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15avr.
Comment se préparer aux effets initialement négatifs pour les marchés financiers de l’élection présidentielle puis des élections législatives françaises ?
Les élections présidentielle puis législatives françaises devraient se traduire sur les marchés financiers par des effets initialement négatifs, un peu dans le genre de ce qu’il s’était passé lors du référendum britannique sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit) ou du vote par les Américains en faveur de Donald Trump lors de l’élection présidentielle US.
Les Français vont-ils élire Macron (un jeunot sans consistance qui serait bien léger face à Trump, Poutine, Xi Jinping et Merkel), l’inspirateur et le co-responsable de la politique de Hollande et de Valls qu’ils rejettent, alors que ces trois politiciens pitoyables laissent après cinq ans de pouvoir sept millions de chômeurs, neuf millions de pauvres et des millions d’émigrés illégaux nonobstant le plus grand désordre dans la plupart des secteurs de la vie du pays ?
L’Allemagne en soutenant Macron fait l’erreur de s’immiscer dans la campagne française au risque de rendre les Français encore plus anti-Union européenne:
L’Allemagne ne fera aucune concession et ne renégociera pas les traités européens, les candidats à la présidentielle qui disent qu’ils y parviendront mentent aux électeurs comme Hollande leur avait menti en 2012:
Quel que soit l’élu à la présidence, une France divisée en 3 ou 4 blocs plus ou moins égaux incapables de s’allier sera ingouvernable parce qu’aucun de ces blocs n’aura seul ou avec ses alliés de majorité au parlement. D’où il en résulte que la crise politique permanente qui commencera après les législatives, pourrait durer longtemps et bloquer toute la politique tant française qu’européenne au moins jusqu’à ce que le président élu dissolve l’Assemblée nationale, ce qu’il ne peut pas faire avant une année suivant l’élection de ladite Assemblée, dans l’espoir de trouver une majorité avec laquelle il pourra gouverner ou bien que puisse s’instaurer une cohabitation (un premier ministre nécessitant pour être investi le vote du parlement en sa faveur). Ce serait alors une crise de régime…
“France is a semi-presidential system, not a presidential system”. “If the winner of the presidency doesn’t have a majority in parliament, then it’s not really a victory.”
Le meilleur scénario -peu probable tout de même- pour les marchés financiers (mais pas nécessairement pour le pays parce qu’il ne résoudra pas l’impasse européenne qui plombe la France) serait l’élection de François Fillon, même si l’homme présente beaucoup de défauts et de faiblesses, à la condition qu’il modifie son programme austéritaire aligné sur les exigences de Merkel:
Il y a donc lieu, à notre avis, de ne garder qu’un minimum d’actifs (actions ou obligations d’Etat) d’Europe continentale (ou de Suisse) mais de les arbitrer, voire de ne pas en avoir du tout, avant les élections françaises et de ne conserver que des actions US, britanniques et chinoises, mais de les arbitrer aussi via l’achat du VIX américain (UVXY ProShares Ultra VIX Short-Term Futures ETF) ou de tout autre ETF short ou ultra short ad hoc, ainsi que nous l’avons fait pour nos portefeuilles-clients qui sont donc protégés. La question actuelle n’est pas de savoir si les marchés d’actions ou d’obligations sont haussiers ou baissiers mais comment peuvent réagir des investisseurs qui paniqueraient.
Les actions chinoises, bon marché, sont dans un lent mais régulier mouvement de reprise:
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Comme le dollar US devrait monter, en dépit de la rhétorique de Trump, et l’euro en particulier baisser, du fait des effets des élections françaises, il n’y a pas lieu d’acheter de métaux précieux mais plutôt du dollar US lui-même.
Une baisse notable des marchés financiers suite aux élections françaises étant de nature à offrir des opportunités A NE PAS MANQUER d’achats d’actions bon marché, comme cela s’était produit après les votes britannique et US, on couvrira alors les protections et on ajoutera de nouveaux longs sur les actions US surtout.
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La déclaration de Trump estimant que « le dollar US devient trop fort », n’a pas eu l’effet de baisse du billet vert escompté (le USD Index ayant clôturé ce jour à 100,46):
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Trump n’ose pas affronter la Chine sur les questions de la monnaie et du commerce extérieur alors qu’il en avait fait le centre de sa campagne:
Une autre bonne raison de s’arbitrer temporairement sur les marchés financiers tient au fait que le président Trump est effectivement en train de trahir ses promesses électorales de non intervention militaire extérieure et de coopération avec la Russie, en engageant les USA militairement un peu partout, sous la pression du complexe militaro-industriel US et des Néoconservateurs bushistes qui ont repris le contrôle du pouvoir, comme de repousser l’agenda de réformes économiques, financières et sociétales pour lesquelles il a été élu, alors que les marchés financiers les ont anticipées.
Les bons analystes, étant haussiers sur le dollar US, sont baissiers sur l’or et l’argent-métal, raison pour laquelle nous n’achetons pas ces métaux
L’opinion de Clive Maund:
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Quand le dollar US monte, ce ne sont pas les métaux ou les actions des sociétés minières qu’il faut acheter mais le dollar US et les actions US en général (ne serait-ce parce que l’on réalise ainsi des gains de change):
Les USA sont généralement sortis de leurs crises (politiques ou économiques) intérieures en provoquant des guerres extérieures; Trump va-t-il en faire de même?
Le FMI recommande aux USA de relever leurs taux d’intérêt pour accroitre la rentabilité de leurs banques et de leurs compagnies d’assurance… Ce qui pousserait le dollar US à la hausse et les métaux à la baisse
L’opinion de Rambus: objectif de hausse du US Dollar Index vers 120 / 121 (son plus haut de 2001) en janvier 2018
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La relation inversée de l’or et du dollar US reste valable:
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L’indice HUI des sociétés minières devrait avoir atteint sa résistance et se retourner à la baisse:
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Une hausse du US Dollar Index vers 120 / 121 pourrait provoquer une chute de l’or vers 1.000 et peut-être même vers 700 US l’once…
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Toutefois, en raison de la proximité des élections présidentielle et législatives en France qui pourraient déboucher sur le chaos à court terme, nous prenons ce jour pour tous nos comptes clients pour lesquels nous restons long actions US et chinoises « une assurance tous risques » via l’achat du VIX sous la forme de l’achat de l’ETF UVXY
Les politiciens sont pour la plupart d’entre-eux imprévisibles et dangereux !
Le président Trump, assiégé par ses adversaires politiques de tous bords à Washington, a, pour être en mesure de conserver le pouvoir, trahi ses engagements de ne pas s’immiscer dans les affaires des autres Etats, suite aux pressions qu’il subi des Néoconservateurs démocrates et républicains comme du complexe militaro-industriel et des agences de renseignements qui le poussent à adopter une attitude belliqueuse. Il est devenu ce faisant un président américain comme les autres en agressant militairement la Syrie via une action unilatérale, illégale parce que n’ayant pas reçu au préalable l’accord de l’ONU ni même du Congrès US, avant même qu’il détienne les preuves de la culpabilité certaine du régime d’Assad dans le massacre de civils à Khan Cheikhoun au moyen d’armes chimiques. Ce qui rappelle l’agression américaine de l’Irak accusé de détenir des armes de destruction massives (WMDs) par George Bush en 2003, alors qu’il n’en était rien.
Tout cela au risque de déclencher une confrontation des USA avec la Russie et l’Iran comme de légitimer les terroristes islamistes qui tirent partie du chaos régional au Moyen-Orient. Ce qui sonnerait le glas de toute politique de détente internationale que Trump avait pourtant promise à ses électeurs.
Au lieu d’adopter une attitude de prudente neutralité, comme celle de Chirac en 2003, évidemment les pitoyables Merkel et Hollande se sont empressés de soutenir le revirement politique de Trump en Syrie, alors qu’organiser un changement de régime en ce moment dans ce pays pour remplacer le régime Assad signifierait mettre les islamistes/djihadistes au pouvoir à Damas après le bain de sang généralisé qui s’y déroulerait. Il n’y a pas d’autre issue que des laisser les Syriens parler entre eux pour dégager une solution politique permettant des élections.
Le mandat de Trump, par ailleurs toujours incapable de mettre en place ses promesses économiques, commence mal. Ce qui inquiète aussi c’est le remplacement de ses collaborateurs les plus proches par des hommes du « Système ».
Pour le moment, les marchés financiers US n’en sont pas affectés et certains commentateurs irresponsables saluent même le revirement et le cynisme de Trump qui fait ce qu’il reprochait à Hilary Clinton de vouloir faire si elle était élue, laquelle d’ailleurs a exprimé sa satisfaction suite au bombardement de la Syrie.
Les actions US et chinoises se sont néanmoins stabilisées et le dollar US est monté, en particulier contre les monnaies européennes, ce qui va dans le sens des positions que nous avons prises (les euros et francs suisses que nous avions dans nos comptes-clients ayant été largement arbitrés).
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D’autant que la reprise du prix du pétrole, qui a résulté des gesticulations US, soutient les actions US en général et empêche, en raison de son impact inflationniste, toute hausse des obligations d’Etat, ce qui conforte les investisseurs à rester dans les actions.
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Les actions US sont sur-vendues à court terme (formant un reverse head and shoulders bullish), retour au-dessus de 2.400 sur le S&P500 probable:
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L’objectif de Rambus sur le S&P500 se situe vers 2.460 / 2.512:
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les techno restent orientées à la hausse:
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La Fed continuant à injecter des liquidités dans des proportions ahurissantes allant dans les marchés d’actions entretient leur hausse…
En Europe aussi, les politiciens sont dangereux et c’est de ce côté-là, du fait des élections françaises imprévisibles comme jamais toutes proches, que les inquiètudes se portent à cout terme.
Les actions US devraient reprendre leur hausse, leur volatilité retombant
La correction intervenue semble se terminer et les actions US devraient reprendre leur hausse, l’accès de volatilité récent étant pour le moment enrayé. Nous avons commencé à reprendre ce jour, en sus de nos achats d’actions US -techno surtout- et de nos achats d’actions chinoises, que nous avions gardées, l’achat des ETF ultra long SPXL, DIA et QLD.
Le président Trump est en train de dénoncer et de révéler les manipulations d’Obama pour le mettre en difficulté, ce qui pourrait « calmer le jeu » contre lui à Washington.
Rambus a confirmé sa prévision de hausse des actions US et du dollar US contre presque toutes les monnaies (sauf le yuan chinois que Pékin va stabiliser):
En dépit du chaos européen et des élections françaises dont l’issue sera tout aussi chaotique, nous ne gardons finalement pas de positions short (ni d’ailleurs de positions longues) sur les actions européennes mais seulement des positions short sur les obligations d’Etat européennes.
Pour une fois, le magazine de désinformation pro européiste « Courrier international » dresse un constat approprié de la situation effective de l’UE:
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Les banques centrales US et européennes semblent conforter leurs annonces précédentes à savoir que la Fed pourrait réduire fin 2017 seulement la taille de son bilan sans augmenter plus encore son taux directeur et que la BCE devraient poursuivre sa politique laxiste.
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Pas de risque de chute ou de krach des obligations aux USA, c’est en Europe que ce problème se pose:
Le retour de la volatilité sur les marchés d’actions a des causes politiques
Les marchés d’actions US, dont la plupart des investisseurs pensent avec raison qu’ils vont à terme monter plus haut parce qu’irrésistiblement tirés par les profits colossaux du secteur techno, internet, communications, sont temporairement bloqués dans leur progression du fait de l’impossibilité du président Trump de gouverner et d’appliquer son programme de réforme de l’Obamacare, de baisse des impôts, de reconstruction des infrastructures et de diminution de l’immigration, par suite de l’opposition tant des élus républicains que des élus démocrates, des services secrets et des médias, qui veulent son impeachment.
La Federal Reserve ne pourra pas monter à nouveau son taux directeur tant que les actions US ne seront pas remontées au-dessus de leurs plus hauts récents:
A noter que les actions US continuent de sur-performer les obligations d’Etat US:
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le ratio actions US/obligations US est revenu à son niveau de 1999 et ne signale pas de retournement (ce qui est positif pour les actions, mais négatif pour les obligations d’Etat):
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Quant aux marchés d’actions européens, ils sont, sans raison fondamentale justifiée, très sur-évalués alors que la France (l’un des deux pivots de l’UE aux côtés de l’Allemagne) est placée dans des processus électoraux dont le seul résultat certain, quel que soit le nouveau président élu qui n’aura pas de majorité parlementaire, est qu’elle sera ingouvernable d’où la paralysie de toute l’UE qui en résultera.
Conclusion: rester léger, modérément long actions US -techno surtout- mais pas d’achat d’ETF long d’actions US ou britanniques (ETF long que nous avons vendu hier dès l’ouverture en totalité) en ce moment et modérément short actions d’Europe continentale (Dax, Cac) via les ETF short ad hoc.
L’attentat de Saint Petersbourg montre encore et toujours le bien fondé de la politique russe et la folie des dirigeants européens de laisser leurs frontières grandes ouvertes à l’immigration massive islamiste:
La volatilité devrait revenir sur les marchés d’actions
Le Nasdaq Composite ayant atteint son plus haut historique vendredi 31 mars 2017 à 5.928 sans pouvoir le franchir, ce qui forme un double top; nous avons alors pris les profits sur toutes nos positions longues en ETF QLD et TQQQ du Nadsaq.
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Ce type de formation en double top à court terme (sur le graphique à 60 minutes) n’est généralement pas franchissable du premier coup, ce qui devrait entrainer à court terme une consolidation voire une baisse modérée de cet indice avant reprise, sa tendance à moyen terme restant haussière:
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Commentaire du 31 mars 2017 de Erin Heim de StockCharts:
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« Let’s look at the monthly chart for the NDX where the new PMO BUY signal arrived. As I noted, this signal has actually been sitting on this chart for most of the month, but it didn’t get logged until today. I like the chart. We have a nice rising trend channel and combined with this new signal, it does suggest the bull market is not over. »
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La veille nous avions sorti nos positions longues sur l’ETF DIA du Dow Jones Industrial. Nous ne conservons que nos positions longues sur l’ETF SPXL du Standard & Poors et l’ETF LUK2:LN des actions britanniques, en attendant une correction sensible sur les ETF QLD, TQQQ et DIA pour les reprendre. La volatilité n’est pas négative mais oblige à effectuer des allers-retours rapides.
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Les prochains objectifs de hausse du S&P500 et du FTSE restent respectivement vers 2.510 et 7.744:
Bien entendu nous conservons dans une perspective de plusieurs mois toutes les actions US, beaucoup moins volatiles que les ETF, en particulier des secteurs internet, communication et haute technologie (Amazon, Apple, Microsoft, Viacom, etc.) que nous avons achetées. Tout comme les actions chinoises des mêmes secteurs (Alibaba, Baidu, China Unicom) que nous avons aussi achetées.
Nous restons modérément short actions allemandes et obligations d’État allemandes et européennes en prévision du chaos électoral français dont tout laisse penser qu’il contaminera tous les marchés de l’UE (sauf le Royaume-Uni qui est en cours de Brexit).
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Il y a aussi un double top sur le DAX (l’indice le plus sur-acheté des marchés d’actions européennes) qui sera beaucoup plus difficile à franchir que le double top précité sur le Nasdaq parce que beaucoup plus éloigné dans le temps entre le premier et le second top:
Quant à l’indice STOXX Europe 600, c’est pire encore parce qu’il y a un triple top à franchir, et bientôt un quadruple top, dont chacun est encore plus éloigné dans le temps par rapport aux autres:
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Toujours rien à faire sur l’or, qui ne s’est pas remis de sa chute de -46,20% depuis son plus haut de 2011 et ne donne pas de signal, mais pourrait rechuter si le dollar US confirmait sa reprise:
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France: des élections imprévisibles mais à coup sûr destructrices
L’administration Trump au travail: il n’est pas possible pour les USA de laisser leurs déficits commerciaux s’accroitre au profit des pays tricheurs pratiquant la dévaluation monétaire systématique et de perdre des emplois industriels correctement rémunérés délocalisés dans les pays à bas couts de main d’œuvre du fait d’un libre-échange débridé, sans compter l’immigration massive qui les submerge et accroit chez eux l’insécurité
Les mouvements récents des marchés financiers appellent les remarques ci-après:
Le risque politique aux USA de mise sur la touche de l’administration Trump (via son impeachment par exemple) n’est plus pris en compte et le président US poursuit ses réformes quelles que soient les récriminations et les oppositions;
Les officiels de la Federal Reserve continuent d’indiquer qu’ils vont relever plusieurs fois cette année le taux directeur US mais les marchés ne les croient pas parce qu’en même temps ladite Fed poursuit ses injections massives de liquidités qui ne vont pas dans l’économie réelle mais dans la sphère financière, que l’inflation monétaire reste donc faible aux USA, les salaires de la plupart des employés ne faisant par ailleurs l’objet que d’augmentations cosmétiques;
Les liquidités créées en abondance par les banques centrales ont repris le chemin des marchés d’actions US principalement, et chinoises accessoirement, dans le secteur technologique et le Nasdaq en particulier;
Le dollar US a cessé de baisser et s’est stabilisé, ce qui met sous-pression négative les actions européennes et japonaises, qu’il ne faut toujours pas détenir, d’autant que la perspective de chaos politique en France se précise;
Nous avons commencé hier à revenir à l’achat des actions US et britanniques
Selon les indications techniques de John Murphy, les marchés d’actions US et britanniques avaient atteints le 27 mars 2017 de bons supports techniques (leur moyenne à 50 jours) à partir desquels ils pouvaient remonter.
Nous avons donc commencé hier 28 mars 2017 à revenir dès l’ouverture à l’achat des actions US et britanniques -via les ETF en particulier- et elles sont effectivement ensuite remontées.
Nous continuerons donc ces prochains jours de rétablir progressivement nos positions longues sur les actions US et britanniques telles qu’elles étaient avant le 20 mars 2017 et que nous que les vendions en prévision de leur correction à la baisse, ce qui a évité à nos portefeuilles-clients de subir des moins-values du fait de ladite correction d’autant que l’on sait rarement à l’avance jusqu’où une correction peut durer.
A noter que la Fed hier a injecté massivement des liquidités ce qui a aussi aidé au rally des actions:
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US FED accepts $224.48 bln in daily reverse repo operation, awards at 0.75 pct to 56 bidders – NY FED –
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Nous conservons évidemment nos achats d’actions chinoises mais restons complétement à l’écart des actions d’Europe continentale et avons même pris une petite position short sur les actions allemandes pour la raison que le désastre politique qui s’annonce à l’occasion de l’élection présidentielle française (quel qu’en soit le vainqueur) pourrait avoir des répercussions ultra négatives pour l’UE dans son ensemble. Nous en reparlerons prochainement d’où le maintien également de nos positions shorts sur les obligations d’Etat allemandes et européennes.
Aux USA, le président Trump est empêché par la classe politique (démocrates et républicains aussi), par les médias et par les agences de renseignement, tous irresponsables, de mettre en place les politiques que son électorat a plébiscité. Avec l’échec de ses décrets anti-immigration, annulés par plusieurs juges, et de son projet de remplacement de l’Obamacare, qui n’a pas pu être présenté au Congrès dont une majorité des élus y compris de son propre parti auraient voté contre, il ne lui reste qu’à aller le plus vite possible avec son plan de baisse drastique des impôts lequel, s’il ne pouvait pas être adopté majoritairement par le Congrès ou se perdait dans une bataille sans fin de procédure, signerait la fin pratique de son mandat présidentiel dans la mesure où il serait dorénavant paralysé. A moins que son impeachment ou son assassinat interviennent avant, tant il est détesté par des secteurs entiers de l’opinion US que McCain et Obama orchestrent. Nous n’en sommes évidement pas à ces extrémités mais il ne faut pas les négliger.
Tout va donc dépendre dans les prochains jours et semaines de voir comment va tourner cette affaire de réforme fiscale qui est devenue le sujet principal pour les marchés financiers. Selon qu’elle se mettra en place et paraitra possible ou bien qu’elle semblera s’enliser puis susceptible d’échouer, les actions US s’orienteront temporairement à la baisse ou à la hausse.
Il y a aussi la question du relèvement du plafond de la dette US à traiter d’urgence, celle de la réforme de la Federal Reserve pouvant au contraire attendre:
De toutes façons, la réforme de l’assurance santé conçue par les Républicains n’était pas bonne et, si rien n’est fait, le système mis en place par Obama explosera tout seul, ce qui signifie qu’ils le paieront en terme d’échec électoral en 2018.
Bon support vers 2.300 sur le S&P500 s’il cassait 2.335 à la baisse, quant aux small caps elles ont déjà baissé sur leur support:
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Sur longue période, l’achat des actions US depuis la crise de 1929 c’est le meilleur placement…
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La hausse exponentielle des actions US permet à certains analystes d’extrapoler un DJIA vers 75.000 en 2030 !!!
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Contrairement aux actions US, l’or est d’abord beaucoup moins monté qu’elles et, ensuite, il est encore dans une phase de retournent à la baisse… Raison pour laquelle nous n’en achetons toujours pas:
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En France, dont le résultat de l’élection présidentielle est la clef de la poursuite de toute la construction européenne actuelle comme de la continuation de l’euro sous sa forme présente ou bien de sa déconstruction pour aller vers un autre modèle basé sur « l’Europe des Nations », articulé autour de la restauration de monnaies nationales et d’une coopération entre États-souverains, l’incertitude aussi prévaut. Sauf que ce qui va advenir en Europe est beaucoup moins important pour les marchés financiers en général que ce qui va se produire aux USA.
Il y a donc lieu à court terme de ne se porter à nouveau à l’achat sur les actions US que si la situation de la présidence Trump s’éclaircissait rapidement ou bien si elles baissaient plus; quant aux actions européennes il est préférable de les oublier jusqu’à ce que l’élection française soit intervenue, même si Marine Le Pen continuant de faire à peu près tout ce qu’il faut pour les perdre (rencontrer Poutine qui fait peur aux électeurs ou agiter le chiffon rouge de la sortie de l’euro qui leur fait encore plus peur, etc.), Fillon dont l’honnêteté est douteuse ce qui permet au « cabinet noir » de Hollande de facilement le déstabiliser d’où sa chute libre dans les sondages, Hamon et Mélenchon étant hors jeu parce qu’incapables de s’allier, c’est la marionnette Macron (pourtant l’exécrable ministre de l’économie du gouvernement socialiste sortant lequel en outre brille par son absence de programme) qui semble en mesure de l’emporter (ce qui temporairement rassurerait les marchés pour les inquiéter fortement ensuite tant il est incapable de présider la France qui reviendrait alors aux « régime des partis » du type 4éme République).
Nous préférons nous placer actuellement dans les actions chinoises dont la hausse devrait se poursuivre.
Contrairement à la hausse de l’euro et du yen qui est négative pour les actions européennes et japonaises, comme l’écrivait John Murphy, le 23 mars 2017,
« FALLING DOLLAR CONTRIBUTES TO RISING EMERGING MARKET,
A RISING YUAN IS HELPING BOOST CHINESE STOCKS »
CHINESE MARKETS ARE RISING … The China central bank raised interest on the same day as the Fed last week, which boosted the Chinese yuan. Chinese stocks have been rising as well. Stocks in Hong Kong have risen 15% this year to the highest level since mid-2015. The red line in Chart 4 shows the CSI 300 China A-Shares ETF (ASHR) rising nearly 8% since the start of the year. The green line shows the Chinese yuan gaining ground over the same time span. That’s another sign of growing confidence in the global economy. A stronger China may also explain why Asian markets have been doing so well of late.
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China Unicom (CHU) is a huge telecommunications company as it ranks 4th in the world for subscribers. This week it extended a breakout and pushed up to fresh new highs. The SCTR is at it’s highest level in 2 years and is above 75, which I think is a big positive. The weekly MACD made a positive cross above the zero level which usually suggests a lot of momentum to go higher. The base built below the red line is exceptionally good with higher lows since last summer.
Quant aux monnaies, elles sont à court terme sans direction, les banques centrales ne donnant pas de signe clair quant aux politiques qu’elles comptent mener:
Rien n’est encore joué sur l’euro/dollar US qui n’a pas cassé à la hausse mais reste soutenu:
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23mars
Dysfonctionnement des institutions US, décomposition politico-économique en Europe, déstabilisation du monde entier par l’islamisme, etc. Comment ne pas penser que le grand désordre politique ne se traduise pas par une grande volatilité boursière et monétaire ?
Alors que le président Trump a été élu légalement depuis près de quatre mois par le peuple américain, il est de plus en plus en l’objet de violentes contestations de sa légitimité par la classe politique et médiatique US qui veut son impeachment, ce qui fait dysfonctionner le Congrès et le gouvernement fédéral et empêche le président d’aller de l’avant avec son programme de réformes indispensables au rétablissement des « grands équilibres » US (baisse massive des impôts, réforme de l’Obamacare, hausse des salaires des Américains, reconstruction des infrastructures et de la défense, dérégulation et suppression de toutes les administrations et agences inutiles, limitation de l’immigration illégale, etc.). Sans compter le double jeu des agences de renseignement US qui veulent le détruire !
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Trump a bien été espionné et écouté par administration Obama qui persiste à le nier:
Un bon livre prochainement en vente pour comprendre Trump:
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Alors que l’Union européenne se délite du fait du mauvais leadership allemand, de la corruption des dirigeants politiques dans la plupart des États-membres, de l’inadaptation radicale de l’euro à la situation desdits Etats comme de l’incompétence des institutions de Bruxelles, les peuples rejettent la construction européenne (d’où le Brexit) qui se décompose d’autant que l’Allemagne refuse tout saut fédéral supposant la mutualisation des dettes de tous les États-membres et la constitution d’un budget commun, mais en prenant en compte les spécificités et les besoins de chaque pays dont les fondamentaux économiques divergent de plus en plus étant donné que la même politique monétaire et la même monnaie ne peuvent pas convenir à des Etats radicalement différents. Merkel étant une dirigeante pitoyable tant par son ouverture béante de l’UE à l’immigration de masse qu’à ses compromis avec le dictateur turc Erdogan qui n’aura de cesse que de miner l’UE comme par son incapacité à traiter avec les « Grands » (Trump, Poutine, XI Jinping, etc.) !
Alors que l’islamisme, après avoir mis à feu et à sang le Moyen-Orient, déstabilise le monde entier au moyen du communautarisme et du terrorisme, rien n’est vraiment fait pour l’extirper des pays occidentaux, ce qui suppose, outre sa traque, de mettre un terme à la submersion migratoire et ensuite de reconstruire un modèle d’intégration des populations immigrées ne sacrifiant pas les droits ni l’identité des populations de souche, ainsi que les socialos bobos du type Hollande le font d’où leur rejet par les peuples !
Comment ne pas penser que le grand désordre politique ne se traduise pas par une grande volatilité boursière et monétaire ?
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Il n’y a pas de risque de krach des actions aux USA mais celui de leur baisse modérée supplémentaire avant un puissant rebond, leur tendance à terme restant fortement haussière; le risque de krach concerne les actions d’Europe continentale surtout si l’euro remontait fortement ou que la situation politique française devenait hors contrôle:
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Rien de fondamentalement baissier sur ce graphique:
L’économie US reste ultra dominante, ce sont donc les entreprises US qui ont encore le plus de potentiel de croissance, surtout celles de la technologie et de la communication ou internet, les FANGS -Facebook, Amazon, Netflix and Google- et autres Apple, Microsoft, Adobe, etc… (cotées sur le Nasdaq), dont l’avancée scientifique et technique est quasiment irrattrapable et dont les profits sont énormes:
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Le Dollar US Index est à un niveau critique dont la cassure à la baisse pourrait inaugurer une hausse notable de l’euro et d’autres monnaies qu’apparemment l’administration Trump souhaite voir être ré-évaluées:
DOUBLE CLIQUER SUR LE GRAPHIQUE CI-DESSOUS POUR L’AGRANDIR
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Bonnes prévisions pour 2017:
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Nous reprendrons donc nos achats d’actions US et des ETF long correspondants après une correction raisonnable supplémentaire, vraisemblablement de quelques pour cents vers 2.280 / 2.300 sur le S&P500 mais peut-être pas autant (notre point d’entrée n’est pas encore décidé), en revanche nous resterons à l’écart des actions européennes continentales.
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Les actions européennes mûres pour une vraie baisse (retour vers 350?):
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Beaucoup de gens se sont émus des récentes prises de position « America First » de l’administration Trump qui veut changer le « free trade » en « fair trade » au plan international, dévaluer le dollar US dont la sur-évaluation permet aux manipulateurs à la baisse des monnaies étrangères d’accumuler des excédents de commerce extérieur et de balance des paiements illimités au détriment des USA, de leurs travailleurs et de leurs entreprises, rétablir des protections douanières raisonnables et des frontières réelles comme mettre un terme à l’immigration illégale -islamique en particulier- aux USA, cesser de subventionner l’OTAN sans que les autres États-membres participent aussi à son financement, alors même que ce sont les bases de son programme et qu’il n’y renoncera pas.
Nous sommes temporairement sortis de la plupart de nos investissements (la règle de toute bonne gestion étant de ne pas garder des positions encore gagnantes ou à leur prix d’achat mais susceptibles d’occasionner des pertes ultérieures du fait de leur retournement), pour ne prendre et conserver que des positions longues sur les actions chinoises et shorts sur les obligations d’Etat allemandes et européennes. Notre inquiétude se porte sur la chute des prix des matières premières, et en particulier du pétrole, dont les effets seraient négatifs pour les actifs boursiers un peu partout (sauf en Chine) si elle s’accélérait.
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Rechute des prix des matières premières:
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La surproduction de pétrole et de gaz de schistes US et canadienne va devoir être compensée par une nouvelle et plus importante que la précédente diminution de la production de l’OPEP et de la Russie pour éviter une nouvelle baisse des prix internationaux.
Mais pas négatif pour les actions chinoises, la Chine, grande consommatrice de matières premières, évoluant par ailleurs de façon anti-cyclique par rapport aux pays occidentaux. D’autant que les dirigeants chinois et l’administration Trump ont à l’évidence conclu un accord de « non agression » commerciale, monétaire et politique, les USA faisant porter leurs pressions sur l’Europe et le reste du monde mais ménageant Pékin, comme d’ailleurs Moscou, dans leur vision de nouveau partenariat américano-russo-asiatique dont ils ont besoin pour leur sécurité commune (en particulier pour isoler et réduire la Corée du Nord, les autres Etats voyous et les mouvements islamistes). D’ailleurs, le secrétaire d’Etat US Rex Tillerson ne sera pas présent à la prochaine réunion de l’OTAN pour cause de rencontre à Moscou tout de suite après de son dernier voyage à Pékin…
Tillerson (les USA) va-t-il (vont-ils) lâcher l’OTAN et l’Europe pour la Chine et la Russie?
Le basculement du monde de l’alliance Europe-USA, vers une nouvelle alliance USA-Russie-Chine, dont les conceptions de l’État-nation et du pragmatisme économique et commercial sont proches, est évident.
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Nous avons donc acheté plusieurs actions chinoises en USD à New York (Alibaba principalement et accessoirement Baidu) et surtout l’ETF YINN, bon marché, d’autant que la physionomie du FXI (grandes capitalisations chinoises) que le YINN reproduit est haussière: