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05mai
L’éventuel retour d’une vraie inflation à court et moyen termes aux USA ou ailleurs n’est probablement qu’une inquiétude infondée, le risque étant au contraire celui d’une éventuelle hausse supplémentaire déflationniste du dollar US organisée par une Federal Reserve devenue irresponsable
De nombreux investisseurs s’inquiètent d’une possible résurgence de l’inflation qui voisine actuellement aux USA vers 2 / 2,50% alors que l’Europe et l’Asie restent en déflation.
D’où la reprise modérée récente du dollar US contre les autres monnaies, la Federal Reserve étant supposée poursuivre la hausse graduelle de son taux directeur et favoriser un dollar US plus fort, via l’établissement d’un différentiel de taux d’intérêt croissant entre les USA et les autres pays, afin de calmer lesdites tensions inflationnistes.
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Le dollar US Index reste dans son canal de fluctuation baissière, sans avoir changé de tendance. Tant qu’il ne casse pas nettement 93 à la hausse, le dollar US reste baissier:
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Mais un taux d’inflation US en ligne avec le taux de croissance (2,3% en avril 2018) de ladite économie est tout à fait normal et même sain d’autant que la hausse des salaires aux USA reste modérée (insertion dans la globalisation et l’économie ouverte obligent) et que la vitesse de circulation de la monnaie (velocity) demeure très basse même si la quantité de monnaie en circulation (M2 Money Stock) reste en progression aux USA – voir graphiques ci-dessous-; tout le monde sachant que la monnaie s’investissant de plus en plus dans les actifs financiers et immobiliers, et non plus dans l’économie réelle (c’est la « financiarisation » de l’économie), la création monétaire même abondante reste sans effet sur les prix de la plupart des prix des biens et des services.
L’humoriste anglais Mark Twain vieillissant constatait: « J’ai passé ma vie à m’inquiéter de choses qui, en fait, ne se sont jamais produites… » Il en est de même pour ceux qui craignent à court et moyen termes le retour d’un vraie inflation aux USA ou ailleurs.
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Quant au dollar US, il est déjà sur-évalué et les déficits budgétaires comme l’endettement public et privé (dette étudiante par exemple) croissants US ne plaident pas pour sa hausse supplémentaire pas plus que pour une hausse supplémentaire des taux d’intérêt US qui les rendraient explosifs:
De telle sorte que la meilleure probabilité reste celle d’une stabilisation des obligations d’Etat US (en raison de taux US à 10 ans restant assez longtemps autour des 3% voire un peu en dessous) et d’une hausse supplémentaire des actions US d’ici la fin 2018.
Les statistiques de l’emploi US parues vendredi montrant qu’il n’y a aucun emballement des salaires et même une diminution de la création d’emplois devraient d’ailleurs calmer les ardeurs de la Fed et empêcher le dollar US d’aller plus haut en ce moment:
Nous ne pensons donc pas qu’il faille « Sell in May and go away » (stratégie qui n’a d’ailleurs presque jamais fonctionné comme expliqué dans le lien ci-dessous à lire) que plusieurs banques et gestionnaires ont recommandée.
Réflexion faite, on peut attendre avec le Credit Suisse une hausse vers 3.000 sur le S&P500 (pas en fin d’année 2018 mais avant les élections législatives US de mid-term de novembre); nous avons donc allégé nos achats d’options puts effectués pour protéger les positions longues constituées surtout d’achats d’options calls tant que les fluctuations des indices boursiers restaient agitées et que les actions des sociétés obtenant pourtant les meilleurs résultats variaient sans tendance nette voire baissaient et sommes même repassés long Semiconducteur et des actions Apple, Alphabet-Google, Salesforce, Netflix étant donné que les Techno ont repris leur leadership:
Les indices Skew de volatilité (meilleur que le VIX) et Semiconducteur ont probablement trouvé leurs plus bas:
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Et les trois principaux indices US, dont la baisse a été sévère depuis fin janvier/début février et leur reprise temporaire de mars 2018, ont probablement aussi touché leur plus bas:
Attention: les marchés d’actions US sont actuellement manipulés pour les faire baisser pendant que le VIX est lui manipulé pour qu’il monte, ce qui panique les acheteurs d’actions, par quelques groupes financiers étrangers associés à des intérêts US, les autorités US de surveillance laissant faire. Pourquoi? Pour nuire à Trump?
On peut, aussi, avoir des doutes sur les dirigeants républicains de la nouvelle Federal Reserve sous la présidence de Jerome Powell, bien moins professionnels, ouverts et accommodants que ceux des précédentes Fed sous les présidences des démocrates Bernanke ou Yellen qui faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour éviter les soubresauts. Trump, qui a nommé beaucoup d’incompétents ou d’ennemis potentiels dans son Administration, aurait dû garder Yellen
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Mais la double question qui se pose c’est, premièrement, jusqu’où peuvent baisser les actions avant de se reprendre et, secondement, jusqu’où peut monter le dollar US avant de rebaisser?
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La réponse réside à notre avis dans la situation politique intérieure US (Donald Trump ayant à l’évidence personnellement perdu la confiance de beaucoup d’investisseurs, des « élites » économico-financières et de l’ « État profond » -services secrets, FBI, etc.- en raison de son radicalisme et des « casseroles »qu’il traine derrière lui) comme dans les débordements domestiques et internationaux occasionnés par l’imprévisibilité et l’amateurisme de son Administration dans les dossiers les plus sensibles (l’immigration, le commerce international, la situation au Moyen-Orient et en Corée, l’affrontement sans fin avec la Russie et bientôt avec la Chine, etc.).
A supposer que le pire arrive en raison de la « chasse aux sorcières » organisée contre Trump aux USA (son « impeachment », l’inculpation de ses proches et/ou la défaite des Républicains face aux Démocrates lors des élections de mi-mandat de novembre prochain), on pourrait alors redouter une chute parallèle du dollar US et de la plupart des actifs financiers -actions et obligations- US, la seule stratégie de protection dans ce cas étant l’achat d’argent-métal très sous-évalué (plutôt que d’or comparativement sur-acheté). Mais nous sommes encore très loin de cette situation apocalyptique qui n’a d’ailleurs rien d’obligatoire.
Le ratio or/argent-métal est ridiculement surévalué, ce qui signifie que si l’on veut acheter un métal précieux, il ne faut pas acheter le premier mais le second.
Comme les actions US continuent de sur-performer l’or, il n’y a pas lieu d’acheter ce dernier mais de continuer à acheter les premières:
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Pour le moment, personne n’a intérêt à une hausse soutenue du dollar US pas même l’Europe (dont les problèmes sont surtout le dysfonctionnement institutionnel et démocratique de l’UE, l’immigration massive musulmane incontrôlée, la montée de l’islamisme radical, la pression fiscale intolérable sur ses contribuables, l’anémie économique et la fragilité structurelle de ses banques, ce qui devrait suffire à plomber durablement ses indices boursiers, surtout lorsque la BCE diminuera ou cessera son Quantitative Easing).
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Les pires dirigeants politiques possibles, Merkel et Macron, sont responsables du chaos européen actuel:
Énorme résistance sur le Dax allemand (dont la surévaluation est absurde) vers 13000 / 13100, lequel devrait rechuter. Nous nous abstenons d’acheter les actions européennes et suisses, en particulier bancaires:
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Une hausse soutenue du dollar US provoquerait une crise de la dette internationale via l’effondrement des monnaies et obligations émergentes et le relèvement des taux d’intérêt un peu partout dans ces pays pour les stabiliser; ce scénario étant déjà en cours en Argentine, en Turquie et ailleurs, alors même que le dollar US n’a enregistré qu’une petite respiration contre les principales monnaies!
Si la Fed actuelle de Jerome Powell, agissant de façon hautement irresponsable, veut provoquer un krach obligataire mondial, elle n’a qu’à continuer à faire monter le dollar US via la hausse de ses taux d’intérêt:
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La hausse du dollar US provoque une mauvaise allocation des ressources (exemples: les actions des sociétés européennes remontent dans une Europe dont la croissance s’affaiblit alors que celles des sociétés US rebaissent dans des USA dont la croissance se renforce, uniquement parce que l’euro/dollar US baisse, ou bien la fuite irrationnelle vers les cryptomonnaies -Bitcoin- qui ne sont que des algorithmes) mais aussi la chute des prix des matières premières que produisent les pays émergents, c’est une horreur déflationniste qu’il faut combattre.
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La hausse des prix des matières premières commence à peine; la tuer dans l’œuf ce serait ruiner les populations des pays émergents:
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Les USA et le monde ont besoin d’un dollar US ni fort ni faible mais stable; d’où la nécessité d’une nouvelle architecture monétaire internationale encore plus urgente qu’une nouvelle architecture commerciale internationale (l’une n’allant d’ailleurs pas sans l’autre). Pour la redéfinir, il faut et il suffit que les USA et la Chine en parlent puis s’accordent, les autres pays suivront. A cet égard, il ne sert à rien de conserver les organismes multilatéraux (FMI, OMC, etc.) qui coûtent très cher et ne font qu’enterrer les problèmes mais revenir à des négociations bilatérales entre les deux grands seulement qui imposeront ensuite aux autres Etats leurs solutions (libre à eux alors de les accepter ou de les rejeter).
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Tout le monde a intérêt à sortir du double statut du dollar US (à la fois monnaie de la puissance dominante et monnaie internationale) et du double statut de la Federal Reserve US (à la fois banque centrale des USA et banque centrale du monde) qui ne convient à personne, d’autant que les USA ne le gèrent pas dans l’intérêt du « concert des nations » mais en fonction de leurs nécessités propres, en le faisant alternativement baisser ou monter selon leur besoin de relancer leur croissance ou de freiner leur inflation). Tant que le dollar US était relié en parité fixe et convertible avec un métal précieux, cela ne posait pas de grand problème; maintenant que cela n’est plus le cas -depuis les années 1970-, la question redevient lancinante. LES USA DOIVENT DANS LEURS POLITIQUES MONÉTAIRES PRENDRE EN COMPTE LES INTÉRÊTS DU MONDE ENTIER PAS SEULEMENT LES LEURS: America First c’est normal et c’est bien, mais America alone c’est mauvais!
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On ne prend hélas pas le chemin de la coopération USA / Chine étant donné que l’on est rentré entre eux dans une nouvelle guerre des monnaies et que peut être, bientôt, l’on rentrera entre eux dans une nouvelle guerre commerciale (de basse intensité toutefois, personne n’ayant intérêt à tout casser). Ce qui vraiment en jeu dans leur compétition c’est la maitrise des hautes technologies.
Les actions US sont à nouveau plutôt haussières comme le montre la reprise en cours de l’indice Wilshire 5000. Nous avons donc augmenté ce jour nos achats d’options calls sur le S&P500, d’autant que la Federal Reserve ne devrait pas monter son taux d’intérêt à court terme aujourd’hui.
Double cliquer sur les graphiques pour les agrandir:
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28avr.
La stratégie « long+short » (par opposition aux stratégies « long only » ou « short only ») consistant à acheter alternativement ou simultanément, en fonction des fluctuations des cours, des options calls et des options puts sur les indices boursiers US, reste en ce moment la moins risquée et la plus adaptée
Les indices boursiers US (le Nasdaq mais aussi le S&P500 et les autres) affaiblis par les anticipations inflationnistes -aux USA seulement pas ailleurs- faisant monter les taux d’intérêt US, ce qui renforce le dollar US au détriment les sociétés exportatrices US dont les profits diminuent, et par diverses autres considérations développées ci-dessous, laissant penser que les bons résultats récents des entreprises US en général ont atteint un plateau, ont échappé in extremis cette semaine à un renversement majeur de tendance.
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De telle sorte que la stratégie « long only » consistant à acheter ces indices sur toute faiblesse n’est plus de mise (comme on l’a encore vu vendredi 27 avril 2018, les investisseurs vendant systématiquement les actions qui montent dès les sociétés annoncent de bons résultats qu’ils pensent non reproductibles, les indices boursiers US ayant d’ailleurs terminé la cession « flat » inchangés).
La bonne stratégie actuelle c’est le « long + short » qui consiste à acheter alternativement ou simultanément, en fonction des fluctuations des cours, des options calls et des options puts sur lesdits indices boursiers US, pour limiter le risque de pertes et tenter de maximiser le potentiel de gains. Nous l’avons commencée cette semaine, avec l’aide du système Fractal que nous utilisons désormais en plus des autres méthodes prévisionnelles, mais nous n’avons pas été assez rapide pour concrétiser les gains potentiels importants qu’elle a permis en milieu de semaine (ce qui ne se reproduira pas puisque nous prendrons dorénavant les profits systématiquement dès qu’un certain pourcentage de gain sera atteint sur chaque instrument).
Formations également baissières pour le Semiconductor (dont la tendance à la hausse est cassée) et Apple en diamant (la plus grande capitalisation boursière avec 835 milliards de dollars US dont une partie pourrait partir en fumée!) qui furent à l’origine de la hausse des FAANGs et des High Tech:
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Formation en diamant baissière sur le Semiconductor (que l’on peut shorter en achetant l’ETF SOXS, ainsi que nous le faisons).
Grande formation en diamant baissière sur Apple (qui montre accessoirement l’instabilité impressionnante de cette action et des autres FAANGs et High Tech lesquels ont reperdu en janvier / févier 2018 tous leurs gains de 2017 / 2018 à cause du pic imprévisible de volatilité -VIX-):
L’indice Global Techno selon le système Fractal donne des signaux baissiers à court et long terme (pas encore à moyen terme): il peut faire un dernier sursaut avant son retournement:
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Voir le commentaire ci-dessous de John Murphy expliquant ce qui s’est passé cette semaine:
C’est évidemment l’intervention discrète inattendue de la Federal Reserve de cette semaine visant à faire rebaisser les taux US qui a soutenu actions et obligations:
Et que la Fed, lors de son comité de politique monétaire de la semaine prochaine, devrait déclarer que l’inflation US est sous contrôle, ce qui soutiendrait les obligations et affaiblirait le dollar US:
UBS (comme plusieurs autres banques et gestionnaires) pense qu’il faut vendre en mai (« Sell in may and go away » comme le dit l’adage boursier), l’overshooting actuel étant typique d’une fin de tendance haussière avant rechute pour quelques temps, en direction des 2.410 / 2.460 sur le S&P500, d’où son conseil d’ alléger au maximum les portefeuilles (ou d’acheter des puts).
A noter qu’ UBS est encore plus baissière sur les indices boursiers européens, asiatiques et émergents, que sur les indices US; mais prévoit une appréciation du dollar US (soit un euro/dollar US vers 1,20 – au pire vers 1,15 / 1,17 – avant qu’il se reprenne), si la Fed poursuit la remontée de ses taux d’intérêt, et, pour cette double raison, un affaiblissement de l’or et des matière premières. Rambus Chartology, le meilleur prévisionniste graphique, pense la même chose.
Objectif de hausse maximum du USD Index: 92, voire 92,70
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Ce qui ne changerait pas sa grande tendance baissière:
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Nous n’achetons pas encore le dollar US, ni l’or, mais gardons seulement un peu d’argent-métal, dont le prix est au plus bas depuis des années et dont la consommation industrielle est forte.
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Les signes d’un « global slowdown » des économies un peu partout abondent, en Europe, au Japon et en Chine, raison pour laquelle les banques centrales européennes et du Japon ont décidé de maintenir inchangés leurs taux zéro ou négatifs et leurs Quantitative Easings; mais aux USA aussi dont les dépenses des consommateurs (qui représentent 70% du PIB) s’essoufflent:
Dans les domaines de la propriété intellectuelle et de l’intelligence artificielle surtout, les USA se font voler des centaines de milliards de dollars US par la Chine principalement et l’Europe accessoirement, ce qui ne peut pas rester sans réponse de leur part:
En quoi consiste le système Fractal d’aide à la décision de trading que nous utilisons aussi désormais en plus des autres?
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24avr.
Nous recommandions dans notre dernier commentaire de sortir temporairement des actions individuelles, les FAANGs et High Tech surtout, pour ne traiter que via les ETFs et indices boursiers; bien nous en a pris étant donné que le mini krach desdites actions FAANGs et High Tech a probablement commencé dans le sillage de la chute du Semiconductor !
Nous recommandions dans notre dernier commentaire de sortir temporairement des actions individuelles, les FAANGs et High Tech surtout, pour ne traiter que via les ETFs et indices boursiers; bien nous en a pris étant donné que le mini krach desdites actions FAANGs et High Tech a probablement commencé dans le sillage de la chute du Semiconductor surtout si les supports très proches venaient à céder! Comme nous avons protégé nos positions longues par l’achat d’options puts, nous n’avons pas perdu et enregistrons même des gains.
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INDUSTRIALS, MATERIALS, AND TECHNOLOGY PULL MARKET LOWER AS TEN-YEAR TREASURY YIELD TOUCHES 3% — MAJOR STOCK INDEXES ARE ALSO HEADING INTO ANOTHER TEST OF SUPPORT
By John Murphy
SECTOR ETFS TAKE A BIG HIT … The three stock ETFs shown below are leading the stock market sharply lower. Chart 1 shows the Industrial SPDR (XLB) losing more than 3% and once again threatening its 200-day average. Caterpillar (CAT) is one of its biggest losers with a drop of -6%. Chart 2 shows the Materials SPDR (XLB) falling back below its 200-day line. Freeport McMoran (FCX) is its biggest loser with a loss of -16%. Chart 8 shows the Technology SPDR (XLK) losing 2%. Alphabet (GOOGL) tumbled nearly 5% after a strong earnings report. The rest of the market is also sustaining big losses. The 10-Year Treasury yield touched 3% today for the first time in four years which may have unsettled stock traders. That would also explain why utilities are in the black today. Major U.S. stock indexes are also heading down for another retest of their 200-day averages.
MAJOR STOCK INDEXES HEADED TOWARD FOR BIG TEST… The next three charts of the major U.S. stock indexes don’t require much explanation. Charts 4 and 5 show the Dow and the S&P 500 falling toward another test of their 200-day averages. Chart 6 shows the Nasdaq Composite doing the same. The Nasdaq, however, is also headed for a test of a potential « neckline » drawn under its February/April lows. All of which suggests that the market is heading into a very important test.
Nous ferons des commentaires plus élaborés dans notre prochain commentaire de fin de semaine.
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21avr.
La visibilité sur les marchés financiers redevient meilleure parce qu’il y a une corrélation en cours de réalisation entre les fondamentaux et les évolutions desdits marchés et que les perturbations géopolitiques n’ont plus beaucoup d’importance à court terme compte tenu de la médiocrité de la plupart des dirigeants politiques, occidentaux surtout, qui s’agitent inutilement dans le vide sans avoir aucune prise sur les évènements
Dans l’économie actuelle ouverte mondialisée, structurellement déflationniste en raison du libre-échange généralisé et de la poursuite effrénée pour la compétitivité à outrance de la part des Etats et des entreprises, qui empêche toute hausse globale des coûts et des salaires; l’inflation ne peut plus venir que de la chute de la monnaie mondiale qu’est encore le dollar US, dans laquelle sont encore exprimés la plupart des prix des actifs financiers et des matières premières et qui est utilisée dans 70% des paiements internationaux. Et non plus de l’augmentation des masses monétaires, comme dans le passé, d’autant que la vitesse de circulation des monnaies reste très basse parce qu’elles sont investies dans les actifs financiers et non plus dans les économies réelles qui vivent à crédit.
Comme le dollar US, du fait de l’augmentation exponentielle des déficits commerciaux, budgétaires et des finances publiques et privées US, ne fait que baisser (en dépit des interventions de certaines banques centrales pour le stabiliser) et que sa chute devrait en principe s’accélérer prochainement dans la mesure où lesdits déficits ne pourront pas être corrigés avant longtemps (s’ils le sont un jour!); il est normal que l’inflation menace à nouveau aux USA (et seulement aux USA mais pas dans les autres Etats -Royaume-Uni, Suisse, etc.- ou groupes d’États -Union européenne- ayant des monnaies fortes, surtout en raison de leurs excédents commerciaux et de balances des paiements comme de leurs politiques de rigueur budgétaire excessive).
Ainsi que l’écrit l’analyste US Gary Savage: « My theory is that the bear market in the dollar will cause inflation in all assets. We are starting to see that now in my opinion as stocks, gold, oil and the CRB all rise together ».
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C’est le retour du risque inflationniste aux USA lié à la baisse du dollar US qui explique, en grande partie, pourquoi les actions US (les entreprises de ce pays étant en mesure d’augmenter les prix de leurs produits en transférant leurs coûts aux consommateurs) et -depuis peu- les prix des matières premières exprimés en dollars US remontent. D’autant que le contexte actuel de menaces / sanctions et autres tensions commerciales, sur fond de prix très bas des matières premières du fait de la longue déflation récente, comme de forte reprise actuelle des prix du pétrole et de l’énergie, sur fond de conflit généralisé et de frappes militaires occidentales au Moyen-Orient (dont le but caché est de faire remonter le pétrole brut WTIC à 100 USD le baril, ce qui serait dans l’intérêt des compagnies pétrolières internationales et de l’Arabie saoudite, mais pas du tout dans celui de l’Europe qui n’en produit pas ou peu), exercent un effet boomerang. Qui serait encore accru si les « faucons » US (comme le calamiteux John Bolton que Trump a choisi comme conseiller à la « sécurité ») et le gouvernement israélien, dont l’objectif est de sanctionner l’Iran puis de le casser, poursuivaient leur stratégie.
En revanche, en Europe surtout, la persistance de monnaies fortes -qui montent contre le dollar US- et de politiques de rigueur budgétaire excessive, exigées par l’Allemagne et la Commission européenne, ayant pour conséquence que la timide reprise économique récente est déjà en cours de retournement marqué, expliquent pourquoi les actions européennes ne parviennent pas à remonter, raisons pour lesquelles il ne faut pas les acheter mais n’acheter que les actions US (stimulées par l’inflation et la baisse du dollar US) et émergentes (ces dernières montant généralement quand le dollar US faibli et que les prix des matières premières que les pays émergents produisent en masse montent).
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Pas de résistance sur l’euro/dollar US avant 1,2934: Asphyxie de l’économie européenne du fait de la hausse de l’euro…
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Important à lire:
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Lire Patrick Artus de Natixis: « Le pic de croissance et des actions en Europe est derrière nous ».
A ce sujet, Donald Trump, qui a hérité du chaos domestique US et international laissé par Obama, à bien des égards décevant dans ses initiatives récentes -en particulier internationales- et dans la conduite anarchique de son administration, a tout de même l’immense mérite d’avoir imposé la dérégulation et la réforme fiscale se traduisant par moins de contraintes réglementaires et une baisse massive des impôts aux USA, ce qui a permis de prolonger le cycle de croissance économique dans ce pays (comme le reconnait le FMI), alors qu’en Europe ledit cycle s’est retourné à la baisse (les Merkel, Macron et autres dirigeants pitoyables des Etats de l’UE ne sachant qu’augmenter les impôts et les réglementations, le seul point sur lequel ils sont d’accord, alors qu’il faut faire le contraire et casser le carcan de l’Union européenne fédérale pour revenir à la flexibilité de politiques nationales différenciées). Toujours enlisée dans l’immigration sans limite aboutissant au « grand remplacement » de ses populations de souche par des étrangers non assimilables et le terrorisme islamique contre lequel elle ne lutte pas vraiment, l’Europe c’est le continent du déclin!
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Lire: Le FMI révise à la hausse la croissance US et mondiale en raison de la baisse des impôts US:
Trump a, par ailleurs, eu raison de soulever les questions du libre-échange inégal (avec la Chine et l’Allemagne principalement mais aussi dans le cadre obsolète du NAFTA), du vol de l’intelligence artificielle par la Chine, de l’immigration illégale massive, de la criminalité et du trafic de drogue qui affaiblissent les USA; mais il n’a pas pu encore à ce jour aller vraiment de l’avant sur ces sujets parce que bloqué par les Démocrates unanimes à le contrer et les Républicains les plus frileux qui ne l’aiment pas. Comme il a été aussi bloqué sur l’indispensable réforme de l’Obamacare et du système de santé au coût exorbitant qui sont les deux causes principales des déficits publics US.
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Étant donné qu’il a été récupéré par l’ « État profond » US, il est probable qu’il sera paralysé pour le reste de son mandat, surtout si les Démocrates faisaient un bon score voire reprenaient la majorité du Congrès en novembre prochain. D’autant que ses « casseroles » personnelles, objet d’un tsunami politico-judiciaire sans fin (baissier pour le dollar US), le font ressembler à Bill Clinton qui lui-aussi avait fini son mandat paralysé. Si Trump devenait à la fois George Bush Jr et Bill Clinton, alors c’est certain il se suiciderait politiquement! On ne peut pas l’exclure tant le personnage est fantasque.
En attendant, le Parti démocrate est devenu fou en attaquant en justice l’Etat russe, les membres de l’état-major de campagne de Trump, WikiLeaks et consorts, pour manipulation des élections US de 2016, ce qui signifie que les ponts sont désormais coupés entre le président et le Congrès, et que l’impeachment de Trump reste d’actualité.
Ce sont évidemment, en plus des actions US et émergentes, le pétrole et les métaux qui sont à acheter, l’argent-métal principalement -le meilleur marché et dorénavant le plus haussier de tous-, mais pas encore l’or que la Federal Reserve US empêche de monter en remontant ses taux d’intérêt (pour prévenir l’inflation liée à la baisse du dollar US) et que le Trésor US manipule à la baisse via les marchés à terme parce qu’il ne veut pas donner d’avantage monétaro-politique à la Chine et à la Russie qui en ont beaucoup accumulé.
Le cuivre que nous avons aussi acheté est bien orienté:
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Dans les actions US, il faut cependant faire un tri; les actions FANGs, High Tech et Techno, longtemps les plus haussières, chutant dans le sillage du scandale Facebook et des mesures de réglementation et fiscales qui vont immanquablement les frapper comme des moindres performances de leurs innovations techniques ou de leurs ventes mondiales (saturation du marché des i.phones?), à l’instar d’Apple. Il ne faut dorénavant plus en avoir tant qu’elles ne redeviendront pas bien meilleur marché.
L’indice Semiconductor, par ailleurs, est mal orienté. Il pourrait chuter vers 1.200
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Compte tenu des fortes rotations en cours entre les actions des différents secteurs (des actions technologiques -chères- vers les actions des sociétés minières et pétrolières -bon marché- par exemple) et de la volatilité qui persiste, il ne faut à notre avis n’acheter en ce moment -ainsi que nous l’avons fait depuis le 16 avril- que les indices boursiers sectoriels ou globaux les plus diversifiés -comme le S&P500- (sous la forme d’options calls ou d’ETFs) parce que ces indices lissent les fluctuations intermédiaires, en s’abstenant d’acheter les actions (FANGs en particulier) elles-mêmes, sujettes à des mouvements journaliers de grande ampleur imprévisibles.
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Tout cela est très cohérent et permet une nouvelle visibilité des marchés financiers sur lesquels les tensions politiques et les menaces de guerre commerciale ne devraient plus peser pendant un certain temps, d’autant qu’un peu partout la plupart des dirigeants politiques sont nuls et ne cherchent qu’à se faire « mousser » auprès de leurs opinions publiques pour ne pas être débarqués avant la fin de leurs mandats (d’où l’hostilité pathologique à l’égard de la Russie de Poutine « mise hors la loi internationale » et l’entretien du chaos moyen-oriental, syrien en particulier, qui se « vendent » bien auprès des gogos « droit-de-l’hommistes »).
Les politiciens occidentaux peuvent raconter ce qu’ils veulent, mais étant incompétents et impotents, tout le monde s’en moque… Les tweets ne Trump ne feront pas baisser le prix de pétrole au delà de quelques jours.
Il y a toutefois un élément qui pourrait contrarier le scenario précité (de remontée du S&P500 sur son plus haut récent de janvier 2018), ce serait une hausse importante prématurée des taux d’intérêt US par la Federal Reserve US, qui paniquerait par crainte de voir le dollar US chuter plus et l’inflation US remonter sensiblement, ce qui aurait à terme un double effet négatif tant sur la poursuite de la croissance US que sur celle de la hausse des actions US, sans compter un impact désastreux sur l’économie mondiale. Nous n’en sommes pas encore là (la Fed n’ayant aucun intérêt à provoquer un krach obligataire et immobilier puis boursier) mais c’est à surveiller. On espère, par ailleurs, que Trump avant de désigner Jerome Powell à la tête de la Fed a obtenu de sa part des garanties de ne pas faire monter au ciel les taux d’intérêt US. Dans tous les cas, il est évident qu’il ne faut pas ne pas détenir ni acheter d’obligations d’Etat en période de hausse des taux et d’anticipation de tensions inflationnistes.
Les indices boursiers US sur lesquels nous avons repris des positions assez importantes à la hausse dès lundi 16 avril à l’ouverture, après la mascarade cynique des frappes occidentales sur la Syrie qui n’ont fait que renforcer Assad et la Russie sur place, sont incontestablement haussiers avec pour objectif leur récent plus haut de janvier 2018
Les opérations actuelles de diabolisation de la Russie et de ses alliés par les Anglo-saxons (USA, Royaume-Uni) et l’OTAN laissent un goût amer à ceux qui les subissent d’autant qu’il ne s’agit que d’une nouvelle farce mise en scène par des dirigeants occidentaux amnésiques et en réalité impuissants, d’où l’inutilité de les dramatiser… Il n’y a donc plus d’obstacle à se remettre à l’achat des actions US, la conséquence la plus probable de tout ce tumulte politico-militaire sciemment orchestré étant une baisse supplémentaire de la devise US, ce qui est dans l’intérêt à court terme des entreprises US
Karl Marx disait: « L’histoire se répète, tout d’abord comme une tragédie, après comme une farce ». Et George Santayana: « Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter ». C’est très exactement là où nous en sommes arrivés.
Les opérations actuelles de diabolisation de la Russie et de ses alliés (comme la Syrie ou l’Iran) par les Anglo-saxons (USA, Royaume-Uni) et l’OTAN laissent un goût amer à ceux qui les subissent d’autant qu’il ne s’agit que d’une nouvelle farce mise en scène par des dirigeants occidentaux amnésiques et en réalité impuissants visant surtout à impressionner leurs opinions publiques, d’où l’inutilité de les dramatiser…
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Avec les frappes de l’OTAN en Syrie sans mandat de l’ONU les autorisant au préalable, le droit international aura été encore bafoué, les Syriens encore un peu plus sacrifiés et les islamistes ennemis de l’Occident encore un peu plus renforcés, tout cela au bénéfice d’intérêts pétroliers et gaziers qui veulent que le pétrole remonte à 100 USD (irréaliste!) et des maitres du jeu politique et religieux dans la région du Moyen-Orient, Arabie saoudite et Israël, qui veulent en sortir l’Iran et la Russie (plus facile à envisager qu’à réaliser!). Un avertissement aura été aussi lancé à la Corée du Nord avant la rencontre à haut risque Trump/ Kim Jong Un. Quant au dictateur turc Erdogan (ami de Merkel), qui joue sur tous les tableaux, il pourra poursuivre sa répression des Kurdes tout en renforçant ses liens avec l’OTAN et l’UE… Et au prince héritier saoudien, il pourra continuer le massacre des Yéménites par la coalition sunnite qu’il dirige. Évidemment, Assad restera au pouvoir à Damas et Poutine s’abstiendra de toute riposte pouvant déboucher sur un conflit plus sérieux…
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Nonobstant l’ « État Profond » américain qui aura repris le contrôle du président Donald Trump et de son gouvernement, lesquels se voulaient nationalistes et protectionnistes mais qui vont rentrer dans le rang (en signant les traités commerciaux que les multinationales veulent voir ratifiés) ou seront tout prochainement jetés à la poubelle de l’histoire à l’occasion des scandales politiques en cours orchestrés contre eux à Washington, susceptibles de se terminer par l’impeachment de Trump; les supporters conservateurs et souverainistes anglais du Brexit qui risquent de voir Theresa May, laquelle au fond le sabote parce qu’elle n’en veut pas, les marginaliser et renoncer à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne; les atlantistes européistes, qui ont trouvé dans la marionnette Macron un nouveau champion (bien médiocre mais toujours prêt à renoncer au message et aux intérêts de la France!) au service de leurs utopies mondialistes et immigrationnistes, reprenant du poil de la bête. Et les ventes d’armes un peu partout seront stimulées…
Il n’y a donc plus d’obstacle à se remettre à l’achat des actions US (via l’achat d’options calls SPY sur l’échéance juin), ainsi que nous l’avons fait ce jour, même si la résistance à 24.750 sur le DJIA n’a pas encore été franchie, mais pas des actions européennes ni suisses ou asiatiques qui resteront plombées par la hausse de l’euro et autres monnaies contre le dollar US; la conséquence la plus probable de tout ce tumulte politico-militaire sciemment orchestré étant une baisse supplémentaire de la devise US, ce qui est dans l’intérêt à court terme des entreprises US.
Tout en conservant des positions longues modérées sur les actifs pétroliers, l’argent-métal (mais pas l’or, le métal jaune étant étant trop cher par rapport au métal blanc).
Si nous ne croyons évidemment ni dans l’imminence d’une « guerre mondiale », ni dans celle d’un crash boursier; les tensions internationales évidentes actuelles entre les USA, la Chine et la Russie, et la crise politique latente aux USA remettant en cause le mandat de Trump qui pourrait s’aggraver, mais aussi les fluctuations désordonnées irrationnelles des indices boursiers et des actions, US surtout, qui en résultent, plaident pour rester temporairement en dehors de ces actifs comme des autres marchés d’actions tant que les graphiques ne donneront pas d’indications claires, en se plaçant pour le moment à l’achat modéré de celles des matières premières qui ont entamé une reprise.
Si nous ne croyons évidemment ni dans l’imminence d’une « guerre mondiale », ni dans celle d’un crash boursier; les tensions internationales évidentes actuelles entre les USA, la Chine et la Russie, et la crise politique latente aux USA remettant en cause le mandat de Trump qui pourrait s’aggraver, mais aussi les fluctuations désordonnées irrationnelles des indices boursiers et des actions, US surtout, qui en résultent, plaident pour rester temporairement en dehors de ces actifs comme des autres marchés d’actions tant que les graphiques ne donneront pas d’indications claires, en se plaçant pour le moment à l’achat modéré de celles des matières premières qui ont entamé une reprise.
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« Commodity prices are rising », le pétrole surtout
Les actions US restent dans une situation de haute volatilité avec des swings journaliers ahurissants dans tous les sens très importants et un volume qui chute:
La reprise des matières premières et la volatilité des actions sont à mettre en relation avec les incertitudes internationales que les déclarations intempestives répétées et contradictoires de Trump attisent:
En sus du secteur pétrolier, nous avons acheté un peu d’argent-métal, le meilleur marché des métaux mais pas l’or qui est trop cher par rapport à l’argent:
Nous avons suivi la recommandation de Rambus de sortir temporairement des actions US et nous ne les reprendrons qu’en cas de nette cassure à la hausse de 24.750 sur le DJIA ou bien beaucoup plus bas:
Les actions européennes, que nous n’avons pas, sont elles aussi dans une situation incertaine sur fond de déstabilisation politique avancée. de ralentissement et de précarité des banques
La présidence de Trump, qui avait bien commencée avec la dérégulation, la baisse massive des impôts et sa volonté de retour à l’isolationnisme pour sortir les USA des bourbiers dans lesquels ils s’étaient placés et MAKE AMERICA GREAT AGAIN, rentre dans une passe politique difficile de sa propre faute: Impeachment?
Trump fera probablement la guerre en Syrie, alors qu’il voulait en retirer les troupes US, parce qu’il lui faut échapper à une situation politique intérieure intenable et qu’il est devenu le jouet des Néoconservateurs va-t-en-guerre (son conseiller John Bolton), ce faisant il deviendrait un second George Bush Jr et non pas le second Ronald Reagan qu’il rêvait d’être… Avec le risque de dérapages majeurs que comporte ce type de décision
Nous avons sorti ces deux derniers jours nos dernières positions longues sur les actions US (le DJIA en particulier) pour rester dorénavant quelques temps en position neutre; nous restons sans position sur les autres marchés d’actions également; mais nous achetons ce jour le secteur pétrolier via le XLE et l’UCO
Nous avons sorti ces deux derniers jours nos dernières positions longues sur les actions US (le DJIA en particulier), à l’exception de quelques achats d’options calls qui ont été déjà payées et donc ne présentent pas de risques supplémentaires, pour rester dorénavant quelques temps en position neutre; nous restons sans position sur les autres marchés d’actions également; mais nous achetons ce jour le secteur pétrolier via le XLE et l’UCO soutenu par le risque d’embrasement armé renforcé en Syrie et ailleurs au Moyen-Orient et par la baisse du dollar US (contre l’euro en particulier).
Alors que Trump avait avec raison adopté une attitude neutre vis-à-vis de la Syrie, il semble avoir été retourné par ses conseillers et vouloir maintenant l’attaquer sur une grande échèle tout en menant une action agressive contre la Russie… Tout cela est irresponsable.
Nous ferons de nouveaux commentaires importants approfondis sur ce site dès demain pour exposer nos analyses et celles des commentateurs que nous suivons tant sur les actions que sur les autres marchés.
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On peut déjà dire que quand le volume s’effondre sur les marchés d’actions, cela signifie que leurs reprises à court terme n’ont pas de possibilité de se poursuivre longtemps, surtout si la volatilité ne faiblit pas.
Donald Trump, étant sous pression croissante de l’establishment US qui lui est hostile et de ses électeurs qui en veulent toujours plus, semble avoir choisi la fuite en avant tant vis-à-vis de la Chine que de la Russie, du Mexique, du Canada et bientôt de l’Europe qui ne sera pas épargnée, dans leurs litiges commerciaux et migratoires, d’où l’instabilité des cours des actions US et internationales qui restent ultra volatiles
Donald Trump, étant sous pression croissante de l’establishment US qui lui est hostile et de ses électeurs qui en veulent toujours plus, semble avoir choisi la fuite en avant tant vis-à-vis de la Chine que de la Russie, du Mexique, du Canada et bientôt de l’Europe, qui ne sera pas épargnée, dans leurs litiges commerciaux et migratoires, d’où l’instabilité des cours des actions US et internationales qui restent ultra volatiles.
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Le procureur Mueller continue de poursuivre ses investigations pour tenter de faire tomber Trump:
A chaque déclaration intempestive de Trump, les actions US chutent puis se reprennent ensuite mais pas suffisamment pour se redresser durablement. En revanche, les plus bas récents ayant tenu bon sur le Dow Jones des Industrielles et le S&P500, les marchés d’actions US devenus politiques sont déconnectés des réalités économiques positives US qui devraient les faire monter, à partir de la MI-AVRIL 2018 surtout, lorsque commenceront à être publiés les résultats des entreprises US que l’on escompte très positifs et que la forte baisse des impôts aux USA commencera à produire ses effets (encore un peu de patience).
MARKETS GET TRUMPED FOR THE THIRD TIME — WEEK’S STOCK GAINS ARE WIPED OUT ON FRIDAY AS TARIFF THREATS INTENSIFY — ANOTHER TEST OF UNDERLYING CHART SUPPORT NOW APPEARS LIKELY
By John Murphy, April 7, 2018
THIRD TARIFF THREAT SINKS MARKET…Just when it looked like the stock market was about to recover from the first two rounds of tariff threats, stocks were hit with a third and bigger $100 billion tariff threat after the close on Thursday. As a result, stock market indexes fell more than 2% on Friday with all market sectors in the red. That pushed all three major stock indexes back into the red for the week. Foreign stocks also fell sharply. After the first two tariff-induced selloffs, stocks rebounded on assurances that the tariff threats were a negotiating ploy; and that negotiations were going on behind the scenes between the U.S. and China. Friday’s negative reaction suggests that markets are no longer buying that story. The president talked about the possibility of short term « pain », while his Treasury Secretary said on CNBC that a trade war was possible. Meanwhile, China denied that any negotiations were taking place. In that dangerous and unpredictable environment, it seems fair to suggest that any form of rational market analysis — whether it’s economic, fundamental, or technical — takes a back seat to daily headlines. It’s hard to do business when someone has their thumb on the scale. And right now, there’s a very heavy thumb on the market scale. Friday’s selling wiped out three days of gains. Next week will likely see another test of underlying support levels. Chart 1 shows the S&P 500 falling back to its 200-day moving average. It bounced off its 200-day line twice in the last month (red arrows). A third test of support is usually the most important one.
Le problème de la baisse des cours concerne surtout les actions FAANGs et high tech (indices Nasdaq et Semiconductor) qui, étant au centre de la relation fortement dégradée USA / Chine, semblent être attaquées de toutes parts, d’autant que ces entreprises devront observer de nouvelles réglementations (suite au scandale de la vente par Facebook des données de ses utilisateurs contre leur gré, en particulier) et payer des impôts un peu partout, ce qui réduira leurs profits. Et que les USA ne peuvent pas laisser s’accroitre encore leurs déficits commerciaux, ni laisser la dictature communiste chinoise s’approprier indument leur propriété intellectuelle en devenant le leader mondial de l’intelligence artificielle, position à partir de laquelle elle deviendrait encore plus menaçante pour le monde entier. Trump a raison sur la plupart des sujets – Chine, Iran, Syrie, ALENA, déficits US, entrée massive d’illégaux et trafics de drogue aux USA, destruction de l’économie réelle et des commerces de détails par les Amazon et autres FAANGs, etc. – dont il a hérité de ses prédécesseurs incompétents (Obama, Clinton, etc.); mais il est mal entouré et surtout ses manières sont trop agressives pour être acceptées sans réaction par ses partenaires et rivaux. Il ne fallait pas traiter le dossier du libre-échange mondialisé inégal comme il l’a fait mais parler directement et secrètement avec les dirigeants chinois pour trouver un terrain d’entente négocié. Idem avec la Russie, que les USA et l’Europe poursuivent de leur agressivité, alors que Poutine exerce une action d’apaisement entre l’Est et l’Ouest et de lutte très utile contre l’islamisme radical.
Les USA et la Chine souffriraient d’une guerre commerciale entre eux qui deviendrait rapidement internationale, mais les pays européens et émergents encore plus qu’eux.
Nous restons donc long DJIA (via l’achat de l’UDOW). Mais short Semiconductor (via l’achat du SOXS) encore quelques temps jusqu’à ce que les actions FANGs et High Tech se stabilisent vers 1200 sur le Semiconductor, avec des positions encore réduites. Évidemment, nous conservons arbitrés contre l’euro ou le CHF les dollars US que nous utilisons pour traiter les actifs US, le cash disponible de nos clients restant quant à lui investi dans d’autres monnaies que le dollar US.
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Rambus a lui aussi acheté le SOXS (Short Semiconductor):
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Les investisseurs sortent des actions FAANGs et High Tech au profit des actions industrielles US, comme le montre l’analyse des flux de capitaux sur les ETFs. C’est aussi ce que nous faisons, modérément.
Quant aux actions européennes, asiatiques et émergentes, qui suivent avec retard les fluctuations des actions US sans pouvoir exercer de leadership, nous restons sans position. D’autant que les monnaies européennes restent fortes, ce qui pèse sur les résultats des entreprises de la région, et que le grand désordre européen ne se dément pas, la relation franco-allemande en particulier se dégradant nettement.
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Les actions chinoises et le Dax allemand restent négatifs:
Support sur les actions européennes vers 2950 sur le STOXX 50:
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Les obligations d’Etat US semblent mûres pour une correction à la hausse en raison de la rechute des taux US que la Federal Reserve ne pourra pas augmenter dans le contexte actuel, ce qui plaide pour un soutien des actions US que la récente hausse des taux a mises à mal.