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27mars
L’Union européenne, sous sa forme actuelle, n’en a probablement plus pour longtemps…
La construction européenne est un échec monétaire, économique, sécuritaire et politique, parce que cette organisation de 28 pays-membres inégaux, de moins en moins souverains, sans aucune crédibilité politique ou démocratique ni adhésion des peuples qui la composent, est ingérable et qu’elle légifère par dessus les gouvernements et parlements nationaux pourtant seuls élus donc seuls légitimes, de telle sorte qu’ils ont perdu toute marge de manœuvre. On peut éventuellement encore changer de président ou de premier ministre dans les États-membres de l’UE, mais on ne peut plus y changer de politique… C’est la bureaucratie centralisée de la Commission bruxelloise (les institutions de l’UE employant quelques 60.000 fonctionnaires dont le coût est exorbitant!) qui impose ses décisions jusque dans les moindres détails, alors qu’il faudrait décentraliser au maximum le processus décisionnel au plus proche des citoyens pour éviter l’asphyxie.
Échec monétaire: l’euro, producteur d’endettement massif (étatique, privé et de la BCE elle-même) comme de déflation, géré par une banque centrale apatride (une monnaie devant nécessairement et au minimum être nationale -c’est-à-dire émise par un État souverain- pour être viable…), devenue ultra keynésienne hystérique, que personne ne contrôle, ne convenant à plus aucun des Etats l’ayant adopté étant donné que leurs divergences macro et micro économiques s’aggravent.
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Rien n’est réglé en zone euro, en particulier pas la question de l’endettement public:
Échec économique: la stagnation et le chômage de masse + la paupérisation des actifs se poursuivent presque partout dans l’UE, dont le modèle mercantiliste de croissance par les exportations est devenu obsolète du fait de la Grande Stagnation mondiale (BRICS + pays émergents en récession), parce qu’elle ne se décide toujours pas à favoriser une croissance par la demande et la consommation intérieures, stratégie à laquelle l’Allemagne -qui décide en dernier ressort- est opposée, alors même que c’est celle que la plupart des grandes économies (Chine, USA, Canada, etc.) sont en train de mettre en place en changeant de paradigme.
Échec sécuritaire: le terrorisme islamiste se développe sur le terreau de l’immigration massive incontrôlée et du communautarisme, entretenus par l’absence de frontières intérieures et extérieures de l’UE comme du fait de la renonciation par ses politiciens mondialistes et multiculturalistes aux valeurs de la laïcité ou de la chrétienté (selon les pays dont il s’agit, la France principalement laïque et la Pologne ultra chrétienne n’ayant rien à voir l’une avec l’autre de ce point de vue) comme de leur non respect des traditions culturelles et patriotiques nationales qu’ils jugent anachroniques. Il faut en vouloir à Merkel, Hollande, Juncker et autres dirigeants « hors sol », d’avoir ranimé des antagonismes qui s’étaient dissipés et de créer des tensions insupportables, tout en remettant en cause les libertés publiques dont les Européens jouiront de moins en moins.
Comme l’écrivait l’historien Toynbee : « Nous ne déclinons pas parce que les Barbares nous attaquent ; les Barbares nous attaquent parce que nous déclinons » ou encore « Les civilisations meurent par suicide, non par meurtre ».
Échec politique: dominée par les USA via son intégration dans l’OTAN, l’UE a renoncé à son partenariat naturel avec la Russie et s’est lancée dans une alliance contre nature avec la Turquie musulmane -génocidaire des Kurdes- qui la fait chanter avant de l’envahir (80 millions millions de Turcs auront bientôt le visa Schengen…), comme dans toutes sortes d’interventions militaires extérieures aventureuses, coûteuses et stériles (Libye, Syrie, Afrique, etc.) alors que son ennemi est intérieur (les terroristes islamistes ayant tous la nationalité de l’un des pays européens) et qu’il faudrait pour le réduire extirper l’islam radical de l’UE.
Pour les Etats de l’UE, faire la guerre à l’État islamique-Daesh au Moyen-Orient n’a pas beaucoup de sens lorsque chaque islamiste radical européen a l’État islamique dans son cœur, dans son esprit et dans son corps… Qu’il est lui-même l’État islamique… Le futur de l’Europe risque d’être la « Soumission » comme l’a imaginée Michel Houellebecq dans son livre du même nom…
Et qu’il fallait (et faudrait encore) soutenir le gouvernement légal de Bachar Al Assad en Syrie appuyé par la Russie, les seuls qui luttent vraiment contre l’État islamique-Daesh, au lieu de prendre partie pour l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie, qui financent l’islamisme radical (wahhabite ou salafiste) et assurent son expansion dans le cadre de la guerre de religions en cours entre sunnites et chiites, lutte dans laquelle l’Europe n’a pas à s’immiscer même si les USA (à l’origine du chaos moyen-oriental du fait de leurs guerres pour le pétrole) soutiennent les sunnites.
Non seulement l’UE sera probablement submergée par les vagues migratoires successives mais les attentats islamistes risquent de se poursuivre, sans hélas qu’elle y réponde par les bons moyens, ce qui ne pourra qu’affaiblir les économies de ses État-membres et la volonté de vivre ensemble de ses peuples:
Valls et Hollande, leurs prédécesseurs récents et leurs probables successeurs, préconisent de renforcer l’islam alors qu’il faudrait le réduire en interdisant toutes ses formes radicales en Europe (ce qui parait difficile voire impossible à réaliser compte tenu de l’ampleur prise par le phénomène, mais n’empêche pas d’essayer) et en freinant le plus possible l’immigration non souhaitée (ce qui est plus facile à effectuer en contrôlant strictement les frontières nationales comme en renvoyant les illégaux qui séjournent dans les pays de l’UE ou les migrants qui y arrivent), tout en éradiquant les zones intérieures de non droit; chaque État-nation a le droit et le devoir de protéger son propre territoire et ses propres ressortissants, c’est ce que font les USA, la Chine, le Japon, la Russie et beaucoup d’autres.
Plus l’UE mettra de temps à se dissoudre, plus ses convulsions seront destructrices, raison pour laquelle nous recommandons toujours de n’acheter aucun actif européen (ni action, ni obligation) -pas plus que suisse ou britannique- actuellement et de réduire au maximum possible les avoirs en euros, en CHF et en livres sterling (au bénéfice des dollars US surtout et australien accessoirement -pas plus de 20% des actifs au stade actuel en dollars australiens-) jusqu’à ce que l’UE implose (il faudra par exemple acheter les actions et la monnaie britanniques si le Brexit avait lieu, tout de suite après).
Ahurissant… L’euro ne tient que parce que la BNS et quelques autres banques centrales en achètent des quantités colossales afin de prévenir la hausse de leurs monnaies:
L’objectif de hausse du US Dollar Index selon la méthode Point and Figure de StockChart.com est de 114.
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Le dollar australien, historiquement très bon marché d’autant qu’il offre un taux directeur positif de 2% et que l’Australie est le pays développé le moins endetté au monde (33% de son PIB) avec une bonne croissance, devrait remonter contre la plupart des monnaies (en 2009, 2010, 2011, le dollar australien est monté à la fois contre le USD et l’euro) au fur et à mesure que les prix de certaines matières premières se reprennent:
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On peut acheter l’ETF sur le dollar australien FXA dont l’objectif de hausse selon la méthode Point and Figure de StockChart.com est de 90.
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Il y a plusieurs pistes fructueuses à explorer pour les Etats européens qui sortiront de l’UE et/ou de l’euro, et ceux qui n’y appartiennent heureusement pas et ont conservé leurs monnaies nationales, comme de reconstituer tous ensemble une grande AELE, évidement réformée, d’États souverains avec une structure centrale très légère, n’ayant qu’une vocation économique -ni monétaire, ni politique-. (sujet sur lequel nous reviendront prochainement).
En attendant, il n’y a pas d’alternative stratégique au placement en actions US et en dollars US sur le court ou moyen termes. Comme les marchés financiers n’évoluent pas en droite ligne mais respirent, c’est-à-dire alternent naturellement phases de hausse et de baisse, il faut traiter activement les actifs précités (ce qui est le travail d’un gestionnaire).
Compte tenu des énormes liquidités disponibles prêtes à s’investir et de la stabilisation de la croissance US à un niveau positif, nous excluons tout krach des actions aux USA en 2016. C’est un krach des obligations, européen surtout, qu’il faut craindre:
Notre stratégie sur les actions US est très simple: nous reprendrions des positions longues sur le SPXL, le UDOW et quelques actions d’entreprises bien sélectionnées en cas de baisse du S&P500 vers 2005/2010 ou bien sur sa cassure à la hausse des 2060. Avec 2120 comme objectif initial. Entretemps, nous nous abstenons de prendre toute position sur les actions et restons liquides.
Stabilisation en cours du S&P500 (rechute probable vers 2005/2010 ou bien cassure directe des 2060?) puis poursuite de la hausse vers 2120:
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Le ratio actions US/actions européennes reste haussier pour les premières et baissier pour les deuxièmes:
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L’indice principal des actions européennes est très baissier…
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Comme la hausse des taux US à 10 ans se poursuit et que la Fed continuera la normalisation prudente de sa politique monétaire, nous restons acheteurs de TMV:
A noter pour ceux qui croient de façon erronée que la hausse des taux US à moyen et long termes est négative pour les actions US que, depuis la mi février 2016, la hausse des taux US et la hausse des actions US se produisent en parallèle, tout simplement parce que les USA sortent de la déflation:
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Le pétrole corrige en ce moment à la baisse mais devrait repartir prochainement à la hausse, nous achèterions à nouveau le WTIC vers 35 / 36 USD le baril, avec 50 comme prochain objectif.
L’objectif de hausse du pétrole WTIC selon la méthode Point and Figure de StockChart.com est même de 72…
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A noter que les actions US montent en parallèle avec le prix du pétrole… S’il monte vers 50 USD le baril, le S&P500 pourrait aller vers 2120.
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L’objectif de hausse du S&P500 selon la méthode Point and Figure de StockChart.com est même de 2189…
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Clive Maund est fortement baissier sur les métaux précieux sur lesquels nous restons sans position, d’autant que les hausses des taux US, du dollar US et des actions US militent pour un or beaucoup plus bas.
La tendance fondamentale baissière de l’or est inchangée…
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Nous attendons le niveau de 2005/2010 sur le S&P500 pour reprendre des positions longues sur le SPXL et le UDOW (les ETF ultra long actions US) avec un objectif ultérieur de 2120 sur le S&P500 :
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22mars
Vers une reprise du dollar US, et donc une baisse de l’euro, dans le sillage de la hausse des taux d’intérêt US
Plusieurs dirigeants de la Federal Reserve US ayant exprimé leur souhait d’un relèvement du taux directeur US pour limiter les anticipations inflationnistes aux USA et les taux US à moyen et long termes (10 ans par exemple) montant, le dollar US devrait se reprendre.
le S&P500 a atteint vers 2050 une résistance qui devrait entrainer sa correction temporaire à la baisse (avant qu’il la casse et monte beaucoup plus haut) permettant de l’acheter à nouveau à bon prix:
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Idem pour le pétrole et le cuivre: résistances atteintes, probables corrections temporaires à la baisse permettant de les acheter à nouveau.
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Clive Maund reste baissier sur l’or et nous restons sans position sur ce métal:
Ajustement important de nos portefeuilles clients en gestion
Nous avons pris les bénéfices sur toutes nos positions longues pétrole, longues cuivre et longues actions russes, nous avons beaucoup allégé nos positions longues sur les actions US (SPXL, UDOW, etc) ce jour lorsque le DJIA a atteint 17610 et le SPX500 a atteint 2050.
Nous prévoyons une correction à la baisse sur le pétrole, les actions US et russes, qui nous permettrait de les acheter à nouveau. Mais nous n’allons pas shorts sur les actifs précités.
Nous avons vendu contre dollars US la plupart des euros que nous avions.
Pour ne rester que principalement longs dollars US et accessoirement longs dollars australiens, qu’avec de petites positions longues sur les actions US et shorts sur les obligations d’Etat US, donc très liquides.
A noter que tout indique que l’or, sur lequel nous n’avons pas de positions ni longues ni shorts, devrait plonger.
21mars
Ne pas se faire piéger par le rebond temporaire de l’euro/dollar US qui n’a ni raison fondamentale ni raison technique solides et durables !
Les fantaisies des banquiers centraux nous ont valu un fort mouvement de reprise de l’euro/dollar US qui n’a ni raison fondamentale ni raison technique solides et qui à tout nomment pourrait s’inverser.
Victoire par KO d’Erdogan: l’Union européenne, dirigée par Merkel et autres incapables, poursuit et accélère son suicide en ayant finalement concédé à la Turquie la reprise de l’examen de son adhésion et, en attendant, l’obtention du visa Schengen à quatre vingt millions de Turcs qui la submergeront un peu plus…
Alors qu’en face, la BCE pourrait mettre en œuvre l’hélicoptère à monnaie et donc véritablement casser la monnaie unique européenne qui alors chuterait progressivement vers les 0,80 USD, son précédent plus bas historique :
Le graphique de l’euro/dollar US reste baissier (résistance atteinte mais non dépassée) et le graphique du US Dollar Index reste haussier (support atteint mais non cassé), ce qui signifie que la vente de l’euro/dollar et l’achat du US Dollar Index à leurs niveaux actuels pourraient être des super opportunités:
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Il faut attendre deux jours pour voir si les renversements graphiques se confirment…
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A noter aussi que, selon la technique des Bollinger Bands, l’euro/dollar US semble avoir atteint son extension maximale:
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C ‘est l’avis de Clive Maund que le US Dollar Index devrait se redresser:
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Le USD/yen, qui a fortement corrigé à la baisse, semble lui-aussi avoir trouvé un support solide à partir duquel il pourrait se redresser fortement:
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Le risque d’éclatement de la bulle financière se situe sur les obligations d’Etat (donc concerne principalement la monnaie européenne étant donné que la BCE est en train d’intégrer dans son bilan pourri -bien plus dégradé que celui de la Fed qui a cessé depuis des mois le QE et remonté son taux directeur à un niveau positif- toutes les obligations d’État et bancaires ou d’entreprises européennes possibles), pas sur les actions dont les PER sont à leur moyenne historique normale:
Les graphiques de Rambus sur les indices boursiers US sont haussiers:
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18mars
Le suicide de l’Europe
Peu de gens ont pris la mesure du danger des évènements que vivent les Européens.
Il ne s’agit rien de moins que du suicide de l’Union européenne et de ses États-nations, de sa monnaie unique et de son système bancaire (déjà en faillite virtuelle dans plusieurs Etats), méthodiquement organisé par Merkel avec sa politique unilatérale d’admission de millions de migrants (au surplus musulmans donc non assimilables) comme par la Commission de Bruxelles non élue dont les diktats sont irresponsables et par Draghi avec sa politique de Quantitative Easing illimité et de taux négatifs.
Jamais dans l’histoire, aucun État ou rassemblement d’États ne s’est volontairement exposé à son envahissement ni n’a crée une monnaie dont il casse en toute connaissance de cause la valeur, au motifs fallacieux de rajeunir sa population ou d’obtenir plus de croissance économique via la dévaluation dite compétitive permanente de ladite monnaie et la répression financière maximale de ceux qui l’utilisent. C’est la « fête des fous », le renversement paroxystique de toutes les valeurs! S’y opposer ce n’est ni faire preuve de xénophobie ni de conservatisme monétaire, mais de bon sens…
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Nonobstant la persistance d’un ensemble européen sans frontières intérieures ni extérieures livré à l’insécurité permanente (attentats islamistes, trafics et mafias de toutes sortes, etc.) intégré dans l’OTAN dirigée par les USA qui lui imposent leurs politiques agressives (vis-à-vis de la Russie et bientôt de la Chine) comme, de façon croissante, dans le libre-échange mondialisé (AECG / TAFTA / TTIP / PTCI) qui détruit ses productions de moins en moins compétitives, alors que le modèle de croissance par les exportations a fait long feu et qu’il faut dynamiser la demande intérieure, d’où la paupérisation des peuples européens et leur chômage de masse.
La double utopie du « Super-État » européen technocratique centralisé (une construction de type soviétique) intégrant tous les États-nations du continent (plus bientôt la Turquie musulmane et asiatique) et de la monnaie unique européenne « hors-sol » non émise par un État-nation souverain s’est fracassée sur la volonté de puissance de l’Allemagne, seule en situation d’imposer ses vues à ses « partenaires » zombies, et sur la déflation résultant de son obsession austéritaire anti-inflationniste, mise en œuvre par une banque centrale hystérique agissant sans aucun contrôle des peuples qu’elle ruine systématiquement sans que les gouvernements nationaux ne puissent l’en empêcher.
Quant aux misérables migrants destinés à constituer le nouveau « lumpenproletariat », que Merkel traite comme du bétail et auxquels elle inflige des souffrances inimaginables, avec la complicité de son partenaire privilégié Erdogan le boucher du peuple kurde, tout à l’opposé des « droits de l’homme » qu’elle prétend incarner; ils devraient finir par se rebeller et, à ce moment-là, ce sera une situation insurrectionnelle qu’il faudra réprimer avec tous les désordres que l’on imagine… voire la guerre civile européenne !
A noter incidemment que la Turquie occupe militairement la moitié de Chypre, pourtant État-membre de l’UE et de l’euro zone, qu’elle a envahie (Opération Attila! cela ne s’invente pas) en 1974 et qu’aucun État de l’UE ni l’OTAN n’intervient pour mettre un terme à ce scandale humanitaire…
Chaque formation politique nationale représentative devrait au plus vite exiger des gouvernements nationaux européens l’organisation dans les États-nations, comme va le faire le Royaume-Uni de Grande-Bretagne, d’une consultation de l’ensemble de ses citoyens leur demandant s’ils veulent poursuivre l’expérimentation anti-démocratique et anti-économique en cours ou bien dénoncer tous les traités européens pour recouvrer leur souveraineté nationale et monétaire en sortant de l’Union européenne et de l’euro. Ce qui serait démocratique et aurait l’avantage d’en finir avec la fracture politique entre européistes et souverainistes dont il faut sortir.
Comme lesdites formations (Les « Républicains », Parti socialiste, Verts, Centristes, etc. en France par exemple et presque partout ailleurs) sont immigrationnistes, européistes, multiculturalistes, atlantistes et mondialistes, et qu’il n’y a que des insoumis peu susceptibles de parvenir au pouvoir (Front national plus quelques personnalités de droite ou de gauche isolées) à militer pour un arrêt effectif du suicide européen, il y a lieu de se préparer au pire parce que le risque d’aller à l’explosion est le plus probable (personne n’arrêtera plus Merkel et Draghi ni leurs supporters -Sarkozy et les autres dirigeants des « Républicains », Hollande et Valls, Juncker, Renzi, Rajoy, etc.- qui sont mus par des motifs idéologiques -l’euro étant devenu un objet de vénération quasi religieux dont les opposants sont voués à l’excommunication!-).
Explosion qui, en matière financière, s’appelle le krach obligataire.
A noter que le rejet de l’Establishment est presque partout en Occident bien engagé, qu’il s’agisse des USA avec le vote Trump, de la Grande-Bretagne avec le vote pour le Brexit, en Espagne et Italie ou en Grèce, Pologne, Tchéquie ou Hongrie, en Suisse aussi (avec le vote UDC), ce qui promet des luttes politiques exacerbées mais pas encore de raz de marée électoral de nature à changer la donne, d’autant que tout sera fait par les pouvoirs en place pour empêcher les insoumis de se présenter (Trump ou Marine Le Pen ne pourrons vraisemblablement pas concourir, leurs adversaires inventant quelques « casseroles » à leur accrocher au moment opportun, sans préjuger d’un « accident » qui pourrait toujours leur arriver…).
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« How the Establishment Works (In 1 cartoon) » publié par Tyler Durden dans zerohedge:
Il n’est pas du tout certain que le duel présidentiel aux USA ce soit celui que les médias attendent entre Trump et Clinton…
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La raison du rejet de l’Establishment tient à la rupture du Contrat social et identitaire national par la technocratie européenne et les élites mondialisées comme au non respect de la parole politique dont les peuples n’en peuvent plus, raisons pour lesquelles ils n’ont plus d’intérêt à voter pour le statu quo et ne croient plus dans « les promesses qui n’engagent que ceux qui les écoutent » et non pas les politiciens qui les profèrent en n’ayant nullement intention de les respecter un jour (les duels présidentiels entre un Hollande et un Sarkozy ou un Juppé comme entre un candidat républicain lambda -Rubio, Cruz, etc.- et une Hillary Clinton, qui n’ont pas fait ce qu’ils avaient promis et tromperont à nouveau leurs électeurs, étant emblématiques à cet égard). D’où l’émergence des Mélenchon, Marine Le Pen, Boris Johnson, Nigel Farage, Bernie Sanders ou Trump, que les électeurs voudraient mettre à l’épreuve parce qu’ils sont libres de toute attache avec les groupes de pression, apportent des propositions différentes, et qui, dans leur esprit, à tort ou à raison, ne sont pas plus dangereux que les autres (une considération sur laquelle nous ne nous prononcerons évidemment pas, notre propos n’étant pas de « faire de la politique » en jugeant tel ou tel candidat mais de décrire ce qui nous semble utile à la gestion des comptes de nos clients).
Tout cela étant dit, non pas à titre anecdotique mais parce que sans cette toile de fond on ne peut pas comprendre ce qu’est le suicide de l’Europe, passons au krach obligataire qui va frapper l’Union européenne surtout, l’ensemble en pleine déflation et sans croissance économique où les Etats, la banque centrale et les institutions « communautaires », les grandes sociétés -nationalisées en particulier-, les banques privées, etc. sont les plus endettés.
Il explique en pages 157 et suivantes de son livre « La folie des banques centrales » la probabilité du krach obligataire dans son conseil numéro 4 aux dirigeants: « Renoncer aux politiques monétaires expansionnistes qui durent trop longtemps, car ces politiques sont certes efficaces à court terme en provoquant une baisse importante des taux d’intérêt à long terme, mais deviennent irréversibles et ne peuvent plus jamais être abandonnées. Sachant que la durée de vie moyenne d’une obligation est de sept ans, si pendant sept ans une politique monétaire est expansionniste, cela signifie que l’ensemble d’un portefeuille obligataire a été renouvelé avec des coupons à taux très faibles. Si les taux entamaient une remontée, la perte en capital serait massive pour les investisseurs. Or, le rendez-vous est inscrit à l’agenda pour 2016 puisque la politique de taux bas a débuté en 2009! »
Alors que la hausse progressive des taux d’intérêt aux USA sera positive pour ce pays lui permettant de normaliser sa politique monétaire et donc d’opérer un rééquilibrage entre les actions US sous-évaluées et obligations US sur-évaluées, tout en renforçant sur le moyen terme la qualité de sa monnaie, actifs revenant alors à leur valeur vraie parce que, dès lors, cessant de ne dépendre que des interventions artificielles de sa banque centrale visant à les soutenir.
Plus que jamais, il faut ne pas investir en actifs européens mais acheter les USA. Acheter les actions US (les entreprises qui les émettent étant créatrices de valeur) et vendre les obligations d’Etat partout (les Etats ou les institutions publiques qui les émettent étant destructeurs de valeur).
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Rien à gagner sur les actions européennes en 2016:
Pour le moment, la Fed favorise la remontée des actions US, du pétrole et du cuivre (deux matières premières essentielles qui doivent être réévaluées pour sortir les entreprises productrices US de leurs difficultés financières) et, en ne remontant pas encore son taux directeur, fait baisser le dollar US qui était devenu trop cher pour les exportations US, ce qui renvoie la question de la manipulation monétaire en pleine figure aux Japonais et aux Européens, pour lesquels la reprise par défaut du yen et de l’euro arrive au plus mauvais moment (ce qui pèsera négativement sur les actions et obligations d’Etat japonaises et européennes qui ne peuvent pas monter avec un yen ou un euro plus fort):
Par ailleurs, le dollar australien sous-évalué (nouvelle monnaie refuge en Asie et ailleurs) monte dans le sillage de la hausse de certaines matières premières alors que le yuan chinois (fragilisé par l’incohérence de la politique monétaire chinoise) rechute:
Énorme résistance vers 1,15 sur l’euro/dollar qui a peu de chance d’être franchie à la hausse prochainement, la probabilité étant que l’euro/dollar US reste « flat » assez longtemps (jusqu’en juin 2016 et le prochain relèvement du taux directeur de la Fed).
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Nous sommes long actions US (SPXL, UDOW, etc) et russes (RUSL), long pétrole (USO, UWTI) et cuivre (JJG), surtout. Accessoirement short obligations d’Etat US (via l’achat du TMV). Avec des gains substantiels sur nos positions ouvertes que nous n’avons pas encore matérialisés pour la raison principale que le pétrole poursuit sa hausse et la raison secondaire que (depuis mi février) les grands intervenants achètent (Jamie Dimon, JPM par exemples) alors que les petits vendent et continuent de se faire étriller (Gartman par exemple).
L’indice « avancé » des actions US a cassé à la hausse son plus haut historique:
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Et dorénavant neutres dans notre exposition monétaire, les dollars US engagés dans les opérations de marché étant couverts par des dollars australiens surtout (dans la monnaie ou via l’achat du FXA) et accessoirement des euros (dans la monnaie).
Les actions US et russes, le pétrole brut et le cuivre, sur lesquels nous restons long (grosso modo 90% de nos positions ouvertes), ont enregistré leurs plus hauts de l’année 2016 et poursuivent leur progression, alors que les obligations d’Etat à moyen et long termes US, sur lesquelles nous restons short (grosso modo 10% de nos positions ouvertes), se sont stabilisées, suite à la décision prévisible de la Fed de repousser à plus tard le relèvement de son taux directeur à cause des tensions internationales. Le dollar US est toujours dans un trading range vis-à-vis des monnaies européennes et du yen japonais mais le dollar australien est bien monté, nous restons donc pour moitié engagés en dollars US et pour l’autre moité en euros + dollars australiens.
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Euro/dollar US bloqué entre 1,05 et 1,15:
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Le TMV (ETF short obligations d’Etat US) reste haussier:
Nous restons long actions US (et à nouveau russes) et short obligations d’Etat US, sans position sur tous les autres marchés d’actions et d’obligations d’Etat partout ailleurs !
Le plus grand gérant mondial obligataire PIMCO est baissier sur les obligations d’État US en raison de la remontée des taux d’intérêt à moyen et long termes US en anticipation de nouveaux relèvement du taux directeur de la Fed (pas cette semaine mais plus tard dans l’année) et de l’amélioration de la situation économique US.
Très logiquement, il vends des obligations d’Etat US et achète des actions US parce qu’avant que les banques centrales cassent les marchés financiers par leurs politiques de QE, NIRP ou ZIRP, qui de toutes façons ne sont plus effectives en raison des taux directeurs négatifs au Japon et ailleurs (zone euro, Suisse, etc.), les actions montaient quand les obligations baissaient (et réciproquement), une logique qui devrait revenir.
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Il n’y a plus de politique monétaire possible pour les banques centrales pratiquant les taux directeurs négatifs:
La méga crise à venir ce ne sera pas un krach des actions mais un krach des obligations parce que les investisseurs ne savent plus évaluer correctement les actifs, politiques destructrices des banques centrales et trading via les algorithmes entrainant une volatilité et instabilité permanentes obligent.
La reprise des monnaies des Etats producteurs des matières premières (dollar australien) est logique, puisqu’au lieu que la valeur de ces monnaies soit liée aux fantaisies des banques centrales elle s’appuie sur des actifs réels et qu’elles offrent des taux positifs (ce qui entre parenthèses était la logique de l’étalon-or: gager la valeur de la monnaie sur un actif réel).
La Chine, dans la meilleure tradition de l’économie marxiste centralisée, ayant neutralisé son « marché » d’actions et étant en train d’en faire de même avec son « marché » forex, il n’y a plus de « marché » financier du tout dans ce pays, ce qui devrait soulager les inquiétudes de ceux qui voyaient un risque de krach des actions ou de la monnaie déstabiliser les actifs mondiaux. Il faut donc évidemment rester à l’écart des actions, obligations et de la monnaie chinoises quand on le peut.
Allemagne, Union européenne, rien de va plus… Merkel + Draghi c’est « la fête des fous »… Tout cela allant dans le mur réserve des désastres supplémentaires en chaine…
La Suisse, dont le gouvernement européiste et immigrationniste, n’a toujours pas mis en œuvre le référendum populaire du 9 février 2014 refusant l’immigration massive, va aussi être prise prise dans la déferlante migratoire:
La BCE de Draghi peut créer toute la fausse monnaie et tout le faux crédit qu’elle veut, au risque d’accroitre encore son bilan pourri, elle ne fera pas pas boire un âne qui n’a pas soif c’est-à-dire recourir à l’emprunt un particulier ou une entreprise qui n’entrevoit pas de croissance auto-entretenue, laquelle ne peut revenir que si des mesures fiscales et de protection raisonnable des productions nationales sont d’abord prises...
Le bull market sur le pétrole devrait se poursuivre:
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Quant à la répartition monétaire, nous restons grosso modo 50% en USD (y compris nos investissements) et 50% en euros + dollars australiens (en cash). Sans conviction forte en ce moment sur le dollar US qui risque, selon Rambus, de rester neutre quelques temps encore.
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Bonne analyse (caricaturale hélas) de Dani Rodrick expliquant pourquoi de plus en plus de citoyens européens et américains, en ayant assez de leur précarité économique, du chômage de masse, de l’intégration mondialiste, de l’immigration massive, comme de la dépossession de leurs valeurs culturelles, de leurs traditions locales et nationales, bousculant la pensée unique et les mécanismes de confiscation des pouvoirs politiques, économiques et monétaires, ne rentreront plus dans le rang. Ce qui se terminera par leur prise desdits pouvoirs ou par des guerres civiles si l’autisme de tous les Merkel, Juncker, Hollande, Obama, Clinton et les autres se poursuit…
Le ratio actions US/actions européennes continue de monter, ce qui signifie que les interventions monétaires destructrices de la BCE de Draghi n’ont pas modifié la tendance fondamentale des premières à la hausse (que nous conservons) par rapport aux deuxièmes (que nous continuons de ne pas avoir et de ne pas acheter).
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Comme nous l’escomptions en début d’année, alors que la plupart des analystes et gestionnaires paniquaient et se positionnaient pour le krach (sur la base de la chute du prix de pétrole et de la déroute des actions chinoises, deux manipulations sans fondement durable), le S&P500 est remonté. Principalement en liaison avec la reprise du prix du pétrole, mais surtout du fait de la perspective de normalisation de la politique monétaire de la Fed (arrêt du Quantitative Easing, remontée du taux directeur et autres taux courts comme à moyen et long termes, allègement à venir de son bilan pourri, cessation d’interventions perturbatrices de toutes sortes conduisant à une mauvaise allocation des actifs, etc…) qui constitue le seul espoir de revenir à une situation monétaire normale aux USA et donc à une valeur juste des actifs US.
Comme la BCE accélère en sens contraire, les actions US continueront de sur-performer les actions européennes.
Le S&P500 est passé de 1820 à 1920 (premier tiers du mouvement), puis de 1920 à 2020 (deuxième tiers). Il devrait maintenant monter de 2020 à 2120 (troisième tiers) puis, ensuite, corriger faiblement à la baisse avant de poursuivre le bull market des actions US. Il n’y a aucune raison objective pour un krach des actions US.
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Selon le graphique ci-dessous, la résistance pluriannuelle à la hausse sur le S&P500, qui se situe vers 2130 /2140, pourrait être ultérieurement pulvérisée et le bull market des actions US s’accélérer (l’essentiel de l’épargne mondiale allant alors sur les actions US):
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Tout cela augure mal des marchés obligataires et des taux d’intérêt à long et moyen termes, partout dans le monde et surtout aux USA, dont les prix très artificiels (compte tenu de l’endettement public et privé abyssal) ne sont que la conséquence des politiques manipulatrices de QE des banques centrales, même si la stagnation et la déflation mondiales et aussi la contraction de la demande de crédit ont joué leur rôle.
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Dans un premier temps les obligations d’Etat US chutant, les investisseurs obligataires se reportent sur les obligations high yield d’entreprises US mais, à notre avis, ultérieurement, ces dernières baisseront aussi et ce sera le rush vers les actions US. Ce qui devrait provoquer un krach obligataire global.
Ledit krach sera terrible en zone euro et au Japon étant donné que taux directeurs y étant déjà négatifs, les banques centrales de ces Etats devront être recapitalisées, ce que lesdits Etats seront incapables de réaliser même en confisquant les épargnes locales européennes et japonaises (les comptes bancaires au-dessus d’un certain montant, l’épargne collective -fonds de pension, assurance-vie, etc.- et l’or des particuliers par exemples), ce qui ne sera pas non plus à la portée du FMI. Dans un tel contexte, on ne voit pas comment le dollar US ne monterait pas et l’euro comme le yen ne chuteraient pas.
Les obligations d’Etat US et autres en pleine bulle ont atteint le maximum de leur hausse. Pour se protéger contre leur chute acheter les actions US et le TMV:
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Nous pensons que le dollar australien (l’Australie étant en croissance économique positive, jouissant d’un taux directeur ultra positif et étant l’un des Etats développés les moins endettés avec une dette publique de 33% par rapport à son PIB) est très haussier contre la plupart des autres monnaies comme le montrent les graphiques ci-dessous et que c’est une bonne monnaie pour offrir une alternative de placement aux euros dont il faut progressivement se débarrasser.
A propos des banques centrales en général et du désastre européen, aggravé par la BCE, en particulier, lisez le livre de Patrick Artus que nous avons déjà recommandé:
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Il y explique en pages 157 et suivantes la probabilité du krach obligataire dans son conseil numéro 4 aux dirigeants: « Renoncer aux politiques monétaires expansionnistes qui durent trop longtemps, car ces politiques sont certes efficaces à court terme en provoquant une baisse importante des taux d’intérêt à long terme, mais deviennent irréversibles et ne peuvent plus jamais être abandonnées. Sachant que la durée de vie moyenne d’une obligation est de sept ans, si pendant sept ans une politique monétaire est expansionniste, cela signifie que l’ensemble d’un portefeuille obligataire a été renouvelé avec des coupons à taux très faibles. Si les taux entamaient une remontée, la perte en capital serait massive pour les investisseurs. Or, le rendez-vous est inscrit à l’agenda pour 2016 puisque la politique de taux bas a débuté en 2009! »
There is mounting danger that the ECB’s actions – against the open protests of the Bundesbank – will undermine German political consent for monetary union.
“It is all going to end in chaos,” said Jurgen Stark, the ECB’s former chief economist, accusing the ECB of straying far beyond its mandate and destroying popular trust in the institution. “The ECB is ignoring the increasingly obvious negative side-effects of its policy, and is negligent in treating vanishing public trust in the euro and the central bank as a necessary evil,” he wrote in the Handelsblatt.
“It has become a political player. It is using unconventional monetary policy to engage in economic and fiscal policy,” he said.
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Professor Richard Werner from Southampton University, the man who invented the term QE, said « The ECB’s policies are likely to destroy half of Germany’s 1,500 savings and cooperative banks over the next five years. They cannot pass on the negative rates to savers so their own margins are suffering ».
“They are under enormous pressure from regulatory burdens already, and now they are reaching a tipping point,” he said.
These banks make up 70pc of German deposits and provide 90pc of loans to small and medium firms, the Mittelstand companies that form the backbone of German industry.
Prof Werner said these lenders are being punished in favour of banks that make their money from asset bubbles and speculation.
“We have learned nothing from the financial crisis. The sooner there is a revolt in Germany, the better,” he said.
5.000 euros par migrants pour le passeur pour ne pas faire passer les migrants + 6 milliards d’euros pour Erdogan…
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12mars
Il n’y a plus d’effectivité de la politique monétaire dans les Etats ou zones ayant adopté des taux directeurs négatifs, en fait plus de politique monétaire du tout chez eux !
Il n’y a plus d’effectivité de la politique monétaire dans les Etats ou zones ayant adopté des taux directeurs négatifs, ce qui signifie que les banques centrales européenne, japonaise, suisse, danoise, suédoise, etc. n’ont littéralement et effectivement plus de politique monétaire dans la mesure où elles se sont privées durablement du maniement du taux d’intérêt à court terme qui est l’élément essentiel de ladite politique. Et que leurs Quantitative Easings, qui ont déjà échoué à relancer le crédit et l’inflation donc à faire repartir leurs économies réelles, ne feront que pourrir un peu plus leurs bilans déjà sans valeur et hypertrophiés jusqu’à ce que lesdites banques centrales devront être recapitalisées par les Etats.
A ce moment-là l’on mettra les banquiers centraux en prisons ou dans des hôpitaux psychiatriques (ce qui aurait déjà dû être fait), mais surtout l’on vivra le plus grand krach obligataire de l’histoire puisque les banques centrales ne seront plus en mesure d’acheter la dette des Etats et que ces derniers ne pourront plus en émettre, sans compter qu’ils seront sans moyen d’assurer ladite recapitalisation compte tenu de leurs déficits publics déjà records. Conclusion: il ne faut pas garder d’obligation d’État de tous les pays précités. Et sortir de tous les mécanismes basés sur lesdites obligations (fonds de pension, assurance-vie, etc…) pour autant qu’on le puisse.
Il n’y a plus que les banques centrales de quelques Etats, la Federal Reserve des USA en premier lieu, à conserver une politique monétaire authentique, c’est-à-dire à être en mesure d’utiliser leurs taux directeurs, qu’elles peuvent monter ou baisser tant qu’ils n’ont pas atteint un niveau négatif. Évidemment, leurs monnaies sont celles qu’il faut détenir, mais il ne faut pas non plus acheter ou conserver leurs obligations d’État dans la mesure où la plupart d’entre elles devront normaliser leurs politiques monétaires en remontant leurs taux courts et en réduisant leurs bilans, ce qui fera monter leurs taux d’intérêt à moyen et long termes et baisser la valeur de leurs obligations d’Etat.
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Double top baissier sur les obligations d’Etat US (TLT) qui viennent d’atteindre début 2016 leur plus haut historique (raison pour laquelle nous avons acheté le TMV) signifiant que les taux d’intérêt à moyen et long termes US devraient fortement remonter:
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Il n’y a donc plus que trois types d’actifs à détenir: les actions, les obligations high yield d’entreprises, ces deux actifs dans les monnaies émises par les banques centrales des Etats ayant encore des taux d’intérêt directeurs positifs, c’est-à-dire le dollar des USA principalement et le dollar australien accessoirement, voire l’or (pour ceux qui croient encore qu’il pourrait monter plus haut -ce qui n’est pas notre avis-).
Nous préférons les actions, en USD surtout, étant donné que les obligations d’entreprises et l’or, dans le cadre de l’effondrement systémique du crédit qui précédera, accompagnera ou résultera du krach obligataire mondial, feront l’objet de ventes en panique afin de lever le plus de cash possible. Ce qui risque d’être aussi le cas de l’immobilier, surtout de haut de gamme pour lequel on ne trouvera plus d’acheteurs.
Voilà ce que pense Daneric’s Elliott Waves de l’or lorsque viendra le krach obligataire c’est-à-dire l’éclatement de la bulle du crédit…
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Le pitoyable Draghi, à la tête d’une banque centrale impotente et d’une monnaie non adossée à un État, mais émise par une zone non solidaire incapable de lever directement des impôts et de mettre en place une union fiscale et budgétaire intégrée, fera à coup sûr s’effondrer l’euro. Mais quand? Là est le problème.
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La japonisation de la zone euro frappée par la déflation:
En engageant, au surplus, la BCE dans un programme de QE très agressif qui est prévu pour durer des années, Draghi coupe toute possibilité de revenir à une normalisation ultérieure. On peut dès lors supprimer la quasi totalité des employés de ladite banque centrale et le poste de Draghi lui-même, qui cesseront ainsi de continuer de coûter très cher pour rien, puisque tout cela pourra être programmé par ordinateur!
Créer des banques centrales « indépendantes » non soumises au contrôle démocratique a constitué une folie, il importe donc cesser toute cette gabegie!
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Il faut en ce moment rester grosso modo arbitré entre l’euro et le dollar US et attendre que la Federal Reserve nous donne quelques signaux le 16 mars. Si elle confirmait la normalisation de la politique monétaire US, les obligations d’Etat US chuteraient plus et les actions US monteraient plus, selon le mécanisme bien connu des vases communicants étant donné que l’argent doit aller quelque part, ce serait aussi vraisemblablement l’occasion de se débarrasser de tous les euros et autres monnaies devenues pourries (le CHF hélas par exemple).
En attendant, comme la reprise des prix du pétrole et autres matières premières industrielles (cuivre), actifs sur lesquels nous restons longs, est favorable à une hausse du dollar australien contre USD et contre euro, nous avons changé vendredi 11 mars une partie notable de nos euros contre le dollar australien (l’une des monnaies nationales d’un État plutôt riche et bien géré offrant l’un des meilleurs taux d’intérêt positif, ce que recherchent les investisseurs dans le désert des taux négatifs).