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16août
Pourquoi sommes-nous dans une configuration haussière idéale pour la plupart des marchés d’actions, surtout ceux riches en actions pétrolières
Indépendamment des mesures d’injection massive de liquidités ou d’achats directs d’actions prises par la Federal Reserve US et par ses homologues étrangères amies (BNS, Banque d’Angleterre, BCE) pour faire monter les actions US et maintenir un dollar US plutôt faible, ce qui devrait ainsi leur permettre (en principe mais ce n’est pas garanti) de faire perdre Donald Trump -l’ennemi public Numéro 1- à l’élection présidentielle US du 8 novembre 2016 (étant donné qu’il ne pourra alors pas se prévaloir vis-à-vis des électeurs de la mauvaise gestion par Obama ou par la Fed de l’économie US puisque la bourse serait au plus haut, quoique le niveau élevé de la bourse n’ait pas grand chose à voir avec la situation des couches sociales les plus précarisées et des chômeurs), le contexte général d’économies toujours faibles donc non inflationnistes un peu partout mais de liquidités abondantes disponibles peu investies, comme l’existence de positions shorts massives, sont porteurs pour les actions. D’autant que le pétrole remonte, ce qui éloigne le risque de déflation généralisée et les défauts de certaines sociétés pétrolières sur leurs dettes. Cette fois-ci, tout porte à croire que l’Arabie saoudite, dont la situation politico-économique se dégrade fortement en proie à des tensions internes très fortes au sein même de la famille royale, fera fin septembre 2016 un accord de réduction de sa production pétrolière avec les autres pays-membres de l’OPEP. Alors que les obligations d’Etat US et l’or rechutent, ce qui signifie que les inquiétudes des investisseurs se dissipent. Tout cela incitant les investisseurs à revenir sur les marchés d’actions un peu partout, lesquels suivent la progression des actions US, d’autant qu’il n’y a pas d’autre alternative d’investissement. Nous restons donc long actions US surtout avec comme objectif environ 2260 base S&P500 pour prendre les profits sur toutes nos positions longues puis analyser la situation à nouveau.
Bespoke statisticians say 41% of stocks on the S&P 500 offer a richer yield than the so-called long bond, or 30-year note. And more than 60% pay a better yield than the benchmark 10-year note (see chart below).
Comme le souligne Daneric Elliott Waves, qui est haussier sur le Wilshire et les autres indices boursiers US, la plus grande probabilité c’est que le Dow Jones Industrials monte à 20.000 lors de l’élection ce qui ferait gagner Hillary Clinton et perdre Donald Trump:
Les indices d’actions russe, canadien, anglais, allemand (mais pas les autres européens ni le suisse) et même chinois (mais pas le japonais), sont haussiers:
Le pétrole remonte et sa perspective de hausse est forte (75 USD le baril d’ici fin 2016?), nous sommes long USO et UWTI (que Rambus continue d’acheter comme il continue d’acheter le RUSL):
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L’or et l’argent-métal, comme les actions des sociétés minières, dont la reprise de cette année aura constitué une aberation temporaire parce que liée à la chute très excessive du dollar US/yen, sans raison fondamentale sérieuse puisque le yen est la pire monnaie du monde émise en quantités astronomiques par le pays le plus endetté qui soit de toute l’histoire dont la croissance est voisine de zéro depuis des années, comme à la panique de krach boursier et monétaire chinois, qui n’est plus d’actualité, rechutent:
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BHP Billiton records worst loss in its history
BHP Billiton, the world’s largest mining firm by market value, reported a record $6.4 billion annual loss on Tuesday, hammered by a bad bet on shale, a dam disaster in Brazil and a commodities slump. The mining giant also cut its final dividend by 77%.
Quant à l’euro/dollar US, il n’est pas haussier par lui-même mais il est soutenu par la chute de la livre sterling qui semble, comme pour ce qui concerne la hausse du yen, plus ou moins plafonner.
C’est la politique monétaire de taux négatifs mise en place par la BCE de Draghi qui coule la croissance économique européenne, raison pour laquelle il faudrait pour les PIIGS et la France en finir avec l’euro:
L’élection présidentielle US du 8 novembre 2016 et les marchés financiers
Il faut bien reconnaitre que les deux principaux candidats qui restent en lice, Hillary Clinton et Donald Trump, ne sont pas ceux que la majorité des Américains aurait souhaités tant leur impopularité à tous les deux est grande, mis à part auprès de leurs clientèles électorales rapprochées; la majorité des Américains rejetant en outre les « dynasties » Bush et Clinton qui prétendent que le pouvoir leur revient de « droit divin » et vivent au dessus des lois s’appliquant à tout un chacun.
D’un côté, une dissimulatrice incompétente (son passage au Département d’État a été pitoyable) et corrompue (achetée par Wall Street et par l’étranger qui lui assurent une fortune considérable via leur financement de sa Fondation privée), coupable de nombreuses infractions, et, de l’autre, un caractériel agité, imprévisible et provocateur, ex star de la téléréalité ayant parallèlement fait fortune dans l’immobilier (pas toujours de façon indiscutable), cassant systématiquement les codes du « politiquement correct » pour brouiller les cartes, ce qui rend l’issue de leur confrontation hautement toxique pour l’Américain moyen qui sera probablement, quel que soit le vainqueur, à nouveau trompé.
Ainsi qu’il l’a été par les deux précédents présidents Bush et Obama, un va-t-en guerre à moitié fou et un illusionniste hypocrite (« Yes we can! »), ayant crée plus de problèmes qu’ils n’en ont résolus. Bush ayant mis le Moyen et Proche-Orient à feu et à sang est grandement responsable de la résurgence de l’islamisme et du terrorisme international; Obama, dont le fiasco en politique étrangère n’est pas moins grand (désastres syrien, irakien, libyen, afghan, etc. qui se poursuivent et retour de « la guerre froide » contre la Russie), ayant divisé les Américains a attisé les tensions (en particulier raciales) entre-eux tout en laissant une économie incertaine, un endettement record, des classes basses ou moyennes appauvries, un système de santé au coût exorbitant toujours à l’agonie et, surtout, une banque centrale omnipotente que les politiciens ne contrôlent plus (alors qu’il faut mettre fin à sa funeste « indépendance » et la contraindre à rendre des comptes), faisant une politique en faveur d’une toute petite partie des Américains les plus riches. Nous sommes évidemment très loin des John Kennedy et des Ronald Reagan qui faisaient rêver les Américains parce que ce qu’ils leur proposaient avait du sens et du panache! Il ne fallait pas faire des élections aux USA une affaire d’argent dans lesquelles seuls des milliardaires peuvent concourir parce que c’était se condamner aux pratiques d’une république bananière!
Hillary Clinton n’a pas de programme détaillé, ne connait rien à l’économie, promet tout et son contraire, mais ment en prétendant reprendre les propositions sociales et protectionnistes de Bernie Sanders, d’autant qu’elle entend augmenter les impôts des Américains. Si elle devenait présidente, elle ferait une politique combinant les inconvénients de celles de Bush et d’Obama sans compter, pour satisfaire les banques qui la financent, une dérégulation bancaire et financière massive dans le style de celle effectuée en son temps par son époux Bill Clinton (ayant conduit à la crise des subprimes de triste mémoire), lequel d’ailleurs exercerait le pouvoir en coulisses, ce qui ramènerait sur le devant de la scène toutes sortes d’affaires sordides dans lesquelles il est impliqué. Hillary Clinton, c’est la candidate du lobby militaro-industriel, dont elle continuerait à financer les programmes hyper coûteux, et de la guerre, parce qu’elle poursuivrait toutes les agressions US à l’étranger dans le but d’assurer, croit-elle à tort, le leadership mondial américain.
Trump, lui, a un programme beaucoup plus social et radical de protectionnisme (il taxerait les importations chinoises aux USA ce qui permettrait de baisser les impôts des Américains et de faire revenir beaucoup d’emplois aux USA), d’isolationnisme, de désengagement des USA en particulier militaire à l’extérieur (il ferait payer les alliés de l’OTAN tout en réduisant sa taille), anti-immigration (il construirait un nouveau mur plus hermétique avec le Mexique), sécuritaire (il contrôlerait les arabo-musulmans voire les empêcherait d’entrer aux USA) et de retour aux valeurs profondes de l’Amérique WASP (White Anglo-Saxon Protestant), mais ses excès verbaux brouillent son message -à maints égards contradictoire- et l’on peut douter qu’il serait capable de l’appliquer s’il était élu, voire même tout simplement qu’il puisse aller jusqu’à l’élection tant il coalise ses adversaires au sein de son propre parti qui sont toujours décidés à l’empêcher de se présenter puis de gouverner. Sa force: n’étant pas un professionnel de la politique et n’en vivant pas, il n’a rien à perdre, ce qui le rend hyper-combattif contre une Clinton qui, elle, ne supporterait pas de perdre tant elle est convaincue que la présidence lui revient de droit.
Qui va gagner? Personne n’en sait rien parce que le résultat sera très serré et l’abstention importante (à condition que l’un des deux candidats ne soit pas assassiné ou empêché avant), d’autant que les deux autres candidats indépendants (une écologiste et un libertarien) prendront plus de 10% des voix qui manqueront surtout à Hillary Clinton, comme lui manqueront une partie importante des voix étant allées à Bernie Sanders lors de la primaire démocrate. Le plus probable, c’est que l’élection sera manipulée d’une façon ou d’une autre pour tenter d’empêcher Trump de gagner (on se rappellera de l’élection Bush contre Gore de 2000 qui avait été aussi truquée). Mais cette élection Clinton contre Trump c’est comme le Brexit, il est possible que le résultat soit à l’opposé de ce que les médias et les « élites » tous pro Clinton proclament à l’avance, tant le rejet du centralisme de Washington, des folies de Wall Street, de la mondialisation et de l’immigration est grand dans les couches populaires paupérisées. Les élections législatives et locales qui vont aussi avoir lieu pourraient, en outre, faire que le président élu soit empêché de mener sa politique du fait d’un Congrès hostile et ce serait alors l’impasse.
Jusqu’à l’élection du 8 novembre 2016, dans trois mois -ce qui est assez long-, nous sommes d’avis que tout sera fait par la Federal Reserve et ses homologues étrangères amies (BNS, Banque d’Angleterre, BCE) pour éviter un quelconque dérapage boursier ou monétaire qui pourrait donner un avantage à Trump, lequel fait l’unanimité des « Acteurs » US et étrangers du « Système » contre lui, c’est donc une période de hausse exceptionnelle des actions US accompagnée d’un dollar US maintenu plutôt faible par la Fed qui devrait se poursuivre d’ici-là.
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Il est toutefois peu probable que l’euro/dollar US monte prochainement au dessus de 1,1250
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Après l’élection, cela risque d’être assez différent. Mais, contrairement aux bêtises que répètent en boucle les prophètes de malheur, il n’y aura pas de krach des actions US ni en 2016 ni dans les années suivantes (ce qui n’exclut évidemment pas des corrections) parce que la création monétaire débridée, les mécanismes pré-programmés de trading (algorithmes) et les progrès technologiques des entreprises les plus innovantes devraient les propulser à des niveaux de cours beaucoup plus hauts dans un contexte d’absence d’alternative réelle de placement (obligations d’Etat et or très sur-évalués du fait de taux zéro ou négatifs qui ne dureront pas, en particulier aux USA puisque la Fed les relèvera dès décembre 2016).
Nous avons aussi acheté le DAX sur sa cassure à la hausse dans le sillage de la hausse des indices d’actions US:
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Même les actions chinoises (sur lesquelles nous nous abstenons) repartent à la hausse sur la nouvelle de la recapitalisation du système bancaire par l’État chinois:
Dans tous les cas, après l’élection, les USA changeront de paradigme, les partis républicain et démocrate auront implosé, les questions de la mondialisation et de l’immigration devront être traitées efficacement et la politique internationale s’en trouvera fortement modifiée.
Les questions de la mondialisation et de l’immigration (produisant inégalités multiples, chômage de masse et insécurité dans les pays les plus développés) devront être sérieusement traitées, aux USA comme en Europe, faute de quoi les économies poursuivront leur Stagnation Déflationniste Séculaire et les peuples appauvris comme perdant leur identité se radicaliseront contre les pouvoirs politiques actuels qui se révèlent incapables de trouver des solutions équilibrées aux problèmes qu’ils ont eux-mêmes créés:
Le déficit commercial US, produisant désindustrialisation, chômage et paupérisation des Américains les moins favorisés, doit être corrigé, ce qui suppose la renégociation et la limitation des accords de libre-échange:
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11août
Jamais l’écart entre les positions shorts prises par les investisseurs et la réalité de la tendance haussière des actions US n’a été aussi grand!
Dana Lyons indique que les positions shorts prises par les investisseurs, par exemple via l’achat de VIX futures, ont atteint leur record historique absolu (alors que le VIX est à son plus bas):
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La plupart des prophètes de malheur continuent à pronostiquer le krach des actions US, ce qui n’est pas nouveau et leur a valu ces derniers mois de subir des pertes records:
Et pourtant, les marchés d’actions US continuent leur progression, certes actuellement ralentie en raison du faible volume d’affaires de la première moitié du mois d’août, et les meilleurs analystes sont résolument haussiers. Nous sommes convaincus qu’ils ont raison, il n’a pas d’alternative d’investissement à l’achat d’actions US qui sont dans un grand bull market.
Pourquoi donc les supposés professionnels de la finance sont-ils massivement shorts sur les actions US alors que leur hausse continue et s’accélère?
Depuis le début de la reprise des actions US en février 2016, et plus encore depuis juin 2016, les supposés professionnels de la finance continuent de vendre short les actions US, ce qui a entrainé la plupart des investisseurs à faire la même erreur en shortant massivement les indices boursiers US et beaucoup d’actions US, avec comme résultat pour eux pour le moment de très grosses pertes.
US S&P500: Retail CFD traders remain extremely net-short the SPX500, which tracks the fair value of the S&P E-mini futures contract, and a contrarian view of ‘crowd’ sentiment has kept us firmly bullish. It was as recently as last week when our data showed over 90 percent of open SPX500 positions were short—a fresh record.
Such heavily one-sided sentiment can sometimes warn of an extreme and potential price reversal. Yet it is likewise clear that sentiment can remain extreme for extended periods of time, and a major trend turnaround is only clear in hindsight.
We would need to see a substantial turn in retail CFD trader sentiment in order to call for an S&P 500 reversal, and indeed we will remain bullish until further notice.
— Written by David Rodriguez, Senior Strategist for DailyFX.com
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Nous n’avons pas d’explication à cette anomalie, probablement imputable au fait que tous ces gens sous-estiment la volonté et la capacité de la Federal Reserve à tout faire pour soutenir les actions US, afin d’empêcher Trump de gagner l’élection présidentielle US du 8 novembre 2016, mais aussi sous-estiment la croissance économique US qui, pour plutôt faible qu’elle soit n’en est pas moins supérieure à celles du Japon et de l’Europe dont évidemment les marchés d’actions sont, eux, plombés mais qui donnent néanmoins depuis peu quelques signes d’évidente amélioration dans le sillage de la hausse des actions US. D’autant que, dans le cas européen, la désintégration de la structure politico-économique de l’UE étant en cours du fait du Brexit, des impasses électorales espagnole et italienne pour 2016 comme française et allemande pour 2017, de la menace turque, de l’immigration massive arabo-musulmane et des attentats islamistes, tout cela n’incite pas à y investir.
Les banques centrales ont crée des économies ultra financiarisées dans lesquelles le produit de leur création artificielle et massive de liquidités va sur les marchés financiers et non plus dans l’économie réelle, d’où il en résulte qu’une croissance économique même faible peut coexister avec des marchés d’actions en hausse voire même exubérants.
Telle est d’ailleurs la raison fondamentale pour laquelle la monnaie restera vraisemblablement pour toujours virtuelle et que l’on ne reviendra jamais à l’étalon-or, retour qui marginaliserait les banques centrales et détruirait les marchés financiers. C’est ainsi et il faut s’y adapter, au lieu de croire à la chimère du rétablissement de la monnaie gagée sur un actif réel. D’ailleurs, l’avenir que l’on nous prépare, c’est plus de monnaie du tout: l’élimination du cash au profit d’instruments électroniques de paiement ou par carte de crédit. Ce qui brouillerait définitivement les notions d’inflation ou de déflation pour ne laisser que des flux financiers orientés par les principales banques centrales vers les marchés d’actions ou d’obligations selon leur choix, afin de créer ainsi un « effet richesse » dont elles escomptent une croissance des économies. Dans ce cas de figure, les avoirs en or des particuliers seraient un jour (en cas de krach obligataire par exemple) purement et simplement confisqués par les Etats et les banques centrales… au même titre que la détention de cash au dessus d’un certain montant serait interdite. Nous allons hélas vers une répression monétaire et financière accrue, pas vers plus de liberté.
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Double top sur l’or, double bottom sur les taux d’intérêt US à 10 ans:
On ne peut pas non plus exclure une volonté des supposés professionnels de la finance de manipuler les marchés pour les faire chuter afin d’établir les positions longues qu’ils n’ont pas été en mesure de prendre ayant été pris de court par la hausse. Ce qui est la spécialité de quelques parasites (Soros, Icahn, etc.) qui ne prospérant que sur les catastrophes qu’ils provoquent devraient être interdits de spéculer.
Tous ces gens, continuant en outre à croire que les obligations d’Etat US et l’or vont monter, alors que ces derniers actifs sur-évalués comme jamais n’ont pas de perspective de hausse supplémentaire, et que le pétrole va chuter plus, alors qu’il est à un niveau de prix ridiculement sous-évalué et a trouvé un support durable vers 39 USD le baril sur le WTIC, sont victimes d’une illusion collective.
John Templeton a écrit: “Bull-markets are born on pessimism, grow on skepticism, mature on optimism and die on euphoria.” Étant donné que nous sommes actuellement au niveau du pessimisme, il faudra passer ensuite à celui de l’optimisme puis à celui de l’euphorie, avant que les actions US chutent notablement.
Intéressante étude expliquant que l’achat des obligations d’Etat US, même dotées de taux positifs, pour les détenteurs de monnaies étrangères ne leur rapportent plus rien…
Nous restons long pétrole (USO), actions russes (RUSL), actions canadiennes (EWC), long ETF actions US (UDOW, SPXL, SOXL et QLD) que nous avons renforcés ces derniers jours, long actions US (FANG + Microsoft + actions des sociétés pétrolières -Marathon principalement-) et plus ou moins arbitrés sur nos actifs en dollars US (le Dollar US Index s’étant stabilisé). C’est tout, rien d’autre. En cas de hausse du S&P500 vers 2260, nous prendrions les profits sur toutes les positions précitées et resterions entièrement en cash. Pour le cas où le marché baisserait, nous aviserions.
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Le RUSL est au plus haut
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Rambus Forum continue de prédire la double hausse du S&P500 et du pétrole WTIC
La BNS pratique la bonne stratégie et le meilleur modèle de gestion patrimoniale actuellement possible
Obligée d’acheter en masse des devises étrangères (le dollar US surtout et de moins en moins l’euro) pour empêcher l’appréciation du franc suisse considérée comme négative pour l’économie helvétique, la BNS, avec les devises étrangères qu’elle accumule, achète des actions. Et non pas des obligations d’États ou d’entreprises pas plus que de l’or, dont elle se débarrasse le plus possible. Les actions qu’elle achète sont presque toutes des actions US. Et parmi ces actions US, elle achète des actions de haute technologie, internet, de communication et d’information (Apple, Microsoft, Amazon, Facebook, Verizon, Google Alphabet, etc) et des actions de sociétés pétrolières et de l’énergie (Exxon Mobil, Chevron, etc.). Elle n’achète presque pas d’actions des entreprises industrielles ou commerciales traditionnelles qui sont en perte de vitesse dans notre nouveau monde de la société de la communication et de l’information.
Ce que fait la BNS c’est la bonne stratégie et c’est le meilleur modèle de gestion patrimoniale actuellement possible que tout investisseur devrait appliquer pour lui-même (acheter des ETF long actions US -SPXL, UDOW, SOXL et surtout QLD-, c’est bien; mais il faut aussi acheter les actions individuelles US, si la taille du portefeuille est suffisante et que investisseur n’est pas tétanisé par la prise calculée de risque, ne serait-ce que pour percevoir des dividendes).
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Alors que, bêtement, la grande majorité des investisseurs et des gestionnaires d’actifs est short actions US, long obligations d’Etat ou d’entreprises, voire long or (un actif anachronique à détenir par temps de déflation qui n’est temporairement remonté que parce le dollar US/yen japonais a chuté). Ce qui constitue à notre avis le mauvais modèle de gestion.
Parce que les actions US (et accessoirement russes et canadiennes) sont entrées début 2016 dans un grand bull market structurel, alimenté par l’innovation technologique, le développement des techniques et moyens de communication, la reprise du prix du pétrole et de certaines matières premières industrielles qui avaient alors atteint un extrême à la baisse en liaison avec la crainte de krach boursier et monétaire chinois.
Parce que la Federal Reserve US et la BNS, venue à la rescousse de son homologue US, rejointes cette semaine par la Banque d’Angleterre, agissent de façon concertée pour faire monter le marché d’actions US dans la perspective de l’élection présidentielle US lors de laquelle elles veulent faire gagner la candidate de l’Establishment Hillary Clinton, supposée garantir le libre-échange contre Donald Trump le protectionniste; les deux autres banques centrales importantes (BCE et Banque du Japon), craignant des krachs obligataires en Europe et au Japon, agissant quant à elles pour faire monter leurs obligations d’États ou d’entreprises. Quant aux banques centrales de Chine et de Russie, elles sont d’abord mobilisées par la survie de leurs économies et de leurs systèmes bancaires domestiques comme pour éviter la chute de leurs monnaies nationales, d’où leurs achats d’or qui leur semblent (à tort à notre avis) protéger lesdites monnaies. Il y aurait donc une certaine division du travail entre banques centrales.
La BNS est la plus prudente et la plus agile de toutes les banques centrales, si elle a cessé l’achat d’or et qu’elle l’a remplacé par l’achat d’actions US, c’est que cela lui parait plus rentable et moins risqué, faites en de même. Il n’y a pas de risque de baisse notable des actions US avant l’élection du 8 novembre 2016. Il n’y aura pas de hausse du taux directeur de la Fed avant décembre 2016.
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GRAPHIQUES HAUSSIERS de Rambus publiés ce jour:
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En plus des actions US, et accessoirement des actions russes, Rambus est haussier sur le pétrole et sur les actions canadiennes (tous les deux très bon marché):
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Le pétrole est proche de son plus bas, les actions des sociétés pétrolières sont sous-évaluées:
Or et obligations d’Etat, les actifs anti-actions, baissent enfin ensemble :
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La chute persistante de la vitesse de circulation de la monnaie, montrant qu’il n’y a pas d’inflation au niveau de l’économie réelle, ne devrait pas inciter à acheter l’or et l’argent-métal qui selon nous finirons par chuter violemment avant l’élection US du 8 novembre 2016:
PS: Pour ce qui nous concerne, nous reprendrons celles des positions sur les ETF long actions US que nous avons allégées le 2 août 2016 lorsque le S&P500 a atteint à 2170, si le S&P500 confirme lundi 8 août 2106 sa hausse de ce vendredi 5 aout 2016 ou bien les prochains jours s’il corrige progressivement vers 2160. Sauf événement exceptionnel, nous ne toucherons à aucune autre de nos positions longues que nous conserverons au moins jusqu’à la fin août 2016.
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Cassure à la hausse des 2178:
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04août
Consolidation haussière sur les actions US, reprise du pétrole et des actions russes
Rambus reste haussier sur les actions US qui consolident au dessus de leur niveau de cassure à la hausse
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La fluctuation d’hier:
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La BNS est l’un des principaux acheteurs d’actions US:
Nous restons circonspects et sans engagement sur l’or et l’argent-métal parce que les graphiques indiquent que leurs résistances n’ont toujours pas été franchies à la hausse, de telle sorte que leurs reprises de cette année ne sont pour le moment que des « bear market rallies » et non pas le début de bull markets.
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C’est le chaos monétaire organisé, ou plutôt subi par les banques centrales, dont la gestion de leurs monnaies est incohérente, en particulier la forte hausse sans aucune justification fondamentale du yen japonais, qui a fait remonter les prix des deux métaux précieux. Mais dans un univers déflationniste, avec les taux d’intérêt à moyen et long termes dont la baisse très exagérée peut à tout moment se transformer en forte reprise des dits taux, provoquant ainsi un krach obligataire, surtout au Japon et en Europe, il y a lieu à notre avis d’acheter les actions US (parce que ce sont les sociétés US qui sont les derniers « profit centers » à produire de la richesse effective) et non pas les métaux précieux et évidemment pas les obligations d’État.
A noter que les obligations TIPS américaines (supposées constituer l’indicateur avancé de l’inflation et que l’on achète lorsque l’on craint ladite inflation) rechutent, ce qui signifie que l’économie mondiale est toujours dans la Grande Stagnation Séculaire déflationniste dont les banques centrales ont été impuissantes à la faire sortir.
Les actions des sociétés minières sont dans la même situation que les deux métaux précieux, l’indice HUI se trouvant sur une résistance majeure qui n’a pas été franchie:
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A noter que le Bitcoin, un ersatz des métaux précieux, dont il faut rester à l’écart parce que ce n’est qu’une pure escroquerie, s’effondre…
Ajustements des portefeuilles et prise partielle de bénéfices
Avec des taux d’intérêt voisins de zéro ou négatifs, il n’y a plus de marge notable de hausse des obligations d’Etat; avec le dollar US qui a entamé un mouvement de baisse probablement d’une certaine ampleur, il est évident que l’économie US, via l’amélioration du commerce extérieur, et que les économies émergentes, via la reprise des prix des matières premières (pétrole et certaines matières premières industrielles montant quand le USD baisse), vont retrouver un potentiel de croissance qui devrait se traduire par la hausse de leurs marchés d’actions; alors que le Japon et l’Europe continentale, enfermés dans la sur-évaluation monétaire retrouvée, dans la sous-consommation et généralement le chômage de masse, vont voir leurs économies se dégrader plus encore, ce qui devrait se traduire par la stagnation ou la baisse de leurs marchés d’actions. Et n’améliorera pas la grande fragilité de leur secteur bancaire (raison pour laquelle il est bien plus sûr de détenir ses avoirs dans une banque en Suisse -ce qui est tout à fait légal à la condition d’être déclaré- que dans l’UE).
Nonobstant le fait que l’Union européenne est un chaos permanent, gérée par des dirigeants pitoyables qui finira par être submergée par l’immigration et l’islamisme, c’est-à-dire le terrorisme, qu’elle ne fait qu’encourager en particulier en raison de sa participation aux guerres américaines, de sa soumission au multiculturalisme et de sa complaisance à l’égard de la Turquie du dictateur islamiste Erdogan. Les dirigeants européens, au lieu de se voiler la face, devraient prendre acte de l’échec de leur construction multinationale autour du Super-État européen, la liquider et reconstruire une Europe des États-nations, sinon tout cela ira de mal en pis. Les livres d’histoire retiendront que c’est Angela Merkel, manœuvrée par le lobby des multinationales allemandes avides d’employés bon marché, et par Erdogan, qui a définitivement tué l’UE en l’ouvrant à l’immigration massive inassimilable…
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Erdogan-Merkel: Puppet Strings
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Morgan Stanley est baissier sur le dollar US, ce qui est haussier pour l’euro (à noter, comme le montre la forte hausse du yen japonais depuis le début 2016, qu’une monnaie peut puissamment monter même avec des fondamentaux économiques pourris ce qui est aussi le cas de l’euro):
Il faut, à notre avis, rester, principalement, long les actions US via les trois ETF ad hoc (SPXL, UDOW, QLD) et aussi les FANG (Facebook, Amazon, Netflix, Google) + Apple, le secteur technologique étant toujours prometteur;
Graphique et commentaire parus sur Rambus Forum: objectif 2344 sur le S&P500, ce qui parait pour le moment un peu optimiste notre objectif restant 2260.
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DaiyFx remarque que les positions shorts sont à leur record absolu sur le S&P500, ce qui est ahurissant étant donné que cet indice boursier est en hausse régulière et vient de casser son sommet historique. De telle sorte que le short covering n’étant toujours pas intervenu, le potentiel de hausse du S&P500 et des autres indices boursiers US reste intact et massif.
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« Retail CFD traders recently hit a record net-short position in the SPX500, which tracks the fair value of the US S&P 500, and a contrarian view of crowd sentiment warns further gains remain likely. Indeed, our data shows there were a remarkable 10.2 retail short positions in SPX500 for every 1 long—a whopping 91 percent of all open positions were short. This eclipsed the previous record set just one month ago as the index traded to fresh yearly lows ».
Cette année les pertes de la plupart des fonds de pension, d’épargne collective et de retraite, sans compter celles des hedge funds, ont été abyssales parce qu’ils s’obstinent à investir dans les obligations d’Etat et dans les actions européennes ou japonaises au lieu d’acheter les actions US:
Toutefois, le S&P500 ne semblant pas en mesure de casser rapidement à la hausse les 2178, nous avons pris ce jour 2 août 2016 les profits sur la moité seulement des SPXL et des UDOW lorsque le S&P500 a payé 2170 (nos gains récents étant de l’ordre de 15 à 20% du capital investi dans ces actifs), mais gardons les QLD et les actions individuelles que nous avons en portefeuilles, pour tenter de reprendre les SPXL et les UDOW plus bas à l’occasion d’une correction (vers 2125?) ou en cas d’une nette cassure des 2178.
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Deuxièmement:
Et, accessoirement, pour une partie marginale des portefeuilles (10%), long les actions de certains pays « émergents » producteurs de pétrole ou de matières premières industrielles ayant en outre un marché domestique de consommateurs suffisamment puissant pour soutenir leur demande intérieure (comme la Russie et le Canada via les ETF ad hoc);
C’est tout, pas d’autres marchés d’actions, nulle part ailleurs, ni évidemment d’obligations d’Etat, le TLT restant en cours de retournement baissier;
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Les obligations d’Etat US et partout ailleurs chutent, ce ne sont donc plus des actifs refuges:
En outre, directement, long pétrole (position que nous avons le 1er aout 2016 légèrement renforcée vers 40 le baril) via l’USO sur lequel nous avons maintenant un engagement à hauteur de 8% de nos portefeuilles. Notre stratégie sur le pétrole c’est l’achat en échelle de baisse.
Tous les dollars US utilisés pour l’achat des instruments précités doivent être arbitrés (via l’achat de l’ULE et du UDN) et le cash non utilisé conservé dans d’autres monnaies que le dollar US (comme l’euro, son clone le franc suisse ou le dollar australien, selon le lieu ou vivent les investisseurs et la monnaie qu’ils utilisent le plus).
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Pour le moment, nous restons à l’écart de l’or, de l’argent-métal et des actions des sociétés minières parce que trop dépendants du yen japonais, dont il n’est pas évident de savoir s’il va à court terme aller beaucoup plus bas ou remonter, ces actifs étant au surplus intrinsèquement incertains et volatiles, trop soumis à l’irrationalité des investisseurs particulièrement marquée dans ce secteur.
Personne ne parvient à expliquer pourquoi une monnaie frappée de taux négatifs, prenant place dans une économie moribonde en déflation depuis 15 ans, émise en quantité astronomique via des Quantitative Easings massifs, par l’État le plus endetté au monde, comme le yen japonais monte, alors qu’il devrait s’écrouler!
Comme prévu, en juillet 2016, les actions US ont globalement dépassé leurs niveaux historiques records et le US Dollar Index a commencé à baisser, les deux mouvements étant cohérents l’un avec l’autre
La Federal Reserve, poursuivant sa politique de reflation maximale des actions US et de l’immobilier US en période d’élection présidentielle aux USA, n’a évidement pas relevé son taux directeur et ne le fera pas avant décembre 2016 au plus tôt, pour autant qu’elle décide enfin de normaliser sa politique monétaire (ce qui est absolument nécessaire pour la stabilité à moyen terme des USA, de leurs institutions financières comme de leurs investisseurs/rentiers), l’élection US étant passée et les actions US étant alors probablement à des niveaux stratosphériques.
Ce que veut la Fed c’est faire monter les actions US le plus possible jusqu’à l’élection (ce qu’elle obtient via des swaps de liquidés), pour faire gagner Hillary Clinton la candidate de l’Establishment et faire perdre Donald Trump qui, s’il était élu, mettrait à la porte ses dirigeants actuels (Yellen en premier) et réformerait en profondeur la banque centrale, comme pour montrer que tout va bien (ce qui est faux pour les classes pauvres et moyennes mais vrai pour les ultra favorisés) grâce au « génie Obama » dont Clinton poursuivra la politique et à la Fed elle-même dont les « dirigeants éclairés » ont su si bien gérer l’économie US… Elle veut aussi affaiblir le dollar US sur-évalué qui pèse négativement sur les résultats des entreprises exportatrices US, raison pour laquelle notre position dollar US en instruments de marché (actions, ETF, etc.) est arbitrée.
Partout la croissance économique reste faible… 1,2% aux USA et 0,3% en zone euro au 2éme trimestre 2016
A noter que cette élection présidentielle US de novembre 2016 sera la plus importante depuis longtemps dans la mesure où c’est un choix de société majeur que vont devoir faire les Américains actuellement très désunis qui influera sur le reste du monde pour tout le 21éme siècle…
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Il en est résulté une baisse du US Dollar Index qui à notre avis devrait se poursuivre progressivement jusqu’au 9 / 10 novembre 2016 et le résultat de l’élection du 8 novembre 2016 connu avec comme objectif vers 84 / 87 ce qui porterait l’euro/dollar US vers 1,20 / 1,22, la baisse du dollar US étant positive pour les actions US, émergentes (russes surtout et sud-américaines aussi) comme pour le pétrole, trois actifs que nous continuerons de traiter à la hausse, d’autant que le scénario d’une déstabilisation majeure en Arabie saoudite et alentours reste crédible. Mais négative pour les actions japonaises et d’Europe continentale, dont nous resterons à l’écart, compte tenu par ailleurs de la situation économique et géopolitique intérieure et extérieure de l’Union européenne à maints égards calamiteuse, attentats islamistes répétés en particulier.
Merkel est atteinte de schizophrénie. Si les États-nations européens continuent d’accepter d’être dirigés par l’Allemagne, ils finiront par s’effondrer…
Les actions d’Europe continentale sont à fuir absolument ainsi que nous le conseillons depuis des mois, cet exode des investisseurs bénéficiant aux actions US d’autant qu’ils y placent le produit des Quantitative Easings japonais et européens qui ne vont pas dans les économies japonaises et européennes:
Il y a sur les actions d’Europe continentale un triple top quasi infranchissable…
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Il en est résulté aussi une hausse des actions US, le Nasdaq ayant commencé de corriger sa sous-évaluation relative vis-à-vis du Dow Jones Industrials et du S&P500 (suite à la hausse du trio Amazon, Apple, Google que tout investisseur d’une certaine surface financière doit avoir en portefeuille) pendant que le taux d’intérêt à 10 ans US s’est stabilisé et devrait rester jusqu’à l’élection US entre 1,35 et 1,65% avec au final une sortie par le haut, la baisse des obligations d’Etat restant la plus probable, ne serait-ce que du fait de la hausse des actions US et de l’amélioration progressive de l’économie US.
Le plus haut historique du S&P500 à 2177 atteint ce jour:
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Dernier prix après la clôture: 2176
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Il devrait y avoir une correction limitée en août 2016 des actions US mais elle ne devrait pas être forte, le mois d’août n’étant pas historiquement un mois de baisse des actions US selon StockCharts.com; n’écoutez pas les prophètes de malheur qui vous disent que l’on va au krach des actions US, c’est faux et sans fondements. Notre premier objectif pour le S&P500 reste 2260.
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Quid du pétrole?
Dans notre commentaire du 15 juillet 2016, nous écrivions: « Nous gardons les USO avec une position réduite, n’avons plus de UWTI, et attendons la cassure à la hausse des 50 US dollars le baril et/ou sa baisse vers 35 / 37 sur le WTI pour en acheter plus. A noter que l’indice XLE des actions pétrolières et de l’énergie US a lui-aussi cassé à la hausse, ce qui veut dire que le secteur ne croit pas à une rechute notable du prix du brut ». Et avions publié le graphique ci-dessous de StocksCharts.com.
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Compte tenu de la baisse du dollar US qui a commencé, de la bonne tenue des actions pétrolières US que souligne Dana Lyons dans son commentaire ci-dessous et du risque saoudien, nous avons relevé notre objectif de rentrée à nouveau sur le pétrole à la hausse en cas de baisse vers 40 (ou évidemment de cassure des 50) USD le baril et gardons pour le moment une petite position sur l’USO.
Un dernier mot sur l’or, qui n’est monté cette année que parce que le yen montait et donc que le dollar US/yen chutait comme le souligne Rambus, un actif du passé, dont le prix réel est impossible à prévoir puisqu’il n’est qu’émotionnel, dont la sur-évaluation est actuellement évidente, qui ne nous intéresse plus (nous n’en achetons pas et n’en vendons pas non plus), les actions US offrant de tellement meilleures perspectives de profit. D’autant que la hausse du yen s’est essoufflée et qu’il devrait se stabiliser, c’est l’euro (et le franc suisse son clone) qui dorénavant devraient remonter.
Pour Daneric’s Elliott Waves, analyste croyant à une aggravation de la déflation, suite à l’échec des politiques monétaires japonaises et d’Europe continentale à relancer l’inflation, et à un krach obligataire final au Japon comme en Europe continentale (à l’instar de Patrick Artus de Natixis), parce qu’il n’y a qu’aux USA que la reflation fonctionne, l’or devrait finir par plonger: