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21avr.
Incertitudes politiques et marchés financiers
La plupart des investisseurs européens sont restés long euro, actions et/ou obligations d’Etat européennes et sans protection comme si les élections présidentielle et législatives françaises ne présentaient aucun risque de voir élu président quelqu’un d’autre que Macron et/ou Fillon et comme s’il était certain que l’un ou l’autre obtienne ensuite une majorité parlementaire lui permettant de gouverner, ce qui est absurde compte tenu du haut degré d’incertitude affectant lesdites élections.
Comme nous ne jouons pas à pile ou face nos portefeuilles-clients, nous n’avons ni actions ni obligations européennes (et même de légères positions short sur le CAC et les obligations d’Etat européennes) et une protection contre la chute de l’euro. Pour le cas où nous aurions raison quant au résultat des élections françaises à savoir qu’elles produiront des turbulences, nous enregistrerions des gains importants dans la panique qui suivrait ces élections. Pour le cas où nous aurions tort, nous couvririons ces positions avec de légères pertes compensées par la hausse des actions US qui a repris du fait de meilleurs earnings et de bonnes statistiques économiques.
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La Fed a encore injecté massivement des liquidités ce vendredi:
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So far, 64 of 498 companies in the S&P 500 have reported aggregate sales and earnings growth of 6.1% and 16.8% respectively (Hedgeye).
L’essentiel de nos portefeuilles-clients étant, en effet, toujours investis en actions US -techno / Nasdaq surtout- mais avec un bon matelas de cash pour en acheter plus ultérieurement, nous n’avons pas d’obligations d’Etat US d’autant que le scénario de reflation aux USA est toujours valable, le président Trump étant revenu aux bases de son programme de baisse des impôts, de dérégulation, de réforme du système de santé, d’investissements massifs dans les infrastructures, d’augmentation des dépenses militaires et de protectionnisme commercial qu’il semblait avoir récemment abandonnées.
Les actions US sont dans une phase de consolidation haussière:
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Les actions US, après un mois de baisse, ont trouvé un support et le VIX a trouvé une résistance, les premières devraient remonter pendant que le second devrait rebaisser:
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Le Nasdaq Composite, après un mois de consolidation latérale, est proche de casser son sommet à la hausse:
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L’opinion de Gary Savage:
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Nous n’achetons toujours pas d’obligations d’Etat US:
Les taux d’intérêt US remontent (le 10 ans est 2,2370% ce jour), ce qui est positif pour le dollar US et les actions US mais négatif pour les obligations d’Etat US:
La situation politique en Europe se complique avec la décision du gouvernement britannique de convoquer une élection générale le 8 juin 2017
Theresa May, en décidant de convoquer une élection générale le 8 juin 2017 qu’elle espère gagner pour renforcer sa crédibilité au Royaume-Uni comme dans la négociation sur le Brexit avec l’UE, a donné -ce qui n’était pas prévu- une nouvelle raison pour les actions européennes de chuter, alors même qu’elles sont sous pression du fait des élections présidentielle et législatives françaises. Nous n’avons toujours pas d’actions européennes ou britanniques et nous nous félicitons de ne pas en avoir.
En revanche, la chute des actions britanniques a eu un effet temporairement négatif sur les actions US qui étaient en train de remonter (certains investisseurs vendant des actions US pour couvrir leurs pertes sur les actions anglaises). Nous avons donc allégé hier nos positions longues sur les actions US et chinoises mais en en gardant suffisamment pour maintenir nos portefeuilles-clients orientés positivement sur ces deux actifs.
Comme le VIX US n’a pas cassé à la hausse son niveau maximum de la veille à 16,28 et que le S&P500 n’a pas cassé à la baisse son support vers 2320 / 2330, il n’y a pas lieu de prendre de protections contre une éventuelle baisse supplémentaire des actions US qui ne semble pas d’actualité.
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IMPORTANT:
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Un scénario réaliste pour les actions françaises et européennes:
Découplage entre les marchés d’actions US et les autres
Profitant de la fermeture des marchés d’actions européens (lundi de Pâques), hier avant l’ouverture du marché US de gros ordres d’achats d’actions US ont été passés par les investisseurs US dans le but de provoquer une forte hausse des actions US, les mettant ainsi à l’abri des effets négatifs probables des élections françaises pour que ne se reproduise pas prochainement un Brexit bis sur les actions US. A noter que la Federal Reserve a soutenu cette opération à l’évidence concertée en ajoutant des liquidités. Nous avons donc sorti nos protections prises sur les marchés d’actions US dès leur ouverture (en vendant nos achats de VIX et de SDS sans pertes) pour ne conserver que notre position initiale à l’achat, augmentée d’achats d’actions Amazon supplémentaires. Évidemment, nous restons à l’écart des actions européennes mais conservons nos achats d’actions chinoises, plusieurs statiques favorables ayant été publiées par la Chine.
Le S&P500 et les autres indices boursiers US sont repartis à la hausse:
Comment se préparer aux effets initialement négatifs pour les marchés financiers de l’élection présidentielle puis des élections législatives françaises ?
Les élections présidentielle puis législatives françaises devraient se traduire sur les marchés financiers par des effets initialement négatifs, un peu dans le genre de ce qu’il s’était passé lors du référendum britannique sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit) ou du vote par les Américains en faveur de Donald Trump lors de l’élection présidentielle US.
Les Français vont-ils élire Macron (un jeunot sans consistance qui serait bien léger face à Trump, Poutine, Xi Jinping et Merkel), l’inspirateur et le co-responsable de la politique de Hollande et de Valls qu’ils rejettent, alors que ces trois politiciens pitoyables laissent après cinq ans de pouvoir sept millions de chômeurs, neuf millions de pauvres et des millions d’émigrés illégaux nonobstant le plus grand désordre dans la plupart des secteurs de la vie du pays ?
L’Allemagne en soutenant Macron fait l’erreur de s’immiscer dans la campagne française au risque de rendre les Français encore plus anti-Union européenne:
L’Allemagne ne fera aucune concession et ne renégociera pas les traités européens, les candidats à la présidentielle qui disent qu’ils y parviendront mentent aux électeurs comme Hollande leur avait menti en 2012:
Quel que soit l’élu à la présidence, une France divisée en 3 ou 4 blocs plus ou moins égaux incapables de s’allier sera ingouvernable parce qu’aucun de ces blocs n’aura seul ou avec ses alliés de majorité au parlement. D’où il en résulte que la crise politique permanente qui commencera après les législatives, pourrait durer longtemps et bloquer toute la politique tant française qu’européenne au moins jusqu’à ce que le président élu dissolve l’Assemblée nationale, ce qu’il ne peut pas faire avant une année suivant l’élection de ladite Assemblée, dans l’espoir de trouver une majorité avec laquelle il pourra gouverner ou bien que puisse s’instaurer une cohabitation (un premier ministre nécessitant pour être investi le vote du parlement en sa faveur). Ce serait alors une crise de régime…
“France is a semi-presidential system, not a presidential system”. “If the winner of the presidency doesn’t have a majority in parliament, then it’s not really a victory.”
Le meilleur scénario -peu probable tout de même- pour les marchés financiers (mais pas nécessairement pour le pays parce qu’il ne résoudra pas l’impasse européenne qui plombe la France) serait l’élection de François Fillon, même si l’homme présente beaucoup de défauts et de faiblesses, à la condition qu’il modifie son programme austéritaire aligné sur les exigences de Merkel:
Il y a donc lieu, à notre avis, de ne garder qu’un minimum d’actifs (actions ou obligations d’Etat) d’Europe continentale (ou de Suisse) mais de les arbitrer, voire de ne pas en avoir du tout, avant les élections françaises et de ne conserver que des actions US, britanniques et chinoises, mais de les arbitrer aussi via l’achat du VIX américain (UVXY ProShares Ultra VIX Short-Term Futures ETF) ou de tout autre ETF short ou ultra short ad hoc, ainsi que nous l’avons fait pour nos portefeuilles-clients qui sont donc protégés. La question actuelle n’est pas de savoir si les marchés d’actions ou d’obligations sont haussiers ou baissiers mais comment peuvent réagir des investisseurs qui paniqueraient.
Les actions chinoises, bon marché, sont dans un lent mais régulier mouvement de reprise:
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Comme le dollar US devrait monter, en dépit de la rhétorique de Trump, et l’euro en particulier baisser, du fait des effets des élections françaises, il n’y a pas lieu d’acheter de métaux précieux mais plutôt du dollar US lui-même.
Une baisse notable des marchés financiers suite aux élections françaises étant de nature à offrir des opportunités A NE PAS MANQUER d’achats d’actions bon marché, comme cela s’était produit après les votes britannique et US, on couvrira alors les protections et on ajoutera de nouveaux longs sur les actions US surtout.
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La déclaration de Trump estimant que « le dollar US devient trop fort », n’a pas eu l’effet de baisse du billet vert escompté (le USD Index ayant clôturé ce jour à 100,46):
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Trump n’ose pas affronter la Chine sur les questions de la monnaie et du commerce extérieur alors qu’il en avait fait le centre de sa campagne:
Une autre bonne raison de s’arbitrer temporairement sur les marchés financiers tient au fait que le président Trump est effectivement en train de trahir ses promesses électorales de non intervention militaire extérieure et de coopération avec la Russie, en engageant les USA militairement un peu partout, sous la pression du complexe militaro-industriel US et des Néoconservateurs bushistes qui ont repris le contrôle du pouvoir, comme de repousser l’agenda de réformes économiques, financières et sociétales pour lesquelles il a été élu, alors que les marchés financiers les ont anticipées.
Les bons analystes, étant haussiers sur le dollar US, sont baissiers sur l’or et l’argent-métal, raison pour laquelle nous n’achetons pas ces métaux
L’opinion de Clive Maund:
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Quand le dollar US monte, ce ne sont pas les métaux ou les actions des sociétés minières qu’il faut acheter mais le dollar US et les actions US en général (ne serait-ce parce que l’on réalise ainsi des gains de change):
Les USA sont généralement sortis de leurs crises (politiques ou économiques) intérieures en provoquant des guerres extérieures; Trump va-t-il en faire de même?
Le FMI recommande aux USA de relever leurs taux d’intérêt pour accroitre la rentabilité de leurs banques et de leurs compagnies d’assurance… Ce qui pousserait le dollar US à la hausse et les métaux à la baisse
L’opinion de Rambus: objectif de hausse du US Dollar Index vers 120 / 121 (son plus haut de 2001) en janvier 2018
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La relation inversée de l’or et du dollar US reste valable:
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L’indice HUI des sociétés minières devrait avoir atteint sa résistance et se retourner à la baisse:
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Une hausse du US Dollar Index vers 120 / 121 pourrait provoquer une chute de l’or vers 1.000 et peut-être même vers 700 US l’once…
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Toutefois, en raison de la proximité des élections présidentielle et législatives en France qui pourraient déboucher sur le chaos à court terme, nous prenons ce jour pour tous nos comptes clients pour lesquels nous restons long actions US et chinoises « une assurance tous risques » via l’achat du VIX sous la forme de l’achat de l’ETF UVXY
Les politiciens sont pour la plupart d’entre-eux imprévisibles et dangereux !
Le président Trump, assiégé par ses adversaires politiques de tous bords à Washington, a, pour être en mesure de conserver le pouvoir, trahi ses engagements de ne pas s’immiscer dans les affaires des autres Etats, suite aux pressions qu’il subi des Néoconservateurs démocrates et républicains comme du complexe militaro-industriel et des agences de renseignements qui le poussent à adopter une attitude belliqueuse. Il est devenu ce faisant un président américain comme les autres en agressant militairement la Syrie via une action unilatérale, illégale parce que n’ayant pas reçu au préalable l’accord de l’ONU ni même du Congrès US, avant même qu’il détienne les preuves de la culpabilité certaine du régime d’Assad dans le massacre de civils à Khan Cheikhoun au moyen d’armes chimiques. Ce qui rappelle l’agression américaine de l’Irak accusé de détenir des armes de destruction massives (WMDs) par George Bush en 2003, alors qu’il n’en était rien.
Tout cela au risque de déclencher une confrontation des USA avec la Russie et l’Iran comme de légitimer les terroristes islamistes qui tirent partie du chaos régional au Moyen-Orient. Ce qui sonnerait le glas de toute politique de détente internationale que Trump avait pourtant promise à ses électeurs.
Au lieu d’adopter une attitude de prudente neutralité, comme celle de Chirac en 2003, évidemment les pitoyables Merkel et Hollande se sont empressés de soutenir le revirement politique de Trump en Syrie, alors qu’organiser un changement de régime en ce moment dans ce pays pour remplacer le régime Assad signifierait mettre les islamistes/djihadistes au pouvoir à Damas après le bain de sang généralisé qui s’y déroulerait. Il n’y a pas d’autre issue que des laisser les Syriens parler entre eux pour dégager une solution politique permettant des élections.
Le mandat de Trump, par ailleurs toujours incapable de mettre en place ses promesses économiques, commence mal. Ce qui inquiète aussi c’est le remplacement de ses collaborateurs les plus proches par des hommes du « Système ».
Pour le moment, les marchés financiers US n’en sont pas affectés et certains commentateurs irresponsables saluent même le revirement et le cynisme de Trump qui fait ce qu’il reprochait à Hilary Clinton de vouloir faire si elle était élue, laquelle d’ailleurs a exprimé sa satisfaction suite au bombardement de la Syrie.
Les actions US et chinoises se sont néanmoins stabilisées et le dollar US est monté, en particulier contre les monnaies européennes, ce qui va dans le sens des positions que nous avons prises (les euros et francs suisses que nous avions dans nos comptes-clients ayant été largement arbitrés).
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D’autant que la reprise du prix du pétrole, qui a résulté des gesticulations US, soutient les actions US en général et empêche, en raison de son impact inflationniste, toute hausse des obligations d’Etat, ce qui conforte les investisseurs à rester dans les actions.
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Les actions US sont sur-vendues à court terme (formant un reverse head and shoulders bullish), retour au-dessus de 2.400 sur le S&P500 probable:
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L’objectif de Rambus sur le S&P500 se situe vers 2.460 / 2.512:
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les techno restent orientées à la hausse:
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La Fed continuant à injecter des liquidités dans des proportions ahurissantes allant dans les marchés d’actions entretient leur hausse…
En Europe aussi, les politiciens sont dangereux et c’est de ce côté-là, du fait des élections françaises imprévisibles comme jamais toutes proches, que les inquiètudes se portent à cout terme.
Les actions US devraient reprendre leur hausse, leur volatilité retombant
La correction intervenue semble se terminer et les actions US devraient reprendre leur hausse, l’accès de volatilité récent étant pour le moment enrayé. Nous avons commencé à reprendre ce jour, en sus de nos achats d’actions US -techno surtout- et de nos achats d’actions chinoises, que nous avions gardées, l’achat des ETF ultra long SPXL, DIA et QLD.
Le président Trump est en train de dénoncer et de révéler les manipulations d’Obama pour le mettre en difficulté, ce qui pourrait « calmer le jeu » contre lui à Washington.
Rambus a confirmé sa prévision de hausse des actions US et du dollar US contre presque toutes les monnaies (sauf le yuan chinois que Pékin va stabiliser):
En dépit du chaos européen et des élections françaises dont l’issue sera tout aussi chaotique, nous ne gardons finalement pas de positions short (ni d’ailleurs de positions longues) sur les actions européennes mais seulement des positions short sur les obligations d’Etat européennes.
Pour une fois, le magazine de désinformation pro européiste « Courrier international » dresse un constat approprié de la situation effective de l’UE:
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Les banques centrales US et européennes semblent conforter leurs annonces précédentes à savoir que la Fed pourrait réduire fin 2017 seulement la taille de son bilan sans augmenter plus encore son taux directeur et que la BCE devraient poursuivre sa politique laxiste.
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Pas de risque de chute ou de krach des obligations aux USA, c’est en Europe que ce problème se pose:
Le retour de la volatilité sur les marchés d’actions a des causes politiques
Les marchés d’actions US, dont la plupart des investisseurs pensent avec raison qu’ils vont à terme monter plus haut parce qu’irrésistiblement tirés par les profits colossaux du secteur techno, internet, communications, sont temporairement bloqués dans leur progression du fait de l’impossibilité du président Trump de gouverner et d’appliquer son programme de réforme de l’Obamacare, de baisse des impôts, de reconstruction des infrastructures et de diminution de l’immigration, par suite de l’opposition tant des élus républicains que des élus démocrates, des services secrets et des médias, qui veulent son impeachment.
La Federal Reserve ne pourra pas monter à nouveau son taux directeur tant que les actions US ne seront pas remontées au-dessus de leurs plus hauts récents:
A noter que les actions US continuent de sur-performer les obligations d’Etat US:
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le ratio actions US/obligations US est revenu à son niveau de 1999 et ne signale pas de retournement (ce qui est positif pour les actions, mais négatif pour les obligations d’Etat):
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Quant aux marchés d’actions européens, ils sont, sans raison fondamentale justifiée, très sur-évalués alors que la France (l’un des deux pivots de l’UE aux côtés de l’Allemagne) est placée dans des processus électoraux dont le seul résultat certain, quel que soit le nouveau président élu qui n’aura pas de majorité parlementaire, est qu’elle sera ingouvernable d’où la paralysie de toute l’UE qui en résultera.
Conclusion: rester léger, modérément long actions US -techno surtout- mais pas d’achat d’ETF long d’actions US ou britanniques (ETF long que nous avons vendu hier dès l’ouverture en totalité) en ce moment et modérément short actions d’Europe continentale (Dax, Cac) via les ETF short ad hoc.
L’attentat de Saint Petersbourg montre encore et toujours le bien fondé de la politique russe et la folie des dirigeants européens de laisser leurs frontières grandes ouvertes à l’immigration massive islamiste:
La volatilité devrait revenir sur les marchés d’actions
Le Nasdaq Composite ayant atteint son plus haut historique vendredi 31 mars 2017 à 5.928 sans pouvoir le franchir, ce qui forme un double top; nous avons alors pris les profits sur toutes nos positions longues en ETF QLD et TQQQ du Nadsaq.
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Ce type de formation en double top à court terme (sur le graphique à 60 minutes) n’est généralement pas franchissable du premier coup, ce qui devrait entrainer à court terme une consolidation voire une baisse modérée de cet indice avant reprise, sa tendance à moyen terme restant haussière:
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Commentaire du 31 mars 2017 de Erin Heim de StockCharts:
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« Let’s look at the monthly chart for the NDX where the new PMO BUY signal arrived. As I noted, this signal has actually been sitting on this chart for most of the month, but it didn’t get logged until today. I like the chart. We have a nice rising trend channel and combined with this new signal, it does suggest the bull market is not over. »
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La veille nous avions sorti nos positions longues sur l’ETF DIA du Dow Jones Industrial. Nous ne conservons que nos positions longues sur l’ETF SPXL du Standard & Poors et l’ETF LUK2:LN des actions britanniques, en attendant une correction sensible sur les ETF QLD, TQQQ et DIA pour les reprendre. La volatilité n’est pas négative mais oblige à effectuer des allers-retours rapides.
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Les prochains objectifs de hausse du S&P500 et du FTSE restent respectivement vers 2.510 et 7.744:
Bien entendu nous conservons dans une perspective de plusieurs mois toutes les actions US, beaucoup moins volatiles que les ETF, en particulier des secteurs internet, communication et haute technologie (Amazon, Apple, Microsoft, Viacom, etc.) que nous avons achetées. Tout comme les actions chinoises des mêmes secteurs (Alibaba, Baidu, China Unicom) que nous avons aussi achetées.
Nous restons modérément short actions allemandes et obligations d’État allemandes et européennes en prévision du chaos électoral français dont tout laisse penser qu’il contaminera tous les marchés de l’UE (sauf le Royaume-Uni qui est en cours de Brexit).
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Il y a aussi un double top sur le DAX (l’indice le plus sur-acheté des marchés d’actions européennes) qui sera beaucoup plus difficile à franchir que le double top précité sur le Nasdaq parce que beaucoup plus éloigné dans le temps entre le premier et le second top:
Quant à l’indice STOXX Europe 600, c’est pire encore parce qu’il y a un triple top à franchir, et bientôt un quadruple top, dont chacun est encore plus éloigné dans le temps par rapport aux autres:
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Toujours rien à faire sur l’or, qui ne s’est pas remis de sa chute de -46,20% depuis son plus haut de 2011 et ne donne pas de signal, mais pourrait rechuter si le dollar US confirmait sa reprise:
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France: des élections imprévisibles mais à coup sûr destructrices
L’administration Trump au travail: il n’est pas possible pour les USA de laisser leurs déficits commerciaux s’accroitre au profit des pays tricheurs pratiquant la dévaluation monétaire systématique et de perdre des emplois industriels correctement rémunérés délocalisés dans les pays à bas couts de main d’œuvre du fait d’un libre-échange débridé, sans compter l’immigration massive qui les submerge et accroit chez eux l’insécurité
Les mouvements récents des marchés financiers appellent les remarques ci-après:
Le risque politique aux USA de mise sur la touche de l’administration Trump (via son impeachment par exemple) n’est plus pris en compte et le président US poursuit ses réformes quelles que soient les récriminations et les oppositions;
Les officiels de la Federal Reserve continuent d’indiquer qu’ils vont relever plusieurs fois cette année le taux directeur US mais les marchés ne les croient pas parce qu’en même temps ladite Fed poursuit ses injections massives de liquidités qui ne vont pas dans l’économie réelle mais dans la sphère financière, que l’inflation monétaire reste donc faible aux USA, les salaires de la plupart des employés ne faisant par ailleurs l’objet que d’augmentations cosmétiques;
Les liquidités créées en abondance par les banques centrales ont repris le chemin des marchés d’actions US principalement, et chinoises accessoirement, dans le secteur technologique et le Nasdaq en particulier;
Le dollar US a cessé de baisser et s’est stabilisé, ce qui met sous-pression négative les actions européennes et japonaises, qu’il ne faut toujours pas détenir, d’autant que la perspective de chaos politique en France se précise;