Le présent site du Forum Monétaire de Genève – Pierre Leconte (issu de la fusion des deux précédents) permet à ses abonnés (pour la modique somme de quatre cent CHF pour un an, soit environ 33 CHF par mois) de prendre connaissance des informations publiées dès leur parution, ce qui leur permet de réagir de façon optimale aux changements qui se produisent, dans les domaines du conseil en gestion de portefeuilles et de l’évolution des marchés financiers (actions, obligations, monnaies, matières premières et métaux précieux) en ayant accès à des prévisions essentielles puisées aux meilleures sources.
Les non-abonnés ou non-inscrits n’ont pas accès aux informations publiées qui sont réservées aux seuls ayants-droit.
13juin
Catastrophes politiques et manipulations de marchés; nous avons repris des positions short sur le pétrole en prévision d’une hausse du taux directeur de la Fed demain qui serait négative pour les matières premières en général
Theresa May, la Marine Le Pen britannique, aussi incompétente que sa collègue française en particulier sur les questions économiques et monétaires, les deux ne connaissant rien aux sujets dont elles parlent pourtant abondamment, s’est comme elle tirée une balle dans le pied en sous-estimant ses adversaires électoraux et en prenant ses électeurs pour des idiots, alors qu’elles auraient pu changer le sens de l’histoire de leurs pays. Elles sont donc sur la touche et devront probablement l’une comme l’autre passer la main mais, en attendant, Theresa May va rendre le Brexit plus difficile et plus coûteux pour son pays;
Quant à Marine Le Pen, tant qu’elle s’obstinera à rester à la tête du Front national, elle rendra impossible la nécessaire recomposition de la droite française dans un grand parti national et social souverainiste majoritaire, au moment où cela devient possible avec la coupure en deux des Républicains entre patriotes et opportunistes, alors que Macron réalise la synthèse des faux socialistes, des centristes et des Républicains opportunistes pour complaire aux instructions de Merkel.
Macron opère la synthèse entre faux socialistes, centristes et Républicains opportunistes en recyclant les dirigeants susmentionnés en perdition, en particulier les plus malhonnêtes d’entre eux…
Le trio infernal Valls, El Khomri, Macron: les deux premiers vont-ils être réélus députés et rejoindre « En Marche »?
–
–
Avec seulement 18% des inscrits ayant voté pour lui au 1er tour de la présidentielle et seulement 16% des inscrits ayant voté pour son mouvement « En Marche » au 1er tour des législatives, compte tenu de l’abstention massive, ce n’est pas Macron qui a gagné la séquence électorale, ce sont les institutions de la Véme République.
–
32% des voix avec 51% d’abstentions c’est 16% des inscrits, quelle légitimé pour obtenir 75% des députés?
D’où la fragilité qu’il devra assumer, sans avoir la carrure personnelle pour ce faire ni le soutien populaire suffisant, lorsqu’il s’agira pour lui et ses députés d’appliquer leur programme « social-libéral » ou « libéral-social » européiste, dont les Français en majorité ne veulent pas. La « monarchie » macroniénne et son parti unique finiront par un désastre national politico-économique.
Au chapitre des manipulations des marchés, Goldman Sachs vient les vendredi 9 juin et lundi 12 juin de tout faire pour casser la tendance haussière des actions technologiques et du Nasdaq, afin d’éviter la cassure à la baisse des actions bancaires, la sienne en particulier, qui étaient sur le point de s’effondrer, étant donné que les capitaux sortant des technologiques (growth stocks) sont allés sur les bancaires (value stocks) ce qui les a temporairement sauvées. Ayant immédiatement réagi vendredi 9 juin lorsque nous avons constaté les ventes massives des technologiques, nous en sommes sortis sans perte et sommes toujours flat sur les actions US -sauf deux que nous avons conservées Viacom B et Cisco- (et aussi sur les européennes et les autres) en attendant la réunion de la Fed de demain pour décider de la conduite à tenir.
–
Goldman a évité de justesse le krach de son action alors que, comme l’analysait Dana Lyons ci-dessous (Hunting the vampire squid), elle était sur un support critique:
La tendance haussière du Nasdaq Composite reste intacte, ce qui ne veut pas dire qu’il ne peut pas corriger plus à la baisse avant de repartir:
–
–
Nous avons en revanche repris ce jour des positions short sur le pétrole, fondamentalement baissier, via l’achat des ETF DNO et SCO avec des stops rapprochés.
L’impasse politico-économique française devrait se rajouter à l’impuissance de l’État Maastrichtchien que l’Allemagne de Merkel et la BCE de Draghi entretiennent pour le plus grand malheur des Européens.
Les élections présidentielles et législatives françaises, qui vont se solder par la victoire par défaut de Macron et de son mouvement « En Marche » sur fond d’abstention massive, consacrent la victoire de l’État Maastrichtchien, c’est-à-dire de l’Allemagne de Merkel et de la BCE de Draghi, alors qu’il n’y a jamais eu autant de Français hostiles à la construction actuelle de l’Europe selon le modèle déflationniste allemand, parce que la classe politique française ayant perdu toute crédibilité s’est suicidée au lieu de se battre.
Il ne sert à rien de voter pour un député LR, UDI ou PS puisque l’on est pas certain qu’il ne rejoindra pas « En Marche » après l’élection, ces partis voulant s’allier avec Macron:
Le meilleur service que Marine Le Pen peut rendre c’est de démissionner de la présidence du Front national pour laisser la place à une personnalité compétente qui pourrait constituer un droite nationale avec certains LR et d’autres qui résisteront à Macron:
Le Modem de Bayrou mouillé dans les affaires de financement de son parti via les fonds européens destines à rémunérer les assistants au parlement européen:
Alors que, de l’aveu même de Draghi, la déflation persiste parce que le modèle allemand du travailleur pauvre empêche toute hausse des salaires et donc la reprise de la consommation:
C’est aussi la généralisation des travailleurs pauvres au Royaume-Uni qui a coûté à Theresa May sa majorité parlementaire absolue, mauvais résultat électoral qui compliquera le Brexit mais ne empêchera pas:
Nous avons pris les profits sur presque toutes nos positions longues en actions US (Nasdaq et techno surtout), l’UBS s’attendant à une correction imminente des marchés, dans l’idée de les reprendre à de meilleurs niveaux. D’autant que la Fed annoncera le 14 juin 2017 ce qu’elle compte faire en matière de taux d’intérêt, sans que l’on puisse déjà connaitre sa décision. Et aussi sur nos shorts pétrole et actions pétrolières, à court terme sur-vendus, pour les revendre sur toute reprise. De telle sorte que nous resterons en principe presque flat quelques jours.
Une vague majeure de déflation ayant repris, les prix du pétrole et des autres matières premières devraient fortement chuter et les actions technologiques -US surtout, concentrées dans le Nasdaq Composite-, largement immunisées contre les aléas politico-économiques, devraient accéler leur hausse
Les banques centrales ayant échoué à relancer l’inflation, en dépit, ou plutôt en raison, de leurs politiques monétaires ultra laxistes, qui créent des liquidités massives alimentant les actifs financiers et boursiers sans pour autant créer de croissance économique effective, dont l’abondance monétaire n’est qu’un ersatz insuffisant, sont impuissantes à enrayer la vague majeure de déflation qui a repris et qui devrait se traduire par une forte chute des prix du pétrole et des autres matières premières.
Les récents développements politiques au Moyen-Orient, en particulier les rivalités entre les différents courants de l’islam et la tentative de l’Arabie saoudite sunnite wahhabite, hélas soutenue par Donald Trump qui ne réalise pas qu’elle inspire et finance le terrorisme islamique au même titre que le Qatar et d’autres, d’imposer son leadership sur ses petits voisins et l’Iran chiite, ont des raisons tout aussi politico-religieuses qu’économiques. Étant donné que la stratégie de l’OPEP de soutien artificiel des prix du pétrole et du gaz ayant échoué, tous ces pays paniquent de devoir revenir à « l’âge de pierre » à occasion de la forte chute des prix du pétrole et du gaz qui s’annonce et de l’éclatement de l’OPEP (en raison de l’indiscipline de ses membres à respecter leurs quotas de production et de la sur-production US); d’où la tentative saoudienne -par l’intimidation, la subversion puis éventuellement par la force armée- de s’assurer des gages sur la richesse des autres. Tout cela rendant l’Europe encore plus menacée par le terrorisme islamique, un facteur important de fragilité de sa politique intérieure et de son économie.
–
A la question: sommes-nous à la fin du grand marché baissier des matières premières? Rambus répond: Non, au tout début de leur nouvelle phase finale de baisse!
Pendant que les actions technologiques -US surtout, concentrées dans le Nasdaq Composite-, largement immunisées contre les aléas politico-économiques parce que dépendantes des innovations techniques et du développement quasi illimité des nouveaux moyens de diffusion de l’information et de la communication, comme l’intelligence artificielle, entreprises technologiques dont les revenus explosent, devraient accéler leur hausse alors que les autres actions (en particulier des sociétés pétrolières et minières, mais pas seulement) pourraient souffrir de la déflation globale qui signifie à terme moins de croissance économique pour tous. D’où l’inutilité d’acheter les actions européennes ou japonaises ou les obligations d’Etat qui ne pourront que sous-performer les quelques actions techno US qui font la course en tête.
Pourquoi les marchés des actions US en général d’une part, du pétrole et des actions pétrolières d’autre part, sont sortis de leur léthargie en relation avec la décision du président Trump de placer les USA en dehors de l’accord de Paris sur le climat
Si l’on considère le premier graphique ci-dessous du S&P500 datant du 1er juin 2017, on peut réaliser pourquoi il n’était pas facile de gagner de l’argent sur les actions ces trois derniers mois depuis début mars 2017, ce marché ayant été bloqué dans une étroite bande de fluctuation avant que finalement il casse sa résistance à la hausse le 1er juin 2017 avec la décision de Trump de placer les USA en dehors de l’accord de Paris sur le climat ainsi que l’illustre le second graphique du 2 juin 2017 ci-dessous confirmant ladite cassure à la hausse.
–
–
–
A noter que, pendant toute la période de stabilisation, la Fed a régulièrement injecté des liquidités considérables donnant ainsi le signal aux investisseurs tentés de vendre short les indices boursiers US de ne pas le faire (ce que nous avions alors compris, raison pour laquelle nous sommes restés tout ce temps-là avec de petits positions longues seulement) et qu’elle a, à nouveau, le 2 juin 2017 procédé de même, alors que les trois indices (Nasdaq, Dow Jones des industrielles et S&P500) atteignaient leur plus haut historique, sans doute pour confirmer qu’on pouvait les acheter…
C’est le caractère monopolistiques des grandes actions techno US et la création monétaire des trois principales banques centrales qui font monter les indices boursiers US, l’essentiel de l’argent du monde entier allant à Wall Street dans ces techno, d’où l’inutilité d’acheter les actions autres que US (européennes et japonaises) qui restent à la remorque de Wall Street.
Nous avons donc pris d’importantes positions longues sur les marchés d’actions US et ETF correspondants (le Nasdaq surtout) les 1er et 2 juin 2017.
–
L’objectif de hausse du Nasdaq Composite à moyen terme se situe vers 7525:
–
–
La décision de Trump (qu’on l’approuve ou pas du point de vue de la lutte contre le supposé ou le réel réchauffement climatique, question qui reste débattue entre les spécialistes d’avis opposés) va donner un premier avantage comparatif considérable aux USA par rapport aux autres principaux pays, dans la mesure où l’emploi US ne sera pas négativement affecté par les mesures contenues dans cet accord que Trump n’appliquera pas et dans la mesure aussi où le coût énorme dudit accord sera payé par les autres pays à la place des USA. C’est cela qui fait monter les actions US.
Comme la décision de Trump va aussi avoir pour conséquence de permettre aux USA de poursuivre sans restriction le développement de leurs énergies fossiles (charbon, gaz naturel, pétrole de schiste), alors que le monde est dans une situation de surplus desdites énergies et que l’accord de l’OPEP et autres producteurs de limitation de la production ne suffira pas à stabiliser voire à faire monter leurs prix, c’est cela qui a provoqué la chute du prix international du pétrole. Là encore, les USA vont en obtenir un second avantage comparatif considérable étant donné qu’ils atteindront courant 2018 leur autosuffisance énergétique définitive (une énergie abondante bon marché étant un facteur clef de développement économique soutenu) alors que l’Europe, la Chine, l’Inde, le Japon ne couvrent pas et ne couvriront jamais leurs besoins énergétiques.
–
En outre, les Républicains US étant des souverainistes, il n’est pas question pour eux d’abandonner la souveraineté des USA à des États étrangers susceptibles de leur imposer des diktats qui n’iraient pas dans le sens de leurs choix nationaux, d’où aussi leur rejet de l’accord de Paris. La question de la diminution des gaz à effet de serre c’est comme le libre-échange, des idéologies que l’on impose comme si elles étaient d’évidence alors qu’il importe de les analyser de façon critique et d’adopter des positions flexibles et différenciées sur ces sujets.
–
Aux USA, il se pourrait que la décision de Trump le renforce vus-à-vis de ses adversaires démocrates:
Nous avons donc pris d’importantes positions shorts sur le marché du pétrole et accessoirement sur les actions des sociétés pétrolières et ETF correspondants les 1 et 2 juin 2017.
–
–
Les actions des sociétés pétrolières (services et production) sont baissières:
–
–
–
A noter que le pétrole et l’indice CRB des prix des matières premières sont à moyen terme très baissiers (une rechute du pétrole vers 30 / 35 USD le baril n’étant pas à exclure d’ici fin 2017-début 2018), ce qui signifie que les forces déflationnistes restent bien plus puissantes que les forces inflationnistes, ce dont beaucoup de pays émergents producteurs de matières premières (comme la Russie) vont continuer de souffrir:
Nous sommes donc bien placés pour gagner sur les deux tableaux (hausse du Nasdaq surtout et baisse du pétrole); il n’y a plus qu’à attendre que les tendances actuelles se poursuivent au moins jusqu’à la mi-juin et la réunion de la Fed au cours de laquelle elle prendra sa décision quant au relèvement ou pas de son taux directeur, ce qui n’est pas tranché en raison de la moindre création d’emplois récente.
Du point de vue des intérêts US, la décision de Trump est donc fondée contrairement aux bêtises que disent les politiciens et commentateurs étrangers, d’autant qu’elle correspond à ses engagements de campagne. Après tout, pourquoi Trump laisserait-il la Chine et l’Allemagne, via la dévaluation compétitive de leurs monnaies, accumuler des excédents commerciaux destructeurs pour les USA sans réagir? Ou bien les USA continueraient-ils de payer pour la défense de l’Europe, alors que les Européens ne font pas l’effort financier de soutien de l’OTAN qu’ils devraient réaliser? Quant à Merkel, qui persiste à vociférer contre l’administration Trump, elle ferait mieux de s’occuper de la transition énergétique en Allemagne qui, depuis sa sortie du nucléaire (propre), pollue l’Europe avec ses centrales à charbon et à lignite (sales).
Le nouvel attentat islamique de Londres hier soir montre que le principal problème européen tenant à l’immigration massive et au terrorisme islamique n’est toujours pas pris en compte par les responsables politiques de l’Europe, ce qui fragilisera structurellement l’économie européenne:
Le retrait par les USA de l’accord de Paris sur le climat est haussier pour les actions US en général mais baissier pour le pétrole et les actions pétrolières, c’est le déclic que les marchés attendaient pour sortir de leur torpeur
Nous avons ce jour acheté le SPXL et le TQQQ, qui ont clôturé à leur plus haut historique, et sommes sorti des BXX, mais restons short pétrole et actions pétrolières.
–
–
Objectif S&P500: 2556
–
–
–
Objectif pétrole brut: 35 / 40 USD
–
–
Ne pas acheter l’or
–
La vraie valeur de l’or c’est 1.015 USD l’once et non pas 1.265 comme actuellement…
Il n’y a pas grand chose de positif à attendre des pitoyables politiciens qui sont au pouvoir aux USA et en Europe occidentale
Aux USA, le président Trump, un amateur en politique dont la façon de gouverner est à l’évidence anarchique ce qui le dessert, mais dont certaines impulsions sont bonnes, est empêché d’agir par l’ensemble de l’establishment politique et les médias au service de groupes d’intérêt qui le détestent. Plus le temps passe, moins ses projets de baisse des impôts, de reconstruction des infrastructures, de réforme du système de santé et de limitation de l’immigration pourront se réaliser, les politiciens US n’étant intéressés qu’à « avoir sa peau »…
En Europe, et en France singulièrement, les dirigeants politiques manipulateurs, qui gouvernent ou bien aspirent à le faire, enfument leurs concitoyens en leur promettant monts et merveilles alors qu’ils sont impuissants à changer de fond et de méthode. Macron en diabolisant les médias russes, qui ne sont pas intervenus dans la campagne présidentielle française, est grotesque.
–
–
–
« Macron c’est bidon »: il recycle la classe politique corrompue
Theresa May et les conservateurs britanniques, à force de tergiverser au sujet de la mise en place du Brexit, pourraient perdre les élections générales:
La grande stagnation économique, se traduisant par une absence d’inflation, ne plaide pas pour que les banques centrales monopolistiques en finissent avec leurs politiques de répression financière qui ont pourtant échoué alors qu’elles étaient censées relancer ladite inflation.
Les grandes banques US recommencent à perdre de l’argent sur leur trading pour leur propre compte, leurs algorithmes se trompant beaucoup plus que l’action humaine:
Nous avons acheté modérément le VIX, le DNO (United States Short Oil Fund) et le ERY (Direxion Daily Energy Bear 3x Shares) dans l’idée de se positionner à la baisse sur les actions pétrolières et le pétrole brut dont le prochain objectif de baisse se situe vers 40 USD le baril sur le WTIC.
–
–
–
–
29mai
Quelques considérations générales expliquant pourquoi les marchés boursiers et financiers globalement sur-évalués sont déconnectés de l’économie réelle laquelle reste en « stagnation séculaire »
Le modèle mondialisé de libre-échange sans limites faussant la concurrence internationale, en raison des avantages comparatifs directs et indirects irrattrapables de quelques pays par rapport à la plupart des autres, et d’indépendance des banques centrales, abusivement dotées du monopole de créer la monnaie ex nihilo comme de fixer arbitrairement les taux de change et les taux d’intérêt, via les dévaluations compétitives et la répression financière qu’il encourage, entretient la déflation dans la plupart des économies du fait de l’insuffisance de la demande par suite de la baisse des salaires et du sous-emploi voire du chômage de masse structurels qu’il génère.
Tant que l’on ne reviendra pas à un libre-échange limité et à un système monétaire décentralisé, en mettant un terme aux accords commerciaux multilatéraux radicalement inégaux de libre-échange et aux banques centrales monopolistiques, la croissance économique mondiale restera anémiée, une situation que les bons économistes US ont qualifiée de « stagnation séculaire ».
On est allé beaucoup trop loin dans la recherche à outrance de la productivité du travail et dans l’euthanasie du rentier, d’où la perte de confiance des agents économiques et la chute de l’investissement productif.
D’autant que la création monétaire massive de la part des banques centrales, n’ayant servi qu’à temporairement maintenir à flot des banques en quasi faillite et à entretenir la sur-évaluation globale des actifs boursiers et financiers au profit des quelques pour cent les plus riches, qui n’a pas de raison de cesser -avec évidemment des corrections intermédiaires- tant que l’inondation monétaire se poursuivra (d’où la faible probabilité d’un changement drastique de politique ultra laxiste desdites banques centrales tant que l’inflation restera quasi nulle), n’a aucunement aidé les économies réelles à se redresser faute d’y investir la nouvelle monnaie produite au lieu de la stériliser dans les actifs précités. Tout en démultipliant le risque d’explosion des endettements public et privé qui ne pourront pas être remboursés faute de forte croissance économique réelle actuelle et future.
–
La croissance reste très faible et les salaires n’augmentent pas pendant que l’endettement explose:
Il est temps de comprendre enfin les leçons du meilleur économiste français de XXéme siècle, le Prix Nobel Maurice Allais, que l’on s’est obstiné à ignorer parce qu’il s’opposait à la mise en place de l’euro, à la création monétaire ex nihilo, au libre-échange illimité comme aux migrations massives, et de les suivre si l’on veut rétablir une stabilité durable des économies et des systèmes monétaires pour le bien de tous.
Qu’on le veuille ou non, il n’y a actuellement que Donald Trump à plaider pour ces réformes, dont l’action est entravée par les mondialistes et européistes de tout poils, lesquels n’agissent qu’au bénéfice des quelques dirigeants des grandes banques et sociétés multinationales au détriment de leurs populations tout en réussissant à leur faire croire le contraire étant donné la désinformation dont ils font l’objet.
Toutefois, il est très risqué d’aller short sur les marchés d’actions US compte tenu de l’abondance de liquidités maintenue par la Federal Reserve et que les actions technologiques y sont cotées, d’où notre stratégie après avoir allégé récemment nos positions longues le plus possible sur les actions US d’attendre leur éventuelle correction pour en acheter à nouveau, alors qu’aller short via l’achat du BXX sur les actions européennes (de la zone euro, pas les actions suisses ni britanniques) dont la liquidité est beaucoup plus faible ne présente pas beaucoup de risque.
–
25mai
Les indices boursiers US ont bien atteint leurs résistances à court terme sans les franchir nettement sauf dans le cas du Nasdaq qui est resté fort, à partir desquelles ils pourraient corriger à la baisse, en entrainant la plupart des autres marchés d’actions à la baisse aussi
Les indices boursiers US ont bien atteint leurs résistances à court terme sans les franchir nettement sauf dans le cas du Nasdaq qui est resté fort, à partir desquelles ils pourraient corriger à la baisse, en entrainant la plupart des autres marchés d’actions à la baisse aussi, en dépit de la forte injection de liquidités par la Federal Reserve
Intox ou schizophrénie? La Fed annonce un resserrement prochain de sa politique monétaire mais pratique le contraire en injectant fortement des liquidités, ce qui signifie qu’elle ne sait plus vraiment où aller et adopte la politique de l’autruche
L’indice Wilshire 5000 qui regroupe le plus d’actions US est toppish:
–
–
L’accord de l’OPEP de prolongation de sa réduction de la production de pétrole n’a pas convaincu les marchés et fait baisser le pétrole de 5% ce jour, ce qui est négatif pour les actions pétrolières:
–
Oil plunges 5 percent on disappointment with OPEC cuts | Reuters
S’il importe à notre avis d’être actuellement avec la position longue la plus réduite possible sur les actions US (les seules à monter étant celles de la technologie et du Nasdaq) et les autres, il ne faut pas aller short sur les actions US mais les acheter en cas de nette correction, leur hausse de moyen et long terme étant encore loin d’être épuisée:
Le projet de budget irréaliste de Trump, que le Congrès refusera, est incroyablement sévère pour la plupart de ses électeurs démunis; là-encore Trump, étant devenu un président sous influence du « Deep State » et des Républicains les plus conservateurs, n’est plus en mesure de tenir ses promesses électorales
Les tensions politiques et la difficulté des marchés d’actions US à aller plus haut à court terme plaident pour réduire le plus possible les positions longues en attendant plus de visibilité
Les actions US semblant avoir rencontré des résistances qui devraient être difficiles à franchir à court terme, l’or formant une tête-épaules baissière, l’euro/dollar US étant en voie de retournement à la baisse après sa récente reprise et les taux d’intérêt à 10 ans US étant repartis à la hausse, nous avons réduit le plus possible nos positions longues sur les actions US et consorts, sans prendre de nouvelles positions sur d’autres marchés, dans l’idée de rester en cash probablement quelques jours le temps que les tensions politiques (affaires Trump et de ses collaborateurs aux USA sur lesquels l’étau se resserre et sa tournée internationale à haut risque, terrorisme islamique au Royaume-Uni, chaos politique et électoral en France, gesticulations de la Corée du Nord, réunion de l’OPEP, etc.) s’apaisent et que les marchés reprennent une direction prévisible.
Le suicide de la classe politique française, qui a déjà des conséquences dramatiques pour la France, est constitutif d’une crise de régime qui pourrait finalement la détruire
Ce que nous pensons de la situation française:
Cela fait des années que la France perd sa souveraineté nationale et que son peuple paupérisé est abandonné parce que la classe politique française de droite comme de gauche est incapable de faire les choix existentiels qui s’imposent à l’État-nation français (choix que le peuple britannique avec sa décision de Brexit vient d’avoir le courage de faire pour lui-même), en particulier pour réduire la fracture sociale, le chômage de masse, l’abandon des territoires périphériques, la submersion migratoire, l’insécurité, le terrorisme, comme pour préserver les valeurs et l’identité des Français de souche. Tout cela parce que la construction européenne sous sa forme actuelle de domination allemande, la mondialisation sauvage à la chinoise et le communautarisme islamique ont été imposés au peuple français qui n’en veut pas par ses politiciens de tous bords, sans le consulter ou en ne tenant pas compte de ses décisions (comme son vote négatif au traité de constitution européenne de 2005).
La récente élection par défaut d’Emmanuel Macron à la présidence, un technocrate hors sol sans expérience politique, à la suite d’une incroyable manipulation politico-médiatique et du suicide de la classe politique française, n’est en réalité qu’un hold up antidémocratique, dont le résultat sera une catastrophe qui va tout aggraver, avec à la clef tôt ou tard une révolution du style 1968 en pire. S’il réussit à obtenir une majorité absolue lors des prochaines élections législatives de juin, ce sera une tentative d’intégration complète de la France dans le modèle européiste et mondialiste qui la ruine puis le rejet populaire de toute cette farce. Macron ayant été depuis près de cinq ans l’inspirateur et l’exécutant de la politique pitoyable de Hollande, lui faire confiance pour redresser la France est idiot.
Les politiques de l’offre, comme celles de Hollande et de Macron, prenant place dans des économies ouvertes mondialisées, dans lesquelles il y a toujours quelqu’un de plus compétitif que vous quelque part dans le monde à moins de disposer de situations monopolistiques inattaquables assez rares, ne fonctionnent plus parce que plus vous rendez hyper compétitives vos propres entreprises, en particulier par la baisse massive des salaires de vos employés, et que vous augmentez les impôts des particuliers pour pouvoir offrir aux entreprises une réduction de leurs charges, moins elles peuvent se développer faute de demande solvable dans leur pays, laquelle présuppose au contraire une nette augmentation des salaires et une baisse massive des impôts, voire un protectionnisme intelligent pour protéger les productions qui ne peuvent plus subsister sans être lessivées par la concurrence étrangère déloyale, du fait des dévaluations compétitives monétaires par exemple, ainsi que Donald Trump l’a compris et a commencé de l’appliquer aux USA. Sans augmentation de leurs carnets de commande, les entreprises ne se développent pas et le chômage de masse s’accroit, ce qui ruine tout le monde y compris l’État, c’est donc vers des politiques de la demande c’est-à-dire de hausse du pouvoir d’achat et de protectionnisme limité qu’il faut s’orienter.
–
https://www.youtube.com/watch?v=uFRahbxaUvA
–
Il importe aussi de revenir en Europe du Sud et en France aux monnaies nationales par nature flexibles (dévaluables en cas de besoin) parce que l’euro monnaie unique, en réalité un mécanisme ultra rigide de taux de change fixes entre des pays dont les économies divergent de plus en plus (l’Allemagne et la Grèce par exemple, aux deux bouts du spectre, ne peuvent pas conserver la même monnaie sans ruiner la seconde au profit de la première), entretient leur absence de compétitivité et des pressions déflationnistes insupportables. Mais tout cela doit être fait en concertation entre les différents membres de la zone euro pour ne pas tout déstabiliser. Quant à l’idée de juxtaposer des monnaies nationales et une monnaie commune européenne ce serait la pire des configurations parce que combinant le plus mauvais des deux systèmes.
D’autant qu’avoir élu un personnage qui déclare que la colonisation française en Algérie et ailleurs a constitué un crime contre l’humanité et qu’il n’y a ni culture ni art français est ahurissant!
–
–
Vu de Suisse, Macron n’est qu’un enfant…
–
–
Vu de Grande-Bretagne, Macron est un personnage mégalomane ridicule…
La seule circonstance qui pourrait faire réussir Macron et ses soutiens cachés de l’establishment dans leur entreprise de destruction politique de la France, ce serait la création au plus vite d’une Union européenne FÉDÉRALE avec mutualisation des recettes fiscales, des dépenses publiques et donc aussi des dettes existantes, dotée d’un budget, d’un gouvernement, d’une armée, d’une administration, d’une diplomatie de tous les 27 membres de l’UE actuelle en commun, se substituant aux structures nationales qui existent encore. Pourquoi pas? Mais l’Allemagne, qui ne partagera pas son gâteau, n’en veut pas et le peuple français ne votera pas favorablement pour cette agression anti-française qu’il devrait approuver par référendum pour qu’elle puisse se concrétiser. Majorité absolue aux législatives ou pas, Macron et sa « République en marche », qui sera devenue l’UMPS par annexion du Parti Les Républicains et du Parti Socialiste et le sauve-qui-peu de leurs dirigeants (à l’exception de quelques courageux « résistants » qui ne se vendront pas au pouvoir dominant), se trouveront assez vite coincés entre le Front national de Le Pen et les Insoumis de Mélenchon, eux-mêmes débordés par le peuple révolté parce que ni l’un ni l’autre ne sont crédibles pour diriger la France.
–
Bonne analyse: Le fiasco intégral de Marine Le Pen:
Macron n’a été élu par défaut (pas pour lui-même mais contre son adversaire) au second tour que par 44% des inscrits, ce qui ne lui assure pas de légitimité suffisante:
Nous n’achèterons donc plus aucun actif français et conseillons de vendre ce que l’on peut posséder dans ce pays, puis de transférer légalement à l’étranger hors UE (en Suisse par exemple) pendant que cela est encore possible le produit desdites ventes.
–
________________
–
Pour ce qui concerne les actions européennes en général, nous avons vendu jeudi à leur plus haut les BXX (et restons pour le moment sans positions ni longues ni shorts), alors que les actions US donnaient un signal de reprise après leur trou noir de la veille. Les seules actions européennes que l’on peut acheter actuellement sont à notre avis les actions britanniques via le FTSE 100 et certaines multinationales suisses comme Nestlé.
Quant à Trump, faisant l’objet d’une chasse aux sorcières qui ne faiblira pas tant qu’il sera président des USA, parce que les médias et la majeure partie de la classe politique US le détestent et qu’il continuera de se comporter de façon fantasque et imprévisible, il faudra s’habituer à plus de volatilité des actions US. Mais on peut raisonnablement exclure son impeachment avant les élections de mi-mandat de 2018 que les Républicains perdraient si Trump était « impeaché » avant, ce dont ils n’ont aucune envie ni intention.
Belle reprise ces deux derniers jours du Nasdaq Composite de 5996,81 à 6106,50, comme prévu, mais il pourrait encore fluctuer quelques temps entre 6000 et 6100 avant de casser son plus haut:
–
–
La reprise du S&P500 des deux derniers jours de cette semaine doit être confirmée:
–
–
L’objectif de hausse du S&P500 reste vers 2556 mais pourrait consolider entre 2280 et 2404 quelques temps:
Si l’euro/dollar US poursuivait son rebond, la BCE s’apprêtant à réduire voire à mettre un terme à son QE plus tôt que prévu, maintenant que le risque d’élection d’un président non européiste en France est passé et que Merkel s’achemine à gagner les élections allemandes, cela aiderait les actions US à monter. Toutefois, leur reprise récente est encore fragile, d’où la nécessité actuelle d’être mobile et de faire des allers-retours rapides en les traitant.