Le présent site du Forum Monétaire de Genève – Pierre Leconte (issu de la fusion des deux précédents) permet à ses abonnés (pour la modique somme de quatre cent CHF pour un an, soit environ 33 CHF par mois) de prendre connaissance des informations publiées dès leur parution, ce qui leur permet de réagir de façon optimale aux changements qui se produisent, dans les domaines du conseil en gestion de portefeuilles et de l’évolution des marchés financiers (actions, obligations, monnaies, matières premières et métaux précieux) en ayant accès à des prévisions essentielles puisées aux meilleures sources.
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12oct.
Ajustement des portefeuilles-clients sur les ETF pétrole
Nous prenons ce jour à l’ouverture les profits ouverts importants (entre 15 et 20% sur ces seuls instruments) que nous avons sur la moitié des deux ETF pétrole UWTI et XLE, dans l’idée de les racheter plus tard plus bas à l’occasion d’une correction à la baisse du pétrole WTIC qui semble avoir rencontré un double top temporaire vers 51,60 / 52 USD le baril. Ou bien d’une nette cassure à la hausse des 52,50. Nous conservons l’autre moitié de notre position longue sur les deux ETF précités. Pas d’autre changement.
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11oct.
La brillante stratégie de gestion de la Banque nationale suisse
Attention: Nous sommes au regret d’informer les abonnés dont la souscription annuelle arrive à échéance en octobre 2016 qui ne l’on pas renouvelée que leur accès à ce site sera prochainement supprimé s’ils ne procèdent pas au paiement correspondant.
« La BNS pratique la bonne stratégie et le meilleur modèle de gestion patrimoniale actuellement possible »
Nous exposions que cette Banque centrale achetait massivement les actions US en particulier technologiques et vendait l’essentiel de son or.
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On constate depuis une hausse importante des actions de la BNS elle-même, dont près de 55% sont en mains privées donc achetables et vendables en bourse, ce qui consacre l’excellence de son modèle de gestion patrimoniale et montre que certains investisseurs, au lieu de constituer leurs propres portefeuilles, achètent les actions de la BNS comme ils achèteraient un fonds d’investissement. La plupart des commentateurs qui ne disent que des bêtises à propos des marchés financiers devraient en prendre de la graine et suivre ce que fait la BNS pour elle-même au lieu de se livrer à toutes sortes d’élucubrations irrationnelles…
Ce qui est, en revanche, critiquable c’est la politique monétaire de dévaluation compétitive permanente et de taux négatifs de la BNS qui a pour effets d’empêcher ad infinitum le franc suisse de monter et de faire baisser le pouvoir d’achat des Suisses au seul profit des entreprises exportatrices qui imposent leur choix d’une monnaie faible dont la rémunération est négative sans que l’on ait consulté la population à ce sujet.
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La hausse du pétrole qui s’accélère fait monter les actions (US surtout):
Notre stratégie sur les actions et les obligations d’Etat en général
Renouvellements:
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A force d’observer les marchés d’actions, nous sommes arrivés à la conclusion, somme toute assez banale, qu’il faut acheter le moins possible les très grands indices boursiers fourre-tout (comme le S&P500 ou le Dow Jones Industrial par exemples) mais plutôt acheter sélectivement les secteurs momentanément ou durablement les plus porteurs, l’on obtient ainsi de meilleurs résultats.
Nous restons d’avis que les actions technologiques US -les FANG: Facebook, Amazon, Netflix, Google (Alphabet)- plus Microsoft et Apple sur lesquels nous sommes long pour nos portefeuilles-clients suffisamment importants depuis un certain temps, avec des gains ouverts confortables, et le TQQQ (ETF ultra long Nasdaq) acheté plus récemment pour tous nos clients sans exception, en sus du pétrole, des actifs et des actions du secteur pétrolier sur lesquels nous sommes aussi long comme exposé dans notre dernier commentaire, sont actuellement les meilleurs actifs à détenir et éventuellement à renforcer.
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L’achat du TQQQ précité s’imposait à partir du moment ou le $COMPQ cassait à la hausse son plus haut historique précédent de 2000:
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Et que les actions technologiques les plus performantes (comme Amazon ou Apple) poursuivaient leur progression:
Nous restons aussi long en Europe, mais marginalement, uniquement sur le Dax parce que c’est l’indice composé des meilleurs sociétés européennes et parce que, comme indiqué dans un commentaire précédent, nous sommes d’avis que les actions des banques européennes ont touché leur plus bas et qu’elles devraient se reprendre, la Citibank venant d’ailleurs de donner une recommandation d’achat de ces actions, ce qui signifie que le danger de déconfiture de la Deutsche Bank, la banque de référence européenne « Too Big To Fail » qui n’est plus d’actualité, a été très exagéré par les prophètes de malheur.
En revanche, nous n’avons toujours plus de S&P500, ni de Dow Jones Industrial, ni aucun autre ETF ou autre action.
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A noter que le ratio Nasdaq contre Dow Jones Industrial s’apprécie depuis mai / juillet 2016, ce qui signifie qu’il vaut mieux acheter le Nasdaq que le DJIA ou le S&P500:
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Mais nous allons bientôt intégrer dans nos portefeuilles-clients avant l’élection présidentielle US des actions et des ETF long dans les domaines de la défense et de l’aviation militaire comme du bâtiment et des travaux publics aux USA (que la politique du prochain président US quel qu’il soit devrait favoriser), actifs que nous présenterons prochainement ici même en détails.
Le complexe militaro-industriel US prépare des guerres toutes azimuts:
Nous ne réduirons donc pas les avoirs de nos portefeuilles avant l’élection US mais les accroitrons dans les deux secteurs précités seulement.
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A noter que les actions US ont historiquement clôturé en octobre, novembre et décembre en hausse par rapport à leur ouverture lors de chacun de ces mois.
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Graphique de StocksChart: le 4éme trimestre est traditionnellement le meilleur pour la performance des actions
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A noter, enfin, que les achats de VIX futures (à terme) par les investisseurs spéculant sur la chute des actions US, toujours saisis de paranoïa collective, sont à un niveau record en aucun cas justifié par la réalité du marché
Tant que le S&P500 tient 2119 et ne clôture pas deux fois en dessous de ce support, il n’y a pas de risque de correction prochaine à la baisse des actions US en général:
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Les derniers chiffres de l’emploi US de septembre 2016 ne militent pas pour un relèvement prochain du taux directeur de la Federal Reserve qui, comme déjà exposé, ne fera rien de tel avant l’élection présidentielle US du 8 novembre 2016 pour ne pas gêner la candidate de l’Establishment Hillary Clinton en prenant le moindre risque de chute des actions US qui ouvrirait une voie royale à Trump.
Relèvement qui interviendrait probablement (si l’économie US le permet) en décembre 2016 après l’élection US pour le cas où elle serait gagnée par Clinton, alors que si c’était Donald Trump qui était élu la Fed tout au contraire baisserait son taux directeur, ainsi que l’a déjà exposé le patron de Citibank qui sait de quoi il parle.
Rien n’est en effet définitivement joué dans l’élection US, même si Clinton semble être assez en avance sur Trump, raison pour laquelle il ne faut surtout pas que les actions US baissent fortement d’ici là.
Le clan Clinton, se livrant à un lynchage médiatique de son adversaire, a réussi à piéger Trump en révélant (après son dossier fiscal montrant qu’en toute légalité il échappait à l’impôt sur le revenu en raison de pertes déductibles) ses anciens propos machistes alors que les accusations de viol répétées par plusieurs femmes contre Bill Clinton sont tout aussi graves si ce n’est plus… Tout cela vole très bas.
A noter que la Fed vient de pratiquer un « reverse repurchase agreement » pour 226 milliards de dollars US, ce qui signifie qu’elle soutient les actions US en injectant massivement des liquidités; actions US qui, pour cette raison, sont remontées vendredi 7 octobre 2016 en clôture après leur faiblesse initiale due au chiffre plutôt médiocre de l’emploi et aux mauvaises conditions climatiques aux USA.
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US FED accepts $226.07 bln in daily reverse repo operation, awards at 0.25 pct to 49 bidders – NY FED
Nous n’avons évidemment pas d’obligations d’Etat US ou d’un autre pays, ni de métaux précieux ou d’actions de sociétés minières (dont Kimble vient de confirmer le retour à la baisse) et ne comptons pas en acheter à court terme pour la double raison de la baisse du yen japonais et la fermeté des taux d’intérêt à moyen et long termes, US et d’ailleurs, qui devraient se poursuivre (les marchés anticipant la victoire de Clinton et le relèvement du taux directeur de la Fed en décembre 2016).
A noter que ce ne sont pas seulement les taux longs US qui montent mais aussi les taux longs allemands (et même les taux longs anglais), ce qui laisse augurer d’une faiblesse généralisée des obligations d’Etat (on dirait que l’on va en douceur vers le krach obligataire prévu par Patrick Artus de Natixis):
Pour le moment, le US Dollar Index reste dans sa zone de congestion pour la raison que la part du yen qui a commencé à chuter est assez faible dans cet indice alors que l’euro sur-pondéré dans ledit indice tient plutôt bien.
Dernière remarque: le pétrole a un peu corrigé (-1,25%) vendredi 7 octobre sa forte hausse de cette semaine en raison des perturbations de marché introduites par les mauvaises conditions climatiques aux USA (fermeture des stations-services et arrêt de la distribution à cause de l’ouragan Matthew) mais c’est le gaz naturel qui est fortement monté (+4,72%), de telle sorte que le secteur énergétique reste globalement très positif:
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A noter que Rambus avait donné le 5 octobre une recommandation d’achat du gaz naturel :
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Cassure par le heating oil de son plus haut de juin:
Conclusion: Il n’y a pas d’alternative à l’achat des actions US dans les « bons » secteurs économiques et du pétrole, ni les obligations d’Etat ni les métaux précieux n’offrant de perspective de gains à relatif court terme. Les idéologues devront s’adapter au lieu de professer des théories catastrophistes qui n’existent que dans leur imagination !
07oct.
Renouvellement des abonnements annuels échus en octobre 2016 + quelques graphiques sur le pétrole et les actifs pétroliers sur lesquels nous sommes et restons long
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Rambus est depuis février 2016, comme nous, haussier sur le pétrole et les actifs pétroliers, son objectif est de 77 USD le baril:
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Pour notre part, notre objectif se situe entre 63 et 75 USD le baril:
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Les trois ETF pétroliers (XLE, OIH, UWTI) sur lesquels nous sommes long:
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Les trois actions pétrolières (Schlumberger, Murphy Oil, Marathon Oil) sur lesquelles nous sommes le plus long:
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Acheter le pétrole et les actifs pétroliers c’est le meilleur moyen de réaliser des profits, indépendamment des aléas de l’élection présidentielle US, en ce moment et de se protéger contre toute hausse du dollar US qui pourrait intervenir en liaison avec la chute du yen contre le dollar US laquelle pourrait entrainer aussi les autres monnaies à la baisse contre le dollar US.
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Massacre en vue sur le yen japonais: retour vers son plus bas de février 2016 vers 82? En tous les cas les 92 sont probables (ce qui incidemment ferait encore plus chuter l’or).
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A noter, par ailleurs, que les actions japonaises (en principe favorisées par la baisse du yen) sont proches de casser à la hausse sur l’ETF DXJ
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Comme le remarque John Murphy en date du 6 octobre 2016:
NIKKEI MAY BE BOTTOMING… Chart shows the Nikkei 225 trying to bottom. It has just risen above its 200-day line for the first time this year. A close above its September closing high (17081) would be another positive sign. That would be consistent with a falling yen.
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Quelques informations sur le pétrole et la guerre au Moyen-Orient:
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Objectif sur le pétrole pour Saxo Bank: 67,50 USD le baril
Les actifs qu’il ne faut pas avoir et ceux qu’il faut garder et renforcer
Nous avons répétitivement mis en garde contre l’achat des métaux précieux (or, argent-métal et les autres), et contre l’achat des actions des sociétés minières, dont la bulle a commencé à se dégonfler étant donné la baisse du yen japonais (avec lequel ils sont étroitement corrélés), une monnaie pourrie émise en quantités astronomique par la Banque du Japon qui n’aurait jamais dû monter comme elle l’a fait en 2016, qui a enfin débuté pas seulement contre le dollar US mais aussi contre la plupart des autres monnaies comme l’euro. Baisse des métaux qui constitue la fin de leur reprise technique temporaire dans leur grand trend baissier commencé en 2011, lequel est loin d’être arrivé à son terme.
Une cassure à la baisse du support vers 1.180 / 1.200 USD l’once sur l’or serait très négative selon Daneric’s Elliott Waves:
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Actions des sociétés minières baissières:
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Nous avons aussi répétitivement mis en garde contre l’achat des obligations d’Etat US (comme le TLT par exemple) et des autres pays, dont la bulle a elle aussi commencé à se dégonfler; les taux d’intérêt à moyen et long terme, qui ont chuté à des niveaux quasiment incompressibles, ayant commencé à se reprendre un peu partout, ce qui probablement signifie la fin du cycle de taux d’intérêt anormalement bas provoqués par les manipulations des banques centrales.
La hausse des taux US à 10 ans est mortelle pour les obligations d’Etat et pour l’or:
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A noter que la chute des métaux précieux et celle des obligations d’Etat US (en liaison avec la reprise des taux à moyen et long termes US) sont cohérentes l’une avec l’autre, au même titre que l’est aussi la rechute du yen qui restera longtemps -avec le franc suisse- l’une des deux grandes monnaies la moins bien rémunérée.
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Les métaux précieux et les obligations d’État n’offrant donc plus de perspective de profits, il ne reste à conserver que les actions (US principalement), jusqu’à nouvel ordre UNIQUEMENT dans les deux secteurs les plus porteurs à savoir la technologie et l’énergie (pas de S&P500, pas de DJIA), et certaines matières premières (comme le pétrole et autres produits énergiques), ainsi que nous le recommandons depuis leurs krachs parallèles de janvier / février 2016 qui constituaient une opportunité historique de les acheter. A noter qu’historiquement, les actions US et le pétrole étant très étroitement corrélés, montent ou baissent ensemble. Leur hausse parallèle étant loin d’être finie, surtout si les métaux précieux et les obligations d’Etat plongeaient fortement, il importe à notre avis de renforcer le plus possible les achats d’actions technologiques et pétrolières US et les ETF TQQQ, UWTI comme XLE.
Si les données économiques US s’amélioraient et si Hillary Clinton était élue présidente des USA, on pourrait alors envisager un petit relèvement du taux directeur de la Fed en décembre 2016 et un ralentissement des Quantitative Easings de la part des banques centrales européennes et anglaise, ce qui donnerait un coup de fouet au secteur bancaire et financier, lequel se meurt des QE et des taux zéro ou négatifs, les actions du secteur précité ayant d’ailleurs vraisemblablement déjà atteint globalement leurs plus bas.
Reprise des actions bancaires et financières qui soutiendrait pour 2017 les marchés d’actions en général (actuellement freinés par les chutes récentes des actions bancaires -cas Deutsche Bank et autres-). Il y a un autre secteur qui serait prochainement à acheter, en cas d’élection de Clinton, c’est celui des actions des sociétés de défense et d’aviation militaire (nous en parlerons de façon détaillée dans un prochain commentaire), la probabilité étant forte que sous son mandat les USA deviennent encore plus belliqueux et finissent par se confronter militairement à la Russie et à la Chine nonobstant leurs interventions au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie, qui monteraient aussi en intensité.
Évidemment, a contrario, en cas d’élection de Donald Trump, la Fed ne monterait pas son directeur mais le baisserait, ce qui aurait d’autres effets que nous analyseront bientôt, cas dans lequel il faudrait alors investir dans les actions US de la construction et du bâtiment comme de la consommation courante, Trump étant décidé à reconstruire les infrastructures US à réduire massivement les impôts.
D’une façon générale, ainsi que nous l’avons exposé dans notre dernier commentaire, toutes les banques centrales -y compris la Fed et la BCE- devraient laisser les taux remonter et acheter moins d’obligations (dont elles ne trouvent d’ailleurs plus suffisamment à acheter), pour permettre aux banques commerciales et privées de souffler, et passer à l’achat direct des actions sur le modèle de ce que font les banques centrales du Japon, de Suisse et quelques autres. Ce qui accentuera la hausse des actions et fera baisser les obligations. Si cela ne suffisait pas à faire remonter l’inflation et à stimuler la croissance économique, alors elles n’auraient plus comme choix que le recours à l’hélicoptère monnaie.
Quant au dollar US, on peut s’attendre à ce qu’il monte contre le yen japonais mais qu’il reste encore plus ou moins stable contre l’euro jusqu’à l’élection présidentielle US du 8 novembre 2016 au moins.
04oct.
Celles des banques centrales qui n’achètent pas encore systématiquement et massivement les actions vont s’y engager, ce qui promet de nouveaux records sur ces marchés
La monétisation de tous les actifs financiers (la dernière carte à jouer par les banquiers centraux avant l’hélicoptère monnaie) est en marche. La Fed, la BCE et la Banque d’Angleterre, comme le font déjà la Banque du Japon, la BNS et quelques autres, vont s’engager dans l’achat systématique et massif des actions (ainsi qu’elles l’ont fait jusqu’ici pour les obligations d’Etat surtout), ce qui promet de nouveaux records sur ces marchés.
O. Delamarche, un baissier compulsif, qui nous bassine depuis des mois avec l’imminence d’un krach des actions US, a enfin compris que le processus de monétisation en cours va s’accélerer, ce qui lui fait penser dorénavant que les actions US devraient encore puissamment monter mais sa conclusion d’une baisse des actions US début 2017 est fausse parce que ladite monétisation peut durer des années avant que les actions, qui auront alors atteint des prix stratosphériques et dont la hausse pourra ainsi s’auto-alimenter, baissent vraiment significativement:
Janet Yellen reste obsédée par la nécessité de faire monter le plus possible les actions US d’ici au 8 novembre 2016 parce qu’elle redoute (en se basant sur des études statistiques passées) que si elles ne montaient pas Trump pourrait battre Clinton à la présidentielle:
La campagne présidentielle US devient grotesque, les candidats s’invectivant sur des affaires de sexe et d’argent n’ayant rien à voir avec leurs programmes dont ils ne disent presque rien. Voir la parodie comique du 1er débat TV entre les deux principaux candidats:
Le FBI en donnant, sur ordre d’Obama, des immunités à Clinton et à ses collaborateurs dans l’affaire des emails frauduleux a gravement failli à son devoir d’impartialité, idem pour le procureur démocrate de N.Y. qui empêche Trump de récolter des fonds. Tout l’Establishment est contre Trump:
Les achats de leurs actions par les banques centrales et les licenciements massifs de leurs personnels vont aider à rétablir leurs cours et leur profitabilité
Alors penserez-vous la monétisation de tous les actifs (obligations et actions) pourrait faire monter l’or (ou l’argent-métal) mais ce n’est pas, et ce ne sera pas, le cas avant longtemps, parce que toute cette masse de monnaie artificielle nouvellement créée, n’allant pas dans l’économie réelle mais restant dans la superstructure financière, n’est au stade actuel pas inflationniste. Et que l’or n’est monté en 2016 que parce que le yen lui-aussi montait, donc que le dollar US/yen chutait. Hausse du yen qui semble s’essouffler, ce qui pourrait faire lourdement rechuter l’or si elle s’inversait.
Nous restons donc sans or ni argent-métal, ni actions des sociétés minières, tous sur-évalués, contre l’achat desquels nous avons répétitivement mis en garde, parce que l’or et le yen japonais sont étroitement corrélés (ils montent ou baissent ensemble) et que nous ne sommes pas convaincus que le yen, déjà très haut, puisse aller plus haut encore compte tenu de la situation économique pourrie du Japon.
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Les indices d’actions des sociétés minières, comme les métaux précieux, ont atteint des niveaux majeurs de retournement à la baisse, ce qui ne plaide pas pour leur hausse mais pour leur chute:
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L’or pourrait rebaisser vers 1.000 USD l’once et le XAU vers son plus bas de 40 USD…
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D’autant que le ratio or/pétrole, étant à un niveau de sur-évaluation maximale, devrait chuter, de telle sorte que c’est le pétrole qu’il faut acheter pas l’or…
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Quant au pétrole, tout va bien, sa hausse de poursuit, d’autant que quantité de petites sociétés pétrolières US n’étant plus rentables devraient faire faillite ce qui ferait baisser plus encore la production US, et que l’Arabie saoudite, sous forte pression suite au vote de la loi par le Congrès US permettant aux Américains de la poursuivre en relation avec les attentats du 11 septembre 2001, a absolument besoin de prix beaucoup plus hauts:
Pas de changement: nous restons donc, sans aucune inquiétude quant au bien fondé de cette stratégie, long Nasdaq (TQQQ), certaines actions technologiques US, long pétrole (UWTI et XLE), certaines actions pétrolières US et internationales, long marginalement Dax, c’est tout.
Et plutôt arbitrés entre le dollar US et les autres monnaies (marchés dans lesquels il n’y a rien à faire de profitable avant le 8 novembre 2016), la BCE et la Banque du Japon continuant de tenter de faire baisser leurs monnaies contre le dollar US et la livre sterling poursuivant sa chute contre l’ensemble des monnaies (chute qui fait évidemment monter le FTSE anglais, proche de casser son plus haut historique à la hausse).
Nous ajouterons bientôt un nouveau secteur d’investissement -qui nous parait très prometteur pour fin 2016 et 2017- à nos positions actuelles, dont nous parlerons dans un prochain commentaire.
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01oct.
Les politiques monétaires centralisées collectivistes, le pétrole et les actions US
Nous avons vu dans nos récents commentaires ce qu’il faut penser des banques centrales, dont l’impuissance à générer une croissance économique soutenue et à maintenir le pouvoir d’achat des monnaies trouve sa source dans le rôle hypertrophié que les politiciens occidentaux et japonais, incapables d’assumer leurs responsabilités donc fautifs au premier chef, leur ont laissé prendre en les rendant « indépendantes » des Etats.
Ce qui a conduit à leurs politiques monétaires déflationnistes au niveau des économies, mais inflationnistes au niveau des actifs financiers, de création massive de liquidités artificielles qui ne vont plus dans l’économie réelle mais s’investissent dans la superstructure financière comme de répression financière des agents économiques, qui entretiennent la crise en l’aggravant via « l’euthanasie du rentier » ou des classes inférieures et moyennes et la ruine progressive des banques privées comme des fonds de pension, en raison des taux zéro voire négatifs qu’elles pratiquent, au seul profit d’un tout petit pourcentage d’investisseurs qui possède ou achète les actions et des Etats sur-endettés eux-mêmes, lesquels peuvent ainsi vivre perpétuellement à crédit.
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Une forme prédatrice extrême du capitalisme a été ainsi instituée, au nom d’une fausse conception du libéralisme, conduisant à la confiscation de la plus-value par une toute petite oligarchie financière et par les Etats.
Nous vivons dans « une économie de marché sans marché », puisque les banques centrales pratiquent « le capitalisme centralisé collectiviste », évidemment pas au profit du peuple mais à celui de l’oligarchie financière du 1% à 5% des plus riches qui constituent la nouvelle nomenklatura, voilà pourquoi apparaissent les Donald Trump, Beppe Grillo et autre Marine Le Pen dans lesquels ledit peuple place (à tort ou à raison, c’est une autre histoire) ses espoirs de retour à la souveraineté et à la prospérité. Ce sont Draghi et Juncker qui créent « le populisme ».
Si les banques commerciales et privées européennes (comme la Deutsche Bank) sont en grande difficulté, c’est en raison de leur appartenance à la zone euro, dont les taux négatifs pratiqués par la BCE aboutissent à leur déconfiture, et à l’Union européenne, dont la croissance économique structurelle quasi nulle les empêche de se développer, encore de bonnes raisons d’en finir avec l’euro et avec l’Europe centralisatrice de Bruxelles. Nonobstant un manque évident de supervision de la part de la BCE, qui se révèle être pire que les anciens régulateurs nationaux dans ce domaine; sans parler de Merkel et de Schauble dont les déclarations à propos de leur refus de recapitaliser la DB, puis en sens contraire, ont inutilement mis de l’huile sur le feu.
A son habitude, Merkel (une fausse dure, vraiment incompétente) a laissé les choses s’aggraver puis par irrésolution a essayé d’en faire porter la responsabilité sur les autres…
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A lire
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« It’s hard to know how much of this history Merkel is aware of, if any. For the daughter of a Lutheran pastor who grew up in East Germany and trained as a chemist, it would be hard to fully catch up with the intricacies of Germany’s sophisticated market economy.
Ironically, the trigger for the current collapse of Deutsche’s stock price is the $14 billion fine proposed by the U.S. Department of Justice for the German bank’s infractions in selling mortgage securities — just another example of the “me-too” mentality driving Deutsche’s managers and reducing it to its sorry state today.
It is truly inconceivable that even Merkel would actually allow Deutsche Bank to fail, but her modus operandi of waiting too long to acknowledge crises and then kicking the can down the road may already have done irreversible damage ».
Il y a aussi dans l’affaire Deutsche Bank, un règlement de compte entre Américains et Européens, les premiers faisant payer aux seconds l’imposition exorbitante d’Apple en sanctionnant la DB de façon tout aussi exorbitante.
Il y a toutefois certains analystes positifs sur la DB qui ont eu raison puisque les BCE et Bundesbank sont à l’évidence intervenues ce jour et ont fait remonter l’action DB de 14%:
Ce que devrait faire la Fed mais ce qu’elle ne fera pas parce que Yellen et sa bande sont assujetties au pouvoir politique établi, c’est-à-dire à Obama qui les a nommés et à Hillary Clinton dont elles veulent qu’elle gagne la présidentielle US au détriment de Donald Trump pour conserver leurs pouvoirs:
La Fed est devenue une pétaudière, dont chaque dirigeant déclare tout et son contraire à quelques heures d’intervalle sans que Yellen exerce le moindre contrôle de leurs propos contredisant ce qu’elle affirme, d’où son inadaptation radicale à se reformer.
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Les banques centrales européennes et japonaise persistent elles-aussi dans l’erreur:
Et ne peuvent plus sortir du piège dans lequel elles se sont mises toutes seules, faute de révolution conceptuelle sur le rôle et les modalités des « politiques » monétaires qui devrait conduire à supprimer les banques centrales actuelles et à réformer le Système monétaire international.
Le Brexit, une alternative pour les États-membres de l’UE qui veulent en sortir, ce qui leur permettrait de reconstituer ensuite ensemble une nouvelle AELE élargie flexible et authentiquement libérale concurrente de l’Europe bureaucratique de Bruxelles:
La hausse du pétrole a toujours fait monter les actions (US surtout, et européennes accessoirement), tant leur corrélation est quasi parfaite; il en sera de même cette fois-ci:
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Stocks and Crude Oil hung up by this key pattern!
« Below compares the price patterns of Crude Oil and the NYSE Index over the past 8-years. Crude and the NYSE don’t always correlate, over the past couple of years though, they have in a big way!
Since early 2015, the correlation between Crude Oil and the NYSE has been very high. They both hit highs together in 2015 at (1) and they both created double bottom lows together at (2).
Over the past 15-months, both appear to be creating a pennant pattern (lower highs and highs lows). These patterns tend to frustrate both bulls and bears, as the patterns are making little net progress.
Both are testing falling high resistance (top of pennant pattern) at (3) right now. The Risk On Trade in Stocks and Crude, want/need breakouts to take place. If they do, both should attract buyers » (Kimble Charting Solutions).
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A noter sur le graphique précité qu’après le krach boursier de 2008 / 2009, ce qui a fait remonter les actions US c’est la forte reprise du prix du pétrole.
L’Arabie Saoudite a tranché pour une politique de fixation monopolistique du prix du pétrole et d’abandon du prix fixé par le marché, ce qui signifie qu’à elle-seule, que les autres pays de l’OPEP coopèrent ou pas, d’autant que la Russie l’y aidera, elle peut déterminer à sa guise son prix international (se rappeler que l’Arabie Saoudite et la Russie, ayant prévu de privatiser leurs compagnies Aramco et Rosneft au tout début 2017, ont besoin du prix de pétrole le plus haut possible à ce moment-là pour rentabiliser au maximum ces opérations).
Ce n’est d’ailleurs pas seulement le pétrole qui monte, mais aussi le gaz naturel, l’essence et le heating oil.
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La situation au Moyen-Orient devient totalement chaotique depuis que les USA et leurs alliés en bombardant (« par erreur »…) l’armée syrienne et protégeant Al Nostra ont fait voler en éclat la trêve conclue à Genève entre Lavrov et Kerry, ce qui a résolu la Russie et le gouvernement de Damas à en finir avec les rebelles d’Alep, d’autant que la bataille pour Mossoul va commencer; tout cela soutenant la hausse du prix du pétrole…
Nous restons donc uniquement long d’actions technologiques US, de TQQQ (ETF ultra long Nasdaq), d’actions pétrolières US et internationales, d’UWTI (ETF ultra long pétrole) et de XLE (ETF long actions pétrolières), et tout à fait marginalement long DAX (tant qu’il ne casse pas par une clôture 10260). RIEN D’AUTRE.
Nous n’achèterions les ETF ultra long S&P500 et Dow Jones Industrial et quelques autres actions que sur la cassure de leurs plus hauts récents pas avant.
Quant aux monnaies, nous sommes quasiment arbitrés entre le dollar US et les autres, donc sans vrai risque de change.
Les trois sociétés pétrolières à notre avis les plus haussières sur lesquelles nous sommes long pour nos principaux clients sont Murphy Oil, Marathon Oil et Schlumberger.
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Le Dax a cassé à la hausse sa ligne de baisse venant de son plus haut d’avril 2015, ce qui en fait un marché à nouveau haussier, mais reste dans une consolidation temporaire à partir de laquelle il devrait remonter:
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LE RISQUE D’UN KRACH BOURSIER OU DE FAILLITE DE LA DEUTSCHE BANK, VOIRE DU SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL, pronostiqués par certains commentateurs fous (comme Jim Rickards) AVANT L’ÉLECTION US OU BIEN TANT QUE LE PÉTROLE MONTERA EST Z E R O:
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Erin Heim de StockCharts.com prévoit la cassure à la hausse des 2200 sur le S&P500 avec 2579 comme objectif possible
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Bull Market intact
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29sept.
Comme prévu, le pétrole et les actions des sociétés pétrolières ont démarré un mouvement majeur de hausse
L’accord historique des producteurs de pétrole de l’OPEP et de la Russie de limiter leur production est haussier pour les prix du pétrole, pour les actions des sociétés pétrolières et pour l’ensemble des actions US et européennes en général.
Le Double bottom à 43 USD le baril a parfaitement tenu.
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Objectif de hausse du pétrole WTIC aux alentours de 63 / 73 USD le baril d’ici fin 2016 / début 2017 (là où se situent les moyennes mobiles à 200 et à 50 jours); se rappeler que l’Arabie Saoudite et la Russie, ayant prévu de privatiser leurs compagnies Aramco et Rosneft au tout début 2017, ont besoin du prix de pétrole le plus haut possible à ce moment-là pour rentabiliser au maximum ces opérations :
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L’UWTI, sur lequel nous sommes assez fortement long, pourrait monter rapidement vers 42 au minimum (son plus haut de juin 2016), soit près d’un doublement de sa valeur actuelle:
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L’indice des actions des sociétés pétrolières pourrait aussi fortement monter:
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28sept.
Notre stratégie de base jusqu’au 8 novembre 2016
Nous restons convaincus que les actions technologiques US -les FANG: Facebook, Amazon, Netflix, Google (Alphabet)- plus Microsoft et Apple sur lesquels nous sommes long pour nos portefeuilles-clients suffisamment importants depuis un certain temps, avec des gains ouverts confortables, et le TQQQ (ETF ultra long Nasdaq) acheté plus récemment pour tous nos clients sans exception, sont les meilleurs actifs à acheter, la consommation restant solide aux USA.
Comme l’a écrit John Murphy de StockCharts hier soir:
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« NASDAQ 100 CONTINUES TO LEAD MARKET HIGHER… The fact that the technology-dominated Nasdaq 100 is leading the market higher is a positive sign for both. Chart 9 shows the Power Shares QQQ trading well above its 50-day average. The QQQ/SPX ratio (top of chart) shows it outpacing the S&P 500 by a wide margin. That’s helping pull the SPX higher. Chart 10 show the S&P 500 continuing to bounce off chart support along its June peak. Its 14-day RSI line (top of chart) to close to clearing its 50 line. In addition, its daily MACD lines (below chart) have turned positive for the first time since the end of July. Technology, consumer discretionary, financials, and industrials are the day’s top sectors. The Industrial SPDR (XLI) is being led higher by the transports. Stocks continue to get a boost from from lower bond yields. The 10-Year Treasury yield has fallen to 1.56% and has slipped below its 50-day line for the first time in a month ».
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Beaucoup de place à la hausse sur le $COMPQ (et donc sur le $NDX aussi) selon son graphique weekly:
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Les deux actions les plus haussières étant selon nous Amazon et Microsoft:
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Nous n’avons pas d’autres positions, ni S&P500, ni Dow Jones Industrial, ni d’autre action US ou non US, à l’exception d’une petite position longue sur le Dax, de certaines actions pétrolières US et internationales et du pétrole lui-même, dont nous escomptons la reprise (les prix de l’énergie étant plus ou moins incompressibles sur leurs niveaux actuels même si l’OPEP (en particulier l’Arabie Saoudite et l’Iran) et la Russie ne parviennent pas à se mettre d’accord rapidement pour prendre des mesures visant à le faire monter).
Très bon support atteint sur le Dax dont l’objectif de hausse se situe vers 11549
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Nos engagements de marchés actuels sont au maximum de l’ordre de 55% de chacun de nos portefeuilles-clients. Quant au dollar US, nous en avons pour les besoins des opérations de marché précitées, mais tout notre cash disponible gardé en réserve de l’ordre de 45% est placé dans plusieurs autres monnaies dont l’euro (mais pas le yen même si le dollar US/yen pourrait baisser encore).
Il est maintenant quasiment certain que la Federal Reserve, quoi qu’en disent ses dirigeants, même après l’élection présidentielle du 8 novembre 2016, ne remontera pas graduellement à petits pas son taux directeur et ne réduira pas son bilan hypertrophié, dans la plus grande transparence c’est-à-dire en annonçant à l’avance ce qu’elle va faire et en s’y tenant, pour rétablir une monnaie saine. Comme, du côté de la BCE, de la Banque du Japon, de la BNS ou de la Banque d’Angleterre, il n’y a rien à attendre non plus en matière de normalisation de leurs politiques monétaires qui ne peuvent que continuer à être expansives comme l’Américaine, en dérivant de Quantitative Easings (achat d’obligations), en achats d’actions, de dévaluations dites « compétitives » en « monnaie hélicoptère », jusqu’à ce qu’elles possèdent toutes ensemble la quasi totalité des actifs boursiers ou obligataires et que ces marchés soient montés à des niveaux stratosphériques (raison pour laquelle ceux qui « shortent » les actions se trompent en passant à côté de gains financiers exponentiels extraordinaires encore à venir qu’ils ne pourraient jamais atteindre dans une conjoncture « normale »; vous ne le savez pas mais un jour le Nasdaq Composite Index vaudra probablement le double de sa valeur actuelle).
Les banques commerciales et privées, pas seulement en Europe mais aussi aux USA et en Asie, ayant besoin de montants considérables pour se recapitaliser, les banques centrales devront créer cette masse de nouvelles liquidités qui ira sur les marchés financiers:
Les banques centrales, incapables donc de normaliser leurs politiques monétaires et n’en ayant d’ailleurs aucune intention, monétiseront tous les actifs financiers. Même les commentateurs les plus baissiers sur les actions commencent à le comprendre…
Nous ne changerons pas la composition actuelle de nos portefeuilles-clients (sauf évènement exceptionnel) jusqu’à l’élection US du 8 novembre 2016, dont hélas nous craignons dorénavant, depuis le débat télévisé du 26 septembre 2016 que Trump a complètement raté, qu’elle soit gagnée par Hillary Clinton. Non pas parce Donald Trump ferait un président idéal (quoique son programme économique est à notre avis le meilleur pour les USA) mais parce que Clinton, l’interventionniste, la candidate corrompue, incompétente et malade, du complexe militaro-industriel, des grandes banques manipulatrices et des dictateurs étrangers, si elle était élue, aggraverait les tensions internationales et apporterait à terme le chaos au Moyen-Orient, en Asie et en Europe, voire même la guerre entre les USA et la Russie puis plus tard avec la Chine. Exagération pensez-vous, espérons le… Alors que Trump, l’isolationniste, désengagerait les USA du reste du monde, ce qui réduirait les tensions internationales.
Les résultats de la conférence d’Alger sur le pétrole n’étant pas encore connus, il est remonté hier sur son ouverture de vendredi par suite de l’optimisme qui prévaut quant à l’issue de cette réunion.
Les marchés d’actions US ont légèrement baissé avant le débat télévisé Trump – Clinton, qui s’est soldé pare une piètre performance du candidat républicain, mais devraient remonter ce jour. Les actions technologiques dont nous sommes acheteur ne montrent pas de signe de faiblesse.
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Comme le remarquait Arthur Hill de StockCharts.com hier soir:
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« Technology Sector Shows No Signs of Weakness. The sector may be ripe for a correction, but the weight of the evidence is bullish overall. The trends for the Technology SPDR (XLK) and EW Technology ETF (RYT) are clearly up and strong. The 10-day EMA of AD Percent has been on a bullish signal since 22-Feb. High-Low Percent has been bullish since 21-Mar and the %Above 200-day EMA has been bullish since 11-Mar. »
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A noter que les actions US vont bientôt rentrer dans leur période de saisonnalité positive d’octobre à fin décembre:
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Le Dax a aussi baissé hier, suite à l’insolvabilité de la Deutsche Bank qui n’est pas nouvelle et pourrait obliger le gouvernement Merkel à la recapitaliser, ce dont il a les moyens, mais la configuration de cet indice boursier reste positive.
Toutes les banques (européennes surtout) ont de grosses difficultés par suite des politiques monétaires de taux négatifs ou zéro qui les ruinent à petit feu: