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27avr.
Après un détour de 7 mois, en raison des dégâts provoqués par la politique monétaire ultra restrictive de la Federal Reserve de Powell (qui n’ont d’ailleurs pas vraiment cessé, en particulier son maintien de taux d’intérêt US trop hauts qui provoquent une hausse du dollar US dommageable pour le monde entier, USA compris), le S&P500 et le Nasdaq des actions US, les seuls indices sur lesquels nous restons à l’achat, ont enfin cette semaine à peine atteint leurs plus hauts de 2018; pendant que l’Union européenne et l’euro, qui ne sont pas viables ni hélas réformables, s’enfoncent dans la crise bancaire (en dépit des efforts de la BCE de Draghi pour tenter de la repousser le plus tard possible), laquelle aura tôt ou tard raison de ces deux constructions artificielles précitées, d’où notre choix de rester à l’écart des actifs financiers européens.
Après un détour de 7 mois, en raison des dégâts provoqués par la politique monétaire ultra restrictive de la Federal Reserve de Powell (qui n’ont d’ailleurs pas vraiment cessé, en particulier son maintien de taux d’intérêt US trop hauts qui provoquent une hausse du dollar US dommageable pour le monde entier, USA compris); le S&P500 et le Nasdaq des actions US, les seuls indices sur lesquels nous restons à l’achat, ont enfin cette semaine à peine atteint leurs plus hauts de 2018. Pendant que l’Union européenne et l’euro, qui ne sont pas viables ni hélas réformables, s’enfoncent dans la crise bancaire (en dépit des efforts de la BCE de Draghi pour tenter de la repousser le plus tard possible), laquelle aura tôt ou tard probablement raison de ces deux constructions artificielles, d’où notre choix de rester à l’écart des actifs financiers européens.
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7 mois de perdus sur les actions US du fait des erreurs de la Fed de Powell:
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A lire, excellent article: Il n’y a pas d’alternative d’investissement à l’achat des actions US
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U.S. Stocks Are Back on Course After a Seven Month Detour
Important, Ce que les banquiers centraux comme Powell doivent comprendre: « On ne sort pas brutalement de ces politiques accommodantes sauf à créer un nouveau krach ! », Voir:
Un seul chiffre: la capitalisation boursière de toutes les banques de l’Union européenne est inférieure à celle de la seule JPMorgan, la première banque US…
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La fin de l’euro viendra d’une crise ouverte imminente de solvabilité des banques européennes, selon John Authers du Financial Times
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Europe’s banking problems are the elephant in the room At some point a moment of stress will tip over into a crisis that ends the euro by John Authers.
– Carlo Cottarelli, a former IMF official, has been tapped as a caretaker prime minister amid the turmoil Share on Twitter (opens new window) Share on Facebook (opens new window) Share on LinkedIn (opens new window) Save to myFT John Authers May 29, 2018 Print this page 31 If ever there was an example of a robust political system, it is Italy. The country has had 65 different governments under its current constitution, which has been in force since 1948. The average government lasts little more than a year — and yet Italy enjoyed a postwar economic renaissance that almost matched Germany’s. Italy’s system of government was so robust and impervious to party political turmoil that the latest change of prime minister would pass without even a blip on world markets. That cannot be said of Italy’s latest political imbroglio. Investors have staged a classic flight to safety with the 10-year Treasury yield now down 24 basis points in just seven trading days. The last time it staged a rally this great came in the week after the UK’s Brexit referendum two years ago — the last time the eurozone seemed under threat. Meanwhile stocks have sold off globally, with the FTSE All-World index, which includes both developed and emerging markets, testing its 200-day moving average, regarded as an important measure of the long-term trend. The last time world stocks traded below this trend also came in the week after the Brexit referendum. The belief that the Italian job will force policymakers to change course also shows up in the belief, shown in Federal Funds futures, that the chances are now one in four that the Federal Reserve will not raise target interest rates next month. A week ago, a rate rise was seen as a virtual certainty, and the Fed’s new leadership has taken care to say that US monetary policy is not driving outcomes around the rest of the world. So how can we reconcile such a drastic international reaction to such a common event as an Italian political mess? At one level, this is plainly an overreaction, following a protracted period when investors seemed oddly unconcerned about obviously concerning conditions in Italy. The chance that Italy will leave the euro or the EU, an enormously disruptive event were it to happen, remains very low but has risen. Markets are famously bad at gauging their reaction to low-probability extreme events. Recommended Global financial crisis How did the financial crisis affect you? Tell us your story At another level it speaks to the central weakness of the international financial world, which is the European banking system (eurozone bank’s shares have hit a fresh low compared with US counterparts), and its relation with the incomplete institutions of the eurozone. The European Central Bank has been able to avert disaster so far, but this latest global market fright shows that investors remain acutely aware of the underlying vulnerability. In the short term, the likelihood is that Europe and Italy will muddle through, and that a decent entry point for buying European assets is at hand. But that is only for the short term. For the longer term, Europe’s banking problems need to be dealt with — inevitably at the cost of significant pain — or at some point a moment of stress like this will at last tip over into a crisis that ends the euro. john.authers@ft.com
L’Espagne vote ce dimanche mais il ne peut pas en sortir de majorité claire, seulement plus de fragmentation de sa classe politique comme ailleurs en Europe:
Les taux d’intérêt à 10 ans US sont encore beaucoup trop hauts étant donné qu’il n’y a pas d’inflation aux USA, d’autant que les taux d’intérêt à 10 ans étant négatifs sont beaucoup trop bas en Allemagne, en Suisse et au Japon. Ce qui est à terme, si cette situation perdure, super haussier pour le dollar US et super baissier pour les monnaies étrangères, l’or et les matières premières. Et évidemment nuisible pour les pays émergents endettés en dollars US.
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Des taux d’intérêt bas sont favorables et indispensables en période déflationniste comme actuellement, mais des taux négatifs posent la question de la viabilité du système bancaire qui devient réticent à prêter faute de marges de profits suffisantes et de la constitution d’une épargne qui n’étant plus rémunérée est euthanasiée :
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Et si les taux d’intérêt zéro étaient la nouvelle norme ? by Adair Turner
La Chine comme plusieurs autres pays asiatiques et émergents souffre d’une pénurie de dollars US d’où de nouveaux dangers pour leur croissance économique et leur endettement:
Il faut donc absolument que la Fed de Powell baisse son taux directeur, en particulier pour sortir définitivement de l’inversion de la courbe des taux US:
Le marché des actions US reste globalement bien orienté au moins jusqu’à la fin mai avant la correction de juin si l’on en croit la saisonnalité, mais les doubles tops atteints cette semaine sur le S&P500 et le Nasdaq pourraient prendre un peu de temps pour être franchis;
L’absence d’euphorie boursière, comme le montre le NYMO qui ne parvient pas à monter en raison d’une absence d’acheteurs massifs d’actions US, les investisseurs ayant été échaudés restant craintifs, est plutôt positive pour la hausse desdites actions US:
Tant que Trump ou un républicain pro business sera président des USA, et que la Fed sera raisonnable, il n’y aura pas de krach économique ni boursier dans ce pays:
Heureusement que le pétrole ne devrait pas monter plus haut (ce qui empêchera tout dérapage inflationniste futur) étant donné l’accord entre Trump et les dirigeants de l’Arabie saoudite pour qu’elle compense le manque à produire de plusieurs pays (Iran, Venezuela, Libye, etc.) :
Fausse alerte: Ce qui semblait être le début d’une correction mineure temporaire de l’ensemble des indices boursiers US n’était qu’une rotation sectorielle, les investisseurs sortant des actions industrielles (d’où la relative faiblesse du Dow Jones des Industrielles) et de celles des secteurs de la santé -XLV-, en particulier de l’assurance médicale -HCA, Cigna, Humana-, qui plongent de la faute des Démocrates dont les projets ultra-démagogiques de « Medicare pour tous » paniquent les actionnaires des compagnies actives dans le secteur, lesquels en sortent au profit du S&P500, du Nasdaq et des actions du secteur financier -XLF-. L’évènement marquant de la semaine étant la chute des monnaies -dont l’euro-, de l’or et des actions des sociétés minières, contre le dollar US qui monte sensiblement.
Fausse alerte: Ce qui semblait être le début d’une correction mineure temporaire de l’ensemble des indices boursiers US n’était qu’une rotation sectorielle, les investisseurs sortant des actions industrielles (d’où la relative faiblesse du Dow Jones des Industrielles) et de celles des secteurs de la santé -XLV-, en particulier de l’assurance médicale -HCA, Cigna, Humana-, qui plongent de la faute des Démocrates dont les projets ultra-démagogiques de « Medicare (gratuit) pour tous » paniquent les actionnaires des compagnies actives dans le secteur, lesquels en sortent au profit du S&P500, du Nasdaq et des actions du secteur financier -XLF-. L’évènement marquant de la semaine étant la chute des monnaies -dont l’euro-, de l’or et des actions des sociétés minières, contre le dollar US qui monte sensiblement.
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Top Insurer Slams Democrats’ ‘Medicare for All’ Plans
A noter que les obligations d’Etat baissant, l’or et l’argent-métal ne faisant rien, et que le forex étant jusqu’ici plus ou moins paralysé du fait de la stabilisation des monnaies, il n’y avait pas d’alternative de placement autre que l’achat des actions (US de préférence) financières, bancaires, technologiques et de la nouvelle économie surtout. C’est encore largement le cas.
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Le comas du forex dont se plaignaient les traders est terminé, du fait de la chute des monnaies étrangères et de la hausse récente du dollar US:
Mais ce qui a changé cette semaine, c’est la hausse sensible du dollar US et la chute parallèle des monnaies européennes, dont l’euro, d’où aussi celle de l’or et des actions des sociétés minières, que nous attendions. Ce qui offre une nouvelle possibilité de placement via le le trading à la baisse sur le forex, sur les métaux « précieux » et sur les actions des sociétés minières.
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Attention: La cassure à la baisse de l’euro/dollar US vers 1,1175 signifierait son effondrement possible vers 1,0450 puis, après rebond limité, progressivement vers 0,83 son plus bas historique de 2000:
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Même Draghi ne croit plus à la reprise dans la zone euro, condition sine qua non pour que cette monnaie ne finisse pas aux abysses:
WIDENING SPREAD BETWEEN TREASURY AND GERMAN YIELD FAVORS DOLLAR … Yesterday’s message showed the Dollar Index (green line in Chart) breaking out to a new two-year high. It’s biggest gains came from a falling euro. That followed news of economic weakness in the eurozone. As a result, the German 10-year yield fell 6 basis points yesterday, which was twice as much as the 3 bps drop in the 10-Year Treasury. The blue line plots the spread between the 10-Year Treasury yield and the German bund. The chart shows that the direction of that spread has an impact on dollar direction. As a rule, the dollar does better when the premium of Treasuries over bunds is widening. As it’s done this week. Yesterday’s jump pushed that premium to the highest level in more than a month. Which is helping push money into a stronger dollar and out of a weaker euro.
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Les graphiques mensuels de l’or et de l’argent-métal comme des sociétés minières -HUI et XAU- sont très baissiers:
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Un bon moyen peu risqué de gagner de l’argent c’est de traiter à la hausse le DUST ultra short gold miners -très bon marché à acheter- (en faisant des allers-retours rapides en raison de sa volatilité quotidienne) ainsi que nous le faisons, qui pourrait doubler de prix en 2019:
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Si la Federal Reserve de Powell n’avait pas commis la lourde faute de relever son taux directeur et de réduire son bilan en 2018, alors qu’il n’y a pas d’inflation aux USA ni presque partout ailleurs (du fait de l’ultra capitalisme c’est-à-dire de la globalisation libre-échangiste, des dérégulations et des avancées technologiques), les actions et les indices boursiers US n’auraient pas chuté de 20 à 30% au quatrième trimestre de 2018 et seraient beaucoup plus élevées aujourd’hui. Ils ne font que revenir sur leurs niveaux de prix précédents de 2018.
Raison pour laquelle Larry Finck, le patron de BlackRock, le plus grand gérant de capitaux du monde (qui gère un montant supérieur à plus de 5 fois le PIB de la France…), et probablement l’un des plus compétents, s’étonne que les investisseurs soient actuellement aussi peu investis en actions US, historiquement pas chères alors même que les indices ne sont même pas remontés au dessus de leurs plus hauts de 2018, ce qu’il prévoit devoir se produire de façon forte et imminente.
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Les volumes restent faibles, ce qui montre effectivement que les investisseurs restent surtout en cash et n’osent pas acheter les actions dont ils laissent passer la reprise depuis le début 2019 (a contrario, cela prouve qu’il ne peut pas y avoir de krach en ce moment étant donné qu’il n’y aurait pas de grosses positions à liquider):
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Le « risque » pour les actions US c’est le Meltup pas le Meltdown:
D’autant que les rachats massifs de leurs propres actions par les entreprises US, qui donnent au marché des actions US un avantage décisif par rapport à tous les autres (aquatiques, émergents, européens) devraient rester forts.
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Most S&P 500 firms repurchase some shares though 10 firms made up 31% of all buybacks in 2018, Goldman has calculated. Apple has spent $74bn on share buybacks, 2.5 times more than it spent on Capex + R&D. Overall buyback growth in 2018 way higher than Capex growth.
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Traiter l’immense marché des actions US par opposition aux marchés des actions étrangers lilliputiens c’est aussi l’assurance de trouver facilement des contreparties en raison de sa liquidité, de payer des courtages moins chers qu’ailleurs et de bénéficier d’une fiscalité très favorable (pas d’impôt sur les profits boursiers pour les non-résidents).
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Deux actions US seulement valent plus que tout le CAC 40:
Les investisseurs US fuient les marchés d’actions étrangers; pourquoi investir dans des actions dont les monnaies dans lesquelles elles sont exprimées chutent?
D’autant que l’économie européenne reste le trou noir de l’économie mondiale dans lequel la pauvreté s’accroit et l’Allemagne le trou noir au milieu du trou noir européen:
A propos du risque de récession future possible aux USA, le prix Nobel d’économie Robert Shiller, peu suspect de sympathie pour Trump, reconnait que sa probable réélection en 2020 non seulement la reportera beaucoup plus tard dans le temps mais encore que les actions US atteindront alors des niveaux beaucoup plus élevés, d’autant que Trump, à la légitimité consolidée, pourra alors se débarrasser de tous les Powell de la Fed s’il n’a pas réussi à les contraindre avant à la démission…
Pour ceux que les prévisions à moyen terme intéressent, le spécialiste Rambus Chartology retient comme objectif du S&P500 un niveau de 3.370 d’ici quelques années (vraisemblablement pendant le probable second mandat présidentiel de Trump) en se basant sur la méthode de Fibonacci dans sa projection du 12 avril 2019:
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L’objectif de Fibonacci: 3.372
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Le VIX du S&P500 étant en chute libre (en passe d’atteindre son plus bas historique de 9,14 du 3 novembre 2017), l’indice S&P500 naturellement monte et n’a vraisemblablement pas du tout terminé sa hausse:
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All-time lowest VIX close was 9.14 on Friday 3 November 2017.
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Quant aux dirigeants de la Fed de Powell, que Trump continue de maintenir sous pression constante pour qu’ils baissent leur taux directeur ou qu’ils partent, ils continuent à plus ou moins s’excuser sans pouvoir justifier leur politique monétaire récente ni expliquer où ils vont…
Trump, de son côté, dépense une énergie considérable en renégociant les relations commerciales entre les USA et séparément la Chine, le Japon, la Corée et l’Union européenne, dans un sens positif pour les USA, alors que les Démocrates continuent de lui mettre des bâtons dans les roues et de l’attaquer politiquement sur des sujets subalternes, sans résultat autre que les discréditer vis-à-vis de beaucoup d’Américains.
Trump, qui fait objet d’une « chasse aux sorcières » épouvantable, a résumé le rapport Mueller: ni collusion avec les Russes lors de son élection présidentielle, ni obstruction à la justice depuis:
Mais les Démocrates n’auront de cesse d’utiliser ce rapport pour tenter de destituer Trump, ce qui le renforcera et n’aura pas d’impact sur les marchés financiers US.
Tout se déroule comme prévu: la brève correction baissière (de mi avril) du S&P500 et du Nasdaq (les deux seuls que nous voyons encore monter puissamment d’ici l’été et casser à la hausse leurs plus hauts historiques de 2018), que nous avions anticipée dans notre dernier commentaire, a commencé cette semaine après que nous ayons vendu nos positions haussières sur lesdits indices pour nous mettre en position neutre en attendant de les reprendre plus bas.
Nous écrivions dans notre dernier commentaire du 6 avril 2019: « A très court terme (pendant la semaine qui vient, pas plus longtemps), le S&P500 et le Nasdaq pourraient légèrement corriger (comme l’indique le graphique de leur saisonnalité qui, après un fort départ début avril, fléchit un peu ensuite pour repartir après de plus belle) ».
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Tout se déroule comme prévu: la brève correction baissière (de mi avril) du S&P500 et du Nasdaq (les deux seuls indices que nous voyons encore monter puissamment d’ici l’été et casser à la hausse leurs plus hauts historiques de 2018), correction que nous avions anticipée dans notre dernier commentaire, a commencé cette semaine après que nous ayons vendu nos positions haussières (prises sous la forme d’achats d’options calls) sur lesdits indices et que nous nous soyons mis en position neutre en attendant de les reprendre plus bas. Ladite correction a vraisemblablement encore un peu de chemin à parcourir à la baisse avant de présenter une opportunité d’achat et de faire place à une accélération haussière pendant la seconde moitié d’avril et en mai. Nous aviserons sur ce qu’il y a lieu de faire la semaine qui vient dès lundi, en particulier quant à reprendre nos achats de calls ou bien à attendre encore un peu.
On sait que les indices précités sont en correction temporaire mineure parce que le volume de transactions a beaucoup diminué, que le Skew Index rebaisse et que le prix des calls n’est presque pas monté au dessus de notre prix de vente du début de la semaine, même si les indices n’en sont curieusement pas affectés. Ce qui pourrait s’expliquer par une rotation sectorielle à l’intérieur desdits indices ou la hausse fulgurante d’un petit nombre de titres (JPMorgan et Disney vendredi) compensant la correction des autres plus nombreux (Netflix, Apple et autres FANGs, etc.).
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Cette semaine, le S&P500 n’est monté que de 12,41 points (2907,41 – 2.895) et encore cela vendredi seulement. La correction a-t-elle consisté en une simple évolution latérale?
Il est beaucoup moins risqué (on ne peut pas perdre plus que la prime payée initialement), et beaucoup plus lucratif lorsqu’ils montent (cela va vite et fort), d’acheter des options calls sur les indices US (parce que ce sont des moyennes d’un assez grand nombre de titres valorisés au pro rata de leur capitalisation, qui ne peuvent que très rarement tous chuter ensemble, sauf erreur majeure de politique monétaire de la part de la Federal Reserve de Powell comme au 4éme trimestre 2018) que d’acheter des actions individuelles, dont on ne sait jamais si elles ne peuvent pas s’effondrer pour une raison initialement imprévisible (le crash récent de deux avions Boeing 737 Max ayant entrainé aux abysses les actions de cette société pourtant prometteuse d’autant qu’Airbus accumule les échecs). Il y a une exception, c’est le Dow Jones des Industrielles qui est très risqué parce chacune de ses 30 actions est valorisée à part égale sans tenir compte de leur capitalisation individuelle. De telle sorte que la chute des actions de Boeing et de Dow Chemical (ancienne Dow Dupont) le plombent durablement même si les autres actions qui le composent montent, ce qui peut lui sonner un ballon d’oxygène temporaire. On s’abstiendra donc d’acheter des options calls sur le DJIA, l’indice de la vielle économie, par opposition au Nasdaq, l’indice de la nouvelle économie.
Il faut surtout s’abstenir d’acheter tout un tas de fausses valeurs (Lyft, Uber, Tesla, General Electric, etc) valorisées à des prix ne reflétant pas leurs profits actuels ni profits potentiels futurs possibles et s’abstenir aussi de souscrire à des IPOs dont la valeur d’émission est artificiellement gonflée.
Cela dit, non seulement l’économie US est, grâce à la politique intérieure pro-business et extérieure de renégociation des relations commerciales magnifique de Trump, la seule en forte croissance mais encore il est en train d’opérer une percée exceptionnelle dans l’opinion publique US qui devrait lui permettre de gagner haut la main l’élection présidentielle de 2020 contre des candidats démocrates socialistes tous plus lamentables les uns que les autres, dont tout indique que ce sont leurs mentors Obama et Clinton qui ont monté toute l’intox du « Russia Gate » avec l’aide de l’ « État profond » (FBI, l’Establishment et les médias).
Au Box Office des chances de nomination comme candidat démocrate en 2020 arrivent en tête Bernie Sanders, le communiste déjà gâteux qui aura 80 ans lors de l’élection; Joe Biden, l’obsédé sexuel, le Dominique Strauss-Kahn américain; et Pete Buttilieg, le summum de la déviation, un homosexuel officiellement marié et vivant avec un autre homme, trois « bras cassés » dont Trump et Pence ne feront une bouchée !
La Federal Reserve de Powell reste le seul danger potentiel pour l’économie US d’ici l’élection, et donc pour la hausse durable des actions US, dans la mesure où elle refuse encore de baisser son taux directeur qu’elle laisse inchangé;
Mais elle perd de plus en plus de capacité de résistance et la courbe des taux US est sortie de son inversion (inversion qui si elle s’était poursuivie aurait été annonciatrice d’une récession à terme de 311 jours en moyenne -selon Bianco Research- aux USA).
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Les taux US sont encore trop hauts surtout par rapport à ceux d’autres pays dont les finances publiques sont pourtant beaucoup plus détériorés que celles des USA comme la Grèce:
Powell, obsédé par une inflation qui n’existe plus, reste l’ennemi public N°1 potentiel aux USA dans la mesure où il a failli tuer la croissance et pourrait recommencer:
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La Fed souffre de la « pensée unique » et d’une phobie excessive envers la forte croissance de l’économie; les nouveaux nominés comme gouverneurs par Trump devraient éviter qu’elle poursuive dans ce sens.
Il faut supprimer les banques centrales indépendantes actuelles qui créent les crises boursières et économiques, en rendant au marché, c’est-à-dire à la loi de l’offre et de la demande, la fixation des taux d’intérêt :
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Quant à l’Union européenne, elle restera un abominable trou noir anti-démocratique (dont il faut rester à l’écart des actifs boursiers et obligataires, même si certaines actions de ses sociétés exportatrices -du luxe par exemple- tirent leur épingle du jeu) en récession avancée imposée par la politique allemande d’austérité inspirée par l’ « ordo-libéralisme », tant qu’elle ne deviendra pas une association libre, limitée à certains projets communs « à la carte », d’États souverains pouvant en sortir à tout moment et retrouvant leurs monnaies nationales, ce qui leur permettrait de relancer leurs économies et de rétablir des démocraties représentatives nationales authentiques.
A cet égard, la tragi-comédie du Brexit montre que cette évolution est loin de se produire, tant les tendances fédérales centralisatrices sont fortes et la plupart des politiciens européens sont dominés par l’idéologie mondialiste communautariste, de telle sorte que ce Brexit a de moins en moins de chances de se réaliser alors qu’il s’agit d’une porte de sortie prometteuse d’un avenir brillant pour le Royaume-Uni que son peuple a voulu. Plus le Brexit prendra du temps, plus le Royaume-Uni déclinera et plus cela lui coutera cher.
La Suisse, ayant eu la clairvoyance de rester à écart de ce magma puant européen (heureusement que le président Ueli Maurer et l’UDC veillent au grain), doit évidemment ne rien faire pour le rejoindre et reconstituer l’AELE avec la Norvège, quelques autres, et le Royaume-Uni s’il peut finalement sortir de l’UE. Voire l’Italie qui finira bien par claquer la porte de l’UE elle-aussi.
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Les prochaines élections au « Parlement » européen du 26 mai 2019 démontreront quel niveau irréparable a atteint le chaos européen.
L’horreur française étant emblématique d’un pays sans avenir présidé par une « crapule » sexuellement déviante à l’égo démesuré (d’où l’affaire Benalla), conservant sa supposée « épouse » dans le formol tant qu’elle couvre ses déviations, comme beaucoup de gens le disent.
Privatisation d’ADP (le cadeau que Macron va faire aux grands groupes avec lesquels il est ami): « Une imbécilité et une erreur stratégique majeure » (Vallaud, PS)
Si l’UE n’était hélas pas dirigée par Merkel et May, que l’on dit être deux lesbiennes -ce qui n’est pas du tout prouvé mais circule avec insistance sur internet-; Macron, l’homosexuel avéré, et Juncker l’alcoolique impuissant, aucun d’entre-eux n’ayant eu d’enfant donc incapables d’imaginer des politiques familiales et de comprendre les problèmes des gens normaux, profondément réformée elle pourrait peut-être avoir un avenir… Mais ce n’est pas le cas! Élire des hauts dirigeants politiques ayant des pratiques sexuelles déviantes contre-nature ou des transgenres est une grave erreur parce qu’étant au service de lobbies qui les manipulent ils sont dès lors incapables d’œuvrer pour le bien commun, d’autant que n’assumant généralement pas leur spécificité cela les oblige à des dissimulations et renforce leurs complexes. Tout le monde se lamente avec raison contre le harcèlement sexuel des femmes et des enfants, encore faudrait-il que les hauts dirigeants politiques respectent les valeurs morales ou religieuses fondamentales et ne pratiquent pas eux-mêmes l’inversion des valeurs (en particulier ne bafouent pas les racines chrétiennes de l’Occident).
L’or (dont il ne sert à rien d’en conserver dans un contexte international déflationniste, d’actions US haussières et de dollar US fort), étant hélas devenu la « relique barbare » que Keynes stigmatisait, n’a plus aucune chance d’être replacé au centre du Système monétaire international, le dollar US étant devenu roi probablement pour très, très, longtemps… Même si la Chine et la Russie en accumulent pour tenter de déstabiliser le billet vert.
Le dollar US, même s’il s’est un peu stabilisé, reste haussier mais ne renforce heureusement pas les exportations manufacturières des autres pays dans les autres monnaies:
L’euro/dollar US échappera difficilement à sa chute:
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06avr.
En ce mois d’avril, historiquement le plus haussier de l’année pour les indices boursiers US (qui a d’ailleurs bien commencé en nous permettant de réaliser des profits), nous restons acheteurs presque exclusivement du S&P500 et du Nasdaq, les leaders mondiaux; d’autant que la courbe des taux d’intérêt US n’est, pour le moment, plus inversée et que l’administration Trump se rapproche d’un accord commercial bilatéral des USA avec la Chine. Nous n’achetons toujours pas la plupart des indices boursiers européens, émergents ou asiatiques et pas même le Dow Jones des Industrielles US (qui contient plusieurs « bombes à retardement » d’où son retard), la pseudo théorie de la « diversification » entre actifs boursiers de différents pays n’ayant aucune base effective.
En ce mois d’avril, historiquement le plus haussier de l’année pour les indices boursiers US (qui a d’ailleurs bien commencé en nous permettant de réaliser des profits), nous restons acheteurs presque exclusivement du S&P500 et du Nasdaq, les leaders mondiaux (via l’achat d’options calls); d’autant que la courbe des taux d’intérêt US n’est, pour le moment, plus inversée et que l’administration Trump se rapproche d’un accord commercial bilatéral des USA avec la Chine (qui ne profitera qu’à ces deux pays mais gênera les autres). Nous n’achetons toujours pas la plupart des indices boursiers européens, émergents ou asiatiques et pas même le Dow Jones des Industrielles US (qui contient plusieurs « bombes à retardement », d’où son retard), la pseudo théorie de la « diversification » entre actifs boursiers de différents pays n’ayant aucune base effective.
A noter que, à très court terme (pendant la semaine qui vient, pas plus longtemps), le S&P500 et le Nasdaq pourraient légèrement corriger (comme l’indique le graphique de leur saisonnalité qui, après un fort départ début avril, fléchit un peu ensuite pour repartir après de plus belle), ce qui permettrait d’acheter plus d’options calls que nous venons d’un peu réduire dans nos portefeuilles en matérialisant quelques profits.
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La chute des positions ouvertes sur le VIX est très porteuse pour la hausse du S&P500 et la reprise du NYMO aussi.
Les graphiques hebdomadaires des indices boursiers US de Rambus Chartology sont haussiers:
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Trump a engagé une lutte sans merci contre la Federal Reserve de Powell en faisant pression à son encontre pour qu’elle baisse son taux directeur, et même revienne au Quantitative Easing, et va aussi nommer aux deux postes encore vacants du Conseil des gouverneurs de cette institution deux économistes favorables à ses thèses, ce qui est positif pour les actions US, d’autant que les USA continuent à créer des emplois ce qui éloigne tout risque de récession cette année.
Nous continuons de ne miser que sur l’Amérique de Trump, l’un des rares chefs d’Etat qui défende les intérêts de son pays et de ses concitoyens; pas celle des Clinton, Obama ou autres « Démocrates » qui n’aspirent à revenir au pouvoir à Washington que pour poursuivre leur œuvre passée de destruction des USA et du monde occidental. Évidemment nous ne misons pas sur l’Europe, en faillite, parce que plongée dans le libre-échange mondialisé producteur de chômage de masse, de paupérisation galopante et de désastres environnementaux, l’absence de frontières et de souveraineté des États-nations, une monnaie unique ne remplissant aucune de ses fonctions vitales, le multilatéralisme et le multiculturalisme (Grand Remplacement – terrorisme), dont la plupart des chefs d’Etat ou de gouvernement ont perdu tout sens des valeurs comme de la défense des intérêts et de la sécurité de leurs concitoyens. Au surplus radicalement antidémocratique parce que dirigée par une Commission non élue. Bref, l’horreur !
L’euro est en danger et un nombre record de positions à la baisse sur l’euro/dollar US est en train d’être mis en place (c’est d’ailleurs le souci de Trump d’éviter une forte appréciation du billet vert qui explique ses pressions à l’encontre de la Fed pour une politique monétaire plus généreuse au moment même où la BCE de Draghi met en place un Quantitative Easing forever):
Ainsi que le montrent les deux graphiques ci-dessous de John Murphy (StockCharts), les marchés boursiers mondiaux et européens, qui remontent en raison des politiques laxistes de leurs banques centrales, sont encore loin d’être revenus à leurs plus hauts de 2018 (le peuvent-ils?), alors que le S&P500 et le Nasdaq sont tout proches de les dépasser. Lorsque Trump, qui ne veut que des accords bilatéraux entre Etats souverains et sortir du multilatéralisme, aura signé son traité commercial avec la Chine, il se retournera ensuite contre l’Union européenne et ses États-membres (dont les pratiques commerciales vis-à-vis des USA sont discriminatoires, en particulier sur les automobiles, les pays européens taxant les exportations de voitures US chez eux alors que les USA ne taxent pas les exportations européennes de voitures chez eux) et sortira les USA de l’OMC. Ce qui devrait bénéficier aux actions chinoises mais pas aux actions européennes, d’autant que le Brexit continue de s’enliser, ce qui est mauvais pour le Royaume-Uni et l’UE.
Si l’on veut anticiper un accord commercial USA / Chine, on peut acheter le YINN, un bon ETF reproduisant la hausse des actions chinoises:
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L’or continue de sous-performer le S&P500 et a, par ailleurs, de nouveau échoué à franchir sa résistance vers 1.325 USD l’once. Donc, ne pas avoir de métal jaune, ni d’argent-métal, ni d’actions des sociétés minières qui les produisent, mais acheter le S&P500 et le Nasdaq.
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30mars
Historiquement, les mois d’avril et de mai étant en général, selon les statistiques saisonnières, parmi les plus haussiers de l’année pour les indices boursiers US; nous avons repris cette semaine (à la place des ETF que nous avions précédemment) des achats d’options calls (échéance juillet 2019 pour avoir suffisamment de temps devant nous mais que l’on peut revendre à tout moment) sur le S&P 500 et le Nasdaq (mais pas encore sur le Dow Jones des Industrielles ni sur les autres marchés (européens et émergents).
Alors que le mois de mars qui s’achève a été pénible parce que les indices boursiers US n’ont fait que consolider latéralement sans réaliser de gains significatifs, surtout depuis le milieu du mois, ils terminent toutefois proches de leurs meilleurs niveaux;
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En revanche, historiquement, les mois d’avril et de mai étant en général, selon les statistiques saisonnières, parmi les plus haussiers de l’année pour les indices boursiers US; nous avons repris cette semaine (à la place des ETF que nous avions précédemment) des achats d’options calls (échéance juillet 2019 pour avoir suffisamment de temps devant nous, mais que l’on peut revendre à tout moment) sur le S&P 500 et le Nasdaq (toutefois pas encore sur le Dow Jones des Industrielles).
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Comme le remarque le bon analyste Tom McClellan (l’administrateur du fameux NYMO, NYSE McClellan Oscillator, qui vient de repasser au dessus de zéro donc encore bon marché mais qui signale le retour d’une tendance haussière très positive): « Ces 13 dernières années sans discontinuer depuis 2006 les trois principaux indices boursiers US ont clôturé fin avril et fin mai bien plus haut que fin mars ».
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En dessous de 100, le NYMO est sur-vendu (actions US très bon marché); au dessus de 100, il est sur-acheté (actions US très chères), juste au dessus de zéro il est redevenu haussier pour les actions US encore bon marché:
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L’adage boursier bien connu « Sell in May and Go Away » est évidemment emblématique de la fin de la meilleure période annuelle de hausse des bourses US.
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A noter que les statistiques saisonnières du VIX (qui, lorsqu’il baisse, fait monter les prix des indices boursiers US) et du pétrole (qui, lorsqu’il monte, pousse les indices boursiers US, riches en actions de sociétés pétrolières, à la hausse) vont dans le même sens de forte reprise des marchés d’actions US en avril – mai:
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Buy America, Stay out of Europe, Emerging and Asian Stocks Indices ! Achetez les USA, Restez en dehors de l’Europe et des indices boursiers émergents et asiatiques, voilà le programme.
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Pour la quadruple raison que la liquidité sur les actifs financiers US est bien supérieure à celles sur les actifs étrangers, que la croissance économique US est bien supérieure à celle de la plupart des autres pays, que la marge de baisse des taux d’intérêt US à court terme par la Fed est bien supérieure à celle des autres banques centrales et que la situation de l’emploi mais aussi politique US est bien meilleure que celle des autres pays (l’UE en particulier).
Le consensus pour une baisse en 2019 du taux d’intérêt US à court terme par la Fed (seul moyen de mettre un terme à l’inversion de la courbe des taux que Powell l’incompétent a déclenchée) s’est fortement accru dans le contexte déflationniste actuel alimenté par le libre-échange mondialisé; baisse des taux courts et longs US signifiant hausse des actions et des obligations US (et baisse des actifs réels comme les métaux « précieux »).
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La pression sur la Fed Powell pour qu’elle corrige son erreur de politique monétaire de 2018 et baisse rapidement son taux directeur est irrésistible:
Le bon analyste Tim Ord estime que le S&P 500 devrait rapidement casser les 2.860 à la hausse.
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Les derniers graphiques des indices boursiers US de Rambus restent haussiers:
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Indépendamment de nos achats de calls sur les indices S&P 500 et Nasdaq, nous avons aussi acheté plus modérément l’indice PSCT des small tech qui devrait remonter parce que bien meilleur marché que l’indice Semiconductor des big tech :
Au plan politique intérieur US, le président Trump a enregistré plusieurs victoires sur ses adversaires « Démocrates », dont le seul programme (outre l’application de mesures socialistes destructrices s’ils arrivaient à la Maison Blanche en 2020) ne vise qu’à le discréditer pour déclencher son impeachment, ce qui est dorénavant devenu quasi impossible depuis que le rapport Mueller (monté de toutes pièces sans fondement avec l’aide de l’ « État profond » qui le déteste afin de tenter de prouver sa collusion avec la Russie qui l’aurait aidé à devenir président) l’a blanchi.
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L’âne démocrate est en perte de vitesse par rapport à l’éléphant républicain
En revanche, dans l’Union européenne, le « grand guignol » du Brexit, lamentablement géré par ses protagonistes (les dirigeants britanniques mais aussi ceux de l’Europe), et autres impasses inextricables continuent de miner la situation politique. Ceux qui croient qu’une Merkel, impassible devant la récession qui s’annonce en Allemagne, ou qu’un Macron, le nain politique inexpérimenté à l’égo démesuré qui préside la France en y mettant le plus grand désordre, y changeront quoi que ce soit s’illusionnent.
Il a suffi que la BCE de Draghi annonce la fin de son QE pour que l’économie européenne se dégrade à nouveau, au même titre que les hausses des taux par la Fed de Powell ont affaibli l’économie US. Conclusion: les banques centrales ne peuvent plus remonter leurs taux, ni réduire leurs bilans en cessant d’injecter des liquidés dans les économies, donc normaliser leurs politiques monétaires laxistes et encore moins les inverser. Ce qui devrait entrainer des bulles haussières de plus en plus grosses (finalement déconnectées de la réalité des économies, ce qui n’est pas encore le cas mais pourrait le devenir fin 2019 / rebut 2020) sur les actions et obligations et des endettements publics et privés croissants.
Ainsi qu’attendu, l’or et les autres métaux « précieux », mais aussi les actions des sociétés minières qui les produisent, rechutent dans le contexte actuel de fermeté du dollar US et des indices boursiers US comme de déflation mondiale aggravée. Ne pas en avoir!
Le graphique de saisonnalité de l’or montre qu’il touche son point bas annuel en juin, lequel cette année devrait se situer entre 1.120 et 1.160 USD l’once.
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Conclusion: Les statistiques saisonnières (passées) sont importantes à suivre parce que l’on ne peut espérer prévoir le futur qu’en ayant une connaissance préalable du passé.
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23mars
La situation politico-économique et monétaire de l’Union européenne, comme de plusieurs de ses États-membres, est bien plus négative que celle des USA. De telle sorte que les actions US ont encore à court terme du potentiel à la hausse, les actions européennes n’en ont plus beaucoup.
La nouvelle politique monétaire de la Federal Reserve de Powell exprimée le 20 mars 2019 n’est que faussement accommodante. Parce qu’aggravant l’inversion de la courbe des taux d’intérêt US, cette politique risque de ralentir fortement la croissance économique US. Ce qui ne devrait toutefois pas intervenir rapidement, mais à partir de 2020 / 2021 seulement. Rien de bien nouveau ! Raison pour laquelle nous avions pris les profits sur nos positions longues sur les indices boursiers US le 19 mars.
Nous avons repris ensuite les 21 et 22 mars quelques achats de S&P 500 et de Nasdaq déjà sur-vendus, sous la forme d’ETF seulement, en attendant une éventuelle correction supplémentaire des indices ou la nette cassure de leurs plus hauts récents pour augmenter ces positions et acheter, en plus, des options calls sur les indices précités mais aussi sur le Dow Jones des industrielles que nous évitons encore.
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Peu probable que le VIX monte à court terme au dessus de 18:
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Trés bon support vers 2.800 sur le S&P 500:
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Le support majeur du S&P 500, encore très haussier, se situe vers 2.743
Nous restons, en revanche, sans aucun engagement ou bien arbitrés sur tous les autres actifs financiers (monnaies, or, etc.) et boursiers (en Asie, pays émergents, et évidemment en Europe compte tenu de l’implosion politique en cours de l’UE comme de plusieurs de ses États-membres, de sa faiblesse économique et de la fragilité de son système bancaire).
La nouvelle politique de la Federal Reserve de Powell ne va pas aider à la solution des problèmes qu’elle a elle-même créés en 2018. Elle va au contraire les aggraver à terme si elle ne traite pas l’inversion de la courbe des taux d’intérêt US, dont elle est la seule responsable et coupable, qui s’accroit encore suite à ses dernières décisions du 20 mars 2019; alors qu’il fallait qu’elle baisse immédiatement son taux à court terme au lieu de le laisser inchangé et qu’elle cesse immédiatement aussi la réduction de son bilan au lieu de prévoir de ne le faire qu’à partir de septembre 2019.
Powell n’est qu’un pompier pyromane incompétent (c’est un juriste pas un économiste) et sectaire (croyant tout savoir alors qu’il n’a fait que des erreurs depuis son entrée en fonctions) qui panique les investisseurs au lieu de les calmer.
Comme toujours ce sont les banques centrales indépendantes qui provoquent les crises, raison pour laquelle il faudrait les supprimer… et les remplacer par de simples instituts d’émission nationaux. Ou à tout le moins leur enlever le droit de fixer les taux d’intérêt, lesquels devraient être déterminées par le marché selon la loi de l’offre et de la demande comme la plupart des monnaies quand elles ne sont pas manipulées elles aussi.
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Trump (qui a eu raison de s’opposer à la politique de Powell) et les Républicains devraient entamer une procédure de révocation de Powell pour faute lourde par le Congrès US, sinon ils pourraient devoir affronter les élection de 2020 dans une situation difficile.
Après le communiqué de la Fed de Powell, les taux US à 5 ans sont passés en dessous des taux des Fed funds US et des taux US à 2 ans; l’inversion d’autres taux s’est aussi s’est aggravée. Ce qui, à terme de quelques mois ou plus, risque de provoquer un fort ralentissement voire une récession économique aux USA.
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Les taux à 3 mois US sont passées en dessous des taux US à 10 ans
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Les inversions prononcées de la courbe des taux US ont historiquement provoqué des récessions aux USA et ailleurs. Nous n’en sommes pas là mais il faut le savoir:
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Il s’écoule en moyenne 311 jours entre l’inversion et le début de la récession pour autant que les autorités monétaires ne baissent pas leurs taux courts avant (ce que la Fed de Powell pourrait devoir faire afin de l’éviter surtout dans la période électorale qui s’annonce). IL N’Y A DONC PAS LIEU ACTUELLEMENT DE PANIQUER, D’AUTANT QUE TRUMP EST EN MESURE D’AGIR.
On peut donc recommencer à acheter modérément en échelle de baisse les indices boursiers US (les leaders); mais il importe de rester en dehors des indices boursiers européens, émergents et asiatiques (les suiveurs).
Liberty Leading the People. 1830. Oil on canvas, 260 x 325 cm.
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Nous restons d’avis que le US Dollar reste haussier et l’euro, le Yen japonais, le Franc suisse et l’or contre le billet vert restent baissiers.
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La différentiel entre les taux allemands à 10 ans à zéro, les taux japonais et suisses à 10 ans négatifs et les taux US à 10 ans encore largement positifs (2,44% ce jour) plaide pour la chute de l’euro, du Yen japonais, du Franc suisse et de l’or contre l’US Dollar parce qu’il reflète aussi la faiblesse des économies européennes, suisse et japonaise face à la force comparative de l’économie US.
Le communiqué de la Fed de Powell publié ce soir risquant de décevoir et les négociations commerciales USA / Chine trainant en longueur, nous avons hier pris les profits (substantiels) sur toutes nos positions longues sur les marchés financiers, les indices boursiers US comme le Nasdaq en particulier, restons arbitrés ou sans position et attendons probablement la semaine prochaine, après correction baissière temporaire, pour les reprendre
Le communiqué de la Fed de Powell publié ce soir risquant de décevoir et les négociations commerciales USA / Chine trainant en longueur, nous avons hier pris les profits (substantiels) sur toutes nos positions longues sur les marchés financiers, les indices boursiers US comme le Nasdaq en particulier, restons arbitrés ou sans position et attendons probablement la semaine prochaine, après correction baissière temporaire, pour les reprendre.
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Nous n’avons toujours qu’une confiance très limitée dans la Fed de Powell qui a déjà commis une énorme erreur de politique monétaire en 2018 ayant fait chuter les indices boursiers de près de 20% et qui reste opposée à la politique de Trump:
Notre choix de la semaine dernière d’acheter presque exclusivement le Nasdaq US, riche en actions technologiques, a été le bon étant donné que c’est lui et elles qui sont le plus montés cette semaine et ont sur-performé tous les autres actifs boursiers et financiers. Nous persistons dans la même stratégie.
Notre choix de la semaine dernière d’acheter presque exclusivement le Nasdaq US, riche en actions technologiques, a été le bon étant donné que c’est lui et elles qui sont le plus montés cette semaine et ont sur-performé tous les autres actifs boursiers et financiers, ce qui permet de penser qu’il et elles devraient atteindre d’ici fin mai 2019 leurs plus hauts niveaux précédents de 2018. Non seulement nous avons, cette semaine, renforcé nos achats d’options calls sur le Nasdaq US mais encore nous en avons aussi acheté sur le S&P 500.
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Dès lundi 11 mars, John Murphy publiait le commentaire ci-dessous:
Les meilleurs indicateurs techniques (en particulier le McClellan Oscillator encore en dessous de zéro qui signale donc que les indices US sont bon marché et le BofAML B&B Indicator à moins de 5 qui signale donc un positionnement neutre de la part des investisseurs) sont haussiers pour les indices boursiers US en général, le Nasdaq Composite et le S&P 500 surtout:
Dès qu’il en aura plus ou moins fini avec la Chine, Trump se jettera sur l’Union européenne pour lui faire diminuer massivement son excédent commercial avec les USA et mieux contribuer aux frais de sa défense:
Tant que les principales banques centrales pratiqueront des taux faibles voire négatifs et qu’elles procéderont à des Quantitative Easings ou à des achats d’obligations massifs se traduisant par l’injection de toujours plus de liquidités quasi gratuites allant sur les marchés financiers, il n’a aura pas de krach boursier mais une anémie économique globale, lesdites liquidités ne s’investissant pas dans les économies réelles mais dans la spéculation financière…
Cette semaine, l’Union européenne (« Das Neue Europa »), une idée totalitaire nazie imposée par l’Allemagne visant à vassaliser à son profit les États-nations indépendants européens et à détruire leurs monnaies nationales, puis recyclée par les USA après guerre avec l’aide grassement rémunérée de « collabos locaux » (Hallstein, Schumann, Monnet, etc.) pour leur permettre d’y écouler leurs productions excédentaires dans un nouveau grand marché ouvert sans frontières comme de s’en servir via l’OTAN afin d’isoler et de contrer la Russie (selon les doctrines d’Halford MacKinder et plus tard de Harry Truman et George Kennan), a encore frappé en empêchant la sortie du Royaume-Uni de ladite UE, avec l’aide de la traitresse Theresa May qui a saboté le processus; Brexit pour lequel la majorité de peuple britannique a pourtant voté il y a trois ans. L’UE faisant à nouveau preuve de son caractère radicalement complotiste et antidémocratique.
Un peu comme Sarkozy était passé outre, en faisant ratifier par le parlement français en 2007 le traité de Lisbonne, au refus de 55% des Français lors du référendum de 2005 d’adopter la constitution européenne (subrepticement intégrée dans ledit traité). Conclusion: l’UE on y entre de force puis on ne peut plus en sortir, quelle que soit la volonté des peuples…
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Pour la presse britannique, Theresa May, si elle avait un peu d’honneur, devrait immédiatement démissionner.
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La tactique -à terme contreproductive- de l’UE, c’est la saturation par des contrevérités et l’enlisement dans des procédures interminables. Maintenant, le Brexit tout le monde en a assez, il n’aura probablement pas lieu:
La perspective pour l’Union européenne, c’est le chaos électoral lors des élections de mai 2019 se traduisant par la victoire des eurosceptiques (baissière pour les actions européennes).
De toutes façons, les pitoyables dirigeants euro mondialistes et multiculturalistes, partisans de l’abolition des frontières et du Grand Remplacement des populations de souche par des immigrés employables ou plutôt exploitables à bas coût, actuels (Merkel, Macron, Juncker) sont devenus incapables de sortir l’UE de son marasme économique et monétaire comme de la sécuriser contre le terrorisme (islamiste) et de la réformer démocratiquement.
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Raison pour laquelle nous ne traitons plus les actifs (actions ou obligations) européens mais privilégions les actifs US.
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Depuis des années d’ailleurs, les actions US sur-performent les actions européennes et cela n’a pas de raison de cesser:
François Asselineau et Philippe de Villiers ont raison (mais Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Luc Mélenchon, etc. ont tort et s’ils arrivaient au pouvoir la France perdrait encore du temps parce qu’ils se sont ralliés à l’euro et à l’UE): on ne peut pas réformer l’UE ni l’euro, il faut les abandonner le plus vite possible avant qu’ils fassent plus encore de dégâts:
Au chapitre des difficultés structurelles de l’Union européenne, il y a la question de sa mauvaise politique monétaire organisant l’euthanasie des rentiers et de ses limites déjà atteintes qui l’empêcheraient de faire face à un krach boursier:
Cette semaine, la concomitance de plusieurs évènements perturbateurs a provoqué des corrections sur les marchés financiers, de telle sorte que nous avons pris les profits sur toutes nos positions gagnantes et arbitré les autres pour nous mettre temporairement en position sans risque, à l’exception d’achats d’options calls sur le Nasdaq US que nous avons effectués cette semaine et que nous conservons parce qu’à notre avis il ne devrait pas aller beaucoup plus bas
Cette semaine, la concomitance de plusieurs évènements perturbateurs a provoqué des corrections sur les marchés financiers, de telle sorte que nous avons pris les profits sur toutes nos positions gagnantes et arbitré les autres pour nous mettre temporairement en position sans risque.
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Wall Street et les bourses européennes ont connu une semaine difficile:
De bons supports à confirmer ont été toutefois trouvés sur les indices boursiers US:
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A l’exception d’achats d’options calls échéance juin 2019 sur le Nasdaq US que nous avons effectués cette semaine et que nous conservons parce qu’à notre avis il ne devrait pas aller beaucoup plus bas.
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Le support annuel établi depuis le 1er janvier 2019 a tenu sur le Nasdaq Composite US:
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D’autant que la saisonnalité du Nasdaq reste positive au moins jusqu’en fin mai:
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Et que le VIX n’a pas franchi sa résistance pour rechuter ensuite:
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Trump, qui est déjà parvenu à faire cesser le krach boursier de 2018 en faisant toutes sortes de pressions sur la Federal Reserve de Powell qui l’avait provoqué pour qu’elle mette un terme à la hausse de ses taux d’intérêt et à la réduction de son bilan, a raison de continuer dans le même sens pour lui faire maintenant baisser ses taux d’intérêt afin d’obtenir un dollar US moins surévalué et ainsi réduire les déficits commerciaux et budgétaires US qui en sont la conséquence.
Trump doit absolument réduire le déficit commercial US qui contribue, avec la hausse du dollar US, à la dégradation des finances publiques US, deux phénomènes que tous ses prédécesseurs à la présidence des USA (Obama surtout) ont laissé déraper:
D’autant que la BCE de Draghi ayant repris durablement son « Quantitative Easing Forever » et maintenu ses taux à court terme négatifs, ce qui a fait chuter toutes les monnaies contre le dollar US et les marchés d’actions, joue la dévaluation compétitive de la monnaie unique européenne pour tenter de sortir la zone euro de son marasme. Alors que ce sont les défauts structurels de l’euro qui sont responsables de l’anémie de ladite zone.
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La hausse du dollar US recommence à avoir des effets délétères un peu partout, le peso argentin vient de rechuter sur son plus bas historique:
La Fed est-elle, elle aussi, proche de lancer son Quantitative Easing ? Avant cela, elle a une marge importante de baisse des taux US ce qui empêchera tout krach des actions US.
Le Dollar US Index est haussier. S’il cassait les 105 à la hausse, le monde entier en souffrirait et la dollarisation globale marginalisant toutes les autres monnaies s’installerait un peu plus encore. La Fed de Powell doit baisser les taux d’intérêt US.
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Bonne analyse, Zone euro – aucun droit à l’erreur:
Elles ne serviront qu’à tenter d’éviter temporairement les faillites bancaires en Europe et la correction des bourses européennes au prix d’une augmentation des coûts des matières premières importées et d’une perte de pouvoir d’achat des Européens:
Les pays de l’Est de l’Europe ne veulent pas de l’euro qui appauvrit tous les Etats et leurs populations à l’exception de l’Allemagne et de la Hollande
En attendant, tous les analystes qui annoncent depuis des semaines la surévaluation des indices boursiers US, alors qu’ils ne sont même pas remontés au dessus de leurs plus hauts de 2018, à notre avis se trompent parce que lesdits indices sont probablement en route vers de nouveaux sommets après leur phase de correction actuelle dès que la Fed donnera un signal de relaxation de sa politique monétaire et/ou que Trump et Xi Jin Ping auront trouvé un accord commercial même limité.
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Au stade actuel, il ne faut surtout pas aller short sur les indices boursiers et les actions US en général, les arbitrer temporairement OUI -sauf le Nasdaq Composite- mais les vendre à découvert NON:
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The Dow is on the verge of a bullish golden cross, but stock-market analysts aren’t exactly cheering
Voir les excellentes analyses de McClellan qui pronostique la hausse des indices boursiers US jusqu’en 2021, ce qui conviendra bien à Trump lequel mise sur la hausse des actions US pour être réélu à la présidence des USA en 2020:
Les différentiels de croissances entre pays incitent à acheter les actions chinoises, émergentes et US, mais à continuer de s’abstenir sur les actions européennes:
La question de la propriété industrielle, de la collecte et de la détention des informations comme des datas et de l’espionnage chinois reste à solutionner dans le cadre de la négociation Trump – Xi Jin Ping qui sera sur ce point difficile:
Nous resterons arbitré sur la plupart des marchés US y compris émergents et chinois jusqu’à nouvel ordre et sans aucun engagement sur les actions ou obligations européennes pour des raisons de la très faible croissance dans l’UE et de fragilité politique:
La France, un rond point sans sorties, dont Macron, le pire président de l’Histoire de la France, aggrave tous les problèmes, selon Nicolas Baverez, Le Figaro
Dans une économie mondiale structurellement déflationniste en raison du libre-échange globalisé, des avancées technologiques et du vieillissement des populations, ne produisant qu’une faible croissance, les marchés d’actions des pays dans lesquels les banques centrales nationales peuvent augmenter presque sans fin la création monétaire et le crédit sont les seuls à pouvoir monter durablement, d’où la sur-performance des actions US et le réveil des actions chinoises et émergentes, alors que les actions de l’Union européenne restent affaiblies faute de banques centrales nationales s’affranchissant du double carcan de l’euro et de l’ordo-libéralisme allemand qui ruinent les économies européennes et tiers-mondisent leurs populations.
Dans une économie mondiale structurellement déflationniste en raison du libre-échange globalisé, des avancées technologiques et du vieillissement des populations, ne produisant qu’une faible croissance, les marchés d’actions des pays dans lesquels les banques centrales nationales peuvent augmenter presque sans fin la création monétaire et le crédit sont les seuls à pouvoir monter durablement, d’où la sur-performance des actions US et le réveil des actions chinoises et émergentes, alors que les actions de l’Union européenne restent affaiblies faute de banques centrales nationales s’affranchissant du double carcan de l’euro et de l’ordo-libéralisme allemand qui ruinent les économies européennes et tiers-mondisent leurs populations.
Le seul risque pour l’économie mondiale c’est la déflation, que les Etats et les banques centrales doivent contrer par la double relance budgétaire et monétaire et la hausse des salaires (le contraire de ce que fait l’Allemagne avec sa politique d’austérité mais ce à quoi s’appliquent avec raison les USA de Trump, d’où la baisse structurelle de l’euro contre le dollar US et l’inutilité d’acheter de l’or, de l’argent-métal ou les actions des sociétés minières qui d’ailleurs rechutent -comme le montrent les trois graphiques ci-dessous-).
Nous avons acheté le DUST (ETF ultra short actions des sociétés minières):
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Les Etats doivent impérativement instaurer un revenu de base individuel inconditionnel suffisant financé par leurs banques centrales (en sus des assurances sociales classiques) pour permettre de leur naissance à leur mort aux seuls citoyens nationaux de souche (pas aux immigrés afin d’éviter tout appel d’air dommageable) de se garantir contre les aléas économiques, un peu comme le gouvernement italien Conte-Salvini-Di Maio est en train de le faire. Si cela avait été fait en France, il n’y aurait pas de révolte des gilets jaunes, la paix civile existerait et l’économie irait bien mieux parce que les dépenses de consommation représentant 70% du PIB seraient encore en croissance.
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Voir les commentaires ci-dessous de Bill Gross qui a tout compris:
Dans nos économies ultra financiarisées ayant besoin de plus en plus de cash, ce ne sont plus les tendances des économies qui déterminent les prix des marchés d’actions, ce sont les prix des marchés d’actions qui déterminent les tendances des économies, d’où l’obligation des banques centrales de créer toujours plus de liquidités et de crédit donc de faire monter les marchés d’actions pour obtenir de la croissance économique, c’est que la Fed de Powell, après son erreur de politique monétaire en 2018 qui avait fait chuter les actions de près de 20%, a enfin compris. Elle renoue ainsi avec la politique de la Fed de Bernanke.
Nous n’avons pas encore repris les achats d’options calls sur les indices US (sauf en day trade) et attendons une nette cassure au dessus de 2.813 sur le S&P500 ou une correction supplémentaire vers 2.775 pour le faire.
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Les indices boursiers US restent haussiers:
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Nous sommes, en revanche, passés à l’achat des actions chinoises via le YINN(Direxion Daily FTSE China Bull 3X ETF) et des actions émergentes via le EEM (iShares MSCI Emerging Markets ETF) comme des actions technologiques US via le XLK ( Technology Select Sector SPDR). Nous n’avons aucune autre position longue en actions, sauf Baidu et Nvidia, sur aucun autre marché, en particulier pas en Europe.
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Lire:
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CISCO, INTEL, AND MISCROSOFT LEAD DOW HIGHER — TECHNOLOGY SECTOR SHOWS NEW LEADERSHIP
Pour répondre à la question de The Economist, oui les pandas peuvent voler…
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La nouvelle politique de stimulation maximale de l’économie chinoise par la Banque centrale de Chine fait remonter les actions chinoises et émergentes très bon marché.
Oui, il y aura un bon accord commercial entre la Chine et les USA, la Chine en ayant bien plus besoin que les USA, et alors les indices boursiers US, chinois et émergents exploseront à la hausse. N’écoutez pas les bêtises que racontent CNBC et Bloomberg, payées pour désinformer les petits et moyens investisseurs par les gros qui manipulent l’information et les marchés sur le dos des petits et des moyens.
Le programme de LREM ? « Transférer la souveraineté de la France » à l’Europe, prévient le député Aurélien Taché (ce que les Français en majorité ne veulent pas):
L’euro est une catastrophe qui ne profite qu’aux Allemands et accessoirement aux Hollandais mais tiers-mondise les populations des autres pays qui l’ont adopté tout en déclassant ces derniers:
Pour le CEP, les pays qui ont le plus souffert de l’adoption de l’euro sont la France et l’Italie, tandis que les grands gagnants sont l’Allemagne et les Pays-Bas.
Sur la période 1999-2017, la France perd 55 996 euros par Français et l’Italie, 73 605 euros par Italien.
Les chiffres sont encore plus impressionnants lorsque l’on raisonne au niveau global en perte de PIB, à savoir que les pertes sont respectivement 3 591 milliards d’euros pour la France et de 4 325 milliards d’euros sur 20 ans pour l’Italie.
Considérable donc.
En détail, voici les chiffres pour les pays donnés par le CEP.
Pays de la zone euro Effet économique 1999-2017 Effet économique 1999-2017 par habitant Allemagne +1 893 milliards d’euros +23 116 euros Pays-Bas +346 milliards d’euros +21 003 euros Grèce +2 milliards d’euros +190 euros Espagne -224 milliards d’euros -5 031 euros Belgique -69 milliards d’euros -6 370 euros Portugal -424 milliards d’euros -40 604 euros France -3 591 milliards d’euros -55 996 euros Italie -4 325 milliards d’euros -73 605 euros
L’euro est un fiasco terrible pour la France (et pour les autres) dont il faut sortir au plus vite, et de l’UE aussi, via un Frexit, c’est-à-dire faire le contraire de ce que fait Macron l’incendiaire.
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Livre à lire impérativement pour comprendre comment Macron, au service exclusif de l’oligarchie euro-mondialiste, détruit la France et ruine les Français plus vite encore que ne l’ont fait ses prédécesseurs Hollande, Sarkozy et Chirac…
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A contrario, si la Suisse et les Suisses sont « riches » c’est parce qu’ils sont restés à l’écart de l’UE, de espace économique européen et de l’euro en demeurant indépendants et souverains, et en conservant le franc suisse leur monnaie nationale souveraine et la Banque nationale suisse. Pourvu que ça dure…
La Banque centrale d’Allemagne s’oppose encore à toute stimulation monétaire de la zone euro via un nouveau Quantitative Easing dont elle a pourtant un besoin urgent:
Après le fiasco de l’Airbus A380 que l’on a cessé de fabriquer au grand bénéfice de l’américain Boeing, c’est maintenant celui d’Air France-KLM au grand bénéfice de l’américain Delta; l’Europe n’est pas le lieu des coopérations réussies mais celui des confrontations destructrices:
Quant à Theresa May, ce n’est qu’un clown triste qui, après environ trois ans de perdus en négociations ratées inutiles, n’a toujours pas avancé avec le Brexit, ce qui fait progressivement perdre au Royaume-Uni les bénéfices qu’il pouvait en obtenir… S’abstenir de toute prise de position sur les actions anglaises et la livre sterling tant que tout cela ne sera pas éclairci.