus de leur potentiel de gains en capital), qui bénéficieront de la fuite des investisseurs hors des obligations d’Etat, ainsi que cela est déjà entamé, parce que la hausse des taux d’intérêt à moyen et long termes tue les placements comme l’or ne rapportant pas de revenu fixe mais coûtant à détenir. Tous les agitateurs comme King World News, la Chronique Agora, Charles Sannat, Jim Rickards, Zero Hedge et consorts qui incitent (pas toujours avec de mauvais sentiments mais le plus souvent par aveuglement ou par idéologie) les investisseurs crédules à acheter de l’or finiront par les ruiner, surtout si les processus de démonétisation, et donc de confiscation du cash et des métaux, comme en Inde actuellement, se généralisaient.
Nous développerons, graphiques à l’appui, nos prévisions 2017 en détail avec des objectifs précis et des commentaires de bons analystes, prochainement sur ce site.
La Federal Reserve déterminera cette semaine ce qu’il va advenir du dollar US et des principaux marchés financiers à court terme
Le relèvement du taux directeur de la Fed cette semaine est déjà anticipé par les marchés. Ce qui ne l’est pas c’est l’action à venir de la Fed pour 2017. On en saura plus cette semaine.
Soit la Fed laissera penser aux marchés financiers qu’elle va s’engager dans plusieurs relèvements successifs rapprochés de son taux directeur en 2017 et, à ce moment-là, le dollar US, les taux d’intérêt à moyen et long termes US monteraient plus encore, auquel cas il faudrait revendre les TLT, TMF et ULE achetés récemment -modérément- en prévision de leur correction temporaire, parce que le krach des obligations d’Etat reprendrait de la vigueur, ce qui entrainerait l’euro et l’or aux abysses; mais garder les actions tant US qu’européennes -représentant l’essentiel de nos positions- devenues le seul actif de placement, qui iraient rapidement encore plus haut.
Soit la Fed annoncera une attitude accommodante pour 2017 et, à ce moment-là, il y aurait une reprise modérée de l’euro, des obligations d’Etat et de l’or et une correction temporaire à la baisse des taux d’intérêt à moyen et long termes US comme du dollar US, et nous garderions d’ici fin décembre les TLT, TMF et ULE, ce qui ne changerait pas grand chose aux actions tant US qu’européennes, que nous conserverons même si elles baissent un peu à très court terme avant leur rally de fin d’année. Actions, dont le mouvement de hausse ne s’arrêtera vraisemblablement pas de sitôt parce qu’il s’agit d’un grand Bull Market historique appelé à durer, certes avec des corrections inévitables, plusieurs années.
A noter sur le graphique de saisonnalité (un excellent outil de prévision), une légère baisse possible mais pas certaine du S&P500, Dax et autres indices boursiers vers la mi-décembre puis leur explosion à la hausse ensuite jusqu’à la fin décembre:
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Un bull market historique (« la fin de l’histoire ») appelé à durer plusieurs années selon Rambus:
This past week, the market advanced 3% heading towards my target of 2400. The Dow broke above 19700 and is within striking distance of the “psychological” summit of 20,000.
With just 250 points to go, it is extremely likely traders will try and push stocks to that level by Christmas.
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Quant à nous, nous maintenons comme premier objectif 24500 sur le Wilshire 5000, l’indice le plus représentatif des actions US parce que le plus large, puis nous croyons à une correction (janvier ou février 2017?):
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Mais, à plus long terme, l’objectif du Wilshire 5000 est plus élevé (30.710?).