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14oct.
Ce qui doit arriver arrive: c’est le signal de l’imminence de l’inversion de la courbe des taux US, organisée sciemment par la Federal Reserve de Powell, qui vient de faire chuter les indices boursiers US et mondiaux surévalués
La pratique du rodéo financier n’est pas à conseiller aux personnes n’ayant pas de gestionnaire avisé, ce qui est important n’étant pas de manquer des petits mouvements mais quand le « Big One » arrive de le détecter à temps pour ne pas se faire piéger:
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Ce qui doit arriver arrive. Le graphique ci-dessous du 5 octobre 2018 donnant le signal de l’imminence de l’inversion de la courbe des taux US en relation avec la sur-évaluation du S&P500 montrait à l’évidence le risque de chute dudit S&P500 et des autres indices boursiers US et mondiaux qui s’est produit cette semaine:
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D’autant que le Risk Indicator sur les actions US de Goldman Sachs est à son plus haut vers 76%, ce qui signale la sur-évaluation historique extrême intenable des dites actions:
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Nous expliquions ainsi notre stratégie lors de notre dernier commentaire du 6 octobre 2018:
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« Nous restons donc dans l’idée qu’il ne faut pas acheter d’actions individuelles et pas non plus d’obligations mais continuer avec la stratégie de moindre risque Long+Short sur les indices boursiers US d’achats simultanés d’options calls et d’options puts selon les indices (plus de calls sur le Dow Jones mais plus de puts sur le Nasdaq, autant des unes et des autres sur le S&P500). D’ici fin décembre 2018, échéance sur laquelle nous sommes placés, les indices US soit monteront fortement soit baisseront fortement et c’est alors que notre stratégie se révèlera ultra payante, comme elle l’a déjà été en début d’année 2018 ».
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« Les actions des FAANGS sont devenues les plus risquées… »
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« Quant aux marchés d’actions émergents et européens, il importe de s’abstenir de les traiter ».
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Nous avons donc eu raison beaucoup plus tôt que prévu et les gains obtenus cette seule semaine écoulée sur nos comptes clients en gestion sont très importants (d’une dizaine à plusieurs dizaines de pour cents de leur capital).
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Le graphique ci-dessous de Rambus confirme que le plus haut a été atteint sur le S&P 500 (et la plupart des autres indices boursiers US et mondiaux) pour longtemps, très longtemps…
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Tous les indices boursiers US et mondiaux ont chuté (un bel exemple de l’absurdité de la mondialisation dérégulée sans frontières et de la financiarisation à outrance des économies qui ont supprimé l’étanchéité des marchés les uns par rapport aux autres), près de 15 trillions de dollars US sont partis en fumée… Il y aura des reprises techniques temporaires, du style rebond du chat mort (Dead Cat bounce), aux USA surtout, mais, après de tels mouvements de baisse, la tendance haussière pluriannuelle est partout cassée. La prochaine rechute ne pourra pas être stoppée par personne.
Comme la Federal Reserve de Powell continuera de monter ses taux d’intérêt et de réduire la taille de son bilan, en dépit de l’absence d’inflation aux USA et des protestations de Trump et de quelques bons économistes, ce qui fera exploser le service de la dette US (tous les Américains paieront l’addition);
Et que la BCE de Draghi va commencer bientôt a aussi réduire le sien;
Le retournement de tendance à la baisse des obligations et des actions, avant que l’immobilier plonge aussi, ne fait que commencer. C’est en Europe que le pire est à venir:
Le bilan de la BCE est ahurissant… Sa réduction sera fatale pour les actions et les obligations européennes… Parce que tous les prix des actifs, artificiellement boostés par les banques centrales, sont FAUX.
Il ne faut pas détenir d’actions européennes ni d’indices boursiers européens (Suisses compris), ne pas jouer de possible rebond temporaire sur les actif européens, le triple top sur le STOXX 600 annonçant leur effondrement qui durera des années:
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L’Union européenne est dans une phase avancée d’éclatement, la majorité des Européens n’en veulent plus:
En revanche, nous avons pris ces derniers jours nos profits sur tous nos achats de puts sur les indices boursiers US et ne conservons que nos achats de calls sur lesdits indices, avec toutefois une position longue sur le VIX (objectif: 50 à moyen terme) à titre d’assurance. Mais en se gardant la possibilité de reprendre les achats de puts à tout moment si nécessaire avec le cash disponible que nous avons accumulé.
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Le S&P500 et l’indice FAANGs, donc le DJIA et le Nasdaq aussi, devraient se reprendre un peu dans la deuxième moitié d’octobre dans le cadre de leur Dead Cat Bounce, ce qui nous permettrait de sortir les calls -vraisemblablement avec profits- que nous avons conservées, mais dès la fin du mois et surtout début novembre (juste avant les élections US de mid term du 6 novembre) ils devraient replonger, pour terminer leur correction de -10 à -15%. Après on verra selon qui aura gagné les élections US.
La chute des actions US qui vient de se produire étant pire que celle de février 2018, en nombre d’actions US chutant en dessous de leur moyenne mobile à 200 jours, le S&P 500, après sa reprise technique limitée de cette fin octobre, devrait rechuter vers son niveau atteint à ce moment-là c’est-à-dire vers 2.512 / 2.550 correspondant en outre à une correction tout à fait habituelle de Fibonacci de 38% de sa hausse 2016 / 2018.
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Qu’il s’agisse des investisseurs US ou européens, beaucoup sont sortis des obligations mais ils sont encore engagés dans les actions, ces dernières ont donc un grand potentiel de baisse supplémentaire quand ils en sortiront.
Une fois encore, il ne faut plus pratiquer la gestion du passé via l’achat d’actions individuelles mais il faut pratiquer la gestion indicielle parce que quand les indices boursiers montent beaucoup d’actions ne les suivent pas mais quand les indices baissent elles chutent toutes ensemble, que traiter les actions individuelles coute beaucoup plus cher que traiter les indices et que la liquidité est souvent absente des actions individuelles alors qu’elle est très vaste sur les indices. Actuellement tout a baissé y compris les FAANGs et le secteur du luxe réputés être constitués d’actions supposées intrinsèquement haussières (il n’y a plus de refuge).
Si vous avez un portefeuille d’actions et/ou d’obligations, instruisez votre banque ou votre société de bourse de tout vendre progressivement d’ici la fin octobre, même à perte, et ne conservez que du cash en euros et en franc suisses. Faites comme le bon gestionnaire français Louis de Montalembert, de Pléiade AM, qui aurait liquidé tous les actifs de ses portefeuilles clients en gestion pour se mettre en cash. Sortez d’ici fin octobre des fonds actions et obligations.
L’euro/dollar US continue de tenir au dessus de son support:
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Ne rien faire sur les métaux précieux et les actions des sociètes minières qui vont toujours nulle part:
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Dans notre prochain commentaire nous exposerons pourquoi les FAANGs et les actions technologiques mais aussi le Nasdaq et le SOX pourraient chuter fortement fin 2018 et début 2109…
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06oct.
Que se passe-t-il sur les marchés financiers ?
Les indices d’actions US qui se trouvaient cette semaine proches de leurs meilleurs niveaux de l’année ont chuté, d’une part, en raison de la hausse trop rapide des taux d’intérêt US organisée par le calamiteux président de la Federal Reserve Jay Powell entrainant l’effondrement des actions small caps et des obligations (hausse qui n’est pas mauvaise en soi dans une économie en très forte croissance comme celle des USA à la condition qu’elle reste modérée et graduelle et qu’il n’y ait pas d’inversion de la courbe des taux) et, d’autre part, surtout, en raison de la publication d’un rapport explosif élaboré par Bloomberg à partir de sources puisées auprès des services de renseignements US et des entreprises FAANGs exposant le piratage par la Chine des systèmes informatiques desdits services et des dites entreprises (mais aussi de beaucoup d’autres) via de minuscules puces introduites secrètement dans les matériels fabriqués dans ce pays. D’où la perspective renouvelée d’une vraie « guerre économique et commerciale » totale entre les USA et la Chine, Trump devant agir vite et fort contre le « Dragon rouge », plus seulement pour faire baisser les déficits US qui continuent de s’accroitre mais principalement pour protéger la sécurité des USA et des pays occidentaux.
« The losses were led by heavyweight stocks in the technology and communication services sectors including all members of the so-called FAANG group – Facebook (FB.O), Amazon (AMZN.O), Apple (AAPL.O), Netflix (NFLX.O) and Alphabet (GOOGL.O). Online retailer Amazon, part of the consumer discretionary sector, lost 1 percent ».
Le rapport Bloomberg sur les pratiques secrètes et déloyales pratiquées par la Chine championne de l’espionnage industriel: Toute la chaine d’approvisionnement des entreprises techno et d’information US et internationales est maintenant menacée… Les actions des FAANGS sont devenues les plus risquées…
L’agence Bloomberg rapporte qu’une trentaine d’entreprises, dont Apple et Amazon, utiliserait des serveurs corrompus.
Une puce minuscule installée sur les cartes mères:
Ces composants, fabriqués en Chine auraient été livrés avec une puce cachée au beau milieu de la pièce, permettant d’ajouter une porte dérobée et d’accéder aux données des serveurs, comme les clés de sécurité ou la récupération de données stockées à distance. Les hackers viseraient principalement les données gouvernementales et de la CIA, stockées sur des solutions fournies par Amazon.
Ce dernier ainsi qu’Apple, faisant partie des entreprises listées par Bloomberg, ont démenti fermement toutes les deux l’utilisation de ces cartes mères piégées dans leurs fermes de données.
L’indice des FAANGs a cassé son support à la baisse, d’où la double baisse du Nasdaq et du Semiconductor:
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Trump a donc raison de vouloir isoler la Chine par un cordon sanitaire, de l’empêcher le plus possible de piller l’Occident et de vouloir rapatrier la production technologique aux USA. Les dirigeants européens devraient l’aider au lieu de lui mettre des bâtons dans les roues ainsi que le font Juncker, Merkel et Macron qui sont beaucoup trop complaisants avec Pékin.
Jay Powell, le président irresponsable de la Federal Reserve qui fait partie de ceux des Républicains honnissant Trump, estimant que l’économie US va trop bien s’emploie à la détruire… Sans doute pour faire payer à Donald Trump qu’il déteste pour les critiques qu’il lui a adressées à propos de sa politique de hausse des taux US, injustifiée étant donné l’absence d’inflation…
Powell a déjà provoqué pendant cette année 2018, qui est la plus difficile en termes de trading depuis longtemps, presque tout le monde perdant de l’argent alors que on devrait en gagner beaucoup dans une booming economy, outre le krach obligataire en cours, deux corrections importantes de près de 10% des actions US (S&P500). Il est possible que la troisième ait déjà commencé… Mais cela n’est pas certain.
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Important: These stocks should be booming during this historic bull market, but instead some are down 40%
Et il a, par ailleurs, fait perdre à l’occasion de ses déclarations intempestives 1,5 trillions de dollars US aux investisseurs sur les actions US, comme vient de le calculer JPMorgan, la plus grande banque US, sans compter les pertes qu’il a indirectement induites sur les actions mondiales elles-mêmes et les monnaies des pays émergents qu’il étrangle via la fermeté du dollar US et la hausse des taux US…
Nous restons donc dans l’idée qu’il ne faut pas acheter d’actions individuelles et pas non plus d’obligations mais continuer avec la stratégie de moindre risque Long+Short sur les indices boursiers US d’achats simultanés d’options calls et d’options puts selon les indices (plus de calls sur le Dow Jones mais plus de puts sur le Nasdaq, autant des unes et des autres sur le S&P500). D’ici fin décembre 2018, échéance sur laquelle nous sommes placés, les indices US soit monteront fortement soit baisseront fortement et c’est alors que notre stratégie se révèlera ultra payante, comme elle l’a déjà été en début d’année 2018.
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Quant aux marchés d’actions émergents et européens, il importe de s’abstenir de les traiter:
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Parce que ces derniers ne peuvent qu’aller nulle part ou baisser, compte tenu de la hausse des taux d’intérêt devenue globale, de leurs économies anémiées et de leurs problèmes géopolitiques insolubles rapidement:
Pas de support sur le DAX, le principal indice européen, avant 11.451
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Pas de support sur l’indice des émergents avant 30.55
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Pour ce qui concerne l’euro et le franc suisse contre dollar US, dans lesquels nous conservons nos actifs cash, ils se tiennent plutôt bien. Le support vers 1,15 sur l’euro/dollar US continuant de tenir:
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D’ailleurs, le dollar US continue de monter contre toutes les monnaies internationales sauf contre les monnaies européennes comme le montre le Dollar US Index dans lequel elles sont sur pondérées:
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La roupie indienne comme plusieurs autres monnaies émergentes vient d’atteindre son plus bas historique:
Il n’y a pas de corrélation automatique entre la hausse des taux d’intérêt et la baisse des marchés d’actions, ce serait même plutôt le contraire
Il n’y a pas de corrélation automatique entre la hausse des taux d’intérêt par les banques centrales et la baisse des marchés d’actions, ce serait même plutôt le contraire, sauf dans les pays où la hausse des taux est rendue nécessaire pour contrer la chute de la monnaie (cas actuel de l’Argentine ou de la Turquie), dans la mesure où ladite hausse est souvent synonyme de reprise économique qu’il s’agit de maitriser pour qu’elle n’induise pas un dérapage inflationniste ultérieur (cas actuel des USA). A contrario, lorsque les banques centrales se révèlent incapables de remonter les taux d’intérêt (cas actuel de l’Europe) c’est que la croissance y est trop fragile pour absorber ce choc et donc que les actions restent baissières.
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Le cartoon ci-dessous résume parfaitement la situation actuelle des marchés d’actions: haussiers aux USA, baissiers en Europe, catastrophiques dans les pays émergents, asiatiques en particulier.
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Tant qu’il n’y aura pas de retournement de la courbe des taux aux USA, c’est-à-dire que les taux courts ne monteront pas au dessus des taux longs, le relèvement modéré régulier des taux courts par la Federal Reserve sera haussier pour les marchés d’actions US portés par une croissance économique et des profits des entreprises sans précédant dans ce pays depuis de nombreuses années.
Il n’y a qu’à se référer à l’histoire économique et financière pour s’en convaincre: la hausse des taux courts dans un contexte de forte croissance économique est haussière pour les actions.
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Lire les commentaires et voir les graphiques ci-dessous à ce propos:
Le S&P500 (qui n’est monté que de 0,40% en septembre -autant dire de zéro- pendant que le Nasdaq a baissé de 0,80%, ce qui a empêché de réaliser des gains sur les options calls ou puts en particulier) a encore stagné cette semaine mais il ne donne aucun signe de retournement de tendance à la baisse:
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Son objectif de hausse avant fin décembre 2018 reste 3.015 selon la projection de Fibonacci, la probabilité de turbulences boursières aux USA en 2018 étant quasi nulle; nous restons donc principalement -par solde- long sur les indices boursiers US seulement (il n’y a rien d’autre à acheter, en tout cas pas les obligations).
« In a positive sign for investors, midterm years tend to correspond with extremely strong Octobers, according to the Almanac. While the Dow rises 0.6% in October overall, it jumps a far stronger 3.1% in midterm years. The S&P climbs 3.3% in midterm Octobers, more than three times the average overall gain, while the Nasdaq jumps 4.2%, six times its overall average ».
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A noter que l’indice des FAANGs a trouvé un fort support à partir duquel il devrait rebondir:
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Depuis des années , la croissance sans inflation US n’a jamais été aussi forte:
Le relèvement des taux d’intérêt, anormalement bas, est de toutes façons un phénomène mondial, qui se produira tôt ou tard partout dans les pays les plus développés à des degrés divers, affectant négativement les marchés obligataires principalement:
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La hausse du budget italien, pourtant indispensable pour sortir la péninsule de sa stagnation, va aggraver la baisse des actions européennes, bancaires en particulier; Merkel (empêtrée dans la submersion migratoire qu’elle a bêtement organisée) et Macron (un jeune arrogant incompétent dans les fonctions qu’il occupe), dont la côte de popularité s’effondre pour n’atteindre plus que 28% dans chacun de leurs pays, étant incapables de relancer la croissance dans leurs pays respectifs comme au niveau de l’Union européenne (faute de stopper l’immigration massive et de relancer la consommation intérieure) sabotent en plus le Brexit dont l’UE a beaucoup plus à redouter que le Royaume-Uni:
Trump pourrait gagner haut la main les élections US, si les Républicains cessent de lui mettre des bâtons dans les roues, de mid term en novembre 2018:
Il n’y aurait d’ailleurs aucun changement politique ni économique aux USA, donc pas de turbulences boursières, en 2018 pour le cas où les Démocrates reprenaient le contrôle de la Chambre des Représentants, le nouveau Congrès n’entrant en fonction qu’à partir du 3 janvier 2019.
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La 115e législature du Congrès des États-Unis est en fonction depuis le , son mandat se terminant le .
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L’euro/dollar US, très stable, reste coincé dans un range 1,15 / 1,18 parce que la BCE va mettre un terme à son QE en fin d’année 2018, parce que l’inflation européenne remonte et que le déficit du compte courant US s’accroit (les Américains consommant au maximum ce qui accroit les importations) mais que l’européen reste positif (les Européens cessant de plus en plus de consommer ce qui décroit les importations);
Comment tenter d’expliquer que les marchés financiers (actions surtout) fluctuent sans plus aucune relation avec leurs dynamiques passées ? Et cela peut-il se poursuivre encore longtemps ?
Comment tenter d’expliquer que les marchés financiers (actions surtout) fluctuent sans plus aucune relation avec leurs dynamiques passées ? Et cela peut-il se poursuivre encore longtemps ?
Les deux indices boursiers traditionnels US, Dow Jones des Industrielles et Standard & Poors 500, ont franchi cette semaine leurs plus hauts pour atteindre respectivement 26.796 et 2.940; alors que, une fois n’est pas coutume, le Nasdaq Composite actuellement à 7.987, qui est encore loin de son propre plus haut vers 8.133, s’est replié (sans doute en raison de la rotation effectuée par les investisseurs depuis ce dernier et les FAANGs vers les deux premiers).
Alors que, historiquement, le Dow Jones, le S&P500 et le Nasdaq ont baissé d’août à octobre, ils ne respectent plus ce schéma:
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Il n’y a donc plus aucun repère technique sérieux permettant d’estimer jusqu’où le Dow Jones et le S&P500 peuvent encore monter (Evercore ayant comme objectif 3.015 sur ce dernier), la résistance sur le Nasdaq Composite se situant quant à elle vers 8.133.
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La seule chose à surveiller, pour juger jusqu’où les indices boursiers US peuvent encore monter, c’est le VIX (tout en sachant qu’il est manipulé à la baisse ce qui lui enlève une partie de sa pertinence):
Il y a certains perma-bulls sur les indices boursiers US qui les voient monter toujours plus haut, la baisse massive des impôts organisée par Trump étant loin d’avoir produit tous ses effets positifs:
D’où l’intérêt de poursuivre une stratégie long / short via l’achat d’options calls et puts, en les augmentant ou en les diminuant en fonction des mouvements desdits indices.
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Accessoirement, les indices boursiers européens, asiatiques et émergents, particulièrement déprimés depuis des mois et très éloignés de leurs plus hauts, se sont, pour leur part, marginalement repris dans le sillage de la hausse des indices boursiers US.
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Si la croissance économique US créée par la politique de réforme fiscale et de dérégulation de Trump reste très puissante, ce qui conforte la hausse des actions US;
Ce n’est aucunement le cas dans l’Union européenne dans laquelle la croissance faiblit (Royaume-Uni mis à part qui d’ailleurs ne fait plus vraiment partie de cette Union européenne depuis son vote majoritaire du 23 juin 2016 en faveur du Brexit) ni dans les pays asiatiques et émergents, dont plusieurs sont entrés en récession. Encore une anomalie dans le comportement des marchés d’actions qui ne devraient pas monter dans les pays en faible croissance ou en récession devenus des enfers fiscaux.
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Les indices boursiers US restent dans une meilleure position que les indices de l’Europe, l’Asie ou les émergents:
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Les économies européennes dirigées par les Merkel, Macron et autre Juncker, qui organisent la submersion migratoire massive de l’Europe et maintiennent une pression fiscale maximale sur les particuliers et les entreprises, s’affaiblissent de plus en plus:
Les pertes sur les indices boursiers asiatiques ont été colossales, pourquoi cela devrait-il changer? Même si le gouvernement chinois les achète en masse:
Il n’y a pas de « guerre commerciale » entre les USA et la Chine, aux dires du patron de JP.Morgan, seulement une escarmouche qui se résoudra au bénéfice des USA, sans pénaliser les consommateurs US ainsi que l’affirme aussi Wilbur Ross, le secrétaire au Commerce:
On peut tenter d’expliquer la performance des indices boursiers (US surtout) par le fait que la plupart des investisseurs professionnels n’achètent plus d’actions individuelles depuis un certain temps (ce sont les sociétés elles-mêmes qui rachètent les leurs dès qu’elles ont un cash flow suffisant) mais seulement lesdits indices, des options et des ETF, lesquels, étant en quantité insuffisante par rapport aux liquidités disponibles toujours abondantes, dès lors sur-performent.
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On peut aussi penser que, plus les indices boursiers montant plus il y a de banques et de gestionnaires qui, devenant baissiers parce qu’ils les estiment trop chers, prennent alors des positions shorts qu’ils doivent ensuite racheter en catastrophe dès qu’ils perdent de plus en plus, ce qui auto-entretient leur hausse.
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Par exemple, cette semaine, Bank of America Merrill Lynch a émis, après Morgan Stanley et Goldman Sachs, autres perma-bears, une recommandation de vente sur les indices boursiers US. Va-t-elle comme les précédentes faire exploser à la hausse un peu plus lesdits indices?
Les obligations US sont officiellement entrées dans un « bear market » du fait de la hausse des taux favorisée par la Federal Reserve de Powell et des anticipations inflationnistes que la forte croissance économique US nourrit:
Ce qui pour le moment est positif pour les indices US Dow Jones et S&P500, tant qu’il n’y aura pas d’inversion de la courbe des taux, les investisseurs liquidant leurs obligations au profit des actions:
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DOW AND S&P 500 HIT NEW RECORDS — THE DOW IS THE LAST ONE TO CLEAR ITS JANUARY HIGH — COMMODITY CHEMICALS HELP BOOST MATERIALS SPDR TO SIX MONTH HIGH — SEMICONDUCTORS CONTINUE TO STABILIZE — U.S. DOLLAR FALLS TO TWO-MONTH LOW — THAT’S GIVING A BOOST TO LARGE MULTINATIONAL STOCKS — AND MAY BE GIVING AN ADDED BOOST TO THE DOW
Quant à l’euro/dollar US, il reste plutôt positif et à court terme bloqué entre 1,15 et 1,18 (probablement parce que les investisseurs redoutent une défaite de Trump et des Républicains lors des élections de mi-mandat de novembre) et ne deviendrait baissier qu’en cas de cassure des 1,15 à la baisse. Le franc suisse reste lui aussi bien orienté par rapport au dollar US, le billet vert poursuivant sa baisse contre la devise helvétique.
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Donald Trump, faisant l’objet de violentes attaques personnelles et politiques croissantes de la part des Démocrates mais aussi des Républicains comme de sa propre administration, pourrait se trouver lors des prochaines élections de mi-mandat en posture difficile…
L’Angleterre est en train de gagner la bataille du Brexit ! À rebours de ses amis du vieux continent, Marc Roche, correspondant du Monde à Londres pendant vingt-cinq ans, aujourd’hui commentateur à la BBC et chroniqueur au Point, en est désormais persuadé. Mettant à rude épreuve les nerfs des négociateurs de Bruxelles, mobilisant toutes les ressources de sa diplomatie qui opère dans les coulisses de la Commission européenne, maniant le bluff comme au temps glorieux de la reine Victoria, les Anglais se révèlent d’un cynisme admirable. Plate-forme off-shore à nos portes, acceptation totale des inégalités, immigration à la carte, le pays est désormais libre de se forger un nouveau destin planétaire, avec le soutien discret de la reine Elizabeth II en personne. Marc Roche révèle une autre vision que celle, catastrophiste, selon laquelle il n’y aurait point de salut hors de l’Union européenne. Il existe au contraire une alternative : le choix d’une nation de rester maître de sa destinée.
Entre récit personnel et décryptage d’une transition apparemment chaotique, une enquête qui bouscule les idées reçues.
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15sept.
Cette semaine, les marchés financiers ont été quasiment immobiles parce que les investisseurs sont psychologiquement paralysés par la crainte de se positionner; ce qui laisse présager de prochains mouvements qui permettraient enfin de réaliser des gains
Cette semaine, les marchés financiers ont été quasiment immobiles (le S&P 500 américain ne montant que de 1% soit de quasi rien, pas suffisamment pour faire bouger les options calls ou puts qui perdent de la valeur du fait de l’effet temps si le marché reste immobile, et l’euro/dollar US ne montant de 1,1520 à 1,1720 pour rechuter ensuite à 1,1620) parce que les investisseurs sont psychologiquement paralysés par la crainte de se positionner significativement en plein effondrement des marchés émergents et en raison du conflit commercial international; ce qui laisse présager de prochains mouvements qui permettraient enfin de réaliser des gains étant donné qu’il faudra bien que les dits marchés prennent une direction.
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La semaine dernière le S&P500 a baissé de 1%, cette semaine il est monté de 1%; résultat depuis le début septembre: zéro:
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Cette direction à venir, à l’issue de la période sans direction en cours, étant à notre avis la hausse sur les indices boursiers US et la baisse sur l’euro/dollar US (mais le support vers 1,15 doit d’abord casser par une clôture avant de se positionner dans ce sens), lorsque l’on y verra plus clair sur les intentions de Trump en matière de conflit commercial entre les USA et le reste du monde et sur la direction des taux d’intérêt US décidés par la Federal Reserve de Powell qui, s’ils poursuivaient leur hausse au dessus de 3% sur le 10 ans atteints cette semaine, provoqueraient le krach final des obligations US et donc un afflux de capitaux sur les actions US en provenance de la liquidation desdites obligations.
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The Equity/Bond relationship is still very much in favor of Equities / Forte chute imminente des bonds:
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A noter que lorsque les actions US montent ou baissent de 1% seulement par semaine, cela signifie qu’elles ont été purgées de leurs excès spéculatifs et que le risque de krach -que certains redoutent- est devenu inexistant, d’autant que le VIX reste bas.
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Nous restons donc long achats de calls sur le S&P500 et le Nasdaq (deux tiers de nos engagements) et long achats de puts sur le S&P500 et le Nasdaq (un tiers de nos engagements) à titre de protection dans le cadre de notre positionnement global peu risqué, achats de puts que nous abandonnerons en tout ou partie lorsque la hausse du S&P500 s’emballera pour ne garder que les achats de calls.
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L’objectif de hausse à moyen terme sur le S&P500 reste vers 3150 / 3209 selon Rambus Chartology:
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Le professeur Shiller pense que les actions US devraient aller beaucoup plus haut:
Les USA n’ont pas d’autre choix que de réduire drastiquement leur déficit commercial, ce n’est pas qu’une question économique mais aussi une nécessité politique liée à leur sécurité nationale; en revanche ce que l’on peut regretter c’est la méthode Trump consistant à agresser ses adversaires commerciaux (Chine, Russie, Canada, Allemagne et Union européenne, etc.) plutôt que de négocier avec eux (comme il vient de le faire avec le Mexique):
Quant aux indices boursiers européens, émergents et asiatiques; ils devraient rester sous pression baissière étant donné que ce sont ces pays qui paieront -dans un premier temps- les pots cassés dans leur conflit commercial avec les USA, même si ces derniers seront -ensuite- affectés eux-aussi à un moindre degré.
La projection économique de la BCE, même exagérément optimiste, reste faible et en baisse régulière (moitié moins forte que la croissance US) avec un taux d’inflation plutôt élevé:
L’administration Trump s’apprête à sanctionner l’Allemagne et l’UE et, à nouveau, la Russie pour obtenir la fin de l’approvisionnement de l’Allemagne et de l’UE en gaz et en pétrole exportés par la Russie qu’elle veut faire assurer par les USA:
L’or, l’argent et autres métaux restent baissiers; nous les traitons en faisant des allers-retours rapides à la baisse:
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08sept.
Le risque de contagion aux monnaies européennes, l’euro surtout, et au yen japonais de l’effondrement des monnaies des pays émergents, via une forte hausse supplémentaire du dollar US, s’accroit
Le risque de contagion aux monnaies européennes, l’euro surtout, et au yen japonais de l’effondrement des monnaies des pays émergents, via une forte hausse supplémentaire du dollar US, s’accroit.
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D’une part, parce que les toutes dernières statistiques concernant l’économie US confirment que le boom économique dans ce pays ne faiblit pas. Alors que l’Europe se trouve dans une faiblesse chronique. Merkel et Macron, les deux dirigeants européistes et pro-immigration sont devenus minoritaires dans leurs pays alors que les citoyens de plus en plus d’États européens mettent au pouvoir des dirigeants nationaux anti -immigration, cette fracture devenant ingérable.
D’autre part, parce que la Federal Reserve de Powell n’a pas renoncé à augmenter encore les taux d’intérêt US à court terme, dont le différentiel avec les taux européens et japonais devient béant en l’absence de relèvement de ces derniers.
Enfin, parce que la crise des pays émergents s’aggrave et que Powell n’a aucun sens de ses responsabilités internationales en tant que banquier central des USA mais du reste de monde aussi :
Une baisse de l’euro/dollar US en dessous de 1,15 pourrait le faire progressivement chuter vers son plus bas de 2001, d’où la nécessité dans ce cas d’arbitrer les monnaies européennes que l’on détient au moyen des instruments ad hoc vis-à-vis du dollar US.
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Évidemment, l’or, l’argent-métal et autres matières premières plongeraient alors, étant donné la corrélation inversée entrer le dollar US et l’or, d’où la nécessité de les vendre sur toute cassure à la baisse des 1.15 sur l’euro/dollar US.
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Objectif de hausse possible à moyen terme du US Dollar Index vers 105 voire même 120 en extrême.
Le pétrole semble avoir atteint son sommet pour assez longtemps et se retourner à la baisse.
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Baisse de l’indice des prix des matières premières:
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Nous nous apprêtons à arbitrer partiellement nos comptes clients en gestion détenus en euros et en francs suisses pour le cas où l’euro/dollar US casserait les 1,15 à la baisse et nous n’avons d’ores et déjà plus aucune position nette à la hausse sur les métaux ou les matières premières.
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Quant aux actions des pays émergents, de la Chine et de l’Europe, que nous n’avons pas et que nous ne comptons pas acheter, elles poursuivent leur baisse:
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Baisse des bourses d’actions mondiales sauf USA, les actions US constituant le refuge quand tout va mal ailleurs, d’où le flux de capitaux qui s’accélère en direction du dollar US:
Les indices boursiers US ont été ces jours derniers chahutés en raison des annonces de Trump de poursuite et d’accélération de ses mesures de rétorsion commerciale contre le reste du monde; mais, comme le S&P500, ils ont consolidé cette semaine au dessus de leur niveau de cassure à la hausse récent:
L’objectif technique de hausse du S&P500 à moyen terme selon Rambus est de 3150 / 3209:
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Nous avons ces jours derniers engagé entre et 15 et 20% du montant de nos portefeuilles clients en gestion à la hausse des indices boursiers US via l’achat d’options calls sur ces indices, mais en prenant des protections partielles à la baisse via l’achat d’options puts pour minimiser le risque en cas de correction supplémentaire desdits indices. Il faut attendre tranquillement sans paniquer que l’on puisse prendre des gains d’ici fin septembre.
Tant qu’il n’y a pas d’inversion de la courbe des taux US et que la croissance US reste forte, le relévement modéré graduel de son taux directeur par la Federal Reserve ne pose pas de problème pour les actions US, contrairement à ce que pensent les baissiers comme Morgan Stanley qui ont probablement eu tort de les vendre en juillet et août.
Trump va poursuivre ses confrontations commerciales pour réduire au maximum les déficits commerciaux et de comptes courants US, ce qui in fine sera positif pour les USA mais négatif pour le reste du monde:
Trump devrait gagner la « guerre commerciale » contre le reste du monde parce les USA n’étant qu’un pays faiblement exportateur, autosuffisant, n’ont pas grand chose à perdre mais tout à gagner alors que la Chine, l’Europe, etc., ne peuvent pas se passer d’exporter sur le marché US le plus riche et le plus grand :
Alors qu’ils avaient baissé puis évolué de façon latérale depuis janvier 2018, le Nasdaq, et accessoirement le S+P 500, américains sont montés au dessus de leurs plus hauts de l’année pendant quatre jours ouvrables du 24 au 30 août pour s’inverser modérément ensuite. Leur hausse peut-elle reprendre rapidement ou bien vont-ils rechuter, alors même que tous les indices boursiers européens, asiatiques et émergents poursuivent leur baisse?
Alors qu’ils avaient baissé puis évolué de façon latérale depuis janvier 2018, le Nasdaq, et accessoirement le S+P 500, américains sont montés au dessus de leurs plus hauts de l’année pendant quatre jours ouvrables du 24 au 30 août pour s’inverser modérément ensuite.
Ce mouvement que nous espérions a été tellement rapide avant son inversion modérée que nous avons tout de suite ressorti le 30 août la plupart de nos achats d’options calls effectués le 24 août et les jours suivants (ce qui a permis d’améliorer les soldes de nos comptes clients en gestion – voir la première ligne en haut des relevés de compte- mais pas encore leur rétablissement global pour lequel nous aurons encore besoin du mois de septembre) et restons dorénavant presque sans position en l’attente d’en reprendre comme expliqué ci-dessous.
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La hausse des deux indices boursiers US peut-elle reprendre rapidement ou bien vont-ils rechuter, alors même que tous les indices boursiers européens, asiatiques et émergents poursuivent leur baisse?
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La hausse des deux principaux indices US a tenu à 4 facteurs: le discours modéré de Powell du 24 août quant à politique monétaire US suite aux pressions de Trump pour qu’il cesse son caractère exagérément restrictif, la baisse du dollar US contre les monnaies européennes et le yen japonais, le rachat massif de leurs actions par les grandes sociétés US et, surtout, un grand « short covering » des vendeurs d’actions FAANGs et technologiques qui ont dû couvrir en panique une partie de leurs ventes à découvert suite à des achats des traders algorithmes dont les programmes de trading sont passés haussiers.
Comme le montant de ces ventes à découvert reste colossal (estimé à 37 milliards de dollars US), il est probable que sur toute correction court terme du Nasdaq et du S&P 500, les vendeurs poursuivront le dit « short covering » envoyant de ce fait les deux indices beaucoup plus haut, d’autant que les actions FAANGs et technologiques représentent plus de la moitie de la capitalisation du Nasdaq et du quart de celle du S&P 500.
La tactique à suivre est donc la suivante: rester investi avec de petites positions arbitrées pendant la correction temporaire actuelle puis reprendre des achats d’options calls sur toute cassure à la hausse des plus hauts récents du Nasdaq Composite et du S&P 500 à respectivement 8.100 et à 2.916 ou bien sur toute correction à la baisse significative.
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IL N’Y ACTUELLEMENT AUCUNE AUTRE ALTERNATIVE D?INVESTISSEMENT A L’ACHAT DES DEUX PRINCIPAUX INDICES BOURSIERS US.
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Les monnaies, les obligations et les actions des pays émergents et de la Chine continuent de chuter:
Tout cela à cause de l’offensive commerciale de Trump, qui a raison de vouloir diminuer drastiquement les déficits commerciaux US, lesquels ne peuvent plus durer, offensive qui affaiblira la Chine et l’Europe dont la chute des exportations aux USA cassera la croissance domestique de ces pays:
La gouvernance de l’Union européenne est à bout de souffle du fait du refus de plus en plus de pays européens de toute immigration supplémentaire et de la non résolution de multiples crises (Turquie, Brexit, etc.) de la part de Merkel, Macron, May et Juncker dont l’incompétence atteint des sommets.
Nos bureaux seront fermés comme les marchés US le 3 septembre 2018 pour le Labor Day aux USA
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25août
Trump ayant, à force de pressions, réussi à neutraliser les ardeurs restrictives de la Federal Reserve de Powell, il en est résulté un changement positif complet de la dynamique des marchés financiers avec le dollar US qui entame une baisse durable, les monnaies et les actions des pays émergents qui se reprennent et les indices boursiers US qui cassent à la hausse leurs résistances annuelles, étant donné que le risque d’inversion des taux US s’éloigne
Les marchés d’actions US depuis février 2018 ont évolué en dents de scie sans tendance, chaque tentative de reprise étant rapidement suivie d’une baisse quasi immédiate, pendant que la situation des marchés internationaux se dégradait, d’où l’impossibilité de réaliser des profits, en grande partie en raison de la politique restrictive de la Federal Reserve de Powell, ce qui a conduit ces jours derniers encore de plus en plus d’analystes et de banques à pronostiquer l’imminence d’un quasi krach et à prendre des positions shorts.
Il faut dire que la plupart des statistiques US faisaient état d’un ralentissement de l’économie US et que l’inversion de la courbe des taux US menaçait, d’où les pressions de Trump sur la Fed de Powell pour qu’elle cesse de détruire ce qu’il avait construit en baissant fortement les impôts et en dé-régularisant des secteurs entiers de cette économie.
Finalement, le 24 août 2018 à la réunion de Jackson Hole, plusieurs membre du FOMC de la Fed s’étant aussi opposés comme Trump à ses pratiques restrictives, Jay Powell a accepté de conditionner toute nouvelle hausse graduelle des taux (après vraisemblablement celle de septembre déjà intégrée par les marchés) à un éventuel emballement inflationniste et de la croissance économique (dont il affirme d’ailleurs ne pas voir pas le danger). Autrement dit il a « capitulé », sans l’admettre officiellement pour ne pas perdre la face… D’une politique pré-amptive « hawkish », Powell va passer à une politique suiviste « dovish ».
Trump ayant, à force de pressions, réussi à neutraliser les ardeurs restrictives irresponsables de la Federal Reserve de Powell, il en est résulté un changement positif complet de la dynamique des marchés financiers avec le dollar US qui entame une baisse durable, les monnaies et les actions des pays émergents qui se reprennent et les indices boursiers US qui cassent à la hausse leurs résistances annuelles, étant donné que le risque d’inversion des taux US s’éloigne.
On a échappé de peu à l’inversion de la courbe des taux US, dont le différentiel entre les taux courts et longs s’est effondré, qui aurait conduit à une catastrophe (comme le krach boursier de 2007 / 2008 que cette inversion avait provoqué):
La plupart des monnaies et des marchés d’actions des pays émergents, qui venaient d’atteindre leurs plus bas annuels, se sont repris aussitôt en un seul jour:
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Évidemment, les matières premières, les métaux et les actions des sociètes minières, sur lesquels il ne faut pas garder de positions shorts, devraient échapper à leur spirale baissière du seul fait de la rechute du dollar US. Trop tôt toutefois pour les acheter long.
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Dans un premier temps, l’euro/dollar US pourrait remonter rapidement vers 1,19 / 1,20 et le US Dollar Index chuter vers 92,50 (haussier pour les actions US et émergentes mais pas pour les actions européennes, qui souffriront de la hausse de leurs propres monnaies, dont on restera encore à l’écart):
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Dans tous les cas de figures, les actions européennes continueront de sous-performer les actions US:
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Ce sont les indices boursiers US qui, ayant cassé à la hausse leurs résistances annuelles, sont les plus prometteurs et nous avons acheté une bonne quantité d’options calls sur le S&P500 et le Nasdaq, d’autant que tous les shorts vont devoir se couvrir le plus vite possible pour limiter leurs pertes. A noter que presque tous les fonds US et étrangers perdant des fortunes, à cause des algorithmes du High Frequency Trading qui cassent les tendances, vont devoir acheter en panique pour tenter de rétablir leurs situations:
Le Q Ratio ayant atteint son meilleur niveau de l’année vers 1,16 pourrait progressivement remonter vers son sommet précédent de 1,60 atteint en 2000, ce qui conduirait à une hausse puissante des actions US en général et donc de leurs indices boursiers:
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L’indice des actions FAANGs, après avoir trouvé un support vers 60, est reparti à la hausse:
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Bref, tous les heureux changements précités que nous espérions devraient pouvoir nous permettre rapidement de ramener nos comptes clients en gestion en situation très positive.
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Dernière remarque, Trump étant partisan d’un dollar US faible dispose de beaucoup de moyens pour obtenir satisfaction étant donné que le Trésor US sous ses ordres est chargé de la gestion du dollar US, la Fed étant elle chargée de la fixation des taux d’intérêt:
Beaucoup d’économistes le soutiennent estimant qu’il est irrationnel d’abandonner la fixation des taux d’intérêt à quelques individus sans compétence particulière n’ayant de comptes à rendre à personne qui peuvent occasionner des dégâts illimités:
Trump ayant encore plusieurs sièges au FOMC de la Fed à pourvoir, nul doute qu’il nommera des partisans de sa politique, ce qui cassera les ailes de Powell:
Quant au conflit commercial entre les USA et la Chine, Trump est en train de gagner la partie et ne reprendra vraisemblablement pas de négociations avant les élections de début novembre 2018:
Comme on pouvait s’y attendre, la politique monétaire restrictive irresponsable de la Federal Reserve US de Powell, provocant une contraction de la masse monétaire mondiale, fait de plus en plus de dégâts un peu partout sur presque toutes les classes d’actifs
Comme on pouvait s’y attendre, la politique monétaire restrictive irresponsable de la Federal Reserve US de Powell, provocant une contraction de la masse monétaire mondiale, fait de plus en plus de dégâts un peu partout sur presque toutes les classes d’actifs. La contagion frappe tous les pays émergents, Chine et Russie comprises.
Les monnaies et les indices boursiers asiatiques, sud américains et autres (dont les Etats sont endettés en dollars US), mais aussi les métaux précieux et industriels et les matières premières, s’écroulent (du fait de la chute des cours des actions des sociétés minières), des centaines de milliards de dollars US et d’autres monnaies partent en fumée:
L’indice des actions des sociétés minières a toutefois touché un support (mineur) et nous avons couvert une partie de nos shorts sur les actions des sociétés minières:
Les actions européennes (à éviter tant que la situation italienne ne sera pas éclaircie) chutent mais l’euro/dollar US et le franc suisse/dollar US (qui n’ont pas beaucoup récemment baissé) ont touché des supports:
L’Europe, outre la crise turque qui la frappe directement (à travers les engagements des banques européennes qui pourraient être perdus et via le risque d’émigration massive supplémentaire insupportable depuis la Turquie vers l’UE), devra probablement faire face prochainement à une crise italienne, qui aurait des conséquences bien plus dommageables que la crise grecque d’il y a quelques années compte tenu du niveau colossal des prêts non-performants détenus par les banques et l’Etat de ce pays:
Si la Fed devait remonter son taux d’intérêt à court terme dès le début septembre 2018 comme elle l’a annoncé, l’onde de choc du krach monétaire, boursier et obligataire mondial ne serait plus arrêtable d’autant qu’il y aurait alors une inversion de la courbe de taux d’intérêt aux USA ayant pour effet dans ce pays (jusqu’ici épargné grâce à la baisse massive des impôts organisée par Trump qui y compense pour le moment la contraction des liquidés) de conduire à une récession plus ou moins rapprochée. Parce que quand les banques US, qui empruntent actuellement à court terme moins cher qu’elles ne prêtent à long terme (ce qui est l’essence du métier de banquier), devront emprunter plus cher à court terme qu’elle ne pourront prêter à long terme elles cesseront leurs affaires pour ne pas perdre plus d’argent. Ce sera la fin du crédit, alors que le coût de la dette publique, privée et des entreprises, aux USA, deviendra exponentiel.
A la suite de Morgan Stanley qui prévoit toujours une rechute imminente des actions US, high tech principalement cotées au Nasdaq massivement surévaluées, plusieurs autres gérants d’actifs comme Guggenheim lui emboitent le pas en liquidant leurs actions ou en les arbitrant:
Compte tenu de l’importance des FAANGs dans la capitalisation boursière US, tous les indices bousiers US devraient chuter (garder et renforcer les achats d’options puts sur le Nasdaq) si elles poursuivent leur correction:
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Voilà ce que prévoit The Leuthold Group de John Paulsen sur le S&P500 qui n’a toujours pas été en mesure de casser à la hausse son plus haut récent de janvier 2018 (double top):
Une cassure à la baisse du S&P500 vers 2800 (touché le 15 aout 2018) serait le signal de son retournement:
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FOREIGN STOCKS LEAD U.S. LOWER — EMERGING MARKETS AND EAFE ISHARES FALL TO LOWEST LEVEL IN A YEAR — STRONGER DOLLAR AND WEAKNESS IN CHINA PUSH METALS LOWER AND STOCKS TIED TO THEM — ENERGY STOCKS ARE ALSO WEAKENING WITH OIL — THE S&P IS NEARING A TEST OF ITS 50-DAY AVERAGE AS MARKET TAKES A MORE DEFENSIVE TURN
A noter que les USA et la Chine vont reprendre leurs discussions mais elles devraient porter sur la sous-évaluation du yuan (Trump craignant une hausse supplémentaire du dollar US) pas sur leurs tensions commerciales ni sur les droits de douane, rien n’étant en vue pour traiter cette question de loin la plus importante pour les marchés boursiers qui se trouvent actuellement dans une situation de stress rarement atteinte et fluctuent de manière complétement désordonnée empêchant de prendre de grandes positions et donc de réaliser des profits, l’objectif étant de limiter les pertes en restant le plus mobile possible (sauf si la chute du Nasdaq se produisait rapidement auquel cas il y aurait beaucoup d’argent à gagner sur cette baisse):
Lire sur YouTube les commentaires d’Alexandre Baradez sur la chaine IG BANK, dont le dernier du 17 août 2018.
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11août
Alors que les sanctions politiques, économiques et financières de l’Administration Trump frappent de plus en plus de pays, et que la politique monétaire restrictive de la Federal Reserve de Powell va se poursuivre, cela déstabilise les marchés financiers (actions, obligations, monnaies) un peu partout, tout en faisant chuter les prix des matières premières. Dans un tel contexte, les indices boursiers US (jusqu’ici entretenus par la bulle high tech qui ne tient plus que par les rachats d’actions à bout de souffle des sociétés de ce secteur par elles-mêmes), n’ayant pas été en mesure de franchir leurs plus hauts de l’année, ont commencé à corriger à la baisse et devraient accéler leur chute.
Alors que les sanctions politiques, économiques et financières de l’Administration Trump frappent de plus en plus de pays, et que la politique monétaire restrictive de la Federal Reserve de Powell va se poursuivre, cela déstabilise les marchés financiers (actions, obligations, monnaies) un peu partout (y compris aux USA qui ne sont pas une ile au milieu de nulle part), tout en faisant chuter les prix des matières premières.
Dans un tel contexte, les indices boursiers US (jusqu’ici entretenus par la bulle high tech qui ne tient plus que par les rachats d’actions à bout de souffle des sociétés de ce secteur par elles-mêmes), n’ayant pas été en mesure de franchir leurs plus hauts de l’année, ont commencé à corriger à la baisse et devraient accéler leur chute.
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Le mois d’août est historiquement synonyme de chute des actions:
Les objectifs de baisse sont respectivement de 24.200 sur le DJIA, de 2.700 sur le S&P500 et de 6.790 sur le Nasdaq 100:
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C’est évidemment l’indice des actions émergentes qui est le plus baissier sans que l’on puisse fixer à ce jour un objectif de baisse parce qu’il pourrait s’effondrer sur ses niveaux de 2017 voire de 2016 en cas de généralisation de la crise actuelle des émergents (après la Chine, l’Argentine, la Turquie, la Russie puis vraisemblablement le Brésil, l’Indonésie, la Malaisie et quelques autres…).
Les analyses baissières sur les actions US de la banque Morgan Stanley, qu’elle a encore confirmées cette semaine en rajoutant une recommandation de vente sur le Semiconductor (actions des sociétés qui fabriquent les intrants des produits high tech), sont en train de se vérifier:
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Lire, important:
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Apple’s $1 trillion valuation sounds like a ‘ringing of the bell’
A noter que l’euro, l’Union européenne et ses banques étant les victimes collatérales de la crise des pays émergents, le Dax allemand et les autres indices européens sont eux-aussi devenus baissiers:
Tous les indices précités doivent être traités selon nous sous la forme d’achats d’options puts, de l’achat d’ETF short ou de vente des indices cash eux-mêmes.
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L’euro/dollar US ayant finalement cassé son support vers 1,15 dans un contexte d’effondrement monétaire global (yuan chinois, livre turque, peso argentin, rouble russe, rial iranien, etc…) contre dollar US, il faut attendre une confirmation de cette cassure avant de prendre éventuellement une position baissière de protection sur cette parité monétaire aussi.
Idem sur l’or qui se rapproche de sa cassure des 1.200 USD l’once qui, si elle se produisait, pourrait chuter vers 1.050, entrainant aussi l’argent-métal avec lui; les actions des sociétés minières ayant quant à elles déjà cassé à la baisse:
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La question de l’inadaptation structurelle de l’euro revient sur le tapis d’autant que le nouveau gouvernement italien veut se libérer des carcans de Bruxelles et de la BCE:
La Reserve Federal de Powell provoquant l’effondrement de la masse monétaire mondiale via la hausse des taux d’intérêt US et du dollar US, comme via la réduction de la taille de son bilan, est la principale responsable du carnage dans les pays émergents. Plus longtemps et plus fort elle continuera, plus les dégâts seront important.
Les USA ne seront pas épargnés, étant donné la surévaluation historique de leurs actifs boursiers, d’autant qu’un fort ralentissement de leur économie est en vue alors que leurs déficits continuent de déraper, la double hausse du dollar et des taux d ‘intérêt US ne pouvant qu’aggraver leu situation.
Mais l’administration Trump, qui livre une guerre économique et financière au reste du monde et ne vise qu’à gagner les élections de mid-term de novembre, n’en n’a cure:
La situation économique de la Chine est de plus en plus préoccupante et le pouvoir politique de son « président à vie » Xi Ji-Ping, qui refuse toujours de négocier avec les USA, est de plus contesté à l’intérieur du pays:
On peut avoir accès librement à la bonne chronique quotidienne d’A. Baradez d’IG BANK sur YouTube, lire celle du 8 août avant le plongeon des marchés du 10 août 2018: