Le présent site du Forum Monétaire de Genève – Pierre Leconte (issu de la fusion des deux précédents) permet à ses abonnés (pour la modique somme de quatre cent CHF pour un an, soit environ 33 CHF par mois) de prendre connaissance des informations publiées dès leur parution, ce qui leur permet de réagir de façon optimale aux changements qui se produisent, dans les domaines du conseil en gestion de portefeuilles et de l’évolution des marchés financiers (actions, obligations, monnaies, matières premières et métaux précieux) en ayant accès à des prévisions essentielles puisées aux meilleures sources.
Les non-abonnés ou non-inscrits n’ont pas accès aux informations publiées qui sont réservées aux seuls ayants-droit.
02janv.
Trump ayant capitulé devant le Congrès US en signant un second plan bipartisan d’un total de 900 milliards USD de soutien aux entreprises, permettant aussi aux Américains moyens de recevoir individuellement 600 USD + 300 USD par chômeur, des montants plutôt faibles au niveau d’une personne mais qui ont un impact plus psychologique qu’économique permettant de penser que plus est à venir -la Chambre des représentants ayant confirmé son vote des 2.000 USD initialement réclamés par le même Trump contre l’avis des Républicains- pendant la présidence Biden sous la forme soit d’un revenu minimal individuel garanti soit d’autres plans de soutien, a ainsi évité le « Shutdown » de l’Administration et une baisse des indices boursiers US avant la fin d’année qui sont restés en situation d’ « exubérance irrationnelle ». Le problème des politiques monétaires et budgétaires ultra-laxistes actuelles, dont 2020 a été le summum (entrainant un double déficit budgétaire et commercial US record), c’est qu’il est devenu impossible de calculer le « juste » prix des actifs et donc d’essayer de prévoir jusqu’où ils peuvent monter ou baisser, étant donné que ce sont les flux ou les reflux de « hot money » qui les déterminent. Il y a donc fuite devant la monnaie, ainsi que l’illustrent la chute du dollar US à son plus bas depuis 2018 et la hausse du bitcoin, qui pourraient se poursuivrent, le retour de l’inflation monétaire dans l’économie réelle US s’accélérant à partir de 2021 avec la monétisation des dettes publiques records. D’où la nécessité d’investir surtout dans des actifs réels non surévalués (que nous indiquerons dans un prochain commentaire) et pas sur les actifs surévalués manipulés (GAFAM, technos, Tesla, etc.) qui attirent la masse des spéculateurs achetant tout et n’importe quoi! Un peu partout, les populations angoissées se font librement (avant que cela devienne obligatoire comme les confinements ou les couvre-feux) vacciner contre le Covid-19 chinois en espérant que la vie d’avant reviendra sauf que, si c’est possible, cela prendra du temps d’atteindre l’immunité collective et que l’OMS annonce comme imminente « la mère de toutes les pandémies » qui signerait plus encore la perte de leurs libertés… Nous avons sorti toutes nos positions et restons cash en euro ou en CHF (pas de dollars US) en l’attente d’observer comment 2021 va commencer.
Trump ayant capitulé devant le Congrès US en signant un second plan bipartisan d’un total de 900 milliards USD de soutien aux entreprises, permettant aussi aux Américains moyens de recevoir individuellement 600 USD + 300 USD par chômeur, des montants plutôt faibles au niveau d’une personne mais qui ont un impact plus psychologique qu’économique permettant de penser que plus est à venir -la Chambre des représentants ayant confirmé son vote des 2.000 USD initialement réclamés par le même Trump contre l’avis des Républicains- pendant la présidence Biden sous la forme soit d’un revenu minimal individuel garanti soit d’autres plans de soutien, a ainsi évité le « Shutdown » de l’Administration et une baisse des indices boursiers US avant la fin d’année qui sont restés en situation d’ « exubérance irrationnelle ».
Le problème des politiques monétaires et budgétaires ultra-laxistes actuelles, dont 2020 a été le summum (entrainant un double déficit budgétaire et commercial US record), c’est qu’il est devenu impossible de calculer le « juste » prix des actifs et donc d’essayer de prévoir jusqu’où ils peuvent monter ou baisser, étant donné que ce sont les flux ou les reflux de « hot money » qui les déterminent. Il y a donc fuite devant la monnaie, ainsi que l’illustrent la chute du dollar US à son plus bas depuis 2018 et la hausse du bitcoin, qui pourraient se poursuivrent, le retour de l’inflation monétaire dans l’économie réelle US s’accélérant à partir de 2021 avec la monétisation des dettes publiques records. D’où la nécessité d’investir surtout dans des actifs réels non surévalués (que nous indiquerons dans un prochain commentaire) et pas sur les actifs surévalués manipulés (GAFAM, technos, Tesla, etc.) qui attirent la masse des spéculateurs achetant tout et n’importe quoi!
Un peu partout, les populations angoissées se font librement (avant que cela devienne obligatoire comme les confinements ou les couvre-feux) vacciner contre le Covid-19 chinois en espérant que la vie d’avant reviendra sauf que, si c’est possible, cela prendra du temps d’atteindre l’immunité collective et que l’OMS annonce comme imminente « la mère de toutes les pandémies » qui signerait plus encore la perte de leurs libertés… Nous avons sorti toutes nos positions et restons cash en euro ou en CHF (pas de dollars US) en l’attente d’observer comment 2021 va commencer.
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Compte tenu de notre réorganisation, nous suivrons, dorénavant, principalement dans notre gestion qui sera orientée sur le moyen terme (la semaine, le mois, beaucoup moins volatiles) et non plus sur le très court terme (quotidiennement, trop volatile) les avis de Swissquote Banque, de Saxo Bank et du (SFI) Swiss Finance Institute, qui ont été depuis un certain temps les plus avisés et les plus raisonnables.
Jamais dans l’histoire autant de fausse monnaie n’a été créée qui deviendra effectivement inflationniste lorsqu’elle sera redirigée vers les personnes privées, pour soutenir la consommation, et amortir le choc de l’endettement record, via la monétisation des dettes publiques, qui ne seront soutenables que si l’inflation revient et non plus vers les actifs boursiers les plus surévalués, ce que l’Administration démocrate Biden devrait faire, surtout si elle obtient prochainement la majorité au Sénat US c’est-à-dire les pleins pouvoirs, lui permettant aussi de remonter les impôts sur les particuliers les plus riches et sur les entreprises que Trump avait baissés (de 28 à 21%) et les salaires minimum. Sénat démocrate + relèvement des impôts, deux bien mauvaises nouvelles pour les actions US en janvier qui devraient corriger à la baisse.
Tout ce que l’on pouvait dire après la crise de 2008 redevient d’actualité !
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La crise qui secoue l’Occident et le monde est due à l’effondrement de la plus gigantesque pyramide d’endettement et de crédit factice de l’Histoire. Particuliers et entreprises, banques de dépôts et d’affaires, États et banques centrales : tous y ont contribué. Mais cette crise eut été impossible sans la création ex nihilo de monnaies de papier fiduciaires étatiques, basées sur le néant depuis la cessation de convertibilité du dollar US en or en 1971, puis sans la généralisation du mécanisme des » réserves fractionnaires » et des taux de change flottants de 1973 à 1976. Comment s’en sortir ? En basant à nouveau le Système monétaire international sur l’étalon-or, et en pratiquant un libéralisme authentique, contraire au mélange de dirigisme étatique et d’oligarchisme de marché qui a généré l’actuelle anarchie. Ni les plans de » relance » – qui ont toujours échoué – ni la nationalisation des banques et du crédit n’enrayeront la récession. Les dirigeants politiques ne renonceront pas à manipuler les monnaies et le crédit ni à intervenir massivement dans l’économie. Conséquence prochaine : l’Occident sera submergé par une hyper-inflation que ses banques centrales préparent en abaissant leurs taux d’intérêt à court terme à zéro, et en imprimant une masse de monnaie sans précédent.
Surévaluation historique actuelle des actifs boursiers encore supérieure aux pics de 2000 et de 2007 si l’on se base sur les achats d’actions à crédit:
Commentaire au vitriol de Thomas Veillet (un analyste indépendant pour Swissquote) sur l’horrible et folle année 2020 qui aura vu le prix du pétrole chuter en dessous de zéro et le S&P500 se redresser spectaculairement, après être passé par une chute de près de 34%, pour la raison que le Fed, et accessoirement la BCE et d’autres, injectent de la fausse monnaie comme jamais. De quoi ruiner tout le monde…
2020 a montré que l’édifice boursier, coupé de la réalité économique et pandémique, repose sur la capacité des banques centrales à injecter de plus en plus de liquidités créées ex nihilo et à maintenir leurs taux courts le plus bas possible comme sur la capacité des États à s’endetter pour supporter leurs économies et donc la consommation. 2021 permettra de vérifier si cette situation, intenable à moyen ou long terme parce qu’elle implique la destruction de la confiance dans les monnaies étatiques et donc l’insoutenabilité des dettes souveraines, peut continuer encore pour quelques temps ou bien si un quelconque accident la remettra en question. Comme cette expérimentation ne s’est jamais produite à une telle échelle au niveau mondial (mais seulement au plan d’un seul pays le Japon qui reste en déflation durable et en récession larvée après l’éclatement de sa bulle d’actifs qu’il n’a pas pu empêcher), personne ne connait la réponse! LA SEULE SOLUTION C’EST D’ESSAYER DE RELANCER L’INFLATION. D’où la nécessité de diversifier et de proportionner ses avoirs entre plusieurs actifs différents mieux qu’en 2020. Et de détenir, pour ce qui concerne les résidents de l’Union européenne, leurs avoirs dans plusieurs banques différentes en zone euro et hors zone euro (en Suisse par exemple) compte tenu du risque de blocage de leurs fonds (ainsi que cela s’est produit lors de la récente crise grecque et chypriote -2008/2015-) qui ne sont garantis que pour de faibles montants. A noter, Brexit avec ou sans accord, le risque particulier que présentent les banques anglaises qui perdront leur « passeport européen » et même de leurs filiales européennes dans lesquelles il vaut mieux clôturer ses comptes. A court terme, Trump, ayant refusé de signer le plan de soutien voté par le Congrès qu’il juge insuffisant et mis son véto au budget de la défense, a engagé un bras de fer avec les parlementaires. Quant à l’apparition d’une nouvelle mutation du virus Covid-19, elle risque de remettre en cause l’éventuelle efficacité des « vaccins ». Tous les marchés financiers sont en mode incertitude, les investisseurs sortant leurs positions avant la fin d’année. Joyeuses fêtes de Noël et meilleure année 2021 que l’annus horribilis 2020!
2020 a montré que l’édifice boursier, coupé de la réalité économique et pandémique, repose sur la capacité des banques centrales à injecter de plus en plus de liquidités créées ex nihilo et à maintenir leurs taux courts le plus bas possible comme sur la capacité des États à s’endetter pour supporter leurs économies et donc la consommation. 2021 permettra de vérifier si cette situation, intenable à moyen ou long terme parce qu’elle implique la destruction de la confiance dans les monnaies étatiques et donc l’insoutenabilité des dettes souveraines, peut continuer encore pour quelques temps ou bien si un quelconque accident la remettra en question. Comme cette expérimentation ne s’est jamais produite à une telle échelle au niveau mondial (mais seulement au plan d’un seul pays le Japon qui reste en déflation durable et en récession larvée après l’éclatement de sa bulle d’actifs qu’il n’a pas pu empêcher), personne ne connait la réponse! LA SEULE SOLUTION C’EST D’ESSAYER DE RELANCER L’INFLATION. D’où la nécessité de diversifier et de proportionner ses avoirs entre plusieurs actifs différents mieux qu’en 2020. Et de détenir, pour ce qui concerne les résidents de l’Union européenne, leurs avoirs dans plusieurs banques différentes en zone euro et hors zone euro (en Suisse par exemple) compte tenu du risque de blocage de leurs fonds (ainsi que cela s’est produit lors de la récente crise grecque et chypriote -2008/2015-) qui ne sont garantis que pour de faibles montants. A noter, Brexit avec ou sans accord, le risque particulier que présentent les banques anglaises qui perdront leur « passeport européen » et même de leurs filiales européennes dans lesquelles il vaut mieux clôturer ses comptes. A court terme, Trump, ayant refusé de signer le plan de soutien voté par le Congrès qu’il juge insuffisant et mis son véto au budget de la défense, a engagé un bras de fer avec les parlementaires. Quant à l’apparition d’une nouvelle mutation du virus Covid-19, elle risque de remettre en cause l’éventuelle efficacité des « vaccins ». Tous les marchés financiers sont en mode incertitude les investisseurs sortant leurs positions avant la fin d’année. Joyeuses fêtes de Noël et meilleure année 2021 que l’annus horribilis 2020!
La fin du « passeport » bancaire européen: Dès le 1er janvier, une fois écoulée la période de transition, les banques installées au Royaume-Uni (qui sont les grandes perdantes du Brexit) seront privées de leur « passeport » européen, une disposition du marché unique qui leur permettait de proposer leurs services sur le continent et de détenir des comptes clients européens.
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Pour ce qui nous concerne, nous avons conclu un nouveau partenariat avec la 1ére banque suisse en ligne, Swissquote Bank, dans laquelle en principe nos clients ouvrent leurs comptes gérés par nous-mêmes, dont l’efficacité, la solidité et les conseils ont fait leurs preuves.
ESSAYER DE RELANCER L’INFLATION, dans un contexte de libre-échange empêchant la hausse des salaires et d’innovations technologiques, n’est pas facile. Ce n’est pas un problème de quantité de monnaie ex nihilo à émettre mais de la façon et de la vitesse auxquelles elle se diffuse.
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Il n’y a actuellement pas d’inflation monétaire parce que les banques centrales et les États ne parviennent pas à accélérer la vitesse de circulation de la monnaie qui continue de chuter. Il faut donc instaurer un revenu minimum individuel qui permettra de diriger la création monétaire en direction des particuliers, lesquels la feront circuler beaucoup plus vite en consommant plus, et non pas, comme actuellement, seulement en direction des banques qui ne la dirigent que vers les actifs boursiers et obligataires. C’est vraisemblablement ce que fera Biden pendant la première année de son mandat, soit sous la forme d’un revenu minimum individuel, soit sous la forme d’un grand plan de soutien des particuliers et d’annulation des dettes étudiantes, dirigés vers les Américains et non plus vers les banques.
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Théorie quantitative de la monnaie (qui n’a rien de socialiste) popularisée par Milton Friedman, un libéral qui préconisait pour la rendre efficiente l’instauration d’un revenu minimum individuel:
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Velocity of Circulation
MV=PY
The quantity theory of money equation assumes that an increase in M causes an increase in P. However, this assumes that V(velocity of circulation) is constant and Y is constant.
However, in practice, it is not as simple as this equation assumes. There are often variations in the velocity of circulation.
A good example is in a recession, the stock of money may rise 5%, however, people will be making fewer transactions and therefore the velocity of circulation will fall. This explains why quantitative easing (increasing the money supply) did not cause inflation between 2009 and 2016.
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Depuis le 9 novembre, il n’y avait presque rien à gagner sur le DJIA ou sur le S&P500. Il n’y a que le Nasdaq qui soit monté mais son niveau de surévaluation le rendait dangereux à acheter. C’est en fait parce que les investisseurs n’osent pas les vendre short, pas parce qu’ils les ont achetés, que les indices largement composés de sociétés zombies ont tenu:
La hausse de l’inflation serait baissière pour les obligations mais haussière pour les actions et les actifs réels comme l’or et l’argent-métal.
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Après une correction saisonnière en janvier et février, les actions US devraient reprendre leur hausse jusqu’à la fin mai, corriger en juin, puis repartir jusqu’en août.
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A court terme le Dow Jones est surévalué. En raison du poids des GAFAM dans le Nasdaq, la correction de ce dernier devrait être plus faible que celle des autres.
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L’or et l’argent-métal, après leur correction de janvier, devraient repartir à la hausse dès février jusqu’à la fin mars:
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Les obligations d’État US devraient chuter en février et mars jusqu’au début avril.
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20déc.
Les indices boursiers sont redevenus euphoriques avec les perspectives d’accords post Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne comme entre Démocrates et Républicains d’un plan « de soutien » de l’économie US se traduisant par une nouvelle injection de liquidités qui bénéficierait aux actions, la défaite de Trump à la présidentielle, actée par le Collège électoral, incitant peut être le Parti Républicain à plus de souplesse. Suite à leur baisse du lundi 14 décembre, nous avons donc couvert (sans perte) notre position légère short sur les indices US dès mardi à l’ouverture -sur lesquels nous n’avons plus de position ni longue ni short depuis mardi en l’attente de voir si le plan US aboutit comme anticipé ou pas ce qui serait baissier-. Indices qui sont en outre portés par l’optimisme (fondé ou pas, on verra plus tard) quant à la « vaccination » anti-Covid qui a commencé au Royaume-Uni et aux USA et quant à la poursuite de la politique ultra-laxiste des banques centrales. Oubliés l’impact économique négatif des reconfinements des USA et de l’Europe du Nord, les très mauvaises statistiques économiques US concernant le chômage et les ventes au détail, les mises en garde justifiées contre les prix élevés des actifs boursiers dans le contexte actuel; les investisseurs, se focalisant sur le traditionnel rally de Noël, essayant de se positionner pour le dernier « bull move » avant la mise en place de l’administration Biden et son cortège de hausses d’impôts et de réglementations. Nous sommes sortis de notre arbitrage monnaies européennes/dollar US lors du franchissement de la résistance vers 1,2180. La rechute du dollar US dans le cadre de la dévaluation compétitive organisée au niveau mondial entre monnaies étatiques ayant réveillé les métaux précieux, nous avons repris des positions longues sur l’argent-métal (qui pourrait doubler de prix en 2021 selon Saxo Bank) que nous préférons aux cryptomonnaies ou à l’or.
Les indices boursiers sont redevenus euphoriques avec les perspectives d’accords post Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne comme entre Démocrates et Républicains d’un plan « de soutien » de l’économie US se traduisant par une nouvelle injection de liquidités qui bénéficierait aux actions, la défaite de Trump à la présidentielle, actée par le Collège électoral, incitant peut être le Parti Républicain à plus de souplesse. Suite à leur baisse du lundi 14 décembre, nous avons donc couvert (sans perte) notre position légère short sur les indices US dès mardi à l’ouverture -sur lesquels nous n’avons plus de position ni longue ni short depuis mardi en l’attente de voir si le plan US aboutit comme anticipé ou pas ce qui serait baissier-. Indices qui sont en outre portés par l’optimisme (fondé ou pas, on verra plus tard) quant à la « vaccination » anti-Covid qui a commencé au Royaume-Uni et aux USA et quant à la poursuite de la politique ultra-laxiste des banques centrales. Oubliés l’impact économique négatif des reconfinements des USA et de l’Europe du Nord, les très mauvaises statistiques économiques US concernant le chômage et les ventes au détail, les mises en garde justifiées contre les prix élevés des actifs boursiers dans le contexte actuel; les investisseurs, se focalisant sur le traditionnel rally de Noël, essayant de se positionner pour le dernier « bull move » avant la mise en place de l’administration Biden et son cortège de hausses d’impôts et de réglementations. Nous sommes sortis de notre arbitrage monnaies européennes/dollar US lors du franchissement de la résistance vers 1,2180. La rechute du dollar US dans le cadre de la dévaluation compétitive organisée au niveau mondial entre monnaies étatiques ayant réveillé les métaux précieux, nous avons repris des positions longues sur l’argent-métal (qui pourrait doubler de prix en 2021 selon Saxo Bank) que nous préférons aux cryptomonnaies ou à l’or.
La cassure à la hausse ou à la baisse sur les indices boursiers US (le Dow Jones et le S&P500 en particulier) pour la semaine à venir et le rally de Noël devraient dépendre de l’adoption ou pas du plan du plan de soutien bipartisan US comme d’un complément budgétaire pas pour quelques jours mais jusqu’au 21 janvier et l’entrée en fonction de Biden indispensable pour éviter la fermeture (Shutdown) de l’Administration US qui serait dramatique en ces temps de pandémie:
DEFINITION OF SANTA CLAUS RALLY… The Santa Claus rally is generally understood to describe the seasonal tendency for stocks to rise during the month of December and especially as we draw closer to Christmas. But it has a more precise definition. According to the Stock Trader’s Alamanac which invented the term, the Santa Claus rally usually takes place during the last five trading days of the year through the first two trading days of the new year.
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Double top sur le DAX, l’indice européen le plus fort?
L’annonce d’une inondation de nouvelles liquidités par la BCE et du plan dit « de relance » européen, financés par la planche à billet ou par l’emprunt donc contreproductifs parce qu’accroissant l’endettement aux fins de financer des dépenses courantes pas de l’investissement productif, tout comme l’absence d’accord post Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, ayant stoppé le mouvement de hausse de l’euro/dollar US, qui n’a pas pu franchir les 1,2180, nous ont conduit à arbitrer nos avoirs en monnaies européennes contre le dollar US. Idem pour l’or, l’argent-métal et les actions des sociétés minières, qui n’ont à court terme pas de potentiel de hausse. Quant aux indices boursiers US et européens, ils ont perdu leur momentum haussier et sont entrés en correction baissière, les anticipations sans fondement d’embellie économique et financière relatives aux pseudos « vaccins » anti-Covid 19 (qui sont en réalité des thérapies géniques de nature à provoquer des effets primaires ou secondaires dommageables) et au plan dit « de stimulus » bipartisan démocrate/républicain massif US, qui ont fait anormalement monter les prix des actions à leur niveau extrême actuel de valorisation, étant enlisées dans les sables mouvants de la dictature sanitaire (politiques absurdes de stop and go relatives aux confinements et aux couvre-feux, fabrication de « vaccins » à la va-vite) et de la manipulation boursière (ainsi qu’en témoignent les IPOs actuels -Airbnb, Doordash- absurdement surévalués aux USA), d’autant que Trump est passé à un stade supérieur déstabilisant de contestation des résultats électoraux US et que, la pandémie n’étant plus sous contrôle aux USA, le chômage a repris sa progression. Nous conservons une position short légère sur les indices US.
L’annonce d’une inondation sans fin de nouvelles liquidités de la part de la BCE et du plan dit « de relance » européen, financés par la planche à billet ou par l’emprunt donc contreproductifs parce qu’accroissant l’endettement aux fins de financer des dépenses courantes pas de l’investissement productif, tout comme l’absence d’accord post Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, ayant stoppé le mouvement de hausse de l’euro/dollar US, qui n’a pas pu franchir les 1,2180, nous ont conduit à arbitrer nos avoirs en monnaies européennes contre le dollar US. Idem pour l’or, l’argent-métal et les actions des sociétés minières, qui n’ont à court terme pas de potentiel de hausse. Quant aux indices boursiers US et européens, ils ont perdu leur momentum haussier et sont entrés en correction baissière, les anticipations sans fondement d’embellie économique et financière relatives aux pseudos « vaccins » anti-Covid 19 (qui sont en réalité des thérapies géniques de nature à provoquer des effets primaires ou secondaires dommageables) et au plan dit « de stimulus » bipartisan démocrate/républicain massif US, qui ont fait anormalement monter les prix des actions à leur niveau extrême actuel de valorisation, étant enlisées dans les sables mouvants de la dictature sanitaire (politiques absurdes de stop and go relatives aux confinements et aux couvre-feux, fabrication de « vaccins » à la va-vite) et de la manipulation boursière (ainsi qu’en témoignent les IPOs actuels -Airbnb, Doordash- absurdement surévalués aux USA), d’autant que Trump est passé à un stade supérieur déstabilisant de contestation des résultats électoraux US et que, la pandémie n’étant plus sous contrôle aux USA, le chômage a repris sa progression. Nous conservons une position short légère sur les indices US.
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Début de correction baissière des indices boursiers US:
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STOCK INDEXES MAY BE LOSING SOME UPSIDE MOMENTUM | John Murphy’s Market Message | StockCharts.com
La dette, potion magique ou poison mortel? L’endettement d’aujourd’hui, ce sont les impôts de demain; plus il est élevé, plus ils seront forts. Donc dommageables pour tous les agents économiques. Voilà pourquoi les États super-interventionnistes et les banques centrales faux-monnayeurs, auxquels il faut fixer des limites impératives (constitutionnelles) à ne pas franchir pour les empêcher de nuire, détruisent finalement les monnaies et les économies et ce faisant la démocratie, le bien commun de tous pauvres ou riches, si on les laisse faire. Cassant les mécanismes naturels de formation des prix (en particulier au moyen de leurs taux d’intérêt zéro voire négatifs et de leurs Quantitative Easings illimités), ils aboutissent ainsi -via l’euthanasie de l’épargne (sans laquelle il ne peut pas y avoir d’investissement futur)- à entretenir une économie zombie de type soviétique n’ayant plus rien à voir avec une économie libre en raison de la fausse évaluation des prix des actifs -en particulier boursiers et financiers- constamment éloignée des niveaux auxquels la réalité devrait conduire, tout en empêchant le calcul économique rationnel en l’absence duquel on peut plus rien prévoir, comme on peut le constater depuis mars 2020 surtout. Raison pour laquelle on ne peut élaborer des prévisions qu’en regardant dans le rétroviseur c.à.d. les évolutions historiques passées des différents actifs, Seasonax Capital Gmbh étant le meilleur site d’informations à cet égard. Quand tout cela se combine avec la dictature sanitaire qui ne fait que commencer, il y a lieu de cesser de croire à « Alice au pays des merveilles » que nous vendent politiciens et financiers. Nous avons changé notre allocation d’actifs en raison de la chute du dollar US (cassure à la hausse des 1,20 sur l’euro/dollar US) que nous attendions et réduit encore les positions dans nos portefeuilles-clients en gestion en raison de la surévaluation des indices boursiers US comme indiqué dans le présent commentaire avec une prise de risque la plus faible possible.
La dette, potion magique ou poison mortel? L’endettement d’aujourd’hui, ce sont les impôts de demain; plus il est élevé, plus ils seront forts. Donc dommageables pour tous les agents économiques. Voilà pourquoi les États super-interventionnistes et les banques centrales faux-monnayeurs, auxquels il faut fixer des limites impératives (constitutionnelles) à ne pas franchir pour les empêcher de nuire, détruisent finalement les monnaies et les économies et ce faisant la démocratie, le bien commun de tous pauvres ou riches, si on les laisse faire. Cassant les mécanismes naturels de formation des prix (en particulier au moyen de leurs taux d’intérêt zéro voire négatifs et de leurs Quantitative Easings illimités), ils aboutissent ainsi -via l’euthanasie de l’épargne (sans laquelle il ne peut pas y avoir d’investissement futur)- à entretenir une économie zombie de type soviétique n’ayant plus rien à voir avec une économie libre en raison de la fausse évaluation des prix des actifs -en particulier boursiers et financiers- constamment éloignée des niveaux auxquels la réalité devrait conduire, tout en empêchant le calcul économique rationnel en l’absence duquel on peut plus rien prévoir, comme on peut le constater depuis mars 2020 surtout. Raison pour laquelle on ne peut élaborer des prévisions qu’en regardant dans le rétroviseur c.à.d. les évolutions historiques passées des différents actifs, Seasonax Capital Gmbh étant le meilleur site d’informations à cet égard. Quand tout cela se combine avec la dictature sanitaire qui ne fait que commencer, il y a lieu de cesser de croire à « Alice au pays des merveilles » que nous vendent politiciens et financiers. Nous avons changé notre allocation d’actifs en raison de la chute du dollar US (cassure à la hausse des 1,20 sur l’euro/dollar US) que nous attendions et réduit encore les positions dans nos portefeuilles-clients en gestion en raison de la surévaluation des indices boursiers US comme indiqué dans le présent commentaire avec une prise de risque la plus faible possible.
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Notre livre de 2008 est d’actualité:
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On ne peut pas comprendre la débâcle actuelle des marchés du crédit, en particulier de la dette titrisée (dans le sillage des pertes affectant les prêts immobiliers américains dits subprime) que l’ensemble des banques privées internationales se sont repassée – avec les conséquences financières désastreuses que l’on appréhende à peine -, sans retracer la dérive du Système monétaire international, depuis l’abandon progressif de l’étalon-or, jusqu’à sa propre destruction aujourd’hui. C’est à cette analyse passionnante que Pierre Leconte se livre dans cet ouvrage facile à lire et amplement documenté. Les « politiques monétaires » irrationnelles conduites par les banques centrales qui agissent comme des faux-monnayeurs, sont la source de la grande crise monétaire du XXIe siècle qui a déjà commencé ! C’est leur incapacité structurelle à organiser les conditions-cadres d’une mondialisation libérale, puis à la réguler, qui explique la plupart des dérives du système financier. C’est la raison pour laquelle il faut en tirer toutes les conséquences, c’est à dire purement et simplement supprimer ces mammouths dont les pratiques laxistes et collectivistes ont échoué ! Les remèdes existent, en effet, pour mettre un terme au chaos monétaire et financier actuel : rétablissement des taux de changes fixes autour de l’étalon-or pour les monnaies étatiques actuelles, et mise en œuvre parallèle de la liberté de création monétaire permettant d’introduire une saine concurrence entre toutes les monnaies (publiques et privées), de nature à offrir à leurs utilisateurs – que nous sommes tous – la possibilité de sélectionner la meilleure possible. C’est par l’application des principes du libéralisme authentique que l’on sortira de la crise. Encore faut-il ne pas le caricaturer, mais comprendre en quoi il consiste et diffère du « capitalisme fou » – une explication salutaire que l’on trouvera aussi dans ce livre. Si les États ne procèdent pas à la réforme urgente du Système monétaire international après son effondrement aux conséquences financières, économiques, sociales et politiques incalculables, ce sont les acteurs des marchés qui la décideront. Ils imposent déjà l’or et les autres métaux précieux comme la seule valeur réelle de réserve en face du dollar qui s’effondre, et de l’euro surévalué qui suivra, à terme, le même chemin. Il faut sortir de l’impasse actuelle pour éviter qu’une deuxième crise de 1929 nous ruine presque tous ! Économiste, fondateur d’une société financière en Suisse, Pierre Leconte a été membre des bourses des marchés à terme de Londres et de New York, puis conseiller d’une banque de développement et d’une banque centrale sud-américaines. Il est le fondateur et l’animateur du « Forum monétaire de Genève pour la paix et le développement ».
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Nous n’avons rien par principe contre les cryptomonnaies privées, le Bitcoin en particulier, qui ont par rapport à l’or et à l’argent-métal le grand avantage d’être devenues des instruments de paiement ce que les métaux précieux ne sont plus, à la condition qu’elles soient réglementées et non pas abandonnées aux manipulations de quelques acteurs dominants comme actuellement. Il faut en revanche s’opposer aux cryptomonnaies de banques centrales qui vont être créées dans la mesure où il s’agira d’un moyen supplémentaire « hors sol » d’accroitre encore la masse monétaire sans limitation et d’en contrôler l’usage qu’en feront les utilisateurs.
Au moment de faire le bilan de la présidence Trump, il y a lieu de retenir qu’il a complètement échoué à limiter l’immigration légale et illégale aux USA comme à la renvoyer et qu’il a aussi échoué à contenir la Chine et à limiter les déficits commercial et et budgétaire comme la dette US. Trump a surtout été l’un des pires présidents US du point de vue monétaire dans la mesure où il a fait créer (par la Fed de Powell qui a succombé à ses injonctions comme par le Trésor US de Mnuchin à ses ordres) un montant ahurissant de dollars US dans le seul but de faire monter artificiellement la bourse. On comprend dès lors les accusations de recherche d’enrichissement personnel suite à toutes ces manipulations qui ont été régulièrement portées à son égard comme de certains de ses proches.
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Il y a, hélas, tout lieu de penser que le tandem Biden / Yellen sera pire encore du point de vue monétaire.
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Personne ne pouvait s’attendre à ce que Trump qui prétendait « To make USA Great Again » (MAGA) organise une telle orgie de dollars US (+40% de nouveaux dollars US) à taux zéro, une monnaie qu’il a probablement tuée ou tout au moins gravement et durablement affaiblie. Ce qui explique que presque personne n’a pu gagner vraiment ou conserver ses gains dans la reprise des cours de bourse depuis le krach imprévisible de mars 2020 d’autant qu’elle s’est produite avec de nombreux zigzags intermédiaires et qu’elle doit être amputée de la baisse du dollar US.
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The Government Has Printed 40 Cents For Every Dollar That Existed In March:
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Mais comme la vitesse de la circulation de la monnaie a chuté sur son plus bas historique, cela signifie que la quasi totalité de tout cet argent créée ex nihilo n’est pas allé dans l’économie réelle mais dans les actifs boursiers:
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La bulle boursière artificielle organisée par la Fed (et accessoirement la BCE):
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Comme les conséquences négatives de cette politique monétaire ultra laxiste deviennent évidentes (chute du dollar US et hausse des taux longs US), elle ne peut pas être poursuivie au même rythme ni avec la même ampleur à moins de provoquer une catastrophe monétaire et obligataire globale. Il faut donc sortir des actions US surévaluées comme jamais (sans aller short), attendre leur correction saisonnière de début décembre (entre le 1er et la mi décembre) qui devrait être plus forte que par le passé puis ne les acheter à nouveau pour leur rally de fin d’année que si elles corrigent fortement. Rally de fin d’année qui pourrait d’ailleurs ne pas avoir lieu tant le marché boursier est en avance sur le cycle économique réel.
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L’autre système de saisonnalité (Equity Clock) fait aussi état d’un creux habituel début décembre avant le rally de Noël et de fin d’année:
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Le niveau de surévaluation des actions est actuellement le plus élevé de l’histoire:
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Nous avons donc sorti ou arbitré toutes nos positions sur les indices boursiers US et les actions US (et ne faisons rien sur les autres indices européens ou asiatiques) en l’attente de leur correction.
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Les marchés boursiers anticipant la mise au point et la distribution rapide de vaccins anti Covid 19 font preuve d’un optimisme très exagéré à cet égard, dans la mesure ou ils ne sont pas scientifiquement sûrs (ce ne sont pas des vaccins mais des thérapies géniques de l’ARN) et que la logistique nécessaire à leur fabrication comme à leur diffusion butera sur de nombreux obstacles, dont le refus de beaucoup de gens de se les faire inoculer. Pour le moment la gestion aléatoire de la pandémie ne se résume qu’à une succession de décisions profondément liberticides des gouvernements qui ont par ailleurs cassé les économies, sans empêcher un grand nombre de victimes. L’idée que tout redevienne très vite comme avant sans laisser de traces ultra dommageables est absurde. Quant au stimuli supplémentaires attendus aux USA et en Europe, qui ne serviront à rien, ils sont encore bloqués par des disputes politiciennes. Alors que les chiffres de l’emploi aux USA et en Europe rechutent, ce qui montre que la reprise économique tournant court après l’embellie de l’été, il n’y a pas lieu de continuer de la célébrer.
Le dollar US devrait fortement baisser en décembre poussant l’euro vers 1,24 et peut-être même vers 1,30, avant de consolider puis d’entamer probablement ensuite une longue glissade. Il y a donc lieu de ne rester investi qu’en monnaies européennes seulement (Euro, CHF):
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Le scenario de l’écroulement du dollar US:
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What happens if dollar crashes?
Effects of a Dollar Collapse
A sudden dollar collapse would create global economic turmoil. Investors would rush to other currencies, such as the euro, or other assets, such as commodities. Demand for Treasurys would plummet, and interest rates would rise. U.S. import prices would skyrocket, causing inflation.
Les taux d’intérêt US long (à dix ans ou plus) sont déjà en train de rejoindre leur plus haut de l’année, ce qui ne va pas aider du tout l’économie US, ni les marchés d’actions, qui est fondée sur la dette de tous (État, entreprises, particuliers):
Le livre déjà ancien de Bonner et Wiggin était prophétique:
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Nous faisons en revanche des opérations de trading rapides à la hausse sur l’indice boursier brésilien Bovespa parce que Bolsonaro est le seul chef d’État sud américain à ne pas avoir cassé son économie avec des confinements, que la baisse du dollar US diminue le poids de la dette brésilienne et fait monter les prix des matières premières et produits agricoles que le Brésil exporte.
Nous avons couvert nos shorts sur l’argent-métal et les actions des sociétés minières dès le franchissement à la hausse des 1,20 euro/dollar US mais sans encore aller long sur ces deux actifs, pas plus que nous n’allons encore long sur l’or, qui tous consolident.
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28nov.
Nous vivons un moment historique de dématérialisation, c’est-à-dire in fine de destruction, des monnaies qui ne sont plus reliées à aucun actif tangible ni même avec les taux d’intérêt qu’elles payent respectivement, que les États et les banques centrales organisent dans le double but de pouvoir s’endetter le plus possible et de maintenir la bulle boursière plus longtemps encore. A cet égard, on comprend que le choix par Biden de Janet Yellen l’ex patronne de la Fed comme prochaine Secrétaire au Trésor qui, de facto contrôlant les deux institutions, actionnera « la planche à billets » comme jamais, réjouisse Wall Street. D’où la hausse des monnaies virtuelles (cryptomonnaies), qui apparaissent comme meilleures, et la baisse de l’or et de l’argent-métal, perdant un peu plus leur rôle monétaire. Ce qui a des conséquences qui vont bien au delà de la finance, remettant en question les libertés individuelles et collectives (« Il n’y a pas de moyen plus subtil et plus sûr de détruire les bases de la société que de débaucher la monnaie ». John Maynard Keynes, 1920). Du côté de la dictature sanitaire, Trump, qui a probablement perdu sa réélection mais prétendra le contraire jusqu’au 20 janvier en poursuivant ses contestations, a tout de même accepté de mettre en place la transition en faveur de son rival. Pour néanmoins sortir la tête haute de son échec et apparaitre comme celui qui a vaincu la pandémie, il est en train d’accélérer l’adoption de vaccins dont les investisseurs anticipent qu’ils résoudront tout. Mais, fabriqués à la hâte, leurs effets, en particulier secondaires, pourraient être pires que le mal. S’ils sont inoculés de façon obligatoire par son Administration ou celle de Biden, alors de fortes résistances à les accepter se manifesteront qui annuleront leur effet supposé d’immunisation collective. Quant aux médias et aux GAFAM, ils n’ont jamais autant contrôlé et manipulé les opinions publiques. Partout, la démocratie est assiégée. Nous avons en début de semaine couvert notre position short sans aller long sur le DJIA et acheté modérément le Nasdaq, lequel semble avoir plus de potentiel en cas de nouvelle vague de cas de Covid aux USA pendant le long week-end de Thanksgiving obligeant ensuite à de nouveaux confinements (bénéficiant aux actions Stay-at-home donc aux GAFAM). Attention cependant au risque de correction des indices US début décembre. Quant à l’or et à l’argent-métal et aux actions des sociétés minières, nous restons short des deux derniers (mais sans position sur l’or), les investisseurs sortant des actifs de protection ou supposés tels. Nous restons investis en monnaies européennes, qui pourraient apporter un soutien aux métaux si l’euro/dollar cassait 1,20 à la hausse, d’autant que le Bitcoin/us dollar est en phase ce correction. Dans des marchés extrêmes, il faut être mobile.
Nous vivons un moment historique de dématérialisation, c’est-à-dire in fine de destruction, des monnaies qui ne sont plus reliées à aucun actif tangible ni même avec les taux d’intérêt qu’elles payent respectivement, que les États et les banques centrales organisent dans le double but de pouvoir s’endetter le plus possible et de maintenir la bulle boursière plus longtemps encore. A cet égard, on comprend que le choix par Biden de Janet Yellen l’ex patronne de la Fed comme prochaine Secrétaire au Trésor qui, de facto contrôlant les deux institutions, actionnera « la planche à billets » comme jamais, réjouisse Wall Street. D’où la hausse des monnaies virtuelles (cryptomonnaies), qui apparaissent comme meilleures, et la baisse de l’or et de l’argent-métal, perdant un peu plus leur rôle monétaire. Ce qui a des conséquences qui vont bien au delà de la finance, remettant en question les libertés individuelles et collectives (« Il n’y a pas de moyen plus subtil et plus sûr de détruire les bases de la société que de débaucher la monnaie ». John Maynard Keynes, 1920). Du côté de la dictature sanitaire, Trump, qui a probablement perdu sa réélection mais prétendra le contraire jusqu’au 20 janvier en poursuivant ses contestations, a tout de même accepté de mettre en place la transition en faveur de son rival. Pour néanmoins sortir la tête haute de son échec et apparaitre comme celui qui a vaincu la pandémie, il est en train d’accélérer l’adoption de vaccins dont les investisseurs anticipent qu’ils résoudront tout. Mais, fabriqués à la hâte, leurs effets, en particulier secondaires, pourraient être pires que le mal. S’ils sont inoculés de façon obligatoire par son Administration ou celle de Biden, alors de fortes résistances à les accepter se manifesteront qui annuleront leur effet supposé d’immunisation collective. Quant aux médias et aux GAFAM, ils n’ont jamais autant contrôlé et manipulé les opinions publiques. Partout, la démocratie est assiégée. Nous avons en début de semaine couvert notre position short sans aller long sur le DJIA et acheté modérément le Nasdaq, lequel semble avoir plus de potentiel en cas de nouvelle vague de cas de Covid aux USA pendant le long week-end de Thanksgiving obligeant ensuite à de nouveaux confinements (bénéficiant aux actions Stay-at-home donc aux GAFAM). Attention cependant au risque de correction des indices US début décembre. Quant à l’or et à l’argent-métal et aux actions des sociétés minières, nous restons short des deux derniers (mais sans position sur l’or), les investisseurs sortant des actifs de protection ou supposés tels. Nous restons investis en monnaies européennes, qui pourraient apporter un soutien aux métaux si l’euro/dollar cassait 1,20 à la hausse, d’autant que le Bitcoin/us dollar est en phase ce correction. Dans des marchés extrêmes, il faut être mobile.
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Le cercle vicieux du Covid dont on ne sortira pas avant longtemps:
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Aucun gouvernement ni État n’a été en mesure de contrôler la pandémie parce qu’ils n’étaient pas préparés à une telle catastrophe ayant laissé leurs systèmes hospitaliers et de santé insuffisants se délabrer au fil du temps et qu’ils n’ont pas fait ce qu’il fallait depuis son apparition, en particulier augmenter leurs capacités hospitalières et fermer leurs frontières, au lieu d’arrêter leurs économies et de traiter leurs ressortissants comme des sous-humains en supprimant leurs libertés individuelles et collectives. Les vaccins n’y changeront pas grand chose, le Covid poursuivra ses ravages et ensuite ce sera le tour d’une autre pandémie tant que durera la mondialisation incontrôlée sans limites des marchandises et des flux humains (migrations massives) au profit de quelques dictatures n’ayant aucun respect de leurs populations ni d’une solidarité internationale minimale (la Chine en particulier).
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Il y a en Europe deux fois plus de morts du Covid qu’aux USA en proportion de leurs populations respectives:
La hausse des actions est la conséquence d’une explosion de la création monétaire aux USA, et à un moindre degré ailleurs (en Europe), ayant conduit à un short covering massif sur les actions cycliques qui étaient massacrées:
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Le vaccin ce sera Yellen…
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Les investisseurs, qui étaient ultra pessimistes (ultra short) en mars, sont maintenant ultra optimistes (ultra long) sur les actions:
Le ratio Put/Call sur les indices boursiers à son plus bas montre que la quasi totalité des investisseurs sont long, plus personne n’ayant de protection contre une possible correction…
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Le support pour l’or situé vers 1.795 USD/oz ayant cassé à la baisse, il pourrait chuter progressivement vers 1.550…
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Possibilité de baisse de l’argent-métal vers 19,50 / 20,50 USD/oz.
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Le ratio Nasdaq (actions technos) / DJIA (actions cycliques) montre que c’est le premier (en retard) qu’il faut acheter (modérément) pas le second en raison de la situation monopolistique des GAFAM dans l’économie, qui avaient récemment corrigé mais devraient retrouver leurs meilleurs niveaux du fait de l’aggravation de la pandémie de Covid aux USA:
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La saisonnalité indique qu’il devrait y avoir une correction des indices boursiers US (DJIA surtout) pendant la première moitié de décembre puis leur reprise ensuite pour finir le mois et l’année à leurs meilleurs niveaux:
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Excellente analyse. Voir: Les marchés se sont-ils déjà projetés dans un monde sans Covid ?
A noter la correction sur le Bitcoin/dollar US (double top) et la bonne tenue des monnaies européennes (euro, CHF) contre le dollar US, qui pourraient soutenir temporairement l’or et l’argent-métal mais peser sur les indices boursiers:
Les acteurs des marchés financiers étant obnubilés par la perspective que la mise en place de vaccins anti Covid-19 résolve rapidement tous les problèmes économiques, sociaux et financiers alors qu’ils étaient majoritairement shorts ont été contraints par les manipulations des algos de racheter en masse les actions cycliques zombies (dépendantes de la conjoncture) qui ont le plus souffert de la crise sanitaire et sont sortis de celles qui en avaient le plus bénéficié (les technos en particulier les GAFAM), ce qui a mécaniquement fait monter exagérément les indices Small Caps (Russell 2000), DJIA et S&P500 mais a stabilisé le Nasdaq. Cette rotation prend probablement place beaucoup trop tôt dans la mesure où, tant que l’épidémie persiste voire s’aggrave et/ou que durent les reconfinements, la faiblesse des économies, de l’emploi et de la consommation continuant, les cycliques devraient rester sous pression. Nous sommes le 16 novembre au soir sortis de l’essentiel de nos positions longues sur le DJIA et le S&P500, et initié des ventes short de DJIA, en l’attente de leur correction saisonnière attendue à partir du 17 novembre qui se poursuit. D’autant que des deux côtes de l’Atlantique les plans dits « de relance » (c.à.d. d’injections de liquidités supplémentaires) sont bloqués par les querelles politiques. Par ailleurs, il importe de se méfier des actions des fabricants de vaccins qui sont montées lors de chacune de leurs annonces qu’ils avaient fait « la découverte du siècle » pour aussitôt après rechuter, ce qui montre le scepticisme sous-jacent quant à la faisabilité, la sécurité et la distribution de leurs produits alors que de plus en plus de gens indiquent refuser de se faire vacciner. Enfin, l’or et l’argent-métal, mais aussi les actions des sociétés minières, ne parvenant pas à remonter (sans doute parce que les investisseurs boudent les valeurs dites « refuge » et que les monnaies -l’euro/dollar US ne parvenant pas à casser 1,20 à la hausse- et les obligations se sont stabilisées), nous en sommes en grande partie sortis ou les avons vendus.
Les acteurs des marchés financiers étant obnubilés par la perspective que la mise en place de vaccins anti Covid-19 résolve rapidement tous les problèmes économiques, sociaux et financiers alors qu’ils étaient majoritairement shorts ont été contraints par les manipulations des algos de racheter en masse les actions cycliques zombies (dépendantes de la conjoncture) qui ont le plus souffert de la crise sanitaire et sont sortis de celles qui en avaient le plus bénéficié (les technos en particulier les GAFAM), ce qui a mécaniquement fait monter exagérément les indices Small Caps (Russell 2000), DJIA et S&P500 mais a stabilisé le Nasdaq. Cette rotation prend probablement place beaucoup trop tôt dans la mesure où, tant que l’épidémie persiste voire s’aggrave et/ou que durent les reconfinements, la faiblesse des économies, de l’emploi et de la consommation continuant, les cycliques devraient rester sous pression. Nous sommes le 16 novembre au soir sortis de l’essentiel de nos positions longues sur le DJIA et le S&P500, et initié des ventes short de DJIA, en l’attente de leur correction saisonnière attendue à partir du 17 novembre qui se poursuit. D’autant que des deux côtes de l’Atlantique les plans dits « de relance » (c.à.d. d’injections de liquidités supplémentaires) sont bloqués par les querelles politiques. Par ailleurs, il importe de se méfier des actions des fabricants de vaccins qui sont montées lors de chacune de leurs annonces qu’ils avaient fait « la découverte du siècle » pour aussitôt après rechuter, ce qui montre le scepticisme sous-jacent quant à la faisabilité, la sécurité et la distribution de leurs produits alors que de plus en plus de gens indiquent refuser de se faire vacciner. Enfin, l’or et l’argent-métal, mais aussi les actions des sociétés minières, ne parvenant pas à remonter (sans doute parce que les investisseurs boudent les valeurs dites « refuge » et que les monnaies -l’euro/dollar US ne parvenant pas à casser 1,20 à la hausse- et les obligations se sont stabilisées), nous en sommes en grande partie sortis ou les avons vendus.
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Voir: Bourse au Quotidien – Le vaccin miracle éradique surtout… les ventes à découvert !
Forte possibilité de reprise du VIX, qui monte quand les indices boursiers baissent, dont le support semble atteint alors que le NYSE ne parvient pas à casser à la hausse sa résistance:
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Les graphiques saisonniers pendant l’année de l’élection présidentielle US et pendant celle qui la suit des indices boursiers US montrent qu’ils chutent en décembre puis se reprennent un peu et rechutent en janvier jusqu’à la fin février, ce qui signifie que leur potentiel de hausse à court terme est désormais faible voire inexistant; d’autant que l’imbroglio entre Trump, qui refuse de s’avouer vaincu, et Biden, qui tente d’imposer une transition en sa faveur, est lourd de menaces alors que l’épidémie repart aux USA, que le Trésor et la Fed se disputent l’usage des fonds à allouer et que les prévisions de rechute économique début 2021 se précisent.
Dans notre commentaire du 7 novembre, nous nous interrogions sur le fait de savoir combien de temps encore le coût de l’argent resterait gratuit, permettant ainsi aux banques centrales d’en imprimer et aux États d’en emprunter sans limite ce qui entretient la hausse des indices d’actions? La reprise des taux longs intervenue cette semaine et la mise en garde de la Federal Reserve US plutôt négatives pour lesdits indices sont passées inaperçues dans le contexte d’euphorie boursière extrême basée sur: 1/ l’espoir que Biden ne pourrait pas appliquer son programme keynésien dirigiste d’endettement étatique à tout va dans un pays dont les déficits sont déjà records, donc nécessairement accompagné d’une forte augmentation contreproductive des impôts, étant donné qu’hypothétiquement le Sénat US (dont on connaitra la composition début janvier) resterait républicain, et 2/ qu’un vaccin fiable anti Covid-19 bientôt disponible permettrait d’arrêter rapidement la pandémie qui s’aggrave en Europe et aux USA où les reconfinements se multiplient, vaccin dont l’annonce (qui est assimilée par certains à une manipulation boursière) est opportunément intervenue tout de suite après l’élection auto-proclamée (probable mais pas encore officielle) de Biden. Comme l’indique leur saisonnalité historique, un creux sur les indices boursiers US est à attendre vers les 17 / 20 novembre avec probablement leur reprise ensuite et enfin leur retournement à la baisse à partir de décembre. Nous sommes long sur le DJIA et le S&P500 (en dépit de leur sur achat), restons neutre sur les obligations, investis en monnaies européennes (CHF, Euro), modérément long d’argent-métal (pas d’or tant que l’euro/dollar US ne casse pas les 1,20 à la hausse) et d’actions des sociétés minières. La crise constitutionnelle n’est pas écartée aux USA, surtout si la transition entre Trump et Biden (le vote pour ce dernier semblant être entaché d’irrégularités donc justifiable de recours) prenait un tour ultra conflictuel et s’éternisait. Prudence et réactivité sont de mise…
Dans notre commentaire du 7 novembre, nous nous interrogions sur le fait de savoir combien de temps encore le coût de l’argent resterait gratuit, permettant ainsi aux banques centrales d’en imprimer et aux États d’en emprunter sans limite ce qui entretient la hausse des indices d’actions? La reprise des taux longs intervenue cette semaine et la mise en garde de la Federal Reserve US plutôt négatives pour lesdits indices sont passées inaperçues dans le contexte d’euphorie boursière extrême basée sur:
1/ l’espoir que Biden ne pourrait pas appliquer son programme keynésien dirigiste d’endettement étatique à tout va dans un pays dont les déficits sont déjà records, donc nécessairement accompagné d’une forte augmentation contreproductive des impôts, étant donné qu’hypothétiquement le Sénat US (dont on connaitra la composition début janvier) resterait républicain,
et 2/ qu’un vaccin fiable anti Covid-19 bientôt disponible permettrait d’arrêter rapidement la pandémie qui s’aggrave en Europe et aux USA où les reconfinements se multiplient, vaccin dont l’annonce (qui est assimilée par certains à une manipulation boursière) est opportunément intervenue tout de suite après l’élection auto-proclamée (probable mais pas encore officielle) de Biden. Comme l’indique leur saisonnalité historique, un creux sur les indices boursiers US est à attendre vers les 17 / 20 novembre avec probablement leur reprise ensuite et enfin leur retournement à la baisse à partir de décembre.
Nous sommes long sur le DJIA et le S&P500 (en dépit de leur sur achat), restons neutre sur les obligations, investis en monnaies européennes (CHF, Euro), modérément long d’argent-métal (pas d’or tant que l’euro/dollar US ne casse pas les 1,20 à la hausse) et d’actions des sociétés minières. La crise constitutionnelle n’est pas écartée aux USA, surtout si la transition entre Trump et Biden (le vote pour ce dernier semblant être entaché d’irrégularités donc justifiable de recours) prenait un tour ultra conflictuel et s’éternisait. Prudence et réactivité sont de mise…
Le DJIA et le S&P 500 sont techniquement haussiers: c’est un afflux massif de nouveaux capitaux (évalué à près de 45 milliards de dollars) sur ces actifs qui leur a permis de monter.
Manipulation boursière possible -insider trading- à propos du vaccin Pfizer organisée par ses actionnaires (des sociétés financières et ses dirigeants) qui leur a permis de gagner gros et de vendre aussitôt après l’annonce de sa mise au point leurs actions:
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Voir: Scandale du vaccin : l’UE achète les doses, le PDG vend ses actions
L’action Pfizer rechute alors que, si son vaccin était « l’invention du siècle », elle devrait exploser à la hausse. Pour ce qui nous concerne, nous avons acheté l’action Moderna qui a les faveurs de la Suisse:
Trump, l’isolationniste, a échoué à contenir la Chine, mais il a essayé; alors que tout indique que Biden, le mondialiste, devrait capituler devant elle. Finira t’ elle par être la grande gagnante du changement politique en cours aux USA?
Un voyage en Absurdie! Plus cela va mal (instabilité politique, économie, chômage, pandémie) aux USA et en Europe, plus les marchés d’actions montent, parce que les banques centrales continuent de créer de la fausse monnaie qui ne coûte rien à emprunter! Pour combien de temps encore?
Un voyage en Absurdie! Plus cela va mal (instabilité politique, économie, chômage, pandémie) aux USA et en Europe, plus les marchés d’actions montent, parce que les banques centrales continuent de créer de la fausse monnaie qui ne coûte rien à emprunter! Pour combien de temps encore?
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Les marchés financiers, même en l’absence de vainqueur immédiat à la présidentielle américaine (le vote pour Trump ayant été sous-estimé et celui pour Biden sur-estimé), sont restés positifs en espérant un Sénat qui resterait Républicain, même si les Démocrates détenaient la majorité de la Chambre des Représentants et si Biden était finalement élu président, permettant ainsi de bloquer les projets du nouvel occupant de la Maison Blanche qui ne s’y installerait que le 21 janvier (augmentation des impôts, démantèlement des GAFAM, réglementations de toutes sortes en particulier du secteur énergie et pétrole, adhésion à l’Accord de Paris sur le Climat, etc.), tout en tournant leur regard vers l’évolution de la pandémie qui s’aggrave, mais les dirigeants US ne semblent pas (ou pas encore?) enclins à procéder à des reconfinements, et vers la politique de la Réserve fédérale américaine, qui devrait rester ultra laxiste. D’autant que, après leur chute d’octobre, leur saisonnalité haussière de novembre joue à plein.
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Nous sommes donc sortis pendant la semaine de notre situation pré-électorale neutre (nous n’étions pas short mais sans position) et avons repris des achats modérés sur les indices US (mais pas les européens qui ne font que suivre les américains), qu’il faut traiter activement sans garder de grandes positions overnight, achats modérés parce que le risque de déception des marchés boursiers est toujours présent pour les cas où le Sénat tomberait aux mains des Démocrates et où Trump et les Républicains, refusant leur défaite électorale, se lançaient dans des contestations judiciaires tous azimuts motivées par les nombreuses irrégularités ayant probablement émaillé le vote par correspondance, accompagnées de violences populaires. Nonobstant le risque épidémique.
Ce sont surtout les indices d’actions des sociétés minières (via le NUGT), l’argent-métal (via le AGQ) et les monnaies européennes que nous avons repris à la hausse, le dollar US s’affaiblissant à nouveau.
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Saisonnalité haussière des indices US jusqu’à la mi-novembre, correction ensuite puis hausse au plus haut vers la fin novembre avant leur chute finale de décembre:
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Un fort accès de faiblesse à prévoir vers la mi novembre:
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Les supports vers 3.200 sur le S&P500 -et vers 26.000 sur le DJIA- (bien identifiés lors de notre dernier commentaire) ont tenu mais les résistances sur le S&P500 vers 3.550 / 3.600 et sur le DJIA vers 29.000 sont puissantes (probablement infranchissables en novembre):
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Voir: Les indices US peuvent-ils encore monter ? – 100% Marchés Daily – BNP Paribas -06 Novembre 2020
La faiblesse du dollar US fait remonter l’euro et les monnaies européennes, comme le franc suisse, l’euro pouvant monter vers 1,24 s’il casse à la hausse sa résistance vers 1,20. Pour le cas où la cassure des 1,20 intervenait, nous achèterions l’or en plus de l’argent-métal que nous avons acheté cette semaine.
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L’argent-métal recommence à sur-performer l’or:
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Retour possible vers 30 USD/oz pour l’argent:
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Le NUGT a trouvé un bon support vers 70:
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L’indice des sociétés minières est en train de casser à la hausse:
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Le chômage reste élevé aux USA: « The number of unemployed for more than 6 months continued to rise, hitting a whopping 3.6MM in October, up 1.2 million from 2.4MM the previous month ».
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Situation épidémique inquiétante aux USA:
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Carl Quintanilla
@carlquintanilla
FUNDSTRAT: Daily COVID cases “are now becoming parabolic. Total USA cases surged past 100,000 for the first time. For the foreseeable future, daily cases will keep rising. .. And 3 of the 4 wave 2 states, FL, CA, TX .. are in the top 10 again.” @fundstrat
Le grand risque de l’élection de Biden à la présidence et d’un regain de laxisme de la Fed est celui de la chute du dollar US d’abord puis des autres actifs US ensuite.
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A court terme, les graphiques de Joanne Klein (du site de recherche « Above the Green Line ») montrent la surévaluation actuelle dangereuse des marchés boursiers:
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Comble de l’absurde: La Chine qui a propagé son virus dans le monde entier parce que les dirigeants occidentaux n’ont pas fermé leurs frontières, ferme désormais les siennes pour éviter un retour de bâton…
Les marchés d’actions et les indices boursiers se trouvent à un niveau charnière dans le sens où ils sont en train -comme prévu- de fortement corriger et que leur potentiel de baisse supplémentaire, compte tenu de leur sur-évaluation historique qui reste élevée et de l’envolée de la pandémie de Covid-19 en Europe et aux USA dont on ne peut prévoir ni l’ampleur ni la durée, demeure important si l’on en croit leur chute de mars dernier (-34% sur le S&P500) provoquée par la même raison. Alors que leur saisonnalité historique plaide pour leur reprise temporaire en novembre, les élections aux USA n’étant un facteur vraiment négatif à court terme pour les actifs précités que si elles débouchaient sur une contestation radicale et durable de ses résultats. On restera donc faiblement engagés et arbitrés sur les marchés financiers (y compris sur les monnaies européennes contre le dollar US que nous avons arbitrées vers 1.1750 euro/dollar US, la monnaie US s’appréciant en cas de crise globale ainsi qu’elle l’a fait en mars, et les métaux précieux, sous pression de la baisse des actifs en général et de la reprise du dollar US), jusqu’aux élections du 3 novembre, que l’on sache quelle en est l’issue et si certains États US vont suivre l’Union européenne dans le reconfinement; le scénario catastrophe pour les actifs financiers étant la contestation des résultats électoraux US conduisant à une crise constitutionnelle + des reconfinements successifs des États fédérés US. Mais le pire n’est pas toujours sûr.
Les marchés d’actions et les indices boursiers se trouvent à un niveau charnière dans le sens où ils sont en train -comme prévu- de fortement corriger et que leur potentiel de baisse supplémentaire, compte tenu de leur sur-évaluation historique qui reste élevée et de l’envolée de la pandémie de Covid-19 en Europe et aux USA dont on ne peut prévoir ni l’ampleur ni la durée, demeure important si l’on en croit leur chute de mars dernier (-34% sur le S&P500) provoquée par la même raison. Alors que leur saisonnalité historique plaide pour leur reprise temporaire en novembre, les élections aux USA n’étant un facteur vraiment négatif à court terme pour les actifs précités que si elles débouchaient sur une contestation radicale et durable de ses résultats. On restera donc faiblement engagés et arbitrés sur les marchés financiers (y compris sur les monnaies européennes contre le dollar US que nous avons arbitrées vers 1.1750 euro/dollar US, la monnaie US s’appréciant en cas de crise globale ainsi qu’elle l’a fait en mars, et les métaux précieux, sous pression de la baisse des actifs en général et de la reprise du dollar US), jusqu’aux élections du 3 novembre, que l’on sache quelle en est l’issue et si certains États US vont suivre l’Union européenne dans le reconfinement; le scénario catastrophe pour les actifs financiers étant la contestation des résultats électoraux US conduisant à une crise constitutionnelle + des reconfinements successifs des États fédérés US. Mais le pire n’est pas toujours sûr.
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Une très mauvaise semaine qui ne finit pas si mal:
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Voir: La tech US termine la semaine sous pression – 100% Marchés Daily – BNP Paribas- 30 Octobre 2020
Pour les uns, le Nasdaq et le S&P500 pourraient avoir atteint des sommets difficilement franchissables à court et moyen termes et se replier fortement avec les autres indices US:
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Pour les autres, la saisonnalité du Nasdaq et des autres indices boursiers US plaide pour leur reprise temporaire en novembre. Mais comme la saisonnalité a été mise en défaut en mars, n’ayant pas permis de prédire leur chute, elle est sujette à caution dans les temps anormaux actuels de pandémie et d’opposition sans merci entre Républicains et Démocrates avec deux candidats à la présidence dont il faut bien convenir qu’ils présentent tous les deux des défauts majeurs, même si Trump serait, à tout prendre, moins mauvais que Biden.
Ce qui est possible, c’est que la bulle des marchés boursiers depuis le 2 septembre 2020 soit en voie de dégonflement; ni les plans dits « de relance », ni la création monétaire des banques centrales, ayant pour effet d’aggraver la déflation et le nombre de sociétés zombies, ne pouvant stopper leur chute provoquée par les reconfinements probables des économies des deux côtés de l’Atlantique: –
Les supports des marchés se trouvent vers 26.000 base DJIA et vers 3.200 base S&P500, il faut qu’ils les cassent pour le scénario noir soit activé, ce qui n’est pas encore le cas:
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A lire: Michel Onfray:
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Un virus bien en chair et en os, si je puis me permettre, a démontré que le virus virtuel n’était pas la seule réalité avec laquelle nous avions à compter. Venu de Chine où des pangolins et des chauves-souris ont été incriminés, il a mis le monde à genoux. Il a été le révélateur, au sens photographique du terme, des folies de notre époque : impéritie de l’État français, faiblesse extrême de son chef, impuissance de l’Europe de Maastricht, sottise de philosophes qui invitaient à laisser mourir les vieux pour sauver l’économie, cacophonie des scientifiques, volatilisation de l’expertise, agglutination des défenseurs du système dans la haine du professeur Raoult, émergence d’une médecine médiatique, indigence du monde journalistique, rien de très neuf… Le covid-19 rappelle une leçon de choses élémentaire : il n’est pas le retour de la mort refoulée, mais la preuve vitaliste que la vie n’est que par la mort qui la rend possible. Tout ce qui est naît, vit, croît et meurt uniquement pour se reproduire – y compris, et surtout, chez les humains. Ce virus veut la vie qui le veut, ce qui induit parfois la mort de ceux qu’il touche. Mais quel tempérament tragique peut et veut encore entendre cette leçon de philosophie vitaliste ? Michel Onfray.
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Covid-19 : d’où vient le virus ? Toutes les pistes sont ouvertes: