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04déc.
L’inversion subite de la courbe des taux US, tant redoutée, a eu un effet baissier massif sur les marchés boursiers qui pourrait se poursuivre, rester le moins investi possible
L’inversion subite de la courbe des taux US, tant redoutée, a eu un effet baissier massif sur les marchés boursiers qui pourrait se poursuivre. Dès hier et ce jour, nous avons sorti avec profit presque toutes nos positions longues sur les actifs US, sauf sur le dollar US sur lequel nous restons long en protection de nos actifs en monnaies européennes.
Nous restons, jusqu’à nouvel avis, le moins investi possible en ne faisant que du trading quotidien. Les marchés boursiers n’étant plus des marchés d’investissement de moyen terme mais des marchés spéculatifs d’ultra court terme.
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En revanche, nous nous sommes mis short sur le CAC 40 étant donné la dégradation supplémentaire de la situation française de la faute de Macron et long sur le VIX et l’ETF Ultra Short Nasdaq (SQQQ) américains, les meilleures protections en cas de chute des marchés boursiers.
Nous développerons tous ces points dans notre prochain commentaire de fin de semaine.
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02déc.
Comme prévu, les indices boursiers US et le dollar US remontent pendant que les indices boursiers en Europe mais aussi presque partout ailleurs et les principales monnaies baissent
Comme prévu, les indices boursiers US et le dollar US, qui demeure la principale monnaie internationale, remontent (c’est un phénomène de « Flight to Quality », Trump restant le principal dirigeant occidental dans lequel les gens ont le plus confiance) pendant que les indices boursiers en Europe, mais aussi presque partout ailleurs, et les principales monnaies, européennes en particulier, baissent (les principaux dirigeants européens -Juncker, Merkel, May et Macron- étant de plus en plus lamentables, déconnectés et rejetés). Quant à l’euro, accroissant les différences structurelles entre les Etats l’ayant adopté et n’étant pas une monnaie nationale émise par un État souverain, il ne fonctionne plus dans le cadre du grand retour des États-nations.
Teresa May ayant trahi le Royaume-Uni, le parlement britannique devrait rejeter le 11 décembre son accord de Brexit avec l’UE pire qu’un Brexit sans accord:
Une mention spéciale doit être attribuée au pire président que la République française a eu de toute son histoire, Macron (un exhibitionniste immature, dégénéré et incompétent, à l’égo démesuré détestant son pays et son peuple -les « sans-dents » dont se moquait déjà Hollande-, n’agissant que pour leur imposer la mondialisation et l’européanisation forcées) que les Français ont fait l’erreur d’élire par défaut en 2017; lequel, agissant comme le gauleiter de l’UE et de l’Allemagne en France, provoque dans ce pays une situation de révolte prérévolutionnaire pire que Mai 1968, peu éloignée de 1789. Les seules solutions pour calmer cette situation insurrectionnelle étant de faire cesser les violences policières, de donner satisfaction aux revendications basiques des plus pauvres, puis que Macron démissionne de son mandat ou qu’il dissolve l’Assemblée nationale pour provoquer de nouvelles élections présidentielles ou législatives.
Les prochaines trahisons de Macron, s’il n’est pas empêché avant, consisteront à renoncer au siège de la France comme membre permanent du CS de l’ONU au profit de l’UE c’est-à-dire de l’Allemagne et à intégrer l’Armée française dans une Armée européenne c’est-à-dire allemande…
Toute la pourriture politique au pouvoir actuellement dans les quatre principaux pays européens sera balayée lors des prochaines élections européenne de 2018 qui verront le triomphe des patriotes dans la tendance Salvini en Italie :
Tout cela reflète l’état du monde: A part les USA, pour quelques temps encore en croissance économique, l’Europe et les pays émergents (BRICs en particulier) vont de mal en pis. Même en Suisse, la croissance se contracte négativement:
A ce propos, les Suisses, ayant hélas rejeté l’initiative visant à instaurer la primauté des juges et du droit suisses sur les juges et le droit internationaux, doivent cesser de se faire manipuler par l’Union européenne à laquelle ils font cadeau en pure perte de milliards de francs suisses (au titre des politiques structurelles dites de cohésion) et ouvrent leurs portes à des centaines de milliers de frontaliers généreusement rémunérés, sans obtenir de ladite UE l’équivalence de leur bourse des actions. Le pire serait évidemment que la Suisse adhère à l’UE et/ou adopte l’euro à la place du franc suisse, alors qu’elle peut relancer l’AELE avec le Royaume-Uni qui va en sortir et quelques autres pays européens qui ne veulent pas y entrer.
Notre premier objectif de hausse sur le S&P 500 reste 2.820, sur lequel nous prendrions une bonne partie de nos profits sur nos achats actuels d’options calls sur les trois indices US, le S&P 550, le DJIA et le Nasdaq (ayant vendu nos puts dès le début de la semaine dernière, nous n’avons heureusement plus aucune position short sur ces marchés). Après, on examinera alors ce qu’il y aura lieu de faire.
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L’indice représentant le plus d’actions US est bien parti pour poursuivre son rally de fin d’année:
Comme le montre le graphique de long terme publié le 28 novembre 2018 par Rambus ci-dessous, face à un dollar US qui monte, l’or n’a pas beaucoup d’autre issue que de baisser (idem pour les actions des sociétés minières):
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Que ce soit à court ou à plus long terme, les marchés d’actions européens, comme leur indice phare le Dax allemand, sont en situation très baissière (ne pas y investir):
La très forte chute du pétrole, ultra déflationniste au plan mondial, n’est toujours pas stabilisée. S’il remonte à court terme, il n’ira pas bien haut:
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Les capitaux continuent de se désinvestir des marchés d’actions partout, pour revenir en cash, ce qui est négatif pour eux à terme (dans la perspective de 2019 en particulier):
A noter que cette semaine deux évènements positifs pour les actifs US sont intervenus: d’une part, la communication de la Federal Reserve de Powell, que Trump continuait avec raison de mettre sous pression pour qu’elle cesse de relever ses taux d’intérêts et de réduire son bilan, qu’elle allait ralentir le caractère restrictif de sa politique monétaire et, d’autre part, l’accord entre Trump et Xi Jin Ping pour que les USA et la Chine gèlent leurs tarifs douaniers sur leurs niveaux actuels sans les augmenter à court terme et qu’ils entament une grande négociation sur tous les aspects de leurs relations bilatérales.
En raison de la rapidité (quelques jours) et de l’ampleur (presque tous leurs gains de l’année 2018 ont été effacés) de la chute des indices boursiers US qui vient de se produire, il est probable qu’ils vont entamer une reprise limitée de fin d’année avant que prenne place leur Bear Market des années 2019 / 2020
En raison de la rapidité (quelques jours) et de l’ampleur (presque tous leurs gains de l’année 2018 ont été effacés) de la chute des indices boursiers US qui vient de se produire, il est probable qu’ils vont entamer prochainement une reprise saisonnière limitée traditionnelle de fin d’année avant que prenne place leur Bear Market des années 2019 / 2020.
Bear Market à venir dont les causes structurelles tiennent à l’échec économique, monétaire, politique et social de la mondialisation, qui est en fin de cycle.
Échec économique dans la mesure où les déséquilibres gigantesques de commerce extérieur entre pays ne peuvent plus être corrigés que par un fort protectionnisme, à terme synonyme de moindre croissance des entreprises exportatrices, d’où la baisse de leurs bénéfices à venir ;
échec monétaire dans la mesure où les principales banques centrales, ne produisant plus que des mauvaises monnaies, ont entrepris de réduire leurs bilans et de monter leurs taux d’intérêt, alors que leur laxisme récent a créé un niveau record d’endettement public et privé, d’où le krach obligataire à venir;
échec politique dans la mesure où les USA, l’Europe et les BRICs sont tous dans de graves crises internes qui vont durer, en partie dues aux phénomènes migratoires incontrôlés mais aussi aux dérives de leurs systèmes politiques intérieurs;
échec social dans la mesure où la paupérisation grandissante des masses laborieuses se traduisant par la disparition des classes moyennes cassera la consommation qui représente près de 70% des croissances économiques.
Sans parler des questions environnementales et des déséquilibres démographiques qui ne sont pas vraiment traités comme ils devraient l’être, ni du retour à la barbarie via les conflits religieux ou du grand endoctrinement des peuples via les moyens modernes de persuasion et de manipulation des opinions publiques.
C’est le grand retour des États-nations (les seuls dans lesquels peut prendre place la représentation démocratique) qui se produit d’où l’anachronisme des constructions artificielles pseudo fédérales comme l’Union européenne et des organisations multinationales ou multilatérales oligarchiques (ONU, OMC, FMI, etc…) qui sont en voie d’implosion.
Le problème de l’Europe, et singulièrement de la France, c’est que la classe politique traditionnelle actuelle, nulle parce qu’incapable d’imaginer et de mettre en place un modèle national viable, s’est effondrée. La droite ayant trahi la nation et la gauche ayant trahi le peuple. Ce qui ne laisse que des extrêmes de droite et de gauche en présence.
Merkel, Macron, May, etc… qui sont rejetés par la majorité de leurs peuples, devraient quitter le pouvoir et organiser de nouvelles élections au lieu de se maintenir contre vents et marées et de faire le contraire de ce que veulent les Allemands, les Français et les Britanniques. Nous n’avons plus aucune confiance dans l’euro que nous voyons chuter, ni même dans le franc suisse; la majorité de la classe politique helvétique allant faire tout son possible pour intégrer ou s’associer avec l’UE au pire moment.
Trump a pu masquer temporairement via une baisse massive des impôts, permettant aux entreprises de racheter leurs propres actions d’où la hausse initiale des actions US en 2018, la dégradation de la situation réelle US, en particulier budgétaire, du commerce extérieur et sécuritaire intérieure; mais, en butte à toutes sortes d’oppositions venant de l’establishment, de l’Etat profond et de la Federal Reserve, il n’a pas pu délivrer aux déclassés de la classe moyenne US qui l’ont élu ce qu’ils attendaient de lui. Il n’a ni construit le mur avec le Mexique, ni diminué les déficits commerciaux et l’endettement qui ont explosé sous Obama et Bush, ni réglé le problème de l’Obamacare en faillite, ni enrichi les plus démunis; sa politique ayant surtout continué de bénéficier au très petit nombre des plus riches. Même s’il a amélioré l’emploi de tous, les salaires de la classe moyenne (les travailleurs pauvres – Working Poors) restent médiocres.
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Nous évoquerons dans un prochain commentaires quelques pistes possibles pour placer son argent à partir de la fin d’année 2018.
Mais, à court terme, nous avons couvert la plupart de nos positions short (mais pas toutes, par sécurité pour le cas où la chute actuelle se poursuivrait encore quelques temps en raison surtout de la faiblesse du prix du pétrole) et pris de légères positions longues sur les indices boursiers US (pas d’actions individuelles) seulement (pas de positions sur les autres marchés européens, asiatiques ou émergents déjà en Bear Market), que nous voyons remonter temporairement,
D’autant que Trump, qui a écarté son conseiller Peter Navarro, le plus en pointe contre la Chine, va tout faire pour réaliser un accord commercial de façade avec Xi Jin Ping lors du sommet du G20 du 1er décembre à Buenos Aires pour calmer temporairement les marchés.
Reprise qui permettrait à ceux qui en ont encore de liquider leurs actifs en actions et en obligations pour faire du cash et à nous mêmes d’établir des achats d’options puts pour l’année 2019. Nous sommes également ressorti des actions des sociétés minières, l’or ne semblant pas en mesure de performer à court terme et avons arbitré nos actifs liquides en euros et en francs suisses contre le dollar US qui a repris sa hausse.
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Risque de rechute progressive de l’euro/dollar US vers 1,0550 voire 1,0350. NE PAS RESTER LONG MONNAIES EUROPÉENNES CONTRE USD.
De nombreux mécanismes fragiles de marchés exploseront nécessairement avec le Credit Crunch, surtout lorsque la Federal Reserve en arrivera à l’inversion de la courbe des taux d’intérêt (les taux courts passant au dessus des taux longs) qui s’approche, et que la BCE cessera son Quantitative Easing, ce qui ne fera qu’aggraver la chute des actions et des obligations en 2019 / 2020.
Les obligations US restent baissières parce que les taux d’intérêt US restent haussiers:
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17nov.
La plus grande confusion règne sur les marchés d’actions (manipulés comme ils l’ont rarement été pour tenter d’éviter leur krach), en raison de l’instabilité politique, aux USA et en Europe surtout, et du ralentissement économique mondial global; de telle sorte qu’il faut à notre avis ne garder que des positions légères en attendant que la situation s’éclaircisse
La plus grande confusion règne sur les marchés d’actions (manipulés comme ils l’ont rarement été pour tenter d’éviter leur krach, ce qui explique les fluctuations journalières très inhabituelles meurtrières de plusieurs centaines de points à la hausse ou à la baisse sur le Dow Jones des Industrielles), en raison de l’instabilité politique, aux USA et en Europe surtout, et du ralentissement économique mondial global; de telle sorte qu’il faut à notre avis ne garder que des positions légères en attendant que la situation s’éclaircisse d’ici la prochaine hausse du taux directeur de la Fed du 19 décembre.
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La chute des prix du pétrole est emblématique du ralentissement économique mondial:
Les nuages s’amoncellent sur les marchés d’actions US:
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Les traders algorithmes, de véritables prédateurs, par leurs achats et ventes incessants, entretiennent une volatilité cassant toute possibilité de tendance suivie plus d’un ou deux jours.
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L’administration Trump, qui a réussi à faire cesser la chute d’octobre des actions US juste avant les midterms en faisant croire à un accord commercial imminent entre les USA et la Chine (lequel n’a actuellement pas de réalité), a repris ces derniers jours le même conte de fées qui semble avoir enrayé leur rechute de novembre, tout au moins pour ce qui concerne le Dow Jones des Industrielles et le Standard and Poors 500.
Des têtes-épaules inversées, plutôt haussières à court terme, semblent se dessiner sur les deux indices:
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De telle sorte qu’il pourrait y avoir un dernier rally assez fort de court terme sur les deux principaux indices US (le Dow Jones des Industrielles et le Standard and Poors 500), sur lesquels nous avons couvert nos shorts et conservé quelques achats de calls; mais probablement pas très fort sur le Nasdaq, qui est plombé par la chute des FAANGs et autres actions internet ou technologiques, entré en Bear Market, que le conte de fées de l’administration Trump ne parviendra pas à faire repartir vraiment, le seul indice sur lequel nous gardons des achats modérés de puts.
Toutefois, même si le S&P 500 peut remonter une dernière fois, tout indique qu’il devrait ensuite confirmer son retournement durable de tendance à la baisse:
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Dans la « guerre » commerciale et économico-politique entre les deux principales puissances, soit l’administration Trump lamentablement capitulera soit cela durera des années jusqu’à ce que l’une ou l’autre terrasse son adversaire ou qu’elles s’épuisent mutuellement.
Sans oublier que, dès janvier 2019, une lutte féroce, très dommageable pour les marchés d’actions US, va s’engager aux USA entre Trump et les Républicains d’une part et les Démocrates d’autre part pour s’assurer la victoire lors de l’élection présidentielle de 2020, lutte qui remettra en cause tout ce que Trump a pu faire de bien jusqu’ici.
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A cet égard, ceux des électeurs US qui ont voté démocrate aux midterms ont fait une erreur majeure en choisissant le globalisme contre la liberté qui fera entrer les USA en récession du fait de l’impossibilité dans laquelle l’administration Trump se trouvera de soutenir additionnellement l’économie US (par un programme de grands travaux et par de nouvelles baisses d’impôt des particuliers) et du sabotage auquel se livreront les leaders démocrates dont le seul programme consiste à abattre Trump.
D’autant que la Federal Reserve de Powell est bien décidée à continuer sa politique monétaire restrictive de hausse des taux d’intérêt et de réduction de son bilan, baissière pour les marchés financiers mondiaux.
En Europe le chaos est déjà là. Outre le Brexit que Theresa May continue de saboter depuis deux ans et demi, faute d’avoir la compétence pour le réaliser, ce qui la place en situation d’être éjectée par les électeurs ou le parlement britanniques; Merkel et Macron, tout aussi incompétents, poursuivent leurs politiques incohérentes de rigueur budgétaire, de baisse du pouvoir d’achat et d’immigration à tout-va et même en rajoutent en matière d’intégration européenne (on en est à parler d’un projet fou d’ « armée européenne » !!!), alors que l’Union européenne sous sa forme actuelle a complètement échoué, d’où leur rejet par leurs peuples et les politiques non conformistes de relance des gouvernements italien, hongrois, polonais, etc. pour tenter d’échapper au désastre final.
L’Allemagne poursuivra après Merkel sa politique unilatérale de puissance dans son seul intérêt au sein de l’UE de telle sorte que les illusions de Macron de s’associer avec elle sont sans aucun objet:
Le drame de la globalisation actuelle c’est qu’elle détruit la classe moyenne occidentale:
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https://www.youtube.com/watch?v=eVu1oDm6i_A
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L’euro et le franc suisse, dans lesquelles nous conservons nos actifs liquides faute de mieux, sont remontés contre le dollar US, étant donné la chute de la livre sterling.
L’or est aussi remonté par rapport au dollar US et nous avons pris des positions à la hausse non pas sur ce métal mais sur les actions des sociétés minières via l’achat du NUGT.
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L’indice des sociétés minières est très bon marché:
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A noter que les électeurs suisses vont avoir le 25 novembre à se prononcer à propos de l’initiative populaire sur l’autodétermination; puissent-ils confirmer le choix de leur démocratie directe et de leur souveraineté nationale en refusant d’abandonner leurs lois à des juges et à des pouvoirs étrangers.
Les indices boursiers US n’ayant pas été en mesure de franchir leurs résistances à la hausse, ils sont repartis à la baisse entrainant avec eux toutes les bourses d’actions mondiales
Les indices boursiers US n’ayant pas été en mesure de franchir leurs résistances à la hausse, ils sont repartis à la baisse entrainant avec eux toutes les bourses d’actions mondiales (européennes en particulier), de telle sorte que nous avons repris nos positions récentes short dans l’idée qu’ils peuvent rechuter sur leurs plus bas récents de fin octobre / début novembre 2018, soit aux alentours de 2.600 / 2.560 sur le S&P 500. Plus que jamais, il ne faut traiter que les indices boursiers et les ETF en s’abstenant de traiter les actions individuelles.
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Lire:
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— TECH STOCKS CONTINUE TO LEAD MARKET LOWER
— TECHNOLOGY SPDR SLIPS FURTHER BELOW ITS 200-DAY AVERAGE
— APPLE IS DROPPING TOWARD ITS 200-DAY LINE AS MICROSOFT WEAKENS– BROADCOM AND INTEL LEAD CHIP STOCKS SHARPLY LOWER
— S&P 500 IS BACK BELOW ITS 200-DAY LINE
— AN UPSIDE BREAKOUT IN THE DOLLAR IS WEIGHING ON GLOBAL STOCKS
Les graphiques de Rambus Chartology sont parfaitement clairs:
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Objectif possible de baisse: vers 2.600 / 2.560 sur le S&P 500
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Les métaux précieux et les matières premières, sur lesquels il ne faut pas avoir de positions longues, sont eux aussi clairement orientés à la baisse étant donné la fermeté du US Dollar Index:
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Évolution intraday du dollar index ce jour:
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07nov.
La défaite de Trump et des Républicains aux élections de midterm ayant été limitée, et non pas complète comme certains l’attendaient, les indices boursiers US sont nettement repartis à la hausse
La défaite de Trump et des Républicains aux élections de midterm ayant été limitée, et non pas complète comme certains l’attendaient, les indices boursiers US sont nettement repartis à hausse en produisant des signaux d’achat, de telle sorte que nous avons repris sur ces indices des positions longues, alors que nous étions restés par prudence jusqu’au résultat desdites élections long + short de façon équilibrée avec de petites positions.
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Le pire à court terme, que beaucoup redoutaient, a été évité:
On peut donc estimer que les mois de novembre et de décembre 2018 devraient permettre auxdits indices de remonter sur leurs plus hauts de l’année, sans toutefois les casser parce que la « cohabitation » que Trump va devoir affronter dès le 3 janvier 2019 avec la Chambre des représentants démocrate pourrait produire en 2019 une situation chaotique.
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If Democrats win the House, history says the stock market will struggle next year:
Nous reviendrons en détail sur tout cela dans un prochain commentaire.
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A noter que les monnaies européennes, l’euro et le franc suisse en particulier dans lesquels nous conservions nos actifs liquides, continuent de bien se tenir contre le dollar US qui s’affaiblit.
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Nous restons à l’écart des indices boursiers européens qui ne nous inspirent aucune confiance en raison de affaiblissement de l’économie de ce continent et des problèmes structurels de la zone euro
Le krach mondial rampant des marchés d’actions devrait se poursuivre jusqu’aux élections US de mid-term du 6 novembre 2018 puis, si elles étaient gagnées par Trump et les Républicains, faire place à une reprise limitée; mais, si elles étaient perdues par eux, se transformer en déroute durable
Le marché baissier actuel devrait se poursuivre jusqu’aux élections US de mid-term du 6 novembre 2018 (au moins sur les plus bas de février 2018 en ce qui concerne les indices boursiers US) puis faire place à une reprise limitée ou bien à l’éclatement de la bulle boursière, selon que Trump et les Républicains gagneront ou perdront ces élections. Parce que, dans le cas où les Américains commettraient l’erreur de remettre les Démocrates en contrôle de l’une ou des deux Chambres du Congrès US, ces derniers dès janvier 2019 paralyseraient les politiques pro-growth de Trump (en revenant sur la baisse des impôts en particulier) et s’emploieraient activement à tenter de l’ « impeacher », ce que les marchés boursiers sanctionneront tout de suite sans attendre janvier 2019.
Ne pas avoir avant l’élection US d’action, d’obligation ou de parts de fonds d’investissement, quelque soit leur nationalité; que des options et des ETF (en quantité limitée) ou du cash.
Dans le cas d’un marché baissier limité, comme actuellement, le S&P 500 (sur lequel il faut être à la vente short -acheteur de puts- mais avec une petite protection longue en cas de reprise -acheteur de calls-), c’est-à-dire Long / Short comme nous le sommes, devrait chuter vers les 2.512 puis se reprendre légèrement (permettant ainsi de sortir les calls et de renforcer les puts) mais; dans le cas de l’éclatement durable de la bulle boursière, il devrait chuter vers 2.378 puis vers 2.244 (il faudra donc n’avoir alors que des achats de puts).
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Nos objectifs de chute du Nasdaq (le plus sur-évalué) sont pires que sur les autres indices US: 6.628 dans le cadre du marché baissier actuel mais en cas d’éclatement de la bulle: 6.172 voire 5.715:
Pas de changement de politique de la Fed en vue avant 30% de baisse des actions US puisque c’est dégonfler préventivement la bulle boursière qu’elle veut:
Le Système monétaire international ne fonctionne pas, les banques centrales ne faisant qu’alterner création exagérée de liquidités puis contraction toute aussi exagérée desdites liquidités; sa réforme n’a été que trop repoussée:
Tôt ou tard, la politique restrictive de la Fed, qui provoque déjà une récession rampante dans presque tout le monde entier en faisant chuter les marchés d’actions et en faisant monter les taux d’intérêt internationaux, tout en entrainant un dollar US trop cher, provoquera aussi une récession économique aux USA:
Félix Zulauf, financier respecté en Suisse, voit un effondrement des actions US entrainant tous les autres marchés d’actions mondiaux à la baisse… Il conseille de ne pas acheter d’or parce qu’il prévoit une forte hausse du dollar US (devenu avec le pétrole les deux seules valeurs refuges):
Pour le moment, l’euro/dollar US ne casse toujours pas à la baisse son support vers 1,13; il importe donc, tant que cela ne se produit pas, de garder son cash en euros et en francs suisses et d’arbitrer contre les monnaies européennes les dollars US que l’on utilise pour intervenir sur les marchés financiers :
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La crise budgétaire italienne est exagérée, le nouveau gouvernement italien doit relancer son économie
Sauf évènement exceptionnel, notre prochain commentaire interviendra au lendemain des élections US le 7, le 8 ou le 9 novembre 2018, lorsque les résultats seront connus, pas avant.
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23oct.
Le krach des marchés d’actions est à redouter partout
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Le graphique ci-dessous du Wilshire 5000, l’indice boursier US le plus large, qui devrait baisser à un moment ou à un autre sur son plus bas de février 2018 au moins, montre que le krach des marchés d’actions est à redouter partout:
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21oct.
Le Rally du Chat Mort (Dead Cat Bounce) étant terminé, les indices boursiers US sont probablement en situation de chuter très vite de 10 / 15% supplémentaires
A deux semaines des élections de mid term aux USA qui pourraient voir les Démocrates gagner une ou les deux chambres du Congrès, ce qui annoncerait la paralysie progressive de l’Administration Trump et la bataille visant à déclarer son impeachment dès le début 2019 (avec peu de chances d’y parvenir mais c’est l’intention qui compte), le risque sur les actions et les obligations US n’a jamais été aussi sérieux depuis son élection.
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Trump est trahi par ceux qu’il a nommés: Powell, Sessions, Rosenstein, etc…
Le rally du Chat Mort (Dead Cat Bounce) étant terminé, les indices boursiers US sont probablement en situation de chuter très vite de 10% / 15% supplémentaires.
C’est le Nasdaq qui, étant le plus sur-évalué, est le plus baissier d’autant que les FAANGs et le Semiconductor n’en finissent pas de plonger (pour des raisons fondamentales que nous analyserons en détail ultérieurement).
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L’assassinat du journaliste saoudien ordonné par le prince héritier Mohamed Ben Salman, le bourreau du Yémen, qui n’en est pas à sa première ni dernière abomination, complique tout:
Les investisseurs US surtout sortent à grande vitesse des actions US et placent leurs fonds en cash au fur et à mesure que la Fed augmente ses taux courts, d’où une forte contraction des liquidités sur les marchés financiers:
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D’autant que la hausse des taux US organisée par la Federal Reserve, qui sabote la politique de croissance mise en place par Trump, annonce un krach obligataire majeur aux USA:
La politique commerciale de Trump est justifiée par la nécessité de réduire les déficits commercial et de compte courant des USA mais inquiète certains:
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Nous n’avons plus que des achats d’options calls sur les indices boursiers US échéance décembre, que nous n’avons pas encore pu sortir à un bon prix, mais nous avons repris des achats d’options puts également échéance décembre sur le Nasdaq surtout que nous augmenterons s’il y a lieu. Évidemment, zéro action individuelle et zéro obligation US, émergente ou européenne (que nous pourrons toujours reprendre en cas de changement positif de conjoncture).
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Attention aux monnaies européennes, cette semaine l’euro ayant flirté avec son dernier support vers 1,13 dont la cassure exigerait d’arbitrer contre dollar US les avoirs en cash détenus en monnaies européennes:
L’euro va-t-il finalement piéger les investisseurs européens? Brexit, budget italien, dette grecque, gouvernements Merkel épuisé, Macron et Teresa May dans l’impasse, politiques inadaptées de l’Union européenne conduites par le pitoyable Juncker, en particulier austéritaires et migratoires, accentuant le risque d’explosion finale de l’ensemble UE – zone euro dont les peuples majoritairement en Europe ne veulent plus. Ceux qui pensent que l’effondrement de l’euro est inévitable vont-ils avoir raison?
Ce qui doit arriver arrive: c’est le signal de l’imminence de l’inversion de la courbe des taux US, organisée sciemment par la Federal Reserve de Powell, qui vient de faire chuter les indices boursiers US et mondiaux surévalués
La pratique du rodéo financier n’est pas à conseiller aux personnes n’ayant pas de gestionnaire avisé, ce qui est important n’étant pas de manquer des petits mouvements mais quand le « Big One » arrive de le détecter à temps pour ne pas se faire piéger:
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Ce qui doit arriver arrive. Le graphique ci-dessous du 5 octobre 2018 donnant le signal de l’imminence de l’inversion de la courbe des taux US en relation avec la sur-évaluation du S&P500 montrait à l’évidence le risque de chute dudit S&P500 et des autres indices boursiers US et mondiaux qui s’est produit cette semaine:
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D’autant que le Risk Indicator sur les actions US de Goldman Sachs est à son plus haut vers 76%, ce qui signale la sur-évaluation historique extrême intenable des dites actions:
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Nous expliquions ainsi notre stratégie lors de notre dernier commentaire du 6 octobre 2018:
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« Nous restons donc dans l’idée qu’il ne faut pas acheter d’actions individuelles et pas non plus d’obligations mais continuer avec la stratégie de moindre risque Long+Short sur les indices boursiers US d’achats simultanés d’options calls et d’options puts selon les indices (plus de calls sur le Dow Jones mais plus de puts sur le Nasdaq, autant des unes et des autres sur le S&P500). D’ici fin décembre 2018, échéance sur laquelle nous sommes placés, les indices US soit monteront fortement soit baisseront fortement et c’est alors que notre stratégie se révèlera ultra payante, comme elle l’a déjà été en début d’année 2018 ».
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« Les actions des FAANGS sont devenues les plus risquées… »
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« Quant aux marchés d’actions émergents et européens, il importe de s’abstenir de les traiter ».
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Nous avons donc eu raison beaucoup plus tôt que prévu et les gains obtenus cette seule semaine écoulée sur nos comptes clients en gestion sont très importants (d’une dizaine à plusieurs dizaines de pour cents de leur capital).
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Le graphique ci-dessous de Rambus confirme que le plus haut a été atteint sur le S&P 500 (et la plupart des autres indices boursiers US et mondiaux) pour longtemps, très longtemps…
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Tous les indices boursiers US et mondiaux ont chuté (un bel exemple de l’absurdité de la mondialisation dérégulée sans frontières et de la financiarisation à outrance des économies qui ont supprimé l’étanchéité des marchés les uns par rapport aux autres), près de 15 trillions de dollars US sont partis en fumée… Il y aura des reprises techniques temporaires, du style rebond du chat mort (Dead Cat bounce), aux USA surtout, mais, après de tels mouvements de baisse, la tendance haussière pluriannuelle est partout cassée. La prochaine rechute ne pourra pas être stoppée par personne.
Comme la Federal Reserve de Powell continuera de monter ses taux d’intérêt et de réduire la taille de son bilan, en dépit de l’absence d’inflation aux USA et des protestations de Trump et de quelques bons économistes, ce qui fera exploser le service de la dette US (tous les Américains paieront l’addition);
Et que la BCE de Draghi va commencer bientôt a aussi réduire le sien;
Le retournement de tendance à la baisse des obligations et des actions, avant que l’immobilier plonge aussi, ne fait que commencer. C’est en Europe que le pire est à venir:
Le bilan de la BCE est ahurissant… Sa réduction sera fatale pour les actions et les obligations européennes… Parce que tous les prix des actifs, artificiellement boostés par les banques centrales, sont FAUX.
Il ne faut pas détenir d’actions européennes ni d’indices boursiers européens (Suisses compris), ne pas jouer de possible rebond temporaire sur les actif européens, le triple top sur le STOXX 600 annonçant leur effondrement qui durera des années:
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L’Union européenne est dans une phase avancée d’éclatement, la majorité des Européens n’en veulent plus:
En revanche, nous avons pris ces derniers jours nos profits sur tous nos achats de puts sur les indices boursiers US et ne conservons que nos achats de calls sur lesdits indices, avec toutefois une position longue sur le VIX (objectif: 50 à moyen terme) à titre d’assurance. Mais en se gardant la possibilité de reprendre les achats de puts à tout moment si nécessaire avec le cash disponible que nous avons accumulé.
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Le S&P500 et l’indice FAANGs, donc le DJIA et le Nasdaq aussi, devraient se reprendre un peu dans la deuxième moitié d’octobre dans le cadre de leur Dead Cat Bounce, ce qui nous permettrait de sortir les calls -vraisemblablement avec profits- que nous avons conservées, mais dès la fin du mois et surtout début novembre (juste avant les élections US de mid term du 6 novembre) ils devraient replonger, pour terminer leur correction de -10 à -15%. Après on verra selon qui aura gagné les élections US.
La chute des actions US qui vient de se produire étant pire que celle de février 2018, en nombre d’actions US chutant en dessous de leur moyenne mobile à 200 jours, le S&P 500, après sa reprise technique limitée de cette fin octobre, devrait rechuter vers son niveau atteint à ce moment-là c’est-à-dire vers 2.512 / 2.550 correspondant en outre à une correction tout à fait habituelle de Fibonacci de 38% de sa hausse 2016 / 2018.
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Qu’il s’agisse des investisseurs US ou européens, beaucoup sont sortis des obligations mais ils sont encore engagés dans les actions, ces dernières ont donc un grand potentiel de baisse supplémentaire quand ils en sortiront.
Une fois encore, il ne faut plus pratiquer la gestion du passé via l’achat d’actions individuelles mais il faut pratiquer la gestion indicielle parce que quand les indices boursiers montent beaucoup d’actions ne les suivent pas mais quand les indices baissent elles chutent toutes ensemble, que traiter les actions individuelles coute beaucoup plus cher que traiter les indices et que la liquidité est souvent absente des actions individuelles alors qu’elle est très vaste sur les indices. Actuellement tout a baissé y compris les FAANGs et le secteur du luxe réputés être constitués d’actions supposées intrinsèquement haussières (il n’y a plus de refuge).
Si vous avez un portefeuille d’actions et/ou d’obligations, instruisez votre banque ou votre société de bourse de tout vendre progressivement d’ici la fin octobre, même à perte, et ne conservez que du cash en euros et en franc suisses. Faites comme le bon gestionnaire français Louis de Montalembert, de Pléiade AM, qui aurait liquidé tous les actifs de ses portefeuilles clients en gestion pour se mettre en cash. Sortez d’ici fin octobre des fonds actions et obligations.
L’euro/dollar US continue de tenir au dessus de son support:
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Ne rien faire sur les métaux précieux et les actions des sociètes minières qui vont toujours nulle part:
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Dans notre prochain commentaire nous exposerons pourquoi les FAANGs et les actions technologiques mais aussi le Nasdaq et le SOX pourraient chuter fortement fin 2018 et début 2109…