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31août
Trump ayant correctement identifié les deux ennemis de sa politique et des USA, la Federal Reserve de Powell et la Chine du dictateur Xi Jin Ping, mais n’étant pas actuellement (et ne le sera peut être jamais d’ailleurs) en mesure de leur imposer ses choix, se trouve en plein désarroi comme le montrent ses déclarations un peu avant, pendant et depuis le G7 sur le mode « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » (Chine, Union européenne, Iran, Russie, etc.) et en est réduit à intoxiquer les participants aux marchés financiers pour tenter d’éviter une forte correction à la baisse des actions et des indices boursiers US qui est à notre avis inéluctable à court terme. Du fait de l’inversion de la courbe des taux US que la Fed laisse se produire sans rien faire pour s’y opposer, de la Chine qui, en dépit de sa rhétorique molle pour ralentir sa dégradation économico-financière, a adopté une ligne dure (contre Hong Kong par exemple) et de la saisonnalité baissière des desdits indices de début septembre à fin octobre (avant leur forte reprise de fin d’année ensuite).
Trump ayant correctement identifié les deux ennemis de sa politique et des USA, la Federal Reserve de Powell et la Chine du dictateur Xi Jin Ping, mais n’étant pas actuellement (et ne le sera peut être jamais d’ailleurs) en mesure de leur imposer ses choix, se trouve en plein désarroi comme le montrent ses déclarations un peu avant, pendant et depuis le G7 sur le mode « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » (Chine, Union européenne, Iran, Russie, etc.) et en est réduit à intoxiquer les participants aux marchés financiers pour tenter d’éviter une forte correction à la baisse des actions et des indices boursiers US qui est à notre avis inéluctable à court terme. Du fait de l’inversion de la courbe des taux US que la Fed laisse se produire sans rien faire pour s’y opposer, de la Chine qui, en dépit de sa rhétorique molle pour ralentir sa dégradation économico-financière, a adopté une ligne dure (contre Hong Kong par exemple) et de la saisonnalité baissière des desdits indices de début septembre à fin octobre (avant leur forte reprise de fin d’année ensuite).
Quelle perte de prestige et de crédibilité pour Trump, supposé le « Maitre du Monde », que de s’afficher avec « le crétin opportuniste » Macron (comme l’appellent les dirigeants brésiliens) alors qu’il était supposé ne pas venir au G7, lequel ne sert à rien puisque aucun consensus ne s’est dégagé sur aucun sujet entre ses participants, et mettre à la raison les autres mauvais dirigeants européens…
Trump a été décapité par la Fed de Powell à Jackson Hole, qui ne lui fera aucun cadeau et milite ouvertement pour qu’il perdre l’élection présidentielle de 2020 comme l’a expressément déclaré cette semaine William Dudley, lequel a évidemment étè mandaté par Powell pour envoyer son message…
Ce que doit faire la Fed, indépendamment de cesser d’intervenir dans les choix du président élu par les Américains; à voir une bonne analyse et quelques commentaires:
Trump en est réduit à intoxiquer les participants aux marchés financiers pour tenter d’éviter une forte correction à la baisse des actions et des indices boursiers US…
Il n’y aura ni accord commercial -ou autre- réel et durable entre Trump et Xi Jin Ping (qui est en train de faire envahir Hong Kong par son armée en violation des accords de rétrocession Chine-Grande Bretagne de 1997 dans l’indifférence internationale, un Tian’anmen silencieux ) avant la présidentielle US de 2020, ni action décisive de la Fed en faveur de la relance économique US et mondiale ou de la baisse du dollar US, alors qu’elle est la seule banque centrale à avoir les marges de manœuvre pour le faire et que la hausse du billet vert est destructrice tant pour les entreprises exportatrices US que pour les pays émergents sur-endettés. En fait de « trade deal », dès le dimanche 1er septembre, les USA vont encore augmenter leurs taxes douanières sur les produits chinois importés chez eux.
Même l’Allemagne échoue à financer sa dette en raison des taux négatifs allemands et européens qui font que les obligations d’Etat de la plupart des pays européens ne rapporte plus rien et coûtent à détenir:
A l’instar du S&P500, bloqué entre plus ou moins 2.825 et 2.950 (dont l’objectif de correction à la baisse reste vers 2.700), les indices boursiers US sont allés nulle part en août…
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Le graphique du Wilshire 5000 donne une bonne image de l’extension possible de la correction des actions US:
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Nous avons cette semaine, pour nos portefeuilles en gestion, traité le S&P500 en forme long+short, légèrement augmenté les positions shorts sur les indices boursiers US et aussi les positions longues sur les obligations d’Etat US (les seules des grands pays qui rapportent encore quelque chose), les actions des sociétés minières et l’argent-métal qui a cassé à la hausse (mais pas sur l’or, trop cher que nous n’achetons pas parce qu’il devrait continuer de sous-performer l’argent-métal). Nous n’avons aucune position short ou longue sur aucun autre marché ou actif, rien n’étant réglé en Europe (ni le brexit de « BoJo » dont le coup de suspension temporaire du parlement britannique pourrait ne pas marcher, ni l’exclusion de Salvini du possible nouveau gouvernement italien lequel serait instable parce que minoritaire sans la Lega, ni la situation électorale de Merkel ou de l’économie allemande qui n’en finissent pas de se détériorer, ni les relations exécrables entre l’Allemagne et l’Europe de l’Est), l’Argentine est en défaut de paiement et les actions comme les monnaies émergentes s’effondrent, etc.
L’argent-métal est historiquement bon marché… Il ne remontera pas à 50 USD /oz mais pourrait aller vers 21 USD/oz voire même en excès vers 25:
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L’indice HUI des actions des sociétés minières a encore une marge de hausse vers 275 / 290:
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24août
Ayant le 20 août pris les profits sur nos achats de calls sur le Nasdaq et aussi pris la précaution d’arbitrer encore plus complètement nos portefeuilles en prévision de la réunion à haut risque des banquiers centraux du 23 août de Jackson Hole, d’autant que les indices boursiers US sont proches de leur période de leur saisonnalité baissière allant de septembre à fin octobre et que l’inversion de la courbe des taux US s’aggrave sans que la Federal Reserve de Powell tente quoi que ce soit pour la stopper, sans compter la désastreuse chute des taux d’intérêt en Europe devenus négatifs dans plusieurs pays laminant ainsi le marché obligataire européen, les banques et les épargnants de ce continent, que les actions européennes sont sous pression du fait de la récession allemande qui s’amorce, et que le différend commercial et géopolitique entre les USA et la Chine ne cesse de se radicaliser, ce qui entraine le krach du yuan chinois, nous n’avons pas eu à souffrir de la chute des bourses du 23 août mais conserverons des positions défensives via l’achat supplémentaire de puts qui devrait être profitable pendant la période qui arrive.
Ayant le 20 août pris les profits sur nos achats de calls sur le Nasdaq et aussi pris la précaution d’arbitrer encore plus complètement nos portefeuilles en prévision de la réunion à haut risque des banquiers centraux du 23 août de Jackson Hole, d’autant que les indices boursiers US sont proches de leur période de saisonnalité baissière allant de septembre à fin octobre et que l’inversion de la courbe des taux US s’aggrave sans que la Federal Reserve de Powell tente quoi que ce soit pour la stopper, sans compter la désastreuse chute des taux d’intérêt en Europe devenus négatifs dans plusieurs pays laminant ainsi le marché obligataire européen, les banques et les épargnants de ce continent, que les actions européennes sont sous pression du fait de la récession allemande qui s’amorce, et que le différend commercial et géopolitique entre les USA et la Chine ne cesse de se radicaliser, ce qui entraine le krach du yuan chinois, nous n’avons pas eu à souffrir de la chute des bourses du 23 août mais conserverons des positions défensives via l’achat supplémentaire de puts qui devrait être profitable pendant la période qui arrive.
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Les indices boursiers US étant proches de leur période de leur saisonnalité baissière allant de septembre à fin octobre, il ne faut donc pas garder de positions nettes longues sur ces derniers, ni sur les marchés d’actions européens, asiatiques et émergents (crises de l’Argentine et de Hong Kong qui s’aggravent), et rester arbitrés (achats simultanés de calls et de puts sur le S&P500 surtout) dans la probabilité de sa baisse vers 2.700 en se basant sur le S&P500:
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Objectif minimum sur le S&P500: 2.700
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Dana Lyons, d’ordinaire plutôt optimiste, pense même que le S&P500 pourrait baisser vers 2.130…
Pas de changement de stratégie 2xlong pour 1xshort sur les indices boursiers US, prochain commentaire détaillé le 24 août
Pas de changement de stratégie 2xlong pour 1xshort sur les indices boursiers US, prochain commentaire détaillé le 24 août
10août
Dans des marchés chahutés par toutes sortes de pressions contradictoires et de prévisions apocalyptiques idiotes des perma-bears, nous sommes passés cette semaine deux tiers long pour un tiers short dans notre stratégie actuelle long/short (combinaison flexible d’achats de calls et d’achats de puts à risque limité) sur les indices boursiers US qui ont trouvé de bons supports suite à plusieurs séances d’hystérie collective et devraient remonter d’ici fin août-début septembre sur leurs plus hauts récents. Le problème des USA ce n’est pas la Chine Rouge, avec laquelle ils seront en « Guerre froide » (même s’il y a des apaisements temporaires entre eux) des années qui, d’ailleurs, comme la dictature soviétique pourrait finir par s’effondrer, tous les systèmes anti-économiques et anti-démocratiques finissant par imploser de l’intérieur et/ou de l’extérieur… Mais l’abominable Federal Reserve de Powell, qui laisse l’inversion de la courbe des taux s’accélérer aux USA et se généraliser ailleurs (Allemagne, Suisse, Canada, etc…) en raison du rôle central du dollar US et des marchés US du crédit, parce qu’elle croit à tort qu’elle doit lutter contre une surchauffe économique inflationniste alors que la déflation s’accélère et qu’elle entend résister au maximum à Trump qui veut mettre un terme à sa pseudo-indépendance !
Dans des marchés chahutés par toutes sortes de pressions contradictoires et de prévisions apocalyptiques idiotes des perma-bears, nous sommes passés cette semaine deux tiers long pour un tiers short dans notre stratégie actuelle long/short (combinaison flexible d’achats de calls et d’achats de puts à risque limité) sur les indices boursiers US qui ont trouvé de bons supports suite à plusieurs séances d’hystérie collective et devraient remonter d’ici fin août-début septembre sur leurs plus hauts récents.
La chute du VIX du S&P500 illustre la fin de la tension boursière actuelle:
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Le problème des USA ce n’est pas la Chine Rouge, avec laquelle ils seront en « Guerre froide » (même s’il y a des apaisements temporaires entre eux) des années qui, d’ailleurs, comme la dictature soviétique pourrait finir par s’effondrer, tous les systèmes anti-économiques et anti-démocratiques finissant par imploser de l’intérieur et/ou de l’extérieur…
Mais l’abominable Federal Reserve de Powell, qui laisse l’inversion de la courbe des taux s’accélérer aux USA et se généraliser ailleurs (Allemagne, Suisse, Canada, etc…) en raison du rôle central du dollar US et des marchés US du crédit, parce qu’elle croit à tort qu’elle doit lutter contre une surchauffe économique inflationniste alors que la déflation s’accélère et qu’elle entend résister au maximum à Trump qui veut mettre un terme à sa pseudo-indépendance ! JAMAIS AUCUNE BANQUE CENTRALE N’A FAIT LA PREUVE D’UNE TELLE INCOMPÉTENCE. Trump a raison: Il faut virer Powell et son gang voire supprimer la Fed.
INFLATION ZÉRO aux USA, la Fed doit baisser son taux directeur de 50 point de base chaque mois… Jusqu’à ce que l’inflation reparte et que cesse l’inversion de la courbe des taux US.
A force de manipuler sa monnaie le yuan, la Chine est en train d’en perdre le contrôle faute de réserves suffisantes en dollars US et de l’exode massif des capitaux; il ne reste à Xi Jin Ping qu’à faire de Hong Kong un nouveau massacre du style Tian’anmem et les actions chinoises et émergentes (qu’il ne faut surtout pas avoir même si elles remontaient) pourraient alors s’effondrer… au bénéfice des actions US et accessoirement européennes.
Trump et les USA sont les seuls à pouvoir stopper la dictature chinoise de faire du monde entier un enfer, il faut bien que quelqu’un fasse le travail lorsque les Européens avec les pitoyables Merkel (dont la maladie de Parkinson accentue sa rupture avec le réel) et Macron (un jeune incapable qui abime la France) à leur tête sont dans un trou noir. D’autant que le socialiste Sanchez en Espagne ne parvient toujours pas à former un gouvernement, que le souverainiste Salvini en Italie est en train de rompre sa coalition avec Di Maio, que « BoJo » en Grande-Bretagne ne trouve pas de solution satisfaisante pour effectuer enfin le Brexit, etc…
Il n’y a plus d’inflation en Europe et ni aux USA. Même en Amérique latine, il n’y a plus non plus d’inflation (mis à part au Venezuela -en plein effondrement politico-économique de sa dictature rouge- et en Argentine -livrée en pâture par le gouvernement Macri au FMI qui est en train de la détruire-):
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En revanche, en Chine, l’inflation repart, du fait de l’explosion des prix alimentaires et des pénuries, ce qui devrait continuer de miner le yuan et autres actifs de ce pays.
Avec l’effacement de leurs gains de tout juillet, la correction temporaire estivale prévue des indices boursiers US a bien eu lieu et devrait être suivie de leur reprise sensible en dents de scie dès la semaine prochaine d’ici fin août-début septembre avant qu’ils rechutent ensuite. Dans des marchés de trading, sans tendance soutenue, il y a lieu de pratiquer une stratégie long/short (combinaison flexible d’achats de calls et d’achats de puts permettant de traiter rapidement au moindre risque) avec des positions réduites ainsi que nous l’avons fait avec profit cette semaine.
Avec l’effacement de leurs gains de tout juillet, la correction temporaire estivale prévue des indices boursiers US a bien eu lieu et devrait être suivie de leur reprise sensible en dents de scie dès la semaine prochaine d’ici fin août-début septembre avant qu’ils rechutent ensuite. Dans des marchés de trading, sans tendance soutenue, il y a lieu de pratiquer une stratégie long/short (combinaison flexible d’achats de calls et d’achats de puts permettant de traiter rapidement au moindre risque) avec des positions réduites ainsi que nous l’avons fait avec profit cette semaine.
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Le S&P500 qui avec les autres indices boursiers US était à un niveau record de sur-achat ainsi que le constatait en début de semaine J.P.Morgan, ce qui n’est plus du tout le cas en fin de semaine, a effacé ses gains de tout juillet avant de trouver un support qui devrait plus ou moins tenir vers 2.900 / 2.915:
Le graphique historique du DJIA en année pré-électorale US de Seasonax donne l’image de la fluctuation prévisible (mais évidemment non infaillible) des indices boursiers US qui fluctuent tous plus ou mois dans le même sens:
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Ce n’est pas « la fin du monde » sur les indices boursiers US ainsi que l’attestent les graphiques de Rambus:
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La baisse cosmétique de son taux directeur par la Federal Reserve de Powell, accompagnée d’une communication lamentable en ayant détruit l’effet qui aurait pu être positif, n’a pas suffi à soutenir les indices boursiers US, ni à satisfaire le président Trump, ni à neutraliser les deux menaces qui pèsent négativement sur l’économie US, actuellement néanmoins toujours bien orientée (en raison de la bonne tenue de l’emploi et de la consommation).
A savoir l’inversion de la courbe des taux d’intérêt US et la sur-évaluation du dollar US, dont la Fed est la seule responsable à cause de ses multiples erreurs de politique monétaire depuis le remplacement de Janet Yellen à sa tête et qu’elle ne pourra réduire qu’en allant beaucoup plus loin dans le sens d’une politique accommodante, ce qu’elle n’est pas prête à faire.
Pendant qu’en Europe et en Asie, les banques centrales n’ont presque plus de marge de manœuvre alors que la faiblesse de ces économies et la déflation s’aggravent… C’est maintenant aux Etats de ces pays d ‘effectuer des politiques de relance à base d’injections de fonds publics, qui ne coûtent rien à emprunter par suite des taux négatifs, pour financer une réduction massive des impôts et la relance du pouvoir d’achat des consommateurs, c’est à dire en faisant le contraire de ce que fait l’Allemagne de Merkel et de ce qu’impose la Commission européenne, en suivant enfin le modèle qui a permis à Trump de relever l’économie US avant que la Fed de Powell entreprenne de la saboter.
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Les juges allemands ne veulent pas de QE européen supplémentaire:
Avec des USA minés par la Fed et une Europe qui ne changera probablement pas de politique, la correction temporaire estivale prévue des indices boursiers un peu partout a été forte; mais il n’y a pas au stade actuel de risque de krach boursier.
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Trump a, par ailleurs, continué à mettre la pression sur la Chine en la menaçant d’augmenter les taxes sur ses exportations aux USA et ainsi la pousser à accepter des accords équilibrés avant le 1er septembre 2019. Ce qui a aussi contribué à la chute des bourses mondiales cette semaine. Contrairement à ce que répètent certains analystes, c’est la seule politique possible pour réduire les déficits US. Soit Xi Jin Ping acceptera de faire les avancées nécessaires, soit il n’y aura pas d’accord commercial et autres avant les élections présidentielles US de 2020 et c’est surtout la Chine qui en souffrira.
En revanche, les USA et l’Union européenne semblent s’acheminer vers des accord commerciaux, l’ouverture du marché européen aux exportations de viande US ayant été signée cette semaine à la Maison Blanche.
Nous continuons de ne pas traiter les indices boursiers européens, asiatiques et émergents.
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Selon Macro Charts, l’extrême sur-achat de l’or et de l’argent-métal comme des actions des sociétés minières (sur lesquels nous nous abstenons en ce moment d’intervenir et restons neutre) pourrait les faire chuter:
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Gold. Call Skews are through the roof, indicating extreme greed/euphoria in the options market, last seen 2016-18. Add to the long list of extremes seen over the last two weeks. Prior spikes led to mostly poor returns. Prices may already be stalling.
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Silver. Call Volumes are at a new record, indicating extreme greed/euphoria in the options market, last seen 2011. Add to the long list of extremes seen over the last two weeks. Prior spikes led to very poor returns. Prices may already be stalling.
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27juil.
A LA CROISÉE DES CHEMINS. Les indices boursiers US (dont nous ne sommes finalement que partiellement sortis) n’ont pas encore commencé leur correction cyclique estivale habituelle qui pourrait d’ailleurs ne pas intervenir. Les banques centrales européenne, suisse et japonaise n’ont apparemment, si l’on tient compte du choix de la BCE de cette semaine de repousser à septembre ses décisions en dépit d’un « outlook getting worse and worse » selon Draghi qui n’a pas pu faire autrement, plus de marge de manœuvre supplémentaire pour fixer des taux d’intérêt encore plus négatifs ni pour accroitre leurs Quantitative Easings; reste la Federal Reserve US de Powell, dont la décision interviendra le 31 juillet, sans que l’on puisse présager de ce qu’elle décidera ni de comment les marchés financiers réagiront, mais dont on pourra alors vérifier si elle se range enfin aux injonctions du président Trump et cesse sa politique restrictive ou bien si elle résiste aux pressions et, accessoirement, persiste dans ses erreurs. Nous resterons donc jusqu’à ce que la Fed, qui comme la BCE pourrait décevoir, communique ses intentions avec des positions les plus neutres et légères possibles sur tous les marchés.
A LA CROISÉE DES CHEMINS. Les indices boursiers US (dont nous ne sommes finalement que partiellement sortis) n’ont pas encore commencé leur correction cyclique estivale habituelle qui pourrait d’ailleurs ne pas intervenir.
Les banques centrales européenne, suisse et japonaise n’ont apparemment, si l’on tient compte du choix de la BCE de cette semaine de repousser à septembre ses décisions en dépit d’un « outlook getting worse and worse » selon Draghi qui n’a pas pu faire autrement, plus de marge de manœuvre supplémentaire pour fixer des taux d’intérêt encore plus négatifs ni pour accroitre leurs Quantitative Easings.
Cette semaine l’éditorialiste du quotidien suisse Le Temps a écrit:
« Après l’éclatement de la crise des subprimes de 2007-2008, puis celle de la dette dans la zone euro de 2010-2011, les banques centrales avaient joué au pompier. Aux Etats-Unis comme en Europe, elles avaient réussi à maîtriser l’incendie. Avec leurs armes conventionnelles et non conventionnelles, elles avaient redonné vie et vigueur à des économies chancelantes.
Échec. Dix ans plus tard, l’économie mondiale n’est pas au point de départ. Mais pas très loin, les Etats-Unis se trouvant en meilleure posture que la zone euro. Et voilà les politiques qui refont appel au pompier.
Mais attention. Grâce à l’argent facile, les Etats, les entreprises ainsi que les ménages se sont endettés, voire surendettés. Pour éviter le cercle vicieux, les décideurs doivent peut-être chercher des alternatives ou des compléments. Entreprendre des réformes structurelles tant attendues, par exemple. Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, a toujours dit que les politiques devaient faire leur part pour éteindre l’incendie ».
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On pourrait aussi, selon nous, recourir à l’application de la Théorie monétaire Moderne.
Reste la Federal Reserve US de Powell, dont la décision interviendra le 31 juillet, sans que l’on puisse présager de ce qu’elle décidera ni de comment les marchés financiers réagiront, mais dont on pourra alors vérifier si elle se range enfin aux injonctions du président Trump et cesse sa politique restrictive ou bien si elle résiste aux pressions et, accessoirement, persiste dans ses erreurs. Nous resterons donc jusqu’à ce que la Fed, qui comme la BCE pourrait décevoir, communique ses intentions avec des positions les plus neutres et légères possibles sur tous les marchés.
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La Fed va-t-elle commencer une politique de baisse de son taux directeur qui à 2,50% se trouve à un niveau stratosphérique par rapport aux taux étrangers (européens et asiatiques) négatifs?
Les deux graphiques ci-dessous de l’indice mondial des actions (iShares MSCI), le premier avec les actions US et le second sans les actions US, montrent qu’elles sont à un plus haut et que ce sont les actions US qui ont obtenu la meilleure performance par rapport aux autres. La question actuelle est la suivante: ces deux indices, ou bien seulement l’un des deux, vont-ils poursuivre leur progression ou bien vont-ils corriger à la baisse? Personne n’en sait rien mais les évolutions techniques cycliques du passé plaident pour une correction saisonnière de la fin juillet à la mi-août que la plupart des prévisionnistes attendent toujours. A court terme, c’est la Fed de Powell qui a la réponse à cette question selon qu’elle inaugure une vraie politique monétaire accommodante (avec l’annonce de plusieurs baisses de son taux directeur et une reprise de ses achats obligataires pour regonfler son bilan, tout cela permettant de stopper l’inversion indispensable de la courbe des taux d’intérêt US) ou pas.
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A noter, toutefois, que l’indice US Russell 3.000, dont l’analyste Dana Lyons estime qu’il est le plus représentatif, est en train de former un cup and handle très haussier.
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The Russell 3000 Index is a market-capitalization-weighted equity index maintained by the FTSE Russell that provides exposure to the entire U.S. stock market. The index tracks the performance of the 3,000 largest U.S.-traded stocks which represent about 98% of all U.S incorporated equity securities.
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Une confirmation de la cassure à la hausse du Russell 3000 annulerait la saisonnalité baissière des indices boursiers US de juillet à mi-août qui serait alors reportée pour septembre…
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En revanche, qu’est ce que disent les baissiers?
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Il n’est pas du tout certain que la Fed, même si elle baisse son taux directeur, ne fasse pas chuter les marchés d’actions US:
Les indices d’actions des sociétés minières et des deux métaux (or et argent), dont nous sommes sortis pour le moment, sont en cours de correction à la baisse par suite de la force renouvelée du dollar US dont rien ne semble pouvoir enrayer la progression, le différentiel des taux d’intérêt (même si la Fed baisse son taux directeur) entre les taux US et les autres restant très fort et la croissance économique US supérieure à toutes les autres.
Graphique de retournement baissier des actions des sociétés minières:
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Nous n’avons toujours pas confiance dans la hausse soutenue des actions des sociétés minières ni de l’or et même de l’argent-métal pour les raisons que le dollar reste haussier, qu’il n’y a pas d’inflation, que la plupart des sociétés minières ne sont pas rentables et qu’aux niveaux des prix actuels l’or et l’argent-métal, comme le cuivre d’ailleurs, sont toujours en dessous de leurs coûts de production…
Graphique de reprise haussière du dollar US Index:
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La hausse du dollar US ayant été renforcée cette semaine par les déclarations des officiels US (un peu tempérées ultérieurement par Trump lui-même) qu’ils renonçaient à toute intervention pour le faire baisser:
Quant aux négociations USA / Chine, elles sont dans l’impasse, probablement jusqu’après la présidentielle US de 2020, et tout le monde (sauf les Chinois) s’en moque:
Sans parler des problèmes politiques intérieurs et à Hong Kong comme de ses relations de plus en plus en plus tendues avec Taiwan que le Parti communiste et le gouvernement de Pékin doivent affronter… Ne pas acheter d’actifs asiatiques.
Le plus haut cyclique temporaire du S&P500, et autres indices boursiers US, étant toujours dû vers 3.060 le 22 juillet avant leur habituelle correction estivale jusqu’à la mi-août, nous sortirons toutes nos positions longues sur lesdits indices (prises principalement sous la forme d’achats d’options calls sur le S&P500) les 22 ou 23 juillet, 3.060 atteint ou pas, mais conserverons les achats d’options puts sur le S&P500, déjà effectués, pour tirer partie de ladite correction et aussi les positions longues modérées sur les ETF des sociétés minières et de l’argent-métal que nous avons prises cette semaine lorsque ce métal (proche de son plus bas historique par rapport aux autres métaux donc susceptible de se reprendre) a rebondi (tout en restant toujours à l’écart de l’or, sur-évalué dans le contexte actuel de déflation et de dollar US fort par les achats chinois et russes dans le but illusoire de déstabiliser ledit dollar US qui restera encore longtemps sans compétiteur au sein du SMI).
Le plus haut cyclique temporaire du S&P500, et autres indices boursiers US, étant toujours dû vers 3.060 le 22 juillet avant leur habituelle correction estivale jusqu’à la mi-août, nous sortirons toutes nos positions longues sur lesdits indices (prises principalement sous la forme d’achats d’options calls sur le S&P500) les 22 ou 23 juillet, 3.060 atteint ou pas, mais conserverons les achats d’options puts sur le S&P500, déjà effectués, pour tirer partie de ladite correction et aussi les positions longues modérées sur les ETF des sociétés minières et de l’argent-métal que nous avons prises cette semaine lorsque ce métal (proche de son plus bas historique par rapport aux autres métaux donc susceptible de se reprendre) a rebondi (tout en restant toujours à l’écart de l’or, sur-évalué dans le contexte actuel de déflation et de dollar US fort par les achats chinois et russes dans le but illusoire de déstabiliser ledit dollar US qui restera encore longtemps sans compétiteur au sein du SMI).
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On ne peut rien faire contre les cycles boursiers, d’autant que la chute du volume du Nasdaq, en particulier, signale l’imminence d’un top temporaire.
La Fed de Powell doit impérativement, ainsi que le réclame avec raison le président Trump quasiment chaque jour, changer sa politique monétaire qui reste restrictive non pas parce que l’économie US a actuellement besoin de soutien mais pour corriger ses propres erreurs, en particulier les hausses successives de son taux directeur alors que les USA sont en inflation quasi zéro donc en déflation, la réduction de son bilan qui continue d’où certains problèmes de liquidités comme de financement des déficits publics et surtout l’inversion suicidaire de la courbe des taux d’intérêt US qu’elle a provoqué. Sinon tout cela conduira probablement les USA à la récession en 2020 et fera gagner la présidentielle à un démocrate qui conduira ce pays à un désastre.
La courbe des taux US reste inversée (en dessous de zéro):
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Il faut donc qu’elle baisse au plus vite son taux directeur plusieurs fois, qu’elle stoppe la réduction de son bilan et qu’elle reprenne le Quantitative Easing, voire applique la Théorie Monétaire Moderne, ce qui aidera aussi à la moindre sur-évaluation du dollar US dont les USA et aussi le monde entier souffrent. Rien de tout cela n’est hélas acquis même si c’est en partie probable en raison des pressions politiques de Trump qui iront crescendo.
Il ne faut évidemment pas que la Fed aille comme en Europe et au Japon vers des taux courts négatifs qui posent de nombreux problèmes et ont perdu leur efficacité:
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Important, Voir: Et si les taux trop bas négatifs étaient mauvais pour l’économie?
A noter que baisser son taux directeur fera remonter les taux à long terme, et donc chuter les obligations tout en soutenant les actions selon le principe des vases communicants, en risquant de faire monter le dollar US plus encore (ce qui serait très négatif pour l’or…); raison pour laquelle il faudra bien organiser en parallèle au niveau de l’Administration Trump (du Treasury Departement de Steve Mnuchin) une intervention monétaire monétaire massive pour faire baisser le billet vert.
En somme, il se déroule en ce moment une tragédie américaine: Alors que Trump est le président des USA qui a crée la plus longue et forte croissance économique de l’histoire de ce pays et fait baisser le chômage à son plus bas niveau historique, par suite de ses politiques de baisse massive des impôts, comme de dérégulation, et d’affrontement contre les pays exportateurs étrangers (Chine et autres), qui envahissent le marché US de leurs productions à bas coûts, par suite des dévaluations compétitives de leurs monnaies contre le dollar US; il a, en revanche, commis la tragique erreur de nommer à la tête de la Federal Reserve Jay Powell, le plus incompétent et malfaisant des banquiers centraux de l’histoire des USA, qui casse systématiquement la politique « pro-growth » de Trump pour lui faire perdre sa réélection en 2020 au profit des « Démocrates », dont le bilan se solde déjà par une hausse destructrice sans précédent de son taux directeur alors que l’inflation a disparu, le mini krach boursier de 2018 (-20% sur le S&P500) et une inversion jamais vue des taux d’intérêt US annonciatrice d’une récession à partir de 2020. En réalité, il faudra renvoyer Powell et son gang s’ils ne font pas leur travail pour sauver l’économie US.
La Fed de Powell continue de nier l’évidence du caractère actuellement déflationniste et à terme récessionniste de l’inversion jamais vue de la courbe des taux US, ahurissant…
Powell, étant un juriste et non pas un économiste, est non seulement incompétent mais encore il est incapable de délivrer une communication compréhensible et de mettre de l’ordre dans la Fed dont chaque membre déclare à n’importe quel moment tout et son contraire… S’il ne délivre pas de baisse de son taux directeur fin juillet un second massacre boursier pourrait intervenir.
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Incidemment, nommer Lagarde, juriste et non pas économiste elle-aussi, la patronne du FMI à la tête de la BCE, en remplacement de Super-Mario Draghi le sauveur de l’euro, est un mauvais choix;
Nous n’avons donc pris cette semaine que des positions longues modérées sur les ETF des sociétés minières et de l’argent-métal lorsque ce métal (proche de son plus bas historique par rapport aux autres métaux en particulier l’or donc susceptible de se reprendre) a rebondi (tout en restant toujours à l’écart de l’or trop cher).
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Ce n’est pas l’or qu’il faut acheter mais les actions des sociétés minières productrices d’or et d’argent-métal, et un peu d’argent, via un ETF
Le pitoyable Powell et le FOMC ayant heureusement capitulé, le nouveau président de la Federal Reserve s’appelle désormais Donald Trump… Ce qui met un terme, espérons le durable, à la pseudo indépendance de ladite Fed et va permettre d’en finir avec l’inversion économiquement hyper dangereuse de la courbe des taux d’intérêt US; la poursuite de la hausse des indices boursiers US, en particulier du S&P500 vers 3.060, avant leur habituelle correction cyclique estivale temporaire qui devrait commencer vers le 22 juillet, est ainsi (sauf revirement de dernière minute) assurée.
Le pitoyable Powell et le FOMC ayant heureusement capitulé, le nouveau président de la Federal Reserve s’appelle désormais Donald Trump… Ce qui met un terme, espérons le durable, à la pseudo indépendance de ladite Fed et va permettre d’en finir avec l’inversion économiquement hyper dangereuse de la courbe des taux d’intérêt US; la poursuite de la hausse des indices boursiers US, en particulier du S&P500 vers 3.060, avant leur habituelle correction cyclique estivale temporaire qui devrait commencer vers le 22 juillet, est ainsi (sauf revirement de dernière minute) assurée.
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Art Laffer: No Reason to Have Independent Federal Reserve:
La courbe des taux d’intérêt US se redresse déjà, en raison de la perspective de baisse des taux courts et de hausse des taux longs, ce qui devrait faire chuter les obligations et monter les actions. Trump pourrait bien avoir, en ce mois de juillet 2019, sauvé sa réélection de 2020.
Nous reviendrons plus en détail sur tout cela prochainement.
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06juil.
Les USA et la Chine ayant trouvé au G20, comme prévu, un accord temporaire de « cesser le feu » leur permettant à chacun de gagner du temps, sans éteindre en rien leur « Guerre froide » qui durera des années, nous maintenons notre prévision haussière du S&P500 en direction des 3.060 en ce début/mi-juillet (top cyclique prévu entre les 8 et 22 juillet, dates entre lesquelles, 3.060 ou pas, nous prendrons les profits sur nos positions longues mais sans aller short) puis d’une correction modérée des indices boursiers US. Quant à l’Union européenne et à ses États-nations, ils accélèrent leur évolution chaotique à l’occasion de leurs choix de certaines personnalités controversées bien plus inadaptées que les actuelles (en particulier Christine Lagarde à la place de « Super-Mario » Draghi à la BCE) pour occuper leurs postes clefs et vont maintenant devenir la cible des attaques monétaires, commerciales et technologiques US et/ou chinoises sans avoir les moyens de les contrer, ce qui nous incite à rester encore (sans regret puisqu’elles ont continué de sous-performer massivement les Américaines) en dehors des actions et obligations européennes ou émergentes, elles aussi bientôt mûres pour des corrections.
Les USA et la Chine ayant trouvé au G20, comme prévu, un accord temporaire de « cesser le feu » leur permettant à chacun de gagner du temps, sans éteindre en rien leur « Guerre froide » qui durera des années, nous maintenons notre prévision haussière du S&P500 en direction des 3.060 en ce début/mi- juillet (top cyclique prévu entre les 8 et 22 juillet, dates entre lesquelles, 3060 ou pas, nous prendrons les profits sur nos positions longues mais sans aller short) puis d’une correction modérée des indices boursiers US. Quant à l’Union européenne et à ses États-nations, ils accélèrent leur évolution chaotique à l’occasion de leurs choix de certaines personnalités controversées bien plus inadaptées que les actuelles (en particulier Christine Lagarde à la place de « Super-Mario » Draghi à la BCE) pour occuper leurs postes clefs et vont maintenant devenir la cible des attaques monétaires, commerciales et technologiques US et/ou chinoises sans avoir les moyens de les contrer, ce qui nous incite à rester encore (sans regret puisqu’elles ont continué de sous-performer massivement les Américaines) en dehors des actions et obligations européennes ou émergentes, elles aussi bientôt mûres pour des corrections.
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A lire, la relation USA/Chine est enlisée, tout accord commercial est peu probable, mais le status quo actuel est viable:
Ci-dessous le graphique cyclique des indices boursiers US en année pré-électorale présidentielle US: top en début/mi-juillet, baisse de la mi-juillet à la mi-août, reprise courant août mais sans dépasser le plus haut de juillet, chute en septembre/octobre (idem pour les indices boursiers européens ou émergents qui suivent avec retard et dans une moindre amplitude les indices US).
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Formations haussières « en diamants » pour les indices boursiers US à la condition de casser les résistances à la hausse:
A noter que les actions et obligations européennes et émergentes sous-performent constamment les actions et obligations US, ce qui signifie qu’il est préférable de ne traiter que les secondes (ainsi que nous le faisons) et pas les premières.
En Europe et particulièrement en Allemagne, comme dans les pays émergents (asiatiques par exemple), la dégradation économique est beaucoup plus avancée qu’aux USA, Merkel laissant couler l’économie allemande alors que son pays a les moyens financiers de la relancer et Macron continuant en France d’augmenter impôts et taxes sur les services publics comme à réduire les prestations sociales épuisant ainsi la consommation, ce qui ne réduit pas les déficits français mais les aggrave:
La désignation radicalement antidémocratique (ne respectant aucunement les résultats des dernières élections européennes) des nouveaux détenteurs des postes clefs européens par le couple Merkel/Macron, qui a déjà fait suffisamment de dégâts pour qu’on puisse espérer qu’il respecte enfin les équilibres politiques nouveaux, est lourde de dangers tant lesdits détenteurs sont controversés et inadaptés.
On va bientôt pouvoir entrer dans le vif du sujet, c’est-à-dire au fait de savoir si le FOMC de la Federal Reserve et Powell lui-même vont être ou pas renvoyés par le président Trump, après leur probable nouveau refus fin juillet de baisser leur taux directeur aggravant ainsi encore l’inversion de la courbe des taux US (ce qui décevra les investisseurs anticipant majoritairement ladite baisse).
Les questions de la Fed et de sa gouvernance, comme de la « Théorie monétaire moderne » à la mise en œuvre de laquelle aucune banque centrale n’échappera pour contrer la déflation mondiale, pas même la Fed, en cessant de se focaliser à l’excès sur les conflits commerciaux (qui nécessairement se multiplieront, l’ère actuelle de dé-mondialisation et de remise en cause du libre-échange inégal sauvage ne faisant que commencer), seront vraisemblablement au centre de l’élection présidentielle US de 2020. A noter qu’en Europe aussi, l’inversion de la courbe des taux a commencé, le taux d’intérêt à 10 ans allemand étant tombé en dessous du principal taux de refinancement de la BCE et/ou de la Bundesbank (une première historique), ce qui va obliger, si cette situation persiste, les gouvernements et ladite BCE et/ou ladite Bundesbank à réagir.
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It’s official. US 30-year yield just inverted vs. the Fed funds rate! Same warning ahead of the GFC, tech bust, Asian crisis, S&L crisis, and 1980’s double dip recessions. The only false signal, 1986. Aux USA, toute la courbe des taux US est maintenant inversée. ce qui a toujours produit une récession quelques mois voire une année après, avec la seule exception de l’année 1986.
We now have the entire US Treasury curve below the Fed overnight rate.
Il n’y a pour les banques centrales qu’un seul moyen de stopper l’inversion de la courbe des taux, sauf à attendre que l’inflation revienne et ainsi mécaniquement fasse remonter les taux longs ce qui pourrait ne pas se produire avant longtemps, en tous cas pas suffisamment tôt pour éviter que le couple déflation actuelle/récession future produise ses effets destructeurs, c’est de baisser leurs taux directeurs le plus possible, à des niveaux négatifs s’il le faut… Tout en mettant en œuvre la « Théorie monétaire moderne » et la relance budgétaire massive.
Gold Peaking As This Indicator Hits 8-year Resistance?
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Double top baissier vers 1.440 USD l’once sur l’or:
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Rechute de l’argent-métal:
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Fiscal Push Is Coming in Europe: Saxo Bank’s Jakobsen Says. En Europe, Saxo Bank estime que les gouvernements vont devoir se livrer à une relance budgétaire massive avant de passer à la « Théorie monétaire moderne ».
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Summary: Central banks’ response to the looming economic slowdown and trade war has been panic cutting of interest rates and signalling of new extremes of easing, while politicians are warming to the idea of Modern Monetary Theory.
Aux USA, cette relance budgétaire massive ayant déjà eu lieu avec le grand succès que l’on connait ainsi que le montrent les derniers chiffres remarquables de l’emploi, il importe de passer sans tarder à la « Théorie monétaire moderne » (MMT en Anglais), ce qui suppose de renvoyer Powell et son gang, élus par personne, de réformer la Fed en la rendant dépendante du président, dont elle ne doit être qu’un instrument de sa politique économique et non pas le centre de l’opposition à son action approuvée par l’électorat qui a voté pour lui.
Contrairement à ce que disent les adversaires de la MMT, elle est d’essence libérale, raison pour laquelle le grand économiste libéral US actuel Arthur Laffer, qui a inspiré les politiques de Ronald Reagan et de Donald Trump, la soutient:
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L’économiste André Grjebine rappelle, dans une tribune au « Monde », que la théorie monétaire moderne, aujourd’hui l’objet de vifs débats aux Etats-Unis, trouve ses sources autant du côté des keynésiens que des libéraux dont Milton Friedman:
La perte de crédibilité et l’incompétence de la Federal Reserve de Powell (qui laisse l’inversion déflationniste -dès à présent- et récessionniste -à terme de 2020- de la courbe des taux d’intérêt US se poursuivre et qui ne baissera pas son taux court en 2019, tout en laissant vaguement espérer le contraire afin d’éviter son renvoi par Trump) ont cette semaine induit en erreur les investisseurs en leur faisant vendre short massivement le dollar US et acheter fortement les actifs non corrélés aux taux d’intérêt à moyen et long termes (or et actions des sociétés minières, cryptomonnaies, etc.) mais qui n’ont d’ailleurs pas tenu, d’où la baisse temporaire des indices boursiers et des actions en général, d’autant que l’incertitude à propos de la rencontre Trump-Xi Jin Ping au G20 en fin de semaine a incité la plupart des intervenants à réduire leurs positions longues et les vendeurs shorts indices boursiers US à revenir en force, mais cette rencontre pourrait déboucher sur un accord a minima de « cesser le feu » dont les deux dirigeants ont besoin (politiquement pour Trump à la condition qu’il impose ses thèses America First, mais surtout économiquement pour Xi le plus en position de faiblesse) et donc satisfaire les marchés financiers. Nous demeurons optimiste quant à la hausse finale desdits indices au dessus de leurs plus hauts historiques récents (en particulier jusqu’à vers 3.060 pour le S&P500) début / mi- juillet sur la base des indications cycliques.
La perte de crédibilité et l’incompétence de la Federal Reserve de Powell (qui laisse l’inversion déflationniste -dès à présent- et récessionniste -à terme de 2020- de la courbe des taux d’intérêt US se poursuivre et qui ne baissera pas son taux court en 2019, tout en laissant vaguement espérer le contraire afin d’éviter son renvoi par Trump) ont cette semaine induit en erreur les investisseurs en leur faisant vendre short massivement le dollar US et acheter fortement les actifs non corrélés aux taux d’intérêt à moyen et long termes (or et actions des sociétés minières, cryptomonnaies, etc.) mais qui n’ont d’ailleurs pas tenu.
Il faut rappeler que le bitcoin et autres cryptomonnaies (ultra manipulées par quelques acteurs dominants) sont surtout achetées par les ressortissants des pays en voie de développement -émergents- comme indiqué par le graphique ci-dessous qui paniquent lorsqu’ils pensent que le dollar US risque de baisser, faute d’avoir accès aux marchés financiers développés pour s’en protéger autrement, ce qui est une raison pour ne pas les acheter nous-mêmes étant donné que nous avons ces moyens. A noter qu’il est particulièrement abject que quelques milliardaires manipulateurs ruinent ainsi les malheureux qui ont recours à leurs instruments spéculatifs.
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Quant à l’or (l’anti-dollar US), devenu un actif du passé, lui-aussi ultra manipulé par certaines banques centrales et privées qui ruinent ceux qui ont la crédulité de croire qu’il s’agit encore d’un instrument de protection, il erroné de l’acheter dans le cadre de la plus grande déflation mondiale jamais connue que nous vivons actuellement en Occident tant que le ratio argent-métal/or ne remontera pas, comme il est erroné de vendre short le dollar US compte tenu des différentiels de croissance et de taux entre les USA et le reste du monde, très favorables pour les premiers et très défavorables pour les seconds (mais pas de rester investi en euros ou en francs suisses ainsi que nous le sommes tant que le support vers 1,11 euro/dollar US tient). Le dollar US baissera probablement et l’or montera probablement mais pas avant août (en liaison avec la probable rechute des indices boursiers US à ce moment-là), ce qui d’ici-là peut encore permettre au premier de monter fortement et au second de baisser fortement. Nous sommes évidemment déjà sorti de nos achats d’ETF long des sociétés minières.
Ce n’est qu’à partir d’août que le dollar US probablement baissera et que l’or probablement montera:
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D’où la baisse temporaire des indices boursiers et des actions en général, d’autant que l’incertitude à propos de la rencontre Trump-Xi Jin Ping au G20 en fin de semaine a incité la plupart des intervenants à réduire leurs positions longues et les vendeurs shorts indices boursiers US à revenir en force (29,59% de bulls pour 32,05% de shorts selon le AAII Survey) mais cette rencontre pourrait déboucher sur un accord a minima de « cesser le feu » dont les deux dirigeants ont besoin (politiquement pour Trump à la condition qu’il impose ses thèses America First, mais surtout économiquement pour Xi le plus en situation de faiblesse) et donc satisfaire les marchés financiers.
Nous demeurons optimiste quant à la hausse finale desdits indices au dessus de leurs plus hauts historiques récents (en particulier jusqu’à vers 3.060 pour le S&P500) début / mi- juillet sur la base des indications cycliques en année pré-électorale aux USA (développées entre autres par The McClellan Market Report auquel nous conseillons de s’abonner et par Seasonax GmbH dont l’accès est libre).
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Graphique haussier du S&P500 qui a bien tenu cette semaine sa ligne de support:
Powell est le premier président de la Fed depuis Volcker à avoir monté les taux et réduit le bilan de cette institution: « The Fed raised rates four times in 2018 — the latest time in December, when it boosted the federal funds rate to a range of 2.25 percent to 2.5 percent » alors que le risque inflationniste qu’elle sur-estime beaucoup est NUL.
Résultat désastreux de cette politique épouvantable monétaire restrictive: l’inversion de la courbe des taux US s’aggrave…
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On peut comprendre que Trump, dont la politique de croissance économique maximale et de hausse des actifs boursiers pour leur effet richesse sur la majorité des Américains (en raison de leur système de retraites basé sur la capitalisation dit 401K) est sabotée par Powell et son « gang » au seul bénéfice des banques US qui ne veulent pas perdre d’argent à cause de la baisse des taux, soit furieux… D’autant qu’il pourrait perdre en cas de récession aux USA sa réélection en 2020.
Le graphique de Jim Bianco Research du 6 juin 2019: « Today will be the 10th consecutive trading day in which the 10-yr/3-mo curve has been inverted ».
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Le vrai ennemi de Trump pour sa réélection ce ne sont pas les candidats « Démocrates », qui sont tous de vrais « tocards » dont les programmes presque tous socialistes sont irréconciliables et inapplicables, mais Powell et son gang -sans aucune légitimité populaire- qui roulent pour eux… Il est d’ailleurs parfaitement ahurissant qu’un banquier central ignorant et n’ayant pas de comptes à rendre puisse prendre en otage un pays entier, son peuple, et ses dirigeants élus sous prétexte de l’ « indépendance » de sa banque centrale qui lui permet de décider ce qu’il veut.
La pseudo indépendance des banques centrales doit être supprimée au plus vite, c’est une nécessité démocratique et économique minimale.
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C’est pire encore que les Fake News que colportent la plupart des médias et des sites dits « sociaux » qui font de l’argent en vendant les données supposées confidentielles de leurs abonnés !!!
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Facebook vient d’annoncer la création de la Libra, qui ne sera pas une nouvelle cryptomonnaie spéculative mais un système de paiement indexé sur un panier de monnaies étatiques existantes, donc stable, destinée à remplacer les PayPal et autres Western Union, mais il faudra d’abord que les régulateurs donnent leur feu vert et que Mark Zuckerberg, le pirate qui est déjà engagé jusqu’au cou dans le scandale Cambridge Analytica et beaucoup d’autres, donne de multiples garanties de la sécurité et de l’anonymat de son innovation. Le mieux serait de lui demander le nantissement de toute sa fortune et de toutes ses actions Facebook auprès de la SEC US pour ce faire dont on pourrait le priver en cas de dérapage.
Trump a évidemment compris qu’il vaudrait mieux que Draghi dirige la Fed plutôt que Powell, comme nous l’écrivions en forme de boutade dans notre dernier commentaire.
D’ailleurs, la BCE de « Super Mario » Draghi devrait passer bientôt aux taux courts encore plus négatifs et à la reprise de son Quantitative Easing, compte tenu de la faiblesse de l’économie européenne qui continue et s’aggrave afin d’éviter son effondrement:
A noter que le bras de fer entre l’Union européenne et la Suisse vient de se traduire par la suspension de la cotation des actions suisses sur les places boursières de l’UE, ce qui renforcera la tendance positive des actions suisses via l’accroissement du volume d’affaires de sa bourse que les Européens devront venir en Suisse acheter en francs suisses ou bien acheter aux USA en dollars US.
Trump, un isolationniste qui ne veut plus de guerres extérieures engageant les USA, a bien réussit à éviter celle que le complexe militaro-industriel voulait lui faire faire contre l’Iran… Mieux valait, ainsi qu’il l’a fait, frapper au portefeuille les ayatollahs milliardaires en USD ultra corrompus qui l’asservissent.
En refusant dorénavant de garantir la liberté de circulation dans le Detroit d’Ormuz et ailleurs, à leurs frais, les USA de Trump laisseront chaque pays s’0rganiser lui-même pour cela, ce qui devrait calmer les Européens qui font bêtement tout pour permettre à l’Iran de développer son arsenal nucléaire et contourner les sanctions US.