Le présent site du Forum Monétaire de Genève – Pierre Leconte (issu de la fusion des deux précédents) permet à ses abonnés (pour la modique somme de quatre cent CHF pour un an, soit environ 33 CHF par mois) de prendre connaissance des informations publiées dès leur parution, ce qui leur permet de réagir de façon optimale aux changements qui se produisent, dans les domaines du conseil en gestion de portefeuilles et de l’évolution des marchés financiers (actions, obligations, monnaies, matières premières et métaux précieux) en ayant accès à des prévisions essentielles puisées aux meilleures sources.
Les non-abonnés ou non-inscrits n’ont pas accès aux informations publiées qui sont réservées aux seuls ayants-droit.
15juin
La difficulté de prévoir les évolutions des marchés financiers tient au fait qu’ils ne fluctuent pas en fonction de données économiques et statistiques objectives mesurables mais des opinions et anticipations subjectives nécessairement contradictoires, donc la plupart du temps erronées, des intervenants, sans compter les multiples manipulations avérées ou cachées dont ils font l’objet; d’où la nécessité de se fier surtout à leurs évolutions graphiques historiques passées qui restent les plus fiables pour élaborer ladite prévision. Certes « l’histoire ne se répète pas, elle bégaie », ce qui implique tout de même que c’est la connaissance du passé qui permet de comprendre le présent et d’anticiper l’avenir, ce dernier par définition n’étant évidemment inscrit nulle part.
La difficulté de prévoir les évolutions des marchés financiers tient au fait qu’ils ne fluctuent pas en fonction de données économiques et statistiques objectives mesurables mais des opinions et anticipations subjectives nécessairement contradictoires, donc la plupart du temps erronées, des intervenants, sans compter les multiples manipulations avérées ou cachées dont ils font l’objet; d’où la nécessité de se fier surtout à leurs évolutions graphiques historiques passées qui restent les plus fiables pour élaborer ladite prévision en raison de leur caractère cyclique bien établi. Certes « l’histoire ne se répète pas, elle bégaie » (Karl Marx), ce qui implique tout de même que c’est la connaissance du passé qui permet de comprendre le présent et d’anticiper l’avenir, ce dernier par définition n’étant évidemment inscrit nulle part.
–
Que nous dit le passé en matière d’évolutions des marchés d’actions et des indices boursiers US? Comme le montre leur saisonnalité en année préélectorale aux USA dans laquelle nous sommes ils atteignent un plus haut en juillet, rechutent de juillet à mi-août, remontent de la mi-aout à début septembre puis s’effondrent jusqu’en octobre avant de repartir de façon chaotique ultérieurement jusqu’en fin d’année.
–
–
C’est d’ailleurs plus ou moins la même chose pour les actions et les indices boursiers européens qui tiennent jusqu’en juillet-août puis décrochent ensuite jusqu’en octobre-novembre avant de remonter.
–
–
Quant au dollar US et à l’or, c’est à partir d’août que le premier entame une forte baisse et que le second entame une forte hausse jusqu’en fin d’année.
–
–
–
A WEAKER DOLLAR INCREASES APPEAL OF GOLD…
–
–
Si le dollar US est déjà fortement sur-évalué donc potentiellement baissier par rapport au franc suisse et à l’euro surtout, eux-mêmes fortement sous-évalués, ce qui nous a conduit depuis quelques temps à conserver dans ces deux dernières monnaies les actifs en cash de nos portefeuilles en gestion et à arbitrer contre ces deux monnaies les dollars US que nous utilisons nécessairement pour traiter les marchés US; on attendra en revanche sa cassure éventuelle à la baisse (non encore intervenue) et la cassure éventuelle à la hausse (non encore intervenue) des 1.360/1380 USD l’once sur l’or pour acheter ce dernier. Mais, attention, évidemment, une baisse de l’euro/dollar US en dessous du support de 1,11 repousserait voire remettrait en cause le scénario de baisse du dollar US et de hausse de l’or.
–
–
Nous ne croyons pas à une baisse prochaine du taux directeur de la Fed, Powell n’étant ni fiable ni crédible:
Ne surtout pas acheter l’or avant la cassure éventuelle de sa résistance vers 1.380 sur laquelle il a déjà plusieurs fois échoué.
–
–
Nous continuerons donc de nous baser sur ces graphiques de saisonnalité, reflétant des séries statistiques sur de nombreuses années donc plutôt fiables, mais ne présentant évidemment pas de cautère de certitude absolue (il y a toujours des « Cygnes noirs » possibles comme les appellent le statisticien Nassim Nicholas Taleb), dans notre gestion des actifs de nos clients. Et non pas sur les considérations changeant tous les jours quant aux perspectives de baisse éventuelle du taux directeur de la Federal Reserve de Powell ou des informations contradictoires relatives aux conflits commerciaux entre les USA et le reste du monde, par définition imprévisibles. D’autant que jour et nuit une quantité impressionnante de pseudo-spécialistes et de journalistes, avides de sensationnalisme ou, pour ce qui concerne les manipulateurs, dans le but de tromper les investisseurs à leur propre avantage, sur Bloomberg ou CNBC par exemple, deux machines à Fake News, disent tout et n’importe quoi…
–
L’argument de la Fed de Powell pour ne pas baisser son taux directeur, à savoir que la chute de l’inflation n’est que temporaire, ne tient pas la route:
–
–
–
L’argument des ultra libre-échangistes que la politique de taxation des importations étrangères, en particulier chinoises, aux USA inaugurée par Trump serait défavorable pour les consommateurs US qui en paieraient le coût ne tient pas non plus étant donné que l’inflation ne repart pas, que les ventes au détail sont fortes et que la production industrielle reprend; les consommateurs US achetant alors d’autres produits que ceux qui sont ainsi taxés, en particulier des produits made in America. Quant à celles des entreprises US qui sont les plus engagées en Chine, elles relocalisent leurs productions ailleurs.
A court terme, nous restons haussier sur les indices boursiers US (avec toutefois une protection partielle de nos achats de calls sous la forme d’achats de puts) qui restent bien orientés comme l’illustre le commentaire ci dessous de StockCharts du 11 juin 2019. Site StockCharts auquel nous recommandons d’ailleurs à nos lecteurs de s’abonner tant il présente d’analyses utiles et souvent valables.
–
THE McCLELLAN OSCILLATOR TURNED POSITIVE THIS WEEK — THAT’S BOOSTING THE McCLELLAN SUMMATION INDEX AND KEEPING ITS 2019 UPTREND INTACT — BOTH ARE MEASURES OF MARKET BREADTH
BOTH McCLELLAN BREATH INDICATORS TURN UP… Chart 1 includes two breadth indicators that work together. Both are compared to the NYSE Composite Index (upper box). The dashed line in the lower part of the chart plots the McClellan Summation Index. That’s a long term measure of market breadth. [See explanation of both indicators below] The Summation Index is positive when it’s above the zero line. Drops below that zero line are negative. The last time that happened was during the fourth quarter of last year. Crossings above the zero line are positive signals. That happened at the start of this year. The line has been dropping over the past three months, but remains above its zero line. But it’s starting to rebound. This is where the McClellan Oscillator comes into play.
The middle line in Chart 1 is the McClellan Oscillator. That’s a short-term measure of market breadth. The two lines work together. Oscillator moves below zero cause the Summation Index to drop. The Oscillator has spent most of last three months below zero which caused the Summation Index to weaken. Oscillator moves above zero turn the Summation Index higher. And that happened this week. [You can see that more clearly by the small box to the right of the chart which magnifies recent turns]. The upturn in the McClellan Oscillator is boosting its Summation Index, and signals that the market 2019 market uptrend remains intact.
FOOTNOTE… The McClellan Oscillator is based on net advances of daily stock gainers minus daily losers. It’s derived by subtracting a 39-day EMA of net advances from its 19-day EMA. It’s a short-term momentum indicator of market breadth. The McClellan Summation Index is a running cumulative total of the Oscillator. And is a longer-term measure of NYSE breadth. Both indicators were developed by Sherman and Marian McClellan.
Et que le ratio actions/obligations reste positif pour les premières qui sur-performent historiquement les secondes:
–
–
Le « libre-échange » actuel n’étant qu’un simulacre, comme le fustige avec raison Trump, dans un contexte de dévaluations « compétitives » monétaires, fiscales, salariales et/ou sociales faussant le système précité, organisées par la plupart des pays étrangers pour faire payer les USA qui restent le plus grand marché de consommation du monde, dont les déficits commerciaux abyssaux ne peuvent plus durer; il importe donc pour les USA, à titre de légitime défense, de diminuer le taux directeur de la Federal Reserve et de faire baisser le dollar US, tout en taxant voire en interdisant certaines importations étrangères et en limitant l’immigration, ce que fait heureusement Trump.
–
Alors que ses prédécesseurs depuis Ronald Reagan ont laissé les pays étrangers piller les Américains au nom d’un multilatéralisme, d’un mondialisme et d’un libre-échangisme béats. Rien n’est plus important pour le monde entier que de stopper les Etats voyous, comme les dictatures totalitaires communiste chinoise, islamiste iranienne ou chaviste vénézuélienne, avant qu’elles détruisent et ruinent leurs propres peuples et les démocraties occidentales. Comme de diminuer les excédents commerciaux européens, mexicains, etc, vis-à-àvis des USA. Employer pour cela l’arme commerciale ou des sanctions économiques et tarifaires comme le fait Trump, au lieu de se lancer dans des opérations militaires meurtrières comme les présidents US précédents l’ont fait, est un progrès.
Les lamentables principaux dirigeants européens (Macron, Merkel, etc) faisant preuve d’une arrogance stupide à l’égard de Trump, laissant sans rien dire la Chine massacrer ses minorités ouïghours et tibétaines comme affirmer sa dictature sur la population de Hong Kong, l’Iran se doter de l’arme nucléaire, financer le terrorisme islamiste et détruire des pétroliers dans le détroit d’Ormuz ou la mer d’Oman, Maduro asservir et ruiner le peuple vénézuélien qui fuit son pays par millions, etc., sont les véritables dangers pour un « ordre international juste ». Sans parler de la mondialisation foudroyante du terrorisme provoquée par la suppression des frontières.
Les USA et la Chine sont entrés dans une nouvelle « Guerre froide » de longue durée, qui ne trouvera pas de solution durable rapide mais seulement des apaisements et tensions temporaires:
Et si l’économie chinoise coulait? Du fait de son mauvais modèle économique en ces temps de démondialisation, de l’absence de valeur de sa monnaie et de ses craquements politiques et sociaux interieurs?
Son marché des actions est le plus baissier de tous (avec celui de Hong Kong), il pourrait rechuter vers son plus bas de 2019, alors que les indices US (et accessoirement à un moindre degré européens) sont proches de leurs plus hauts ou encore haussiers, ce qui montre que le flux des capitaux quitte la Chine et ses satellites pour aller sur les grands marchés financiers occidentaux:
–
–
–
Le DAX (que nous n’achetons pas -et les autres indices européennes non plus- parce que la politique de taux négatifs de la BCE détruit les banques européennes) est néanmoins plutôt bien orienté:
Le niveau de 2.800 sur le S&P500, qui a été momentanément cassé (pour atteindre 2.730), mais qui a été réintégré et nettement dépassé ensuite, est bien le pivot des indices boursiers et des actions US, dépassement du fait que Trump semble avoir finalement convaincu la Federal Reserve US de Powell et de Clarida de rapidement couper son taux directeur pour cesser la dangereuse inversion de la courbe des taux US et de prendre toute autre mesure (nouveau Quantitative Easing bientôt?) pour contrer le ralentissement économique dans ce pays en compensant ainsi certains effets négatifs possibles à court terme de sa politique commerciale agressive. Prochain objectif: retour du S&P500 (et de la plupart des autres indices US) sur leurs plus hauts annuels, à savoir 2.950 sur le S&P500, voire plus, d’ici fin juillet 2019 puis rechute.
Le niveau de 2.800 sur le S&P500, qui a été momentanément cassé (pour atteindre 2.730), mais qui a été réintégré et nettement dépassé ensuite, est bien le pivot des indices boursiers et des actions US, dépassement du fait que Trump semble avoir finalement convaincu la Federal Reserve US de Powell et de Clarida de rapidement couper son taux directeur pour cesser la dangereuse inversion de la courbe des taux US.
C’est bien plus l’inversion de la courbe des taux US, imputable aux erreurs de politique monétaire de la Fed, que la politique commerciale agressive de Trump qui est la cause du ralentissement économique US actuel et des projections de récession future pour 2020/2021:
Et de prendre toute autre mesure (nouveau Quantitative Easing bientôt?) pour contrer le ralentissement économique dans ce pays en compensant ainsi certains effets négatifs possibles à court terme de sa politique commerciale agressive. D’où la hausse des indices boursiers et des actions US.
Trump est l’un des rares chefs d’État a faire la politique pour laquelle ses électeurs l’ont élu. Indépendamment de l’indispensable réduction du déficit commercial US à effectuer absolument, qu’il taxe les importations mexicaines, alors que la Chambre des Représentants démocrate lui refuse les crédits pour construire son mur et que le gouvernement mexicain laisse passer toute l’immigration illégale d’Amérique latine et ses propres narcotrafiquants ou autres criminels vers les USA est logique, cela coutera d’ailleurs beaucoup moins cher aux USA que la situation actuelle. Que Trump se soit lancé dans une guerre commerciale avec la dictature chinoise pour défendre le leadership US et l’empêcher de piller et dominer le monde entier est non seulement logique mais souhaitable, alors que presque tous les autres chefs d’État ou d’entreprises sont prêts à se vendre à Pékin et à sacrifier les intérêts nationaux et internationaux pour une bouchée de pain: Cela coutera moins cher que de devoir financer une guerre mondiale contre la dictature de la Chine communiste dans quelques années comme il a fallu le faire contre l’Allemagne nazie que l’on aurait pu stopper à Munich en 1938, évitant ainsi la catastrophe de la Seconde Guerre Mondiale.
–
Il y a lieu de se méfier de Powell, dont le dogmatisme et l’amateurisme ont déjà faut beaucoup de dégâts (comme le krach bousier de 2018), qui est susceptible de changer d’avis à tout moment en passant d’une politique ultra restrictive à une politique accommodante. D’où la volatilité destructrice des marchés financiers qu’il provoque alors qu’un bon banquier central doit guider ces marchés en douceur et leur fournir de claires et durables perspectives d’anticipation au lieu de les stresser en permanence. Le mieux pour tout le monde serait que Powell, dont la crédibilité est nulle, démissionne de lui-même, puisque Trump ne peut hélas pas le démettre.
–
Tant que la Fed n’aura pas effectivement mis en place la première baisse de son taux directeur, nous n’achèterons pas d’obligations US, la baisse supplémentaire des taux d’intérêt US à moyen et long termes (10 ans et plus) n’étant pas encore assurée.
–
Powell c’est le docteur Jekyll and Mister Hyde de la finance. Dangereux, versatile et imprévisible.
–
–
–
–
Prochain objectif: retour du S&P500 (et de la plupart des autres indices US) sur leurs plus hauts annuels, à savoir 2.950 sur le S&P500, voire plus, d’ici fin juillet 2019 puis rechute comme le montre la saisonnalité desdits indices en année pré-électorale aux USA, étant donné que le support vers 2.730 devrait tenir d’ici fin juillet. Nous restons donc très majoritairement acheteur d’options calls sur le S&P500 et le Nasdaq (avec une position réduite d’achats d’options puts à titre de protection), le tout échéance 19 septembre 2019 mais que l’on peut revendre à tout moment.
–
Graphique historique de saisonnalité:
–
–
Le S&p500 et le Nasdaq Composite sont redevenus très haussiers:
–
–
–
Nous avons aussi acheté cette semaine deux actions individuelles US, à savoir Apple et Microsoft, pour les raisons exposées ci-dessous, et le SOXL du Semiconductor (mais pas les métaux -or, argent-métal- qui n’ont pas encore cassé leurs résistances à la hausse).
Toujours pas de cassure à la hausse sur l’or qui depuis 2016 reste désespérément en dessous de sa résistance vers 1.360/1.380:
–
–
Comme nous restons dans l’idée que le dollar US devrait encore nettement baisser contre l’euro et le franc suisse, la BCE et la BNS pratiquant déjà les taux négatifs n’ayant presque plus de marge pour les baisser plus encore alors que la Fed US a beaucoup de marge pour baisser les siens, nous conservons notre cash dans ces deux monnaies et restons arbitrés sur nos positions de marchés (nécessairement achetées en dollars US) par rapport aux deux monnaies précitées. Nous restons, en revanche, sans position sur les actions et obligations européennes, asiatiques (chinoises) et émergentes, le vrai problème de l’économie mondiale étant la faiblesse de la Chine (bien plus dommageable pour l’Europe et les Émergents que pour les USA), dont le modèle de développement est à bien des égards dépassé dans la phase actuelle de dé-mondialisation globale impulsée par Trump.
–
L’euro/dollar US pourrait régressivement monter en 2019/2020 vers 1,40 si l’on en croit les parité de pouvoir d’achat.
–
–
–
Nous restons, pour les raisons ci-après, pour le moment, sans position sur les actions et obligations européennes, asiatiques (chinoises) et émergentes:
Si la Fed veut relancer l’inflation pour lutter contre la déflation, ainsi qu’elle le répète mais ne le fait toujours pas, elle n’a qu’à baisser régulièrement et fortement son taux directeur et revenir au Quantitative Easing, tout en faisant chuter le dollar US, ce qui ne fonctionnera peut-être pas parce que la déflation US devenue structurelle du fait de plusieurs facteurs non maitrisables (vieillissement de la population dans les pays développés, innovations techniques, progrès des moyens de communication et de transport, émergence du commerce sur internet, libre-échange globalisé, etc.) est importée de l’étranger sans compter qu’elle est confortée par la chute des prix des matières premières, mais au moins cela créera une nouvelle bulle boursière et immobilière dont les ménages US bénéficieront via l’effet richesse que cette bulle leur apportera. C’est d’ailleurs ce qu’escompte Trump pour se faire réélire président en 2020 selon le bon scénario décrit par David Rosenberg de la société financière Gluskin Scheff.
Aucun des différents problèmes énoncés dans notre dernier commentaire intitulé « Grandes manœuvres » (qui reste valable) n’ayant trouvé de commencements de solution, en particulier l’inversion de la courbe des taux d’intérêt US qui n’en finit pas, nous avons arbitré les seules positions longues que nous avions encore (en l’occurrence sur les indices boursiers US S&P500 et Nasdaq) suite à la cassure du support vers 2.800 du S&P500, mais nous ne les avons pas liquidées et n’allons pas non plus short parce que rien ne permet de penser que ces indices soient entrés dans un Bear Market; nous aviserons donc sur la conduite à tenir en fonction de leurs évolutions à court terme, notre objectif étant une baisse possible du S&P500 vers 2.700 puis sa reprise probable.
Aucun des différents problèmes énoncés dans notre dernier commentaire intitulé « Grandes manœuvres » (qui reste valable) n’ayant trouvé de commencements de solution, en particulier la dangereuse inversion de la courbe des taux d’intérêt US qui n’en finit pas, nous avons arbitré les seules positions longues que nous avions encore (en l’occurrence sur les indices boursiers US S&P500 et Nasdaq) suite à la cassure du support vers 2.800 du S&P500, mais nous ne les avons pas liquidées et n’allons pas non plus short parce que rien ne permet de penser que ces indices soient entrés dans un Bear Market; nous aviserons donc sur la conduite à tenir en fonction de leurs évolutions à court terme, notre objectif étant une baisse possible du S&P500 vers 2.700 puis sa reprise probable.
–
L’inversion déflationniste des taux d’intérêt US n’en finit pas:
La Federal Reserve de Powell ne pourra pas longtemps rester inactive sans baisser son taux directeur, ce qui fera aussitôt remonter les indices boursiers US dès qu’elle le fera:
La chute des taux d’intérêt moyen et long termes (10 ans et plus) est mondiale, elle traduit une inquiétude quant à la diminution de la croissance économique globale et prend place en parallèle avec la chute des prix des matières (pétrole, cuivre, etc.):
Les trois principales monnaies des pays développés (euro, franc suisse et yen japonais) mis à part la livre sterling plombée par le vrai faux Brexit, ont trouvé de bons supports contre le dollar US et remontent, celles des pays émergents et le yuan chinois baissent:
–
–
–
–
Les marchés financiers se préoccupent beaucoup trop des tensions commerciales qui trouveront nécessairement une forme d’apaisement lors de la réunion du prochain G20 à Osaka au Japon des 28 et 29 juin 2019 au cours de laquelle Trump et Xi Jin Ping se rencontreront avec les principaux chefs d’Etat et de gouvernements.
–
Stop Blaming the Trade War for Everything – Bloomberg
Dans l’UE, les élections pour le parlement européen n’ont pas changé grand chose, sauf une poussée des Souverainistes et accessoirement des Verts-Ecologistes qui ne parviendront pas à changer les orientations politico-économiques que l’Allemagne de Merkel entend bien affirmer dans le sens de plus d’austérité par la reprise en mains des postes clefs et la punition des récalcitrants.
Tout ce qui contribue à polariser la vie politique française entre Macron et Marine Le Pen est mauvais pour la France parce que cela installe Macron en situation d’être réélu en 2022 et de ne rien changer à sa mauvaise politique d’ici là, c’est d’ailleurs pour cela qu’il a fait de cette élection européenne un duel entre eux, Marine Le Pen étant quant à elle évitement incapable de gagner la présidentielle de 2022 dans le cadre d’un scrutin majoritaire à deux tours sans que la droite classique se rallie au RN:
Les grandes manœuvres politico-économiques en cours posent plusieurs problèmes.
–
Le premier problème, c’est que les USA et la Chine sont entrés à l’évidence durablement dans une vraie « Guerre froide », qui alternera des périodes de tension puis de détente, dont les dégâts sont déjà évidents sur les actions technologiques -FAANGs-, émergentes et chinoises ou européennes, comme sur les matières premières -pétrole, cuivre- en forte baisse (d’où la volatilité croissante des prix des actifs réels, boursiers, obligataires et monétaires, un peu partout, pas nécessairement négative pour les investisseurs s’ils font preuve de réactivité), pour la domination mondiale au XXIéme siècle, obligeant la plupart des autres Etats à se ranger derrière les uns ou l’autre.
L’affaire Huawei et autres mécanismes d’espionnage comme de piratage, et de contrôle orwellien des populations (pas seulement des minorités ouïghour et tibétaine), mis en place par l’implacable dictature chinoise, comme révélateur de la crise, n’est hélas pas nouvelle:
L’autre phénomène perturbant étant que la Fed de Powell maintient des taux courts US trop élevés qui aggravent l’inversion de la courbe des taux US, annonciatrice d’une possible mais pas certaine récession en 2020 aux USA, qu’elle fait tout pour provoquer sans doute pour se débarrasser de Trump qui, dans cette hypothèse, pourrait perdre l’élection présidentielle.
A noter que les positions shorts étant déjà extrêmes sur les indices boursiers US (ce qui pourrait les faire fortement remonter suite à un short covering massif) alors qu’ils n’ont perdu que près de 4% depuis leurs plus hauts récents et que les chocs précités, qui en d’autres temps aurait provoqué un krach, ont été plutôt bien absorbés, parce que les grandes sociétés US assises sur une montagne de cash (d’autant qu’elles liquident leurs positions sur les marchés non US, ce qui accroit leurs liquidités) rachètent leurs propres actions.
Les investisseurs US liquident leurs actifs étrangers, en particulier chinois, l’économie de ce pays étant entrée en situation de panique, et les rapatrient aux US en US dollars, d’où le plongeon beaucoup plus fort des actifs étrangers par rapport aux actifs US:
Tout cela ne devrait pas empêcher les indices boursiers US de monter à court terme vers un plus haut annuel courant juillet pour rechuter lourdement ensuite ainsi que l’indique le graphique ci-dessous de leur saisonnalité en année pré-électorale US.
–
–
Le support sur le S&P500 vers 2.800 tient toujours:
–
–
–
Même image sur le S&P500 que sur le Nasdaq, les deux qui tiennent le mieux:
–
–
–
Le VIX rebaisse, signalant une moindre tension:
–
–
Et le Summation Oscillator de McClellan a déjà atteint un niveau de sur-vente exagéré à partir duquel il devrait remonter:
–
–
L’un des indices US les plus larges, le NYSE Composite, a établi un double bottom constructif pour qu’il puisse se reprendre:
–
–
Idem pour les indices Dow Jones des industrielles et Dow Transport:
–
–
–
A lire, important: Commentaires plutôt positifs des bons analystes sur les actions US:
Trump continue, au plan intérieur US, à être persécuté et paralysé par les « Démocrates » qui veulent sa destitution mais n’ont aucune chance de l’obtenir:
Le deuxième problème, c’est de savoir si l’Europe, rigoureusement non réformable (par les nationalistes, les populistes, les progressistes, les écologistes ou les martiens!!!) tant les traités que l’on ne peut modifier qu’à l’unanimité des 28 États-membres autant dire jamais verrouillent tout changement, restera dans son impasse actuelle le jouet de la rivalité USA / Chine, explosera (Brexit, Italxit, Frexit, etc.);
Ou bien sera complètement dominée par l’Allemagne se saisissant (directement ou indirectement) de ses principaux leviers de commande (présidences de l’UE, de la Commission et de la BCE), lui imposant alors son ordo-libéralisme austéritaire (en particulier social et salarial), la submersion migratoire suite à l’ouverture accrue des frontières (pour compenser le vieillissement des populations européennes par l’importation de travailleurs émigrés sous-payés) et sa conception ultra-restrictive de la politique monétaire? La situation actuelle chaotique de l’UE, c’est la dernière occasion pour l’Allemagne, encore en position de force, d’effectuer l’opération chirurgicale lourde lui permettant de réorienter la construction européenne dans le sens de ses propres intérêts nationaux.
–
L’Allemagne, encore en position de force:
–
–
Theresa May a fini par tomber, le Royaume-Uni disqualifié complètement dans l’impasse…
Avec à la clef, à terme de quelques semaines ou mois, une crise des dettes bancaires et souveraines européennes (non allemandes) que l’Allemagne interdirait dorénavant à la BCE d’acheter (afin de stopper toute aggravation supplémentaire des balances TARGET 2 à son détriment), mais qu’elle n’a aucune intention de financer via des Euro-bonds qui la ruineraient. Il s’agirait, en outre, pour l’Allemagne de stopper la dégradation des bilans et de la rentabilité des banques allemandes et européennes, qu’elle ne veut pas à avoir à recapitaliser, en cessant en zone euro les taux d’intérêt négatifs et le Quantitative Easing Forever; ce qui ferait remonter l’euro (mais aussi le franc suisse, la BNS pouvant elle-aussi suivre la BCE) et améliorerait la rentabilité de l’épargne allemande et européenne, qui ne serait plus euthanasiée, mais créerait une crise politico-sociale que les gouvernements nationaux des autres États-membres de l’UE auraient beaucoup de mal à conjurer. Sans oublier une négociation avec les USA de Trump que Merkel veut effectuer pour faire cesser toute menace de droits de douane ou de limitation des exportations allemandes (en particulier d’automobiles allemandes) vers les USA.
Tant que le S&P500 ne cassera pas son support vers 2.800, nous resterons, pour le moment, exclusivement (pas de positions sur les autres marchés d’actions) mais modérément (à hauteur du tiers environ de nos portefeuilles) acheteur du Nasdaq et du S&P500 via des options calls, partiellement arbitrées depuis cette semaine par l’achat d’un nombre suffisant d’options puts à tire de protection (pour le cas où la cassure du support interviendrait overnight sans que l’on puisse réagir), rien d’autre; options calls et puts dont le risque est limité aux primes déjà payées pour les souscrire mais que l’on peut revendre à tout moment, échéance 19 septembre 2019 donc laissant suffisamment de temps pour les sortir avec des gains substantiels. Nous avons, par ailleurs, couvert nos dernières positions shorts euro/dollar US vers 1,1140 et franc suisse/dollar US pour ne garder notre cash qu’en euros et en francs suisses qui ont atteint de bons supports.
–
Bon support sur l’euro/dollar US vers 1,11, qui pourrait remonter sensiblement en anticipation du scénario européen précité de prise de contrôle complète de l’UE par l’Allemagne qui y imposerait la fin de la politique monétaire laxiste de la BCE de Draghi:
Un sommet plutôt solide semble avoir été atteint sur le US Dollar Index qui, s’il rebaissait, soutiendrait les actions US:
–
–
Ne rien faire sur l’or ni aucun métal lesquels, dans l’environnement déflationniste mondial actuel qui persiste, baissent par rapport aux obligations d’Etat US supportées par la rechute des taux d’intérêt US à long terme (à 10 ans), comme le montre le graphique ci-dessous de Rambus Chartology:
–
–
19mai
La perspective de tout accord -commercial ou autre- entre les USA et la Chine, entrés dans une nouvelle « Guerre froide », s’étant évanouie semble-t-il définitivement tant leurs systèmes politico-économiques sont radicalement opposés et inconciliables; Mais Trump, ne voulant pas ouvrir tout de suite un second front avec l’Europe et le Japon, a temporairement assoupli à leur égard la plupart de ses exigences de respect de pratiques commerciales mieux équilibrées, ce qui devrait leur permettre de négocier avec les USA. Tout en aménageant les taxes US sur l’importation d’aluminium et d’acier frappant le Canada et le Mexique, ce qui va rendre possible la ratification du nouveau traité NAFTA (USMCA) entre ces trois pays. Pendant que plusieurs banques centrales interviennent avec des succès divers pour faire remonter les marchés d’actions (mais toujours pas la Fed de Powell qui laisse l’inversion de la courbe des taux US se poursuivre d’où la hausse du dollar US contre toutes les monnaies et la baisse de l’or, d’autant que le yuan chinois et la bourse chinoise s’effondrent, ce qui alimente la reprise de ce dollar US et du S&P500 américain jouant le rôle d’actifs refuges). Tant que le support vers 2.800 sur le S&P500 (correctement identifié dans notre dernier commentaire) tiendra, ouvrant ainsi la voie à sa possible reprise en dents de scie pour juillet 2019 vers son précédent plus haut situé vers 2.950, nous resterons modérément acheteur des deux indices boursiers américains S&P500 et Nasdaq seulement (ni des indices Européens -ou Anglais-, ni des Asiatiques – ou Chinois-, ni des Émergents) via des options calls surtout (que nous avons initiées cette semaine entre 2.820 et 2.870), mais pas non plus du Dow Jones des Industrielles US, du Semiconducteur US, ou de la plupart des actions individuelles, qui ne sont pas stabilisés et dont on ne peut pas prévoir l’évolution dans un contexte de conflit USA / Chine.
Croissance, Bourse… Donald Trump est-il un magicien ou finira-t-il par provoquer un krach ? – Capital.fr
–
Grâce à son “grand soir fiscal”, Trump a prolongé le cycle d’expansion et pourrait solder son mandat par un renforcement relatif des Etats-Unis face à la Chine et à la zone euro. Il marcherait ainsi dans les pas de Reagan, qui avait réussi le même tour de force avec l’ex-URSS et le Japon, souligne notre chroniqueur Marc Touati, économiste et président du cabinet ACDEFI:
La perspective de tout accord -commercial ou autre- entre les USA et la Chine, entrés dans une nouvelle « Guerre froide », s’étant évanouie semble-t-il définitivement tant leurs systèmes politico-économiques sont radicalement opposés et inconciliables;
Beaucoup de gens aux USA pensent que signer des accords avec la dictature implacable chinoise de Xi Jin Ping, qui ne les respectera pas, est aussi vain que cela l’était que de signer les accords de Munich avec Adolf Hitler ou les accords de Yalta avec Staline… Et donnent raison à Trump d’en finir avec ces simulacres.
Signer des accords avec la Chine, qui n’a pas l’intention d’accepter une quelconque limitation de sa souveraineté, est aussi dangereux que d’en signer avec l’Iran, lequel n’a jamais eu d’intention d’abandonner son programme nucléaire:
Mais Trump, ne voulant pas ouvrir tout de suite un second front avec l’Europe et le Japon, a temporairement assoupli à leur égard la plupart de ses exigences de respect de pratiques commerciales mieux équilibrées, ce qui devrait leur permettre de négocier avec les USA. Tout en aménageant les taxes US sur l’importation d’aluminium et d’acier frappant le Canada et le Mexique, ce qui va rendre possible la ratification du nouveau traité NAFTA (USMCA) entre ces trois pays.
Pendant que plusieurs banques centrales interviennent avec des succès divers pour faire remonter les marchés d’actions (mais toujours pas la Fed de Powell qui laisse l’inversion de la courbe des taux US se poursuivre d’où la hausse du dollar US contre toutes les monnaies et la baisse de l’or, d’autant que le yuan chinois et la bourse chinoise s’effondrent, ce qui alimente la reprise de ce dollar US et du S&P500 américain jouant le rôle d’actifs refuges).
–
L’inversion de la courbe des taux US se poursuit:
–
–
–
–
La hausse du dollar US/yen japonais, dans le contexte déflationniste actuel, est particulièrement négative pour l’or, l’argent-métal et le cuivre:
–
–
–
Le graphique prévisionnel baissier de l’or de Sunshine Profits.com du 29 mars 2019: 900 USD l’once en ligne de mire?
–
–
–
–
Les dirigeants de la Fed restent divisés sur la politique monétaire à suivre et Trump continue ses pressions pour qu’elle baisse son taux directeur:
La déroute des actifs chinois s’accélère, en dépit des achats massifs des actions chinoises par les organismes d’Etat de ce pays, d’autant que la Banque de Chine laisse intentionnellement couler le yuan et liquide ses obligations d’Etat US, deux décisions suicidaires:
Tant que le support vers 2.800 sur le S&P500 (correctement identifié dans notre dernier commentaire) tiendra, ouvrant ainsi la voie à sa possible reprise en dents de scie pour juillet 2019 vers son précédent plus haut situé vers 2.950, nous resterons modérément acheteur des deux indices boursiers américains S&P500 et Nasdaq seulement (ni des indices Européens -ou Anglais-, ni des Asiatiques – ou Chinois-, ni des Émergents) via des options calls surtout (que nous avons initiées cette semaine entre 2.820 et 2.870), mais pas non plus du Dow Jones des Industrielles US, du Semiconducteur US, ou de la plupart des actions individuelles, qui ne sont pas stabilisés et dont on ne peut pas prévoir l’évolution dans un contexte de conflit USA / Chine.
Bien que l’économie US faiblisse un peu, le sentiment des consommateurs US est au plus haut depuis 15 ans aux USA, l’indice de la production manufacturière se reprend, le taux de chômage reste au plus bas et l’inflation baisse:
Excellente analyse: acheter les indices US S&P500 et Nasdaq, les seules valeurs refuges en ces temps de démondialisation, laquelle qui fait exploser les « modèles » chinois – émergent – et allemand – européen – trop dépendants du libre-échange globalisé
–
Important, à voir: Les enjeux de la bataille du siècle – 100% Marchés – 17 Mai 2019 – de BNP-Paribas, avec Véronique Riches-Flores
L’Europe, qui reste en situation d’instabilité maximale, va devoir affronter des élections parlementaires puis nationales déstabilisatrices, pendant que la relation entre la France et l’Allemagne est au plus mal:
Pour le moment, la BCE et la Banque d’Angleterre parviennent à éviter le plongeon de l’euro et de la livre sterling contre le dollar US en intervenant sur les marchés de changes, pour combien de temps encore?
Les banques privées et commerciales manipulent comme jamais le marché des changes et viennent de recevoir des amendes de la Commission européenne, ce qui ne manque pas de piquant parce que ce sont elles qui empêche l’effondrement de l’euro et donc aident l’UE…
Il n’y a pas de Bull Market sur les indices boursiers (US et autres) qui, depuis leur chute d’octobre à décembre 2018, n’ont pas été récemment en mesure de remonter au dessus de leurs plus hauts d’il y a 7 mois, ce qui ne veut pas dire qu’il ne finira pas par venir (parce que le plus grand risque se situe sur le marché des obligations dans un contexte de taux d’intérêt qui ne peuvent pas baisser beaucoup plus -sauf aux USA si la Fed le voulait bien- et d’endettement maximum des Etats et des entreprises), mais on n’en prend pas le chemin à court terme à cause de l’inversion de la courbe des taux US que la Federal Reserve de Powell entretient sciemment, d’où il résulte que le seul moyen de ne pas perdre d’argent ou d’en perdre le moins possible c’est de traiter lesdits indices à court terme en multipliant les allers-retours mais cela augmente les coûts d’intervention. Il n’y a d’ailleurs plus de Bull Market sur aucun actif financier, ni aucune monnaie, ni aucune matière première ou métal, les traders algorithmes dominant les marchés sur lesquels ils provoquent du fait de leurs opérations à court terme des fluctuations permanentes en dents de scie.
Il n’y a pas de Bull Market sur les indices boursiers (US et autres) qui, depuis leur chute d’octobre à décembre 2018, n’ont pas été récemment en mesure de remonter au dessus de leurs plus hauts d’il y a 7 mois, ce qui ne veut pas dire qu’il ne finira pas par venir (parce que le plus grand risque se situe sur le marché des obligations, dans un contexte de taux d’intérêt qui ne peuvent pas baisser beaucoup plus -sauf aux USA si la Fed le voulait bien- et d’endettement maximum des Etats et des entreprises), mais on n’en prend pas le chemin à court terme à cause de l’inversion de la courbe des taux US que la Federal Reserve de Powell entretient sciemment, d’où il résulte que le seul moyen de ne pas perdre d’argent ou d’en perdre le moins possible c’est de traiter lesdits indices à court terme en multipliant les allers-retours mais cela augmente les coûts d’intervention. Il n’y a d’ailleurs plus de Bull Market sur aucun actif financier, ni aucune monnaie, ni aucune matière première ou métal, les traders algorithmes dominant les marchés sur lesquels ils provoquent du fait de leurs opérations à court terme des fluctuations permanentes en dents de scie.
–
Beaucoup de gens pensent que c’est l’inversion de la courbe des taux et non pas le conflit commercial USA / Chine qui a fait chuter les indices boursiers US:
Les grandes entreprises US gardent une capacité financière inégalée de racheter leurs propres actions, c’est cela qui a soutenu les indices US depuis des années et c’est pour cela qu’il est très risqué de les shorter à découvert, mieux vaut les acheter sur faiblesse:
–
–
Cette semaine les indices US ont effacé leurs gains du mois d’avril, c’est exagéré:
–
–
–
La baisse des indices d’actions US de cette semaine, qui se sont repris vendredi 10 mai, n’est pas décisive pour leur avenir à court ou moyen terme, ni dans le sens de leur possible baisse ni dans le sens de leur possible hausse:
Notre stratégie: Étant heureusement sorti la semaine dernière de nos positions longues, avant la chute de cette semaine dont nous n’avons pas eu à souffrir, mais sans aller short à découvert, nous resterons -sauf événement exceptionnel- encore sans position ou arbitrés sur tous les marchés avec l’idée de n’acheter des options calls que sur le Nasdaq et le S&P500 si ce dernier chute vers son support de 2.800 ou bien s’il casse à la hausse 2.954.
–
Le support vers 2.800 sur le S&P500 devrait tenir:
Pour Tom Bowley de StockCharts, le support du S&P500 est aussi vers 2.800:
–
–
_______
–
Important: Voir l’excellente analyse de cette fin de semaine de BNP Paribas: Bilan économique du président Trump – 100% Marchés – Vendredi 10 Mai 2019 – avec Marc Touati
Le graphique utilisé par Laurent Albie dans l’analyse précitée montre un sommet annuel en juillet en année présidentielle pré-électorale sur le DJIA, idem sur le Nasdaq et le S&P500… Cela pourrait se reproduire en 2019.
Quant au conflit commercial USA / Chine qui n’est pas déterminant pour les actions US mais baissier pour les actions asiatiques (chinoises surtout), émergentes et européennes, il est trop tôt pour savoir sur quoi il débouchera. Il se pourrait que ce soit l’Union européenne qui finisse par « payer les pots cassés » d’un accord de dernière minute entre Trump et Xi Jin Ping:
–
Voir: Pourquoi les taxes douanières de Trump n’ont aucun effet pour économie US mais seulement pour les marchés financiers étrangers:
La Chine a absolument besoin des dollars US que lui rapportent ses exportations aux USA. Elle a donc beaucoup plus à perdre que les USA d’une surtaxation voire d’un arrêt de ses exportations envers ce pays, sans parler de l’écroulement du yuan et de son marché boursier qui en résulteraient…
Un peu avant et après la communication du mercredi 1er mai de la Federal Reserve de Powell, que nous jugeons hautement toxique parce qu’elle met (ainsi que nous le craignions dans notre dernier commentaire) un terme à tout espoir de baisse de son taux directeur et donc du dollar US, alors même qu’il n’y a aucun danger de retour de l’inflation aux USA et que les deux indices boursiers US (S&P500 et Nasdaq) s’étant remis de leur krach de 2018 -provoqué par la même Fed de Powell- viennent à peine de remonter sur leurs plus hauts de 2018, de telle sorte qu’ils ne sont pas spécialement sur-évalués; nous avons néanmoins sorti ou arbitré nos positions longues sur ces indices boursiers US mais sans aller short et nous resterons quelques jours neutre, par prudence, avant de nous repositionner dans un sens ou dans un autre. En revanche, nous sommes restés short (via l’achat du DUST) sur les actions des sociétés minières; l’or et l’argent-métal, ainsi que le pétrole et les matières premières, étant orientés à la baisse d’où la prolongation de la déflation mondiale.
Un peu avant et après la communication du mercredi 1er mai de la Federal Reserve de Powell, que nous jugeons hautement toxique parce qu’elle met (ainsi que nous le craignions dans notre dernier commentaire) un terme à tout espoir de baisse de son taux directeur et donc du dollar US, alors même qu’il n’y a aucun danger de retour de l’inflation aux USA et que les deux indices boursiers US (S&P500 et Nasdaq) s’étant remis de leur krach de 2018 -provoqué par la même Fed de Powell- viennent à peine de remonter sur leurs plus hauts de 2018, de telle sorte qu’ils ne sont pas spécialement sur-évalués; nous avons néanmoins sorti ou arbitré nos positions longues sur ces indices boursiers US mais sans aller short et nous resterons quelques jours neutre, par prudence, avant de nous repositionner dans un sens ou dans un autre. En revanche, nous sommes restés short (via l’achat du DUST) sur les actions des sociétés minières; l’or et l’argent-métal, ainsi que le pétrole et les matières premières, étant orientés à la baisse d’où la prolongation de la déflation mondiale.
–
Déflation dont la globalisation est la principale cause (avec le vieillissement des populations des pays les plus développés):
Il est bien documenté, entre autres par le professeur Siegel de la Warton School, que c’est la politique de hausse de son taux d’intérêt et de réduction de son bilan de la Fed de Powell qui a provoqué le krach des actions US en 2018, alors qu’il n’y avait pas (et qu’il n’y a toujours pas) d’inflation aux USA en dépit de la forte croissance de cette économie et de l’amélioration de la productivité, dont le seul mérite revient à la politique de Trump, les salaires restants par ailleurs plutôt bas:
La hausse de la productivité explique qu’en dépit de l’amélioration du marché du travail et des salaires, l’inflation ne monte pas (comme la Fed de San Francisco le démontre):
–
–
La Fed vient de consentir à exercer quelque « patience » avant de remonter son taux qui reste pourtant trop haut, surtout par rapport aux taux zéro ou négatifs pratiqués par les autres principales banques centrales.
–
Lire les commentaires de Siegel, l’un des meilleurs spécialistes des marchés financiers:
D’ailleurs au sein du conseil des gouverneurs de la Fed et du FOMC, qui sont presque tous des Démocrates nommés par Obama ou bien des Républicains hostiles à Trump dont ils ne supportent pas les commentaires critiques à leur égard, les avis sont partagés:
The Vice Chair of The Fed, Richard Clarida, has his own variation of the famous Taylor Rule. The Clarida Rule is the upper bound of The Fed Funds target rate > forward looking rate (using 5y5y breakeven rate).
A closer look at the relationship between The Fed Funds Rate (upper bound), the US 5y5y Forward Breakeven rate and Core PCE growth show that The Fed Funds Target rate is too high. Or at least the greatest gap since January 2008.
Depuis la déclaration de Powell, le taux court US sur les réserves des banques US déposées auprès de la Fed (IOER – Interest on Excess Reserves) est monté alors qu’il était supposé baisser:
La Fed continue de réduire la taille de son bilan ce qui cause la faiblesse du marché immobilier (indice Case-Schiller):
–
–
La question de l’inversion de la courbe des taux US, anticipatrice d’une récession en 2020 /2021, n’est pas du tout réglée: Yield Curve Pioneer Has His Eye on ‘Four Horsemen’ of Recession:
La Fed est devenue une usine à gaz, une machine hyper complexe qui complique tout:
–
–
Il résulte de tout ce qui précède que que le prochain mouvement de la Fed de Powell sera une nouvelle hausse de son taux directeur, le plus tard possible espérons le:
La Fed de Powell, contrairement à celles de Bernanke et de Yellen qui étaient très pro-actives, comme la BCE de Draghi actuellement par exemple, ne comprend pas la situation actuelle, ce qui est lié à la personnalité psycho-rigide de Powell, obsédé à l’idée du retour de l’inflation, qui n’écoute personne (même pas ses propres services) alors qu’étant un juriste et non pas un économiste il n’a probablement pas la compétence pour occuper sa fonction:
Plusieurs gestionnaires/analystes (comme Rambus Chartology) sont sortis de leurs positions longues ou se sont arbitrés sur le S&P500 et le Nasdaq ainsi que l’avons fait (ils ont raison); mais ils se sont aussi mis short sur ces indices via l’achat du SPXU et du SQQQ (ils ont probablement tort et nous ne l’avons pas fait, c’est trop tôt étant donné que les graphiques sur un ou de deux jours ne signifient pas encore de changement majeur de tendance mais seulement une panique à court terme):
–
–
–
Erin Swenlin et Northman Trader pensent la même chose que Rambus:
Ils sont aussi sortis de leurs positions longues sur le complexe des métaux précieux et des sociétés minières (ils ont raison parce que les graphiques ont nettement confirmé leur tendance baissière il y a plusieurs semaines déjà).
–
–
Nous restons acheteur du DUST, un bon moyen de profiter de la baisse des actions des sociétés minières (dont l’indice XAU devrait aller beaucoup plus bas):
–
–
–
Quand la Fed de Powell explique que la faible inflation est transitoire, raison pour laquelle elle refuse de baisser son taux directeur (ce qui revient à le monter et aussi à faire monter le dollar US contre toutes les monnaies, parce que ce qui ne baisse pas monte); elle a tort ainsi que le remarque John Murphy graphiques à l’appui dans son commentaire du 2 mai 2019:
–
WEAK INFLATION ISN’T TRANSITORY — COMMODITY PRICES HAVE BEEN FALLING FOR A DECADE — A RISING DOLLAR IS ONE REASON WHY — STOCKS REACT BADLY TO LESS DOVISH FED — RISING BOND YIELDS BOOST THE DOLLAR — CRUDE OIL LEADS COMMODITIES LOWER
–
–
–
–
Ce qui a poussé certains investisseurs à en conclure que les indices boursiers US étaient entrés en phase de retournement et que la baisse des matières premières allait s’accélerer:
En conclusion, il n’y a pas du tout lieu actuellement de paniquer sur les marchés d’actions et les indices boursiers US mais de rester quelques jours attentiste pour voir s’ils rechutent ou bien s’ils cassent leurs récents plus hauts.
Si risque il y a c’est plutôt en Chine et dans les pays émergents que la hausse du dollar US fragilise. Et accessoirement en Europe, dont la croissance reste trop faible et dont les taux négatifs posent d’énormes problèmes aux banques, comme sur la question de savoir qui succèdera à Draghi à la tête de la BCE. Nous restons sans position sur les marchés d’actions et d’obligations européens, émergents et asiatiques (Chine en particulier).
Il y a un moyen simple, non inflationniste, ne pesant pas sur la dette des Etats, de sortir l’Europe de sa croissance moribonde en relançant la consommation et de réduire la pauvreté… Qui permettrait en outre de la faire aimer par les peuples qui la détestent…
Après un détour de 7 mois, en raison des dégâts provoqués par la politique monétaire ultra restrictive de la Federal Reserve de Powell (qui n’ont d’ailleurs pas vraiment cessé, en particulier son maintien de taux d’intérêt US trop hauts qui provoquent une hausse du dollar US dommageable pour le monde entier, USA compris), le S&P500 et le Nasdaq des actions US, les seuls indices sur lesquels nous restons à l’achat, ont enfin cette semaine à peine atteint leurs plus hauts de 2018; pendant que l’Union européenne et l’euro, qui ne sont pas viables ni hélas réformables, s’enfoncent dans la crise bancaire (en dépit des efforts de la BCE de Draghi pour tenter de la repousser le plus tard possible), laquelle aura tôt ou tard raison de ces deux constructions artificielles précitées, d’où notre choix de rester à l’écart des actifs financiers européens.
Après un détour de 7 mois, en raison des dégâts provoqués par la politique monétaire ultra restrictive de la Federal Reserve de Powell (qui n’ont d’ailleurs pas vraiment cessé, en particulier son maintien de taux d’intérêt US trop hauts qui provoquent une hausse du dollar US dommageable pour le monde entier, USA compris); le S&P500 et le Nasdaq des actions US, les seuls indices sur lesquels nous restons à l’achat, ont enfin cette semaine à peine atteint leurs plus hauts de 2018. Pendant que l’Union européenne et l’euro, qui ne sont pas viables ni hélas réformables, s’enfoncent dans la crise bancaire (en dépit des efforts de la BCE de Draghi pour tenter de la repousser le plus tard possible), laquelle aura tôt ou tard probablement raison de ces deux constructions artificielles, d’où notre choix de rester à l’écart des actifs financiers européens.
–
7 mois de perdus sur les actions US du fait des erreurs de la Fed de Powell:
–
A lire, excellent article: Il n’y a pas d’alternative d’investissement à l’achat des actions US
–
U.S. Stocks Are Back on Course After a Seven Month Detour
Important, Ce que les banquiers centraux comme Powell doivent comprendre: « On ne sort pas brutalement de ces politiques accommodantes sauf à créer un nouveau krach ! », Voir:
Un seul chiffre: la capitalisation boursière de toutes les banques de l’Union européenne est inférieure à celle de la seule JPMorgan, la première banque US…
–
La fin de l’euro viendra d’une crise ouverte imminente de solvabilité des banques européennes, selon John Authers du Financial Times
–
Europe’s banking problems are the elephant in the room At some point a moment of stress will tip over into a crisis that ends the euro by John Authers.
– Carlo Cottarelli, a former IMF official, has been tapped as a caretaker prime minister amid the turmoil Share on Twitter (opens new window) Share on Facebook (opens new window) Share on LinkedIn (opens new window) Save to myFT John Authers May 29, 2018 Print this page 31 If ever there was an example of a robust political system, it is Italy. The country has had 65 different governments under its current constitution, which has been in force since 1948. The average government lasts little more than a year — and yet Italy enjoyed a postwar economic renaissance that almost matched Germany’s. Italy’s system of government was so robust and impervious to party political turmoil that the latest change of prime minister would pass without even a blip on world markets. That cannot be said of Italy’s latest political imbroglio. Investors have staged a classic flight to safety with the 10-year Treasury yield now down 24 basis points in just seven trading days. The last time it staged a rally this great came in the week after the UK’s Brexit referendum two years ago — the last time the eurozone seemed under threat. Meanwhile stocks have sold off globally, with the FTSE All-World index, which includes both developed and emerging markets, testing its 200-day moving average, regarded as an important measure of the long-term trend. The last time world stocks traded below this trend also came in the week after the Brexit referendum. The belief that the Italian job will force policymakers to change course also shows up in the belief, shown in Federal Funds futures, that the chances are now one in four that the Federal Reserve will not raise target interest rates next month. A week ago, a rate rise was seen as a virtual certainty, and the Fed’s new leadership has taken care to say that US monetary policy is not driving outcomes around the rest of the world. So how can we reconcile such a drastic international reaction to such a common event as an Italian political mess? At one level, this is plainly an overreaction, following a protracted period when investors seemed oddly unconcerned about obviously concerning conditions in Italy. The chance that Italy will leave the euro or the EU, an enormously disruptive event were it to happen, remains very low but has risen. Markets are famously bad at gauging their reaction to low-probability extreme events. Recommended Global financial crisis How did the financial crisis affect you? Tell us your story At another level it speaks to the central weakness of the international financial world, which is the European banking system (eurozone bank’s shares have hit a fresh low compared with US counterparts), and its relation with the incomplete institutions of the eurozone. The European Central Bank has been able to avert disaster so far, but this latest global market fright shows that investors remain acutely aware of the underlying vulnerability. In the short term, the likelihood is that Europe and Italy will muddle through, and that a decent entry point for buying European assets is at hand. But that is only for the short term. For the longer term, Europe’s banking problems need to be dealt with — inevitably at the cost of significant pain — or at some point a moment of stress like this will at last tip over into a crisis that ends the euro. john.authers@ft.com
L’Espagne vote ce dimanche mais il ne peut pas en sortir de majorité claire, seulement plus de fragmentation de sa classe politique comme ailleurs en Europe:
Les taux d’intérêt à 10 ans US sont encore beaucoup trop hauts étant donné qu’il n’y a pas d’inflation aux USA, d’autant que les taux d’intérêt à 10 ans étant négatifs sont beaucoup trop bas en Allemagne, en Suisse et au Japon. Ce qui est à terme, si cette situation perdure, super haussier pour le dollar US et super baissier pour les monnaies étrangères, l’or et les matières premières. Et évidemment nuisible pour les pays émergents endettés en dollars US.
–
–
Des taux d’intérêt bas sont favorables et indispensables en période déflationniste comme actuellement, mais des taux négatifs posent la question de la viabilité du système bancaire qui devient réticent à prêter faute de marges de profits suffisantes et de la constitution d’une épargne qui n’étant plus rémunérée est euthanasiée :
–
Et si les taux d’intérêt zéro étaient la nouvelle norme ? by Adair Turner
La Chine comme plusieurs autres pays asiatiques et émergents souffre d’une pénurie de dollars US d’où de nouveaux dangers pour leur croissance économique et leur endettement:
Il faut donc absolument que la Fed de Powell baisse son taux directeur, en particulier pour sortir définitivement de l’inversion de la courbe des taux US:
Le marché des actions US reste globalement bien orienté au moins jusqu’à la fin mai avant la correction de juin si l’on en croit la saisonnalité, mais les doubles tops atteints cette semaine sur le S&P500 et le Nasdaq pourraient prendre un peu de temps pour être franchis;
L’absence d’euphorie boursière, comme le montre le NYMO qui ne parvient pas à monter en raison d’une absence d’acheteurs massifs d’actions US, les investisseurs ayant été échaudés restant craintifs, est plutôt positive pour la hausse desdites actions US:
Tant que Trump ou un républicain pro business sera président des USA, et que la Fed sera raisonnable, il n’y aura pas de krach économique ni boursier dans ce pays:
Heureusement que le pétrole ne devrait pas monter plus haut (ce qui empêchera tout dérapage inflationniste futur) étant donné l’accord entre Trump et les dirigeants de l’Arabie saoudite pour qu’elle compense le manque à produire de plusieurs pays (Iran, Venezuela, Libye, etc.) :
Fausse alerte: Ce qui semblait être le début d’une correction mineure temporaire de l’ensemble des indices boursiers US n’était qu’une rotation sectorielle, les investisseurs sortant des actions industrielles (d’où la relative faiblesse du Dow Jones des Industrielles) et de celles des secteurs de la santé -XLV-, en particulier de l’assurance médicale -HCA, Cigna, Humana-, qui plongent de la faute des Démocrates dont les projets ultra-démagogiques de « Medicare pour tous » paniquent les actionnaires des compagnies actives dans le secteur, lesquels en sortent au profit du S&P500, du Nasdaq et des actions du secteur financier -XLF-. L’évènement marquant de la semaine étant la chute des monnaies -dont l’euro-, de l’or et des actions des sociétés minières, contre le dollar US qui monte sensiblement.
Fausse alerte: Ce qui semblait être le début d’une correction mineure temporaire de l’ensemble des indices boursiers US n’était qu’une rotation sectorielle, les investisseurs sortant des actions industrielles (d’où la relative faiblesse du Dow Jones des Industrielles) et de celles des secteurs de la santé -XLV-, en particulier de l’assurance médicale -HCA, Cigna, Humana-, qui plongent de la faute des Démocrates dont les projets ultra-démagogiques de « Medicare (gratuit) pour tous » paniquent les actionnaires des compagnies actives dans le secteur, lesquels en sortent au profit du S&P500, du Nasdaq et des actions du secteur financier -XLF-. L’évènement marquant de la semaine étant la chute des monnaies -dont l’euro-, de l’or et des actions des sociétés minières, contre le dollar US qui monte sensiblement.
–
Top Insurer Slams Democrats’ ‘Medicare for All’ Plans
A noter que les obligations d’Etat baissant, l’or et l’argent-métal ne faisant rien, et que le forex étant jusqu’ici plus ou moins paralysé du fait de la stabilisation des monnaies, il n’y avait pas d’alternative de placement autre que l’achat des actions (US de préférence) financières, bancaires, technologiques et de la nouvelle économie surtout. C’est encore largement le cas.
–
–
–
Le comas du forex dont se plaignaient les traders est terminé, du fait de la chute des monnaies étrangères et de la hausse récente du dollar US:
Mais ce qui a changé cette semaine, c’est la hausse sensible du dollar US et la chute parallèle des monnaies européennes, dont l’euro, d’où aussi celle de l’or et des actions des sociétés minières, que nous attendions. Ce qui offre une nouvelle possibilité de placement via le le trading à la baisse sur le forex, sur les métaux « précieux » et sur les actions des sociétés minières.
–
–
–
–
Attention: La cassure à la baisse de l’euro/dollar US vers 1,1175 signifierait son effondrement possible vers 1,0450 puis, après rebond limité, progressivement vers 0,83 son plus bas historique de 2000:
–
–
–
Même Draghi ne croit plus à la reprise dans la zone euro, condition sine qua non pour que cette monnaie ne finisse pas aux abysses:
WIDENING SPREAD BETWEEN TREASURY AND GERMAN YIELD FAVORS DOLLAR … Yesterday’s message showed the Dollar Index (green line in Chart) breaking out to a new two-year high. It’s biggest gains came from a falling euro. That followed news of economic weakness in the eurozone. As a result, the German 10-year yield fell 6 basis points yesterday, which was twice as much as the 3 bps drop in the 10-Year Treasury. The blue line plots the spread between the 10-Year Treasury yield and the German bund. The chart shows that the direction of that spread has an impact on dollar direction. As a rule, the dollar does better when the premium of Treasuries over bunds is widening. As it’s done this week. Yesterday’s jump pushed that premium to the highest level in more than a month. Which is helping push money into a stronger dollar and out of a weaker euro.
–
–
Les graphiques mensuels de l’or et de l’argent-métal comme des sociétés minières -HUI et XAU- sont très baissiers:
–
–
–
–
–
Un bon moyen peu risqué de gagner de l’argent c’est de traiter à la hausse le DUST ultra short gold miners -très bon marché à acheter- (en faisant des allers-retours rapides en raison de sa volatilité quotidienne) ainsi que nous le faisons, qui pourrait doubler de prix en 2019:
–
–
Si la Federal Reserve de Powell n’avait pas commis la lourde faute de relever son taux directeur et de réduire son bilan en 2018, alors qu’il n’y a pas d’inflation aux USA ni presque partout ailleurs (du fait de l’ultra capitalisme c’est-à-dire de la globalisation libre-échangiste, des dérégulations et des avancées technologiques), les actions et les indices boursiers US n’auraient pas chuté de 20 à 30% au quatrième trimestre de 2018 et seraient beaucoup plus élevées aujourd’hui. Ils ne font que revenir sur leurs niveaux de prix précédents de 2018.
Raison pour laquelle Larry Finck, le patron de BlackRock, le plus grand gérant de capitaux du monde (qui gère un montant supérieur à plus de 5 fois le PIB de la France…), et probablement l’un des plus compétents, s’étonne que les investisseurs soient actuellement aussi peu investis en actions US, historiquement pas chères alors même que les indices ne sont même pas remontés au dessus de leurs plus hauts de 2018, ce qu’il prévoit devoir se produire de façon forte et imminente.
–
Les volumes restent faibles, ce qui montre effectivement que les investisseurs restent surtout en cash et n’osent pas acheter les actions dont ils laissent passer la reprise depuis le début 2019 (a contrario, cela prouve qu’il ne peut pas y avoir de krach en ce moment étant donné qu’il n’y aurait pas de grosses positions à liquider):
–
–
Le « risque » pour les actions US c’est le Meltup pas le Meltdown:
D’autant que les rachats massifs de leurs propres actions par les entreprises US, qui donnent au marché des actions US un avantage décisif par rapport à tous les autres (aquatiques, émergents, européens) devraient rester forts.
–
Most S&P 500 firms repurchase some shares though 10 firms made up 31% of all buybacks in 2018, Goldman has calculated. Apple has spent $74bn on share buybacks, 2.5 times more than it spent on Capex + R&D. Overall buyback growth in 2018 way higher than Capex growth.
–
–
Traiter l’immense marché des actions US par opposition aux marchés des actions étrangers lilliputiens c’est aussi l’assurance de trouver facilement des contreparties en raison de sa liquidité, de payer des courtages moins chers qu’ailleurs et de bénéficier d’une fiscalité très favorable (pas d’impôt sur les profits boursiers pour les non-résidents).
–
Deux actions US seulement valent plus que tout le CAC 40:
Les investisseurs US fuient les marchés d’actions étrangers; pourquoi investir dans des actions dont les monnaies dans lesquelles elles sont exprimées chutent?
D’autant que l’économie européenne reste le trou noir de l’économie mondiale dans lequel la pauvreté s’accroit et l’Allemagne le trou noir au milieu du trou noir européen:
A propos du risque de récession future possible aux USA, le prix Nobel d’économie Robert Shiller, peu suspect de sympathie pour Trump, reconnait que sa probable réélection en 2020 non seulement la reportera beaucoup plus tard dans le temps mais encore que les actions US atteindront alors des niveaux beaucoup plus élevés, d’autant que Trump, à la légitimité consolidée, pourra alors se débarrasser de tous les Powell de la Fed s’il n’a pas réussi à les contraindre avant à la démission…
Pour ceux que les prévisions à moyen terme intéressent, le spécialiste Rambus Chartology retient comme objectif du S&P500 un niveau de 3.370 d’ici quelques années (vraisemblablement pendant le probable second mandat présidentiel de Trump) en se basant sur la méthode de Fibonacci dans sa projection du 12 avril 2019:
–
–
L’objectif de Fibonacci: 3.372
–
–
Le VIX du S&P500 étant en chute libre (en passe d’atteindre son plus bas historique de 9,14 du 3 novembre 2017), l’indice S&P500 naturellement monte et n’a vraisemblablement pas du tout terminé sa hausse:
–
All-time lowest VIX close was 9.14 on Friday 3 November 2017.
–
–
Quant aux dirigeants de la Fed de Powell, que Trump continue de maintenir sous pression constante pour qu’ils baissent leur taux directeur ou qu’ils partent, ils continuent à plus ou moins s’excuser sans pouvoir justifier leur politique monétaire récente ni expliquer où ils vont…
Trump, de son côté, dépense une énergie considérable en renégociant les relations commerciales entre les USA et séparément la Chine, le Japon, la Corée et l’Union européenne, dans un sens positif pour les USA, alors que les Démocrates continuent de lui mettre des bâtons dans les roues et de l’attaquer politiquement sur des sujets subalternes, sans résultat autre que les discréditer vis-à-vis de beaucoup d’Américains.
Trump, qui fait objet d’une « chasse aux sorcières » épouvantable, a résumé le rapport Mueller: ni collusion avec les Russes lors de son élection présidentielle, ni obstruction à la justice depuis:
Mais les Démocrates n’auront de cesse d’utiliser ce rapport pour tenter de destituer Trump, ce qui le renforcera et n’aura pas d’impact sur les marchés financiers US.
Tout se déroule comme prévu: la brève correction baissière (de mi avril) du S&P500 et du Nasdaq (les deux seuls que nous voyons encore monter puissamment d’ici l’été et casser à la hausse leurs plus hauts historiques de 2018), que nous avions anticipée dans notre dernier commentaire, a commencé cette semaine après que nous ayons vendu nos positions haussières sur lesdits indices pour nous mettre en position neutre en attendant de les reprendre plus bas.
Nous écrivions dans notre dernier commentaire du 6 avril 2019: « A très court terme (pendant la semaine qui vient, pas plus longtemps), le S&P500 et le Nasdaq pourraient légèrement corriger (comme l’indique le graphique de leur saisonnalité qui, après un fort départ début avril, fléchit un peu ensuite pour repartir après de plus belle) ».
–
–
Tout se déroule comme prévu: la brève correction baissière (de mi avril) du S&P500 et du Nasdaq (les deux seuls indices que nous voyons encore monter puissamment d’ici l’été et casser à la hausse leurs plus hauts historiques de 2018), correction que nous avions anticipée dans notre dernier commentaire, a commencé cette semaine après que nous ayons vendu nos positions haussières (prises sous la forme d’achats d’options calls) sur lesdits indices et que nous nous soyons mis en position neutre en attendant de les reprendre plus bas. Ladite correction a vraisemblablement encore un peu de chemin à parcourir à la baisse avant de présenter une opportunité d’achat et de faire place à une accélération haussière pendant la seconde moitié d’avril et en mai. Nous aviserons sur ce qu’il y a lieu de faire la semaine qui vient dès lundi, en particulier quant à reprendre nos achats de calls ou bien à attendre encore un peu.
On sait que les indices précités sont en correction temporaire mineure parce que le volume de transactions a beaucoup diminué, que le Skew Index rebaisse et que le prix des calls n’est presque pas monté au dessus de notre prix de vente du début de la semaine, même si les indices n’en sont curieusement pas affectés. Ce qui pourrait s’expliquer par une rotation sectorielle à l’intérieur desdits indices ou la hausse fulgurante d’un petit nombre de titres (JPMorgan et Disney vendredi) compensant la correction des autres plus nombreux (Netflix, Apple et autres FANGs, etc.).
–
Cette semaine, le S&P500 n’est monté que de 12,41 points (2907,41 – 2.895) et encore cela vendredi seulement. La correction a-t-elle consisté en une simple évolution latérale?
Il est beaucoup moins risqué (on ne peut pas perdre plus que la prime payée initialement), et beaucoup plus lucratif lorsqu’ils montent (cela va vite et fort), d’acheter des options calls sur les indices US (parce que ce sont des moyennes d’un assez grand nombre de titres valorisés au pro rata de leur capitalisation, qui ne peuvent que très rarement tous chuter ensemble, sauf erreur majeure de politique monétaire de la part de la Federal Reserve de Powell comme au 4éme trimestre 2018) que d’acheter des actions individuelles, dont on ne sait jamais si elles ne peuvent pas s’effondrer pour une raison initialement imprévisible (le crash récent de deux avions Boeing 737 Max ayant entrainé aux abysses les actions de cette société pourtant prometteuse d’autant qu’Airbus accumule les échecs). Il y a une exception, c’est le Dow Jones des Industrielles qui est très risqué parce chacune de ses 30 actions est valorisée à part égale sans tenir compte de leur capitalisation individuelle. De telle sorte que la chute des actions de Boeing et de Dow Chemical (ancienne Dow Dupont) le plombent durablement même si les autres actions qui le composent montent, ce qui peut lui sonner un ballon d’oxygène temporaire. On s’abstiendra donc d’acheter des options calls sur le DJIA, l’indice de la vielle économie, par opposition au Nasdaq, l’indice de la nouvelle économie.
Il faut surtout s’abstenir d’acheter tout un tas de fausses valeurs (Lyft, Uber, Tesla, General Electric, etc) valorisées à des prix ne reflétant pas leurs profits actuels ni profits potentiels futurs possibles et s’abstenir aussi de souscrire à des IPOs dont la valeur d’émission est artificiellement gonflée.
Cela dit, non seulement l’économie US est, grâce à la politique intérieure pro-business et extérieure de renégociation des relations commerciales magnifique de Trump, la seule en forte croissance mais encore il est en train d’opérer une percée exceptionnelle dans l’opinion publique US qui devrait lui permettre de gagner haut la main l’élection présidentielle de 2020 contre des candidats démocrates socialistes tous plus lamentables les uns que les autres, dont tout indique que ce sont leurs mentors Obama et Clinton qui ont monté toute l’intox du « Russia Gate » avec l’aide de l’ « État profond » (FBI, l’Establishment et les médias).
Au Box Office des chances de nomination comme candidat démocrate en 2020 arrivent en tête Bernie Sanders, le communiste déjà gâteux qui aura 80 ans lors de l’élection; Joe Biden, l’obsédé sexuel, le Dominique Strauss-Kahn américain; et Pete Buttilieg, le summum de la déviation, un homosexuel officiellement marié et vivant avec un autre homme, trois « bras cassés » dont Trump et Pence ne feront une bouchée !
La Federal Reserve de Powell reste le seul danger potentiel pour l’économie US d’ici l’élection, et donc pour la hausse durable des actions US, dans la mesure où elle refuse encore de baisser son taux directeur qu’elle laisse inchangé;
Mais elle perd de plus en plus de capacité de résistance et la courbe des taux US est sortie de son inversion (inversion qui si elle s’était poursuivie aurait été annonciatrice d’une récession à terme de 311 jours en moyenne -selon Bianco Research- aux USA).
–
–
–
Les taux US sont encore trop hauts surtout par rapport à ceux d’autres pays dont les finances publiques sont pourtant beaucoup plus détériorés que celles des USA comme la Grèce:
Powell, obsédé par une inflation qui n’existe plus, reste l’ennemi public N°1 potentiel aux USA dans la mesure où il a failli tuer la croissance et pourrait recommencer:
–
–
La Fed souffre de la « pensée unique » et d’une phobie excessive envers la forte croissance de l’économie; les nouveaux nominés comme gouverneurs par Trump devraient éviter qu’elle poursuive dans ce sens.
Il faut supprimer les banques centrales indépendantes actuelles qui créent les crises boursières et économiques, en rendant au marché, c’est-à-dire à la loi de l’offre et de la demande, la fixation des taux d’intérêt :
–
–
Quant à l’Union européenne, elle restera un abominable trou noir anti-démocratique (dont il faut rester à l’écart des actifs boursiers et obligataires, même si certaines actions de ses sociétés exportatrices -du luxe par exemple- tirent leur épingle du jeu) en récession avancée imposée par la politique allemande d’austérité inspirée par l’ « ordo-libéralisme », tant qu’elle ne deviendra pas une association libre, limitée à certains projets communs « à la carte », d’États souverains pouvant en sortir à tout moment et retrouvant leurs monnaies nationales, ce qui leur permettrait de relancer leurs économies et de rétablir des démocraties représentatives nationales authentiques.
A cet égard, la tragi-comédie du Brexit montre que cette évolution est loin de se produire, tant les tendances fédérales centralisatrices sont fortes et la plupart des politiciens européens sont dominés par l’idéologie mondialiste communautariste, de telle sorte que ce Brexit a de moins en moins de chances de se réaliser alors qu’il s’agit d’une porte de sortie prometteuse d’un avenir brillant pour le Royaume-Uni que son peuple a voulu. Plus le Brexit prendra du temps, plus le Royaume-Uni déclinera et plus cela lui coutera cher.
La Suisse, ayant eu la clairvoyance de rester à écart de ce magma puant européen (heureusement que le président Ueli Maurer et l’UDC veillent au grain), doit évidemment ne rien faire pour le rejoindre et reconstituer l’AELE avec la Norvège, quelques autres, et le Royaume-Uni s’il peut finalement sortir de l’UE. Voire l’Italie qui finira bien par claquer la porte de l’UE elle-aussi.
–
–
Les prochaines élections au « Parlement » européen du 26 mai 2019 démontreront quel niveau irréparable a atteint le chaos européen.
L’horreur française étant emblématique d’un pays sans avenir présidé par une « crapule » sexuellement déviante à l’égo démesuré (d’où l’affaire Benalla), conservant sa supposée « épouse » dans le formol tant qu’elle couvre ses déviations, comme beaucoup de gens le disent.
Privatisation d’ADP (le cadeau que Macron va faire aux grands groupes avec lesquels il est ami): « Une imbécilité et une erreur stratégique majeure » (Vallaud, PS)
Si l’UE n’était hélas pas dirigée par Merkel et May, que l’on dit être deux lesbiennes -ce qui n’est pas du tout prouvé mais circule avec insistance sur internet-; Macron, l’homosexuel avéré, et Juncker l’alcoolique impuissant, aucun d’entre-eux n’ayant eu d’enfant donc incapables d’imaginer des politiques familiales et de comprendre les problèmes des gens normaux, profondément réformée elle pourrait peut-être avoir un avenir… Mais ce n’est pas le cas! Élire des hauts dirigeants politiques ayant des pratiques sexuelles déviantes contre-nature ou des transgenres est une grave erreur parce qu’étant au service de lobbies qui les manipulent ils sont dès lors incapables d’œuvrer pour le bien commun, d’autant que n’assumant généralement pas leur spécificité cela les oblige à des dissimulations et renforce leurs complexes. Tout le monde se lamente avec raison contre le harcèlement sexuel des femmes et des enfants, encore faudrait-il que les hauts dirigeants politiques respectent les valeurs morales ou religieuses fondamentales et ne pratiquent pas eux-mêmes l’inversion des valeurs (en particulier ne bafouent pas les racines chrétiennes de l’Occident).
L’or (dont il ne sert à rien d’en conserver dans un contexte international déflationniste, d’actions US haussières et de dollar US fort), étant hélas devenu la « relique barbare » que Keynes stigmatisait, n’a plus aucune chance d’être replacé au centre du Système monétaire international, le dollar US étant devenu roi probablement pour très, très, longtemps… Même si la Chine et la Russie en accumulent pour tenter de déstabiliser le billet vert.
Le dollar US, même s’il s’est un peu stabilisé, reste haussier mais ne renforce heureusement pas les exportations manufacturières des autres pays dans les autres monnaies: