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14sept.
Trump et quelques autres dirigeants politiques poursuivant leurs manipulations des opinions publiques à des fins électoralistes au lieu d’offrir les perspectives politico-économiques rationnelles que leurs fonctions requièrent, sans compter les interventions contradictoires et inadaptées des banques centrales en pleine panique face à la déflation ambiante, qui faussent les prix et accroissent elles aussi l’incertitude au lieu de la réduire ainsi qu’elles devraient le faire; en quelques jours seulement, les investisseurs sont passés de l’aversion maximale au risque (se traduisant par la chute des taux d’intérêt à moyen et long terme US et européens sur leurs plus bas quasi historiques et la hausse de l’or ou de l’argent-métal) à l’exubérance tout aussi irrationnelle (se traduisant par une reprise des indices boursiers US et européens et la chute des obligations, de l’or ou de l’argent-métal). Nous avons donc adapté nos positions sur les marchés financiers, déjà pour l’essentiel arbitrées la semaine dernière, en nous plaçant en situation ad hoc; ces mouvements exagérés étant en contradiction avec le cycle économique qui ne justifie pour le moment ni pessimisme ni optimisme excessifs, mais dont le retournement vers moins de croissance est en cours, comme parce qu’il faut attendre le 18 septembre le verdict de Federal Reserve de Powell pour y voir clair.
Trump et quelques autres dirigeants politiques poursuivant leurs manipulations des opinions publiques à des fins électoralistes au lieu d’offrir les perspectives politico-économiques rationnelles que leurs fonctions requièrent, sans compter les interventions contradictoires et inadaptées des banques centrales en pleine panique face à la déflation ambiante, qui faussent les prix et accroissent elles aussi l’incertitude au lieu de la réduire ainsi qu’elles devraient le faire; en quelques jours seulement, les investisseurs sont passés de l’aversion maximale au risque (se traduisant par la chute des taux d’intérêt à moyen et long terme US et européens sur leurs plus bas quasi historiques et la hausse de l’or ou de l’argent-métal) à l’exubérance tout aussi irrationnelle (se traduisant par une reprise des indices boursiers US et européens et la chute des obligations partout, de l’or ou de l’argent-métal). Nous avons donc adapté nos positions sur les marchés financiers, déjà pour l’essentiel arbitrées la semaine dernière, en nous plaçant en situation ad hoc; ces mouvements exagérés étant en contradiction avec le cycle économique qui ne justifie pour le moment ni pessimisme ni optimisme excessifs, mais dont le retournement vers moins de croissance est en cours, comme parce qu’il faut attendre le 18 septembre le verdict de Federal Reserve de Powell pour y voir clair.
Trump, se rendant compte qu’il n’obtiendra pas de la Chine de Xi Jin Ping le grand Deal global qu’il recherche mais commençant à paniquer que cela lui coûte sa réélection en 2020, poursuit ses déclarations contradictoires et imprévisibles à ce propos et voudrait quand même obtenir un Deal partiel temporaire qu’il pourrait présenter à l’opinion publique comme un grand succès alors qu’il ne s’agirait que d’une pitoyable capitulation en rase campagne… Idem avec l’Iran, les Talibans ou Kim Jong Un qu’il agonissait d’injures avant de maintenant vouloir parler et s’entendre avec eux…D’ailleurs l’éloignement de son conseiller « faucon » John Bolton signifie un changement de la politique jusqu’ici ferme de Trump. Washington va-t-il perdre la « guerre froide » avec Pékin, alors qu’il avait tous les moyens de la gagner, ce serait une grave menace pour la sécurité des USA et du monde libre…
Les mesures prises par la BCE de Draghi cette semaine (fixation de taux encore plus négatifs et adoption d’un Quantitative Easing à l’infini), vont trop loin. Elles ne relanceront ni la croissance économique ni l’inflation en Europe mais accroitront sa « japonisation ». D’ailleurs les marchés, qui s’y attendaient, les ont considérées comme un non-événement étant donné que l’euro/dollar US n’a même pas cassé à la baisse les 1,09 alors qu’il aurait dû le faire s’ils les avaient prises au sérieux. Draghi va maintenant laisser à Lagarde une BCE divisée et sans grandes munitions supplémentaires pour agir.
Forte opposition en Allemagne et en Hollande contre la politique de Draghi, ce qui pose encore une fois le problème de l’inadaptation d’une monnaie unique (l’euro) partagée entre plusieurs pays dont les besoins et les situations divergent qu’une même banque centrale de la zone gère en fonction des nécessités supposées des pays les plus problématiques.
Les investisseurs ont été contraints cette semaine par la forte hausse des taux d’intérêt à moyen et long termes (US surtout), que les banques centrales ne contrôlent pas ou contrôlent mal, de sortir des obligations et des métaux précieux, pour les uns revenir au cash et les autres couvrir leurs shorts sur les actions voire d’aller long sur ces dernières.
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Taux allemands à 10 ans:
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Taux anglais à 10 ans:
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Forte chute des obligations partout… dont aux USA
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Mais, attention, toute poursuite notable de cette hausse des taux (que Chris Kimble voit se poursuivre et s’accélerer -voir ses graphiques ci-dessous-) aurait rapidement un effet négatif sur les actions US et la croissance US (prêts immobiliers et mortgage).
La hausse des taux à moyen et long termes US et l’inversion du ratio gold/silver étant très dommageables pour les actifs « risk off », ces deux métaux et les actions des sociétés minières sont repartis à la baisse.
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Plusieurs prévisionnistes sont maintenant ultra baissiers sur l’or et l’argent-métal:
Nous écrivions dans notre dernier commentaire que « l’extension possible maximale à la hausse du S&P500 est vers 3.025 » (Double top).
3.020 ayant été atteint, à court terme, il ne devrait pas aller plus haut mais corriger à la baisse.
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Les graphiques de Carl Swenlin (StockCharts) qui écrit le 13 septembre: « SPY Weekly Chart: The broadening top formation is bearish, and the rising tops line may be the next point of resistance ».
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Le graphique de Chris Vermeulen (The Technical Traders):
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Le même graphique de StockCharts:
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Le dessin de Hedgeye résume la situation sur les marchés d’actions US et européens, la « complaisance » des investisseurs étant à son comble…
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Il importe de vendre toutes les actions FAANGs que l’on peut avoir, Goldman Sachs prévoyant l’effondrement de l’action Apple:
L’avantage de la hausse des taux à moyen et long termes US c’est qu’elle a provoqué un début de retournement de l’inversion de la courbe des taux US, ce qui pourrait dispenser la Federal Reserve de Powell le 18 septembre de baisser ses taux courts voire de ne les baisser que de 0,25%, au grand désespoir de Trump qui a exigé d’elle cette semaine qu’elle adopte la même politique que la BCE en fixant des taux négatifs et en relançant le Quantitative Easing (ce qui n’aurait aucun sens et serait contre-productif pour les USA) tout en traitant ses dirigeants de « crétins » (boneheads)…
Les actions chinoises et émergentes très dépréciées sont, contrairement aux actions US et européennes sur-évaluées, à acheter modérément via les ETFs ci-dessous: YINN et EDC, comme nous l’avons fait
Il importe dans les marchés financiers incertains actuels de rester le plus possible sous-engagé et arbitré jusqu’à ce que, tout prochainement, la BCE de Draghi et la Fed de Powell communiquent leurs décisions de politiques monétaires, dont l’impact sera bien plus significatif et durable sur lesdits marchés que les gesticulations et déclarations contradictoires actuelles des politiciens, comme le premier ministre Johnson à propos du Brexit ou du président Trump à propos du conflit global des USA avec la Chine dont ils sont en train de perdre le contrôle.
Il importe dans les marchés financiers incertains actuels de rester le plus possible sous-engagé et arbitré jusqu’à ce que, tout prochainement, la BCE de Draghi et la Fed de Powell communiquent leurs décisions de politiques monétaires, dont l’impact sera bien plus significatif et durable sur lesdits marchés que les gesticulations et déclarations contradictoires actuelles des politiciens, comme le premier ministre Johnson à propos du Brexit ou du président Trump à propos du conflit global des USA avec la Chine dont ils sont en train de perdre le contrôle.
D’ailleurs, ces deux dossiers sont « maudits » parce que cela fait des années qu’ils empoisonnent les relations entre les pays concernés (Grande-Bretagne et Union européenne comme ses États-membres pour le premier, Chine et USA mais aussi indirectement le monde entier pour le second) sans pouvoir trouver de solutions tant ils sont complexes et stratégiques…
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Kudlow Sees Long Road to Resolution in U.S.-China Trade Dispute:
Les deux plus grands pays exportateurs (USA mis à part), la Chine et l’Allemagne, sont évidemment ceux qui souffrent le plus des tensions commerciales internationales actuelles.
Ayant sorti ou arbitré le mercredi 4 septembre juste avant la clôture (en raison du déluge de statistiques US attendues le lendemain et parce qu’ils étaient sur-achetés) nos positons longues gagnantes sur les obligations d’Etat US, les actions des sociétés minières et l’argent-métal (puisque nous n’avions pas d’or mais de l’argent-métal), nous n’avons pas été affectés par leur retournement de tendance temporaire du jeudi 5 septembre; quant aux indices boursiers US, nous étions toujours long+short mais avons profité de leur reprise pour prendre les profits ce même 5 septembre et le 6 septembre sur nos achats de calls pour rester modérement short avec nos achats de puts. Étant donné que la saisonnalité baissière desdits indices US (comme celle des indices étrangers d’ailleurs) devrait commencer jusqu’à la fin octobre avant leur forte reprise. Pas d’autre position sur aucun autre marché pour le moment.
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Le mois de septembre est historiquement celui dans l’année de la plus grande faiblesse des indices boursiers US:
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Le S&P500 est toppish:
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Même configuration pour le Nasdaq:
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Les graphiques ci-dessous de Carl Swenlin, le commentateur de StockCharts, confirment le caractère sur-acheté des indices boursiers US et autres, la probabilité de leur prochain retournement et l’objectif de baisse du S&P500 vers 2.700 avant sa forte reprise.
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Extension possible maximale à la hausse vers 3.025 pour autant que le top n’ait pas déjà été atteint, correction probable minimale vers 2.700:
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Les grandes banques ont acheté des options puts et/ou arbitré leurs portefeuilles boursiers:
Au lieu de soutenir le marché des actions US, Trump a intérêt électoralement à laisser le marché chuter maintenant en 2019 pour gagner la présidentielle en 2020
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Dear Trump Advisors: Prop the Market Up Now and Lose in 2020, or Let the Market Crash and Win in 2020:
A propos des banques centrales, toute nouvelle baisse des taux courts européens par la BCE (hélas probable), entrainant des taux européens globalement encore plus négatifs, serait contre-productive parce que continuant d’exercer ses effets destructeurs sur le système financier et les épargnants sans faire repartir ni l’inflation ni la croissance économique, c’est aux Etats européens de dorénavant prendre le relai en relançant leurs investissements productifs à partir de leurs budgets (l’Allemagne surtout) ou de l’emprunt (qui n’a jamais été aussi bon marché) et en baissant tous massivement leurs impôts pour stimuler leur croissance économique toujours faible;
Quant à la Fed (qui se trouve dans une situation opposée de celles de la BCE, de la Banque du Japon ou de la BNS parce que ses taux courts sont encore ultra-positifs par rapport à ses taux longs), la probabilité c’est qu’elle ne baisse pas prochainement ses taux courts alors qu’elle devrait le faire pour stopper l’inversion de sa courbe des taux, ou qu’elle ne le fasse que de façon cosmétique en raison de la relative bonne tenue de la croissance US, ce qui décevrait les marchés financiers US, et que l’inversion de la courbe des taux US, à terme récessionniste vers 2020, reprenne de plus belle.
En dépit des nouvelles pressions de Trump, la Fed de Powell ne semble pas disposée à baisser prochainement ses taux courts ou bien à ne le faire que de façon cosmétique:
A noter que l’inversion de la courbe des taux US se rapproche dangereusement de ses niveaux de 2000 et de 2007, c’est-à-dire des niveaux de déclenchement des deux dernières récessions aux USA et des deux derniers krachs boursiers… D’où l’urgence pour la Fed de Powell de baisser ses taux courts vite et fort, ce qu’il persiste à ne pas comprendre ou à ne pas vouloir comprendre.
Il y a actuellement dans le monde un niveau ahurissant d’obligations, émises dans plusieurs monnaies tant par des Etats que par des entreprises, qui ne rapportent plus rien et même coûtent à détenir (aux alentours de l’équivalent de 17 trillions de dollars US); tout cet argent étant inutilement stérilisé (encore une raison de l’absence d’inflation et de la faiblesse des investissements productifs), pas la peine d’en rajouter en fixant des taux européens encore plus négatifs ou en laissant l’inversion de la courbe des taux US continuer. Tout cela, en outre, faisant perdre beaucoup d’argent aux fonds de pension, de retraites et d’assurance-vie, et affaiblissant les banques, il faudrait interdire aux banques centrales la pratique des taux négatifs ou de taux à court terme supérieurs aux taux à long terme, qui constituent des instruments de destruction massive de l’épargne!
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Important à lire: Negative Interest Rates Threaten the Financial System:
Monsieur Tout-le-Monde, à travers son fonds de pension, paie aujourd’hui 216 francs une obligation de la Confédération qui ne sera remboursée qu’à 100 francs en 2045
Ce sont d’ailleurs ces taux négatifs et l’inversion de la courbe des taux US qui ont fait récemment monter l’or et l’argent-métal (en dépit d’un dollar US fort et de l’absence d’inflation), parce que quand le cash ou les placements à revenu fixe ne rapportent plus rien et même coûtent à détenir autant posséder un peu de métal qui pourrait éventuellement s’apprécier en valeur, jusqu’à ce que le ratio or/argent-métal se retourne (temporairement?) cette semaine.
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La chute des taux d’intérêt US à 10 ans semble sans fin… Ce qui est symptomatique d’une déflation qu’il faut enrayer.
C’est en effet le ratio or/argent métal, lequel n’a pas pu confirmer sa baisse en dessous de 79 / 80, qui pourrait faire remonter les deux métaux (le second beaucoup plus vite et haut que le premier) prochainement.
Trump ayant correctement identifié les deux ennemis de sa politique et des USA, la Federal Reserve de Powell et la Chine du dictateur Xi Jin Ping, mais n’étant pas actuellement (et ne le sera peut être jamais d’ailleurs) en mesure de leur imposer ses choix, se trouve en plein désarroi comme le montrent ses déclarations un peu avant, pendant et depuis le G7 sur le mode « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » (Chine, Union européenne, Iran, Russie, etc.) et en est réduit à intoxiquer les participants aux marchés financiers pour tenter d’éviter une forte correction à la baisse des actions et des indices boursiers US qui est à notre avis inéluctable à court terme. Du fait de l’inversion de la courbe des taux US que la Fed laisse se produire sans rien faire pour s’y opposer, de la Chine qui, en dépit de sa rhétorique molle pour ralentir sa dégradation économico-financière, a adopté une ligne dure (contre Hong Kong par exemple) et de la saisonnalité baissière des desdits indices de début septembre à fin octobre (avant leur forte reprise de fin d’année ensuite).
Trump ayant correctement identifié les deux ennemis de sa politique et des USA, la Federal Reserve de Powell et la Chine du dictateur Xi Jin Ping, mais n’étant pas actuellement (et ne le sera peut être jamais d’ailleurs) en mesure de leur imposer ses choix, se trouve en plein désarroi comme le montrent ses déclarations un peu avant, pendant et depuis le G7 sur le mode « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » (Chine, Union européenne, Iran, Russie, etc.) et en est réduit à intoxiquer les participants aux marchés financiers pour tenter d’éviter une forte correction à la baisse des actions et des indices boursiers US qui est à notre avis inéluctable à court terme. Du fait de l’inversion de la courbe des taux US que la Fed laisse se produire sans rien faire pour s’y opposer, de la Chine qui, en dépit de sa rhétorique molle pour ralentir sa dégradation économico-financière, a adopté une ligne dure (contre Hong Kong par exemple) et de la saisonnalité baissière des desdits indices de début septembre à fin octobre (avant leur forte reprise de fin d’année ensuite).
Quelle perte de prestige et de crédibilité pour Trump, supposé le « Maitre du Monde », que de s’afficher avec « le crétin opportuniste » Macron (comme l’appellent les dirigeants brésiliens) alors qu’il était supposé ne pas venir au G7, lequel ne sert à rien puisque aucun consensus ne s’est dégagé sur aucun sujet entre ses participants, et mettre à la raison les autres mauvais dirigeants européens…
Trump a été décapité par la Fed de Powell à Jackson Hole, qui ne lui fera aucun cadeau et milite ouvertement pour qu’il perdre l’élection présidentielle de 2020 comme l’a expressément déclaré cette semaine William Dudley, lequel a évidemment étè mandaté par Powell pour envoyer son message…
Ce que doit faire la Fed, indépendamment de cesser d’intervenir dans les choix du président élu par les Américains; à voir une bonne analyse et quelques commentaires:
Trump en est réduit à intoxiquer les participants aux marchés financiers pour tenter d’éviter une forte correction à la baisse des actions et des indices boursiers US…
Il n’y aura ni accord commercial -ou autre- réel et durable entre Trump et Xi Jin Ping (qui est en train de faire envahir Hong Kong par son armée en violation des accords de rétrocession Chine-Grande Bretagne de 1997 dans l’indifférence internationale, un Tian’anmen silencieux ) avant la présidentielle US de 2020, ni action décisive de la Fed en faveur de la relance économique US et mondiale ou de la baisse du dollar US, alors qu’elle est la seule banque centrale à avoir les marges de manœuvre pour le faire et que la hausse du billet vert est destructrice tant pour les entreprises exportatrices US que pour les pays émergents sur-endettés. En fait de « trade deal », dès le dimanche 1er septembre, les USA vont encore augmenter leurs taxes douanières sur les produits chinois importés chez eux.
Même l’Allemagne échoue à financer sa dette en raison des taux négatifs allemands et européens qui font que les obligations d’Etat de la plupart des pays européens ne rapporte plus rien et coûtent à détenir:
A l’instar du S&P500, bloqué entre plus ou moins 2.825 et 2.950 (dont l’objectif de correction à la baisse reste vers 2.700), les indices boursiers US sont allés nulle part en août…
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Le graphique du Wilshire 5000 donne une bonne image de l’extension possible de la correction des actions US:
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Nous avons cette semaine, pour nos portefeuilles en gestion, traité le S&P500 en forme long+short, légèrement augmenté les positions shorts sur les indices boursiers US et aussi les positions longues sur les obligations d’Etat US (les seules des grands pays qui rapportent encore quelque chose), les actions des sociétés minières et l’argent-métal qui a cassé à la hausse (mais pas sur l’or, trop cher que nous n’achetons pas parce qu’il devrait continuer de sous-performer l’argent-métal). Nous n’avons aucune position short ou longue sur aucun autre marché ou actif, rien n’étant réglé en Europe (ni le brexit de « BoJo » dont le coup de suspension temporaire du parlement britannique pourrait ne pas marcher, ni l’exclusion de Salvini du possible nouveau gouvernement italien lequel serait instable parce que minoritaire sans la Lega, ni la situation électorale de Merkel ou de l’économie allemande qui n’en finissent pas de se détériorer, ni les relations exécrables entre l’Allemagne et l’Europe de l’Est), l’Argentine est en défaut de paiement et les actions comme les monnaies émergentes s’effondrent, etc.
L’argent-métal est historiquement bon marché… Il ne remontera pas à 50 USD /oz mais pourrait aller vers 21 USD/oz voire même en excès vers 25:
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L’indice HUI des actions des sociétés minières a encore une marge de hausse vers 275 / 290:
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24août
Ayant le 20 août pris les profits sur nos achats de calls sur le Nasdaq et aussi pris la précaution d’arbitrer encore plus complètement nos portefeuilles en prévision de la réunion à haut risque des banquiers centraux du 23 août de Jackson Hole, d’autant que les indices boursiers US sont proches de leur période de leur saisonnalité baissière allant de septembre à fin octobre et que l’inversion de la courbe des taux US s’aggrave sans que la Federal Reserve de Powell tente quoi que ce soit pour la stopper, sans compter la désastreuse chute des taux d’intérêt en Europe devenus négatifs dans plusieurs pays laminant ainsi le marché obligataire européen, les banques et les épargnants de ce continent, que les actions européennes sont sous pression du fait de la récession allemande qui s’amorce, et que le différend commercial et géopolitique entre les USA et la Chine ne cesse de se radicaliser, ce qui entraine le krach du yuan chinois, nous n’avons pas eu à souffrir de la chute des bourses du 23 août mais conserverons des positions défensives via l’achat supplémentaire de puts qui devrait être profitable pendant la période qui arrive.
Ayant le 20 août pris les profits sur nos achats de calls sur le Nasdaq et aussi pris la précaution d’arbitrer encore plus complètement nos portefeuilles en prévision de la réunion à haut risque des banquiers centraux du 23 août de Jackson Hole, d’autant que les indices boursiers US sont proches de leur période de saisonnalité baissière allant de septembre à fin octobre et que l’inversion de la courbe des taux US s’aggrave sans que la Federal Reserve de Powell tente quoi que ce soit pour la stopper, sans compter la désastreuse chute des taux d’intérêt en Europe devenus négatifs dans plusieurs pays laminant ainsi le marché obligataire européen, les banques et les épargnants de ce continent, que les actions européennes sont sous pression du fait de la récession allemande qui s’amorce, et que le différend commercial et géopolitique entre les USA et la Chine ne cesse de se radicaliser, ce qui entraine le krach du yuan chinois, nous n’avons pas eu à souffrir de la chute des bourses du 23 août mais conserverons des positions défensives via l’achat supplémentaire de puts qui devrait être profitable pendant la période qui arrive.
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Les indices boursiers US étant proches de leur période de leur saisonnalité baissière allant de septembre à fin octobre, il ne faut donc pas garder de positions nettes longues sur ces derniers, ni sur les marchés d’actions européens, asiatiques et émergents (crises de l’Argentine et de Hong Kong qui s’aggravent), et rester arbitrés (achats simultanés de calls et de puts sur le S&P500 surtout) dans la probabilité de sa baisse vers 2.700 en se basant sur le S&P500:
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Objectif minimum sur le S&P500: 2.700
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Dana Lyons, d’ordinaire plutôt optimiste, pense même que le S&P500 pourrait baisser vers 2.130…
Pas de changement de stratégie 2xlong pour 1xshort sur les indices boursiers US, prochain commentaire détaillé le 24 août
Pas de changement de stratégie 2xlong pour 1xshort sur les indices boursiers US, prochain commentaire détaillé le 24 août
10août
Dans des marchés chahutés par toutes sortes de pressions contradictoires et de prévisions apocalyptiques idiotes des perma-bears, nous sommes passés cette semaine deux tiers long pour un tiers short dans notre stratégie actuelle long/short (combinaison flexible d’achats de calls et d’achats de puts à risque limité) sur les indices boursiers US qui ont trouvé de bons supports suite à plusieurs séances d’hystérie collective et devraient remonter d’ici fin août-début septembre sur leurs plus hauts récents. Le problème des USA ce n’est pas la Chine Rouge, avec laquelle ils seront en « Guerre froide » (même s’il y a des apaisements temporaires entre eux) des années qui, d’ailleurs, comme la dictature soviétique pourrait finir par s’effondrer, tous les systèmes anti-économiques et anti-démocratiques finissant par imploser de l’intérieur et/ou de l’extérieur… Mais l’abominable Federal Reserve de Powell, qui laisse l’inversion de la courbe des taux s’accélérer aux USA et se généraliser ailleurs (Allemagne, Suisse, Canada, etc…) en raison du rôle central du dollar US et des marchés US du crédit, parce qu’elle croit à tort qu’elle doit lutter contre une surchauffe économique inflationniste alors que la déflation s’accélère et qu’elle entend résister au maximum à Trump qui veut mettre un terme à sa pseudo-indépendance !
Dans des marchés chahutés par toutes sortes de pressions contradictoires et de prévisions apocalyptiques idiotes des perma-bears, nous sommes passés cette semaine deux tiers long pour un tiers short dans notre stratégie actuelle long/short (combinaison flexible d’achats de calls et d’achats de puts à risque limité) sur les indices boursiers US qui ont trouvé de bons supports suite à plusieurs séances d’hystérie collective et devraient remonter d’ici fin août-début septembre sur leurs plus hauts récents.
La chute du VIX du S&P500 illustre la fin de la tension boursière actuelle:
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Le problème des USA ce n’est pas la Chine Rouge, avec laquelle ils seront en « Guerre froide » (même s’il y a des apaisements temporaires entre eux) des années qui, d’ailleurs, comme la dictature soviétique pourrait finir par s’effondrer, tous les systèmes anti-économiques et anti-démocratiques finissant par imploser de l’intérieur et/ou de l’extérieur…
Mais l’abominable Federal Reserve de Powell, qui laisse l’inversion de la courbe des taux s’accélérer aux USA et se généraliser ailleurs (Allemagne, Suisse, Canada, etc…) en raison du rôle central du dollar US et des marchés US du crédit, parce qu’elle croit à tort qu’elle doit lutter contre une surchauffe économique inflationniste alors que la déflation s’accélère et qu’elle entend résister au maximum à Trump qui veut mettre un terme à sa pseudo-indépendance ! JAMAIS AUCUNE BANQUE CENTRALE N’A FAIT LA PREUVE D’UNE TELLE INCOMPÉTENCE. Trump a raison: Il faut virer Powell et son gang voire supprimer la Fed.
INFLATION ZÉRO aux USA, la Fed doit baisser son taux directeur de 50 point de base chaque mois… Jusqu’à ce que l’inflation reparte et que cesse l’inversion de la courbe des taux US.
A force de manipuler sa monnaie le yuan, la Chine est en train d’en perdre le contrôle faute de réserves suffisantes en dollars US et de l’exode massif des capitaux; il ne reste à Xi Jin Ping qu’à faire de Hong Kong un nouveau massacre du style Tian’anmem et les actions chinoises et émergentes (qu’il ne faut surtout pas avoir même si elles remontaient) pourraient alors s’effondrer… au bénéfice des actions US et accessoirement européennes.
Trump et les USA sont les seuls à pouvoir stopper la dictature chinoise de faire du monde entier un enfer, il faut bien que quelqu’un fasse le travail lorsque les Européens avec les pitoyables Merkel (dont la maladie de Parkinson accentue sa rupture avec le réel) et Macron (un jeune incapable qui abime la France) à leur tête sont dans un trou noir. D’autant que le socialiste Sanchez en Espagne ne parvient toujours pas à former un gouvernement, que le souverainiste Salvini en Italie est en train de rompre sa coalition avec Di Maio, que « BoJo » en Grande-Bretagne ne trouve pas de solution satisfaisante pour effectuer enfin le Brexit, etc…
Il n’y a plus d’inflation en Europe et ni aux USA. Même en Amérique latine, il n’y a plus non plus d’inflation (mis à part au Venezuela -en plein effondrement politico-économique de sa dictature rouge- et en Argentine -livrée en pâture par le gouvernement Macri au FMI qui est en train de la détruire-):
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En revanche, en Chine, l’inflation repart, du fait de l’explosion des prix alimentaires et des pénuries, ce qui devrait continuer de miner le yuan et autres actifs de ce pays.
Avec l’effacement de leurs gains de tout juillet, la correction temporaire estivale prévue des indices boursiers US a bien eu lieu et devrait être suivie de leur reprise sensible en dents de scie dès la semaine prochaine d’ici fin août-début septembre avant qu’ils rechutent ensuite. Dans des marchés de trading, sans tendance soutenue, il y a lieu de pratiquer une stratégie long/short (combinaison flexible d’achats de calls et d’achats de puts permettant de traiter rapidement au moindre risque) avec des positions réduites ainsi que nous l’avons fait avec profit cette semaine.
Avec l’effacement de leurs gains de tout juillet, la correction temporaire estivale prévue des indices boursiers US a bien eu lieu et devrait être suivie de leur reprise sensible en dents de scie dès la semaine prochaine d’ici fin août-début septembre avant qu’ils rechutent ensuite. Dans des marchés de trading, sans tendance soutenue, il y a lieu de pratiquer une stratégie long/short (combinaison flexible d’achats de calls et d’achats de puts permettant de traiter rapidement au moindre risque) avec des positions réduites ainsi que nous l’avons fait avec profit cette semaine.
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Le S&P500 qui avec les autres indices boursiers US était à un niveau record de sur-achat ainsi que le constatait en début de semaine J.P.Morgan, ce qui n’est plus du tout le cas en fin de semaine, a effacé ses gains de tout juillet avant de trouver un support qui devrait plus ou moins tenir vers 2.900 / 2.915:
Le graphique historique du DJIA en année pré-électorale US de Seasonax donne l’image de la fluctuation prévisible (mais évidemment non infaillible) des indices boursiers US qui fluctuent tous plus ou mois dans le même sens:
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Ce n’est pas « la fin du monde » sur les indices boursiers US ainsi que l’attestent les graphiques de Rambus:
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La baisse cosmétique de son taux directeur par la Federal Reserve de Powell, accompagnée d’une communication lamentable en ayant détruit l’effet qui aurait pu être positif, n’a pas suffi à soutenir les indices boursiers US, ni à satisfaire le président Trump, ni à neutraliser les deux menaces qui pèsent négativement sur l’économie US, actuellement néanmoins toujours bien orientée (en raison de la bonne tenue de l’emploi et de la consommation).
A savoir l’inversion de la courbe des taux d’intérêt US et la sur-évaluation du dollar US, dont la Fed est la seule responsable à cause de ses multiples erreurs de politique monétaire depuis le remplacement de Janet Yellen à sa tête et qu’elle ne pourra réduire qu’en allant beaucoup plus loin dans le sens d’une politique accommodante, ce qu’elle n’est pas prête à faire.
Pendant qu’en Europe et en Asie, les banques centrales n’ont presque plus de marge de manœuvre alors que la faiblesse de ces économies et la déflation s’aggravent… C’est maintenant aux Etats de ces pays d ‘effectuer des politiques de relance à base d’injections de fonds publics, qui ne coûtent rien à emprunter par suite des taux négatifs, pour financer une réduction massive des impôts et la relance du pouvoir d’achat des consommateurs, c’est à dire en faisant le contraire de ce que fait l’Allemagne de Merkel et de ce qu’impose la Commission européenne, en suivant enfin le modèle qui a permis à Trump de relever l’économie US avant que la Fed de Powell entreprenne de la saboter.
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Les juges allemands ne veulent pas de QE européen supplémentaire:
Avec des USA minés par la Fed et une Europe qui ne changera probablement pas de politique, la correction temporaire estivale prévue des indices boursiers un peu partout a été forte; mais il n’y a pas au stade actuel de risque de krach boursier.
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Trump a, par ailleurs, continué à mettre la pression sur la Chine en la menaçant d’augmenter les taxes sur ses exportations aux USA et ainsi la pousser à accepter des accords équilibrés avant le 1er septembre 2019. Ce qui a aussi contribué à la chute des bourses mondiales cette semaine. Contrairement à ce que répètent certains analystes, c’est la seule politique possible pour réduire les déficits US. Soit Xi Jin Ping acceptera de faire les avancées nécessaires, soit il n’y aura pas d’accord commercial et autres avant les élections présidentielles US de 2020 et c’est surtout la Chine qui en souffrira.
En revanche, les USA et l’Union européenne semblent s’acheminer vers des accord commerciaux, l’ouverture du marché européen aux exportations de viande US ayant été signée cette semaine à la Maison Blanche.
Nous continuons de ne pas traiter les indices boursiers européens, asiatiques et émergents.
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Selon Macro Charts, l’extrême sur-achat de l’or et de l’argent-métal comme des actions des sociétés minières (sur lesquels nous nous abstenons en ce moment d’intervenir et restons neutre) pourrait les faire chuter:
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Gold. Call Skews are through the roof, indicating extreme greed/euphoria in the options market, last seen 2016-18. Add to the long list of extremes seen over the last two weeks. Prior spikes led to mostly poor returns. Prices may already be stalling.
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Silver. Call Volumes are at a new record, indicating extreme greed/euphoria in the options market, last seen 2011. Add to the long list of extremes seen over the last two weeks. Prior spikes led to very poor returns. Prices may already be stalling.
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27juil.
A LA CROISÉE DES CHEMINS. Les indices boursiers US (dont nous ne sommes finalement que partiellement sortis) n’ont pas encore commencé leur correction cyclique estivale habituelle qui pourrait d’ailleurs ne pas intervenir. Les banques centrales européenne, suisse et japonaise n’ont apparemment, si l’on tient compte du choix de la BCE de cette semaine de repousser à septembre ses décisions en dépit d’un « outlook getting worse and worse » selon Draghi qui n’a pas pu faire autrement, plus de marge de manœuvre supplémentaire pour fixer des taux d’intérêt encore plus négatifs ni pour accroitre leurs Quantitative Easings; reste la Federal Reserve US de Powell, dont la décision interviendra le 31 juillet, sans que l’on puisse présager de ce qu’elle décidera ni de comment les marchés financiers réagiront, mais dont on pourra alors vérifier si elle se range enfin aux injonctions du président Trump et cesse sa politique restrictive ou bien si elle résiste aux pressions et, accessoirement, persiste dans ses erreurs. Nous resterons donc jusqu’à ce que la Fed, qui comme la BCE pourrait décevoir, communique ses intentions avec des positions les plus neutres et légères possibles sur tous les marchés.
A LA CROISÉE DES CHEMINS. Les indices boursiers US (dont nous ne sommes finalement que partiellement sortis) n’ont pas encore commencé leur correction cyclique estivale habituelle qui pourrait d’ailleurs ne pas intervenir.
Les banques centrales européenne, suisse et japonaise n’ont apparemment, si l’on tient compte du choix de la BCE de cette semaine de repousser à septembre ses décisions en dépit d’un « outlook getting worse and worse » selon Draghi qui n’a pas pu faire autrement, plus de marge de manœuvre supplémentaire pour fixer des taux d’intérêt encore plus négatifs ni pour accroitre leurs Quantitative Easings.
Cette semaine l’éditorialiste du quotidien suisse Le Temps a écrit:
« Après l’éclatement de la crise des subprimes de 2007-2008, puis celle de la dette dans la zone euro de 2010-2011, les banques centrales avaient joué au pompier. Aux Etats-Unis comme en Europe, elles avaient réussi à maîtriser l’incendie. Avec leurs armes conventionnelles et non conventionnelles, elles avaient redonné vie et vigueur à des économies chancelantes.
Échec. Dix ans plus tard, l’économie mondiale n’est pas au point de départ. Mais pas très loin, les Etats-Unis se trouvant en meilleure posture que la zone euro. Et voilà les politiques qui refont appel au pompier.
Mais attention. Grâce à l’argent facile, les Etats, les entreprises ainsi que les ménages se sont endettés, voire surendettés. Pour éviter le cercle vicieux, les décideurs doivent peut-être chercher des alternatives ou des compléments. Entreprendre des réformes structurelles tant attendues, par exemple. Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, a toujours dit que les politiques devaient faire leur part pour éteindre l’incendie ».
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On pourrait aussi, selon nous, recourir à l’application de la Théorie monétaire Moderne.
Reste la Federal Reserve US de Powell, dont la décision interviendra le 31 juillet, sans que l’on puisse présager de ce qu’elle décidera ni de comment les marchés financiers réagiront, mais dont on pourra alors vérifier si elle se range enfin aux injonctions du président Trump et cesse sa politique restrictive ou bien si elle résiste aux pressions et, accessoirement, persiste dans ses erreurs. Nous resterons donc jusqu’à ce que la Fed, qui comme la BCE pourrait décevoir, communique ses intentions avec des positions les plus neutres et légères possibles sur tous les marchés.
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La Fed va-t-elle commencer une politique de baisse de son taux directeur qui à 2,50% se trouve à un niveau stratosphérique par rapport aux taux étrangers (européens et asiatiques) négatifs?
Les deux graphiques ci-dessous de l’indice mondial des actions (iShares MSCI), le premier avec les actions US et le second sans les actions US, montrent qu’elles sont à un plus haut et que ce sont les actions US qui ont obtenu la meilleure performance par rapport aux autres. La question actuelle est la suivante: ces deux indices, ou bien seulement l’un des deux, vont-ils poursuivre leur progression ou bien vont-ils corriger à la baisse? Personne n’en sait rien mais les évolutions techniques cycliques du passé plaident pour une correction saisonnière de la fin juillet à la mi-août que la plupart des prévisionnistes attendent toujours. A court terme, c’est la Fed de Powell qui a la réponse à cette question selon qu’elle inaugure une vraie politique monétaire accommodante (avec l’annonce de plusieurs baisses de son taux directeur et une reprise de ses achats obligataires pour regonfler son bilan, tout cela permettant de stopper l’inversion indispensable de la courbe des taux d’intérêt US) ou pas.
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A noter, toutefois, que l’indice US Russell 3.000, dont l’analyste Dana Lyons estime qu’il est le plus représentatif, est en train de former un cup and handle très haussier.
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The Russell 3000 Index is a market-capitalization-weighted equity index maintained by the FTSE Russell that provides exposure to the entire U.S. stock market. The index tracks the performance of the 3,000 largest U.S.-traded stocks which represent about 98% of all U.S incorporated equity securities.
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Une confirmation de la cassure à la hausse du Russell 3000 annulerait la saisonnalité baissière des indices boursiers US de juillet à mi-août qui serait alors reportée pour septembre…
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En revanche, qu’est ce que disent les baissiers?
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Il n’est pas du tout certain que la Fed, même si elle baisse son taux directeur, ne fasse pas chuter les marchés d’actions US:
Les indices d’actions des sociétés minières et des deux métaux (or et argent), dont nous sommes sortis pour le moment, sont en cours de correction à la baisse par suite de la force renouvelée du dollar US dont rien ne semble pouvoir enrayer la progression, le différentiel des taux d’intérêt (même si la Fed baisse son taux directeur) entre les taux US et les autres restant très fort et la croissance économique US supérieure à toutes les autres.
Graphique de retournement baissier des actions des sociétés minières:
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Nous n’avons toujours pas confiance dans la hausse soutenue des actions des sociétés minières ni de l’or et même de l’argent-métal pour les raisons que le dollar reste haussier, qu’il n’y a pas d’inflation, que la plupart des sociétés minières ne sont pas rentables et qu’aux niveaux des prix actuels l’or et l’argent-métal, comme le cuivre d’ailleurs, sont toujours en dessous de leurs coûts de production…
Graphique de reprise haussière du dollar US Index:
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La hausse du dollar US ayant été renforcée cette semaine par les déclarations des officiels US (un peu tempérées ultérieurement par Trump lui-même) qu’ils renonçaient à toute intervention pour le faire baisser:
Quant aux négociations USA / Chine, elles sont dans l’impasse, probablement jusqu’après la présidentielle US de 2020, et tout le monde (sauf les Chinois) s’en moque:
Sans parler des problèmes politiques intérieurs et à Hong Kong comme de ses relations de plus en plus en plus tendues avec Taiwan que le Parti communiste et le gouvernement de Pékin doivent affronter… Ne pas acheter d’actifs asiatiques.
Le plus haut cyclique temporaire du S&P500, et autres indices boursiers US, étant toujours dû vers 3.060 le 22 juillet avant leur habituelle correction estivale jusqu’à la mi-août, nous sortirons toutes nos positions longues sur lesdits indices (prises principalement sous la forme d’achats d’options calls sur le S&P500) les 22 ou 23 juillet, 3.060 atteint ou pas, mais conserverons les achats d’options puts sur le S&P500, déjà effectués, pour tirer partie de ladite correction et aussi les positions longues modérées sur les ETF des sociétés minières et de l’argent-métal que nous avons prises cette semaine lorsque ce métal (proche de son plus bas historique par rapport aux autres métaux donc susceptible de se reprendre) a rebondi (tout en restant toujours à l’écart de l’or, sur-évalué dans le contexte actuel de déflation et de dollar US fort par les achats chinois et russes dans le but illusoire de déstabiliser ledit dollar US qui restera encore longtemps sans compétiteur au sein du SMI).
Le plus haut cyclique temporaire du S&P500, et autres indices boursiers US, étant toujours dû vers 3.060 le 22 juillet avant leur habituelle correction estivale jusqu’à la mi-août, nous sortirons toutes nos positions longues sur lesdits indices (prises principalement sous la forme d’achats d’options calls sur le S&P500) les 22 ou 23 juillet, 3.060 atteint ou pas, mais conserverons les achats d’options puts sur le S&P500, déjà effectués, pour tirer partie de ladite correction et aussi les positions longues modérées sur les ETF des sociétés minières et de l’argent-métal que nous avons prises cette semaine lorsque ce métal (proche de son plus bas historique par rapport aux autres métaux donc susceptible de se reprendre) a rebondi (tout en restant toujours à l’écart de l’or, sur-évalué dans le contexte actuel de déflation et de dollar US fort par les achats chinois et russes dans le but illusoire de déstabiliser ledit dollar US qui restera encore longtemps sans compétiteur au sein du SMI).
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On ne peut rien faire contre les cycles boursiers, d’autant que la chute du volume du Nasdaq, en particulier, signale l’imminence d’un top temporaire.
La Fed de Powell doit impérativement, ainsi que le réclame avec raison le président Trump quasiment chaque jour, changer sa politique monétaire qui reste restrictive non pas parce que l’économie US a actuellement besoin de soutien mais pour corriger ses propres erreurs, en particulier les hausses successives de son taux directeur alors que les USA sont en inflation quasi zéro donc en déflation, la réduction de son bilan qui continue d’où certains problèmes de liquidités comme de financement des déficits publics et surtout l’inversion suicidaire de la courbe des taux d’intérêt US qu’elle a provoqué. Sinon tout cela conduira probablement les USA à la récession en 2020 et fera gagner la présidentielle à un démocrate qui conduira ce pays à un désastre.
La courbe des taux US reste inversée (en dessous de zéro):
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Il faut donc qu’elle baisse au plus vite son taux directeur plusieurs fois, qu’elle stoppe la réduction de son bilan et qu’elle reprenne le Quantitative Easing, voire applique la Théorie Monétaire Moderne, ce qui aidera aussi à la moindre sur-évaluation du dollar US dont les USA et aussi le monde entier souffrent. Rien de tout cela n’est hélas acquis même si c’est en partie probable en raison des pressions politiques de Trump qui iront crescendo.
Il ne faut évidemment pas que la Fed aille comme en Europe et au Japon vers des taux courts négatifs qui posent de nombreux problèmes et ont perdu leur efficacité:
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Important, Voir: Et si les taux trop bas négatifs étaient mauvais pour l’économie?
A noter que baisser son taux directeur fera remonter les taux à long terme, et donc chuter les obligations tout en soutenant les actions selon le principe des vases communicants, en risquant de faire monter le dollar US plus encore (ce qui serait très négatif pour l’or…); raison pour laquelle il faudra bien organiser en parallèle au niveau de l’Administration Trump (du Treasury Departement de Steve Mnuchin) une intervention monétaire monétaire massive pour faire baisser le billet vert.
En somme, il se déroule en ce moment une tragédie américaine: Alors que Trump est le président des USA qui a crée la plus longue et forte croissance économique de l’histoire de ce pays et fait baisser le chômage à son plus bas niveau historique, par suite de ses politiques de baisse massive des impôts, comme de dérégulation, et d’affrontement contre les pays exportateurs étrangers (Chine et autres), qui envahissent le marché US de leurs productions à bas coûts, par suite des dévaluations compétitives de leurs monnaies contre le dollar US; il a, en revanche, commis la tragique erreur de nommer à la tête de la Federal Reserve Jay Powell, le plus incompétent et malfaisant des banquiers centraux de l’histoire des USA, qui casse systématiquement la politique « pro-growth » de Trump pour lui faire perdre sa réélection en 2020 au profit des « Démocrates », dont le bilan se solde déjà par une hausse destructrice sans précédent de son taux directeur alors que l’inflation a disparu, le mini krach boursier de 2018 (-20% sur le S&P500) et une inversion jamais vue des taux d’intérêt US annonciatrice d’une récession à partir de 2020. En réalité, il faudra renvoyer Powell et son gang s’ils ne font pas leur travail pour sauver l’économie US.
La Fed de Powell continue de nier l’évidence du caractère actuellement déflationniste et à terme récessionniste de l’inversion jamais vue de la courbe des taux US, ahurissant…
Powell, étant un juriste et non pas un économiste, est non seulement incompétent mais encore il est incapable de délivrer une communication compréhensible et de mettre de l’ordre dans la Fed dont chaque membre déclare à n’importe quel moment tout et son contraire… S’il ne délivre pas de baisse de son taux directeur fin juillet un second massacre boursier pourrait intervenir.
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Incidemment, nommer Lagarde, juriste et non pas économiste elle-aussi, la patronne du FMI à la tête de la BCE, en remplacement de Super-Mario Draghi le sauveur de l’euro, est un mauvais choix;
Nous n’avons donc pris cette semaine que des positions longues modérées sur les ETF des sociétés minières et de l’argent-métal lorsque ce métal (proche de son plus bas historique par rapport aux autres métaux en particulier l’or donc susceptible de se reprendre) a rebondi (tout en restant toujours à l’écart de l’or trop cher).
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Ce n’est pas l’or qu’il faut acheter mais les actions des sociétés minières productrices d’or et d’argent-métal, et un peu d’argent, via un ETF
Le pitoyable Powell et le FOMC ayant heureusement capitulé, le nouveau président de la Federal Reserve s’appelle désormais Donald Trump… Ce qui met un terme, espérons le durable, à la pseudo indépendance de ladite Fed et va permettre d’en finir avec l’inversion économiquement hyper dangereuse de la courbe des taux d’intérêt US; la poursuite de la hausse des indices boursiers US, en particulier du S&P500 vers 3.060, avant leur habituelle correction cyclique estivale temporaire qui devrait commencer vers le 22 juillet, est ainsi (sauf revirement de dernière minute) assurée.
Le pitoyable Powell et le FOMC ayant heureusement capitulé, le nouveau président de la Federal Reserve s’appelle désormais Donald Trump… Ce qui met un terme, espérons le durable, à la pseudo indépendance de ladite Fed et va permettre d’en finir avec l’inversion économiquement hyper dangereuse de la courbe des taux d’intérêt US; la poursuite de la hausse des indices boursiers US, en particulier du S&P500 vers 3.060, avant leur habituelle correction cyclique estivale temporaire qui devrait commencer vers le 22 juillet, est ainsi (sauf revirement de dernière minute) assurée.
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Art Laffer: No Reason to Have Independent Federal Reserve:
La courbe des taux d’intérêt US se redresse déjà, en raison de la perspective de baisse des taux courts et de hausse des taux longs, ce qui devrait faire chuter les obligations et monter les actions. Trump pourrait bien avoir, en ce mois de juillet 2019, sauvé sa réélection de 2020.