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21oct.
Le panorama négatif, sauf pour les obligations d’Etat, US en particulier, qui montent, reste globalement le même
La BCE ne souhaite apparemment pas que l’euro/dollar US monte au dessus de 1,14
La situation de l’Union européenne, en particulier du fait de la question turque et de l’impérialisme allemand, se dégrade et la Pologne pourrait en sortir:
Les graphiques de Rambus Chartology vont dans le même sens que ceux de Clive Maund:
Quant aux actions des sociétés minières, elles devraient lourdement rebaisser et atteindre rapidement leur plus bas historique:
Pour ce qui concerne les indices boursiers US, le S&P500 en particulier reste baissier tant à court qu’à moyen terme, son support majeur se situant vers 1.550 / 1.600:
Kimble Charting voit une résistance sur le DJIA difficilement franchissable (double cliquer son graphique pour l’agrandir):
A noter que l’explosion du bilan des banques centrales dans le monde, via les QE massifs, a certes fait exploser la capitalisation boursière à la hausse mais que tout cela conduit à l’impasse déflationniste globale, via la déflation par la dette bien connue dans les années 1930… expliquée par Irving Fischer, donc finalement à l’écroulement économique lequel précède alors l’écroulement boursier…
Le US dollar index devrait fortement remonter… Et l’euro chuter
17oct.
Les banques centrales c’est comme l’Europe, moins ça marche plus on nous en impose !
Les banques centrales ont quintuplement échoué: 1/ à relancer l’inflation (traduisez: à éviter la déflation), 2/ à obtenir plus de croissance économique (traduisez: à réduire le chômage réel), 3/ à orienter le capital vers l’investissement productif durable (et non pas vers la spéculation stérile), 4/ à réduire leur propre dette, celle des Etats comme celle des agents économiques privés (qui ont explosé ces dernières années comme jamais), 5/ à garantir le pouvoir d’achat des monnaies (qui pour la plupart d’entre elles ont vu leur valeur s’effondrer).
Leur bilan est désastreux et leur gestion est totalement opaque, étant donné que plus personne ne sait ce qu’elles font vraiment et que leurs dirigeants dont l’hubris est totalement démesuré ne rendent de comptes à personne, tout en stressant en permanence les investisseurs-épargnants en raison de leurs déclarations contradictoires. Il faut les supprimer avant qu’elles détruisent ceux des « grands équilibres » qui subsistent encore… Et revenir à la fixation libre non manipulée des taux d’intérêt et de la masse monétaire par le marché, dans un système de taux de change fixes (exceptionnellement ajustables) entre la plupart des monnaies gagées sur et convertibles en métaux précieux (nous parlerons bientôt de ce sujet, même si cette solution n’a qu’une chance infime d’être mise en place un jour).
Les Européens vont tomber dans le piège turc consistant pour Erdogan à obtenir l’adhésion de son pays à l’UE, soi-disant pour qu’il restreigne le départ d’émigrés de son territoire et du reste du Moyen-Orient alors que c’est lui qui organise leur envoi vers l’Europe, tout en jouant double jeu entre les islamistes et les occidentaux et en liquidant les Kurdes, ce qui se poursuivra parce qu’il rêve de redevenir le Sultan de l’Empire ottoman:
Les affaires Volkswagen, Deutsche Bank et de l’achat de la coupe de monde de football 2006 démontrent que les Allemands sont des tricheurs surestimant leur capacité à vivre au dessus des règles qu’ils devraient respecter:
L’Allemagne et ses vassaux européens étant eux-mêmes devenus des colonies des USA, lesquels, via l’OTAN, les « traités inégaux » de libre-échange, le « privilège exorbitant » du dollar US, comme par leurs exigences de toutes sortes (Facta, espionnage informatique, hostilité à l’égard de la Russie, alliance avec les fondamentalistes islamistes les plus dangereux -Al Nostra, Al Quaida- et la Turquie génocidaire, participation à leurs guerres illégales tous azimuts, etc.), imposent aux Européens d’obéir à leurs injonctions. La plupart des États européens voulant rétablir leur souveraineté, c’est-à-dire leur liberté de choix, et leur prospérité doivent sortir de l’Union européenne et de l’euro qui les paralysent et les ruinent.
Dans de telles conditions, il n’y a pas à s’étonner de la « stagnation séculaire » déflationniste ni de la déliquescence politico-économique occidentales.
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Les deux questions qui se posent à court terme sont: 1/ Combien de temps encore les banques centrales vont-elles être en mesure d’empêcher les ajustements normaux et inévitables des marchés financiers (la baisse des actions en particulier) de se produire en favorisant une allocation erronée du capital ? 2/ Combien de temps encore les politiciens européens parviendront-ils à tromper leurs peuples et l’euro pourra-t-il subsister sans imploser avant que toute cette construction ingérable soit balayée?
A la première question, impossible de déterminer le bon « timing », mais plus les politiques ultra laxistes de centralisme monétaire et de création massive de monnaie sans cause dureront, via les « reverse repurchase agreements » actuels de la Fed (un QE déguisé et sournois) puis prochainement via la fixation de taux directeurs négatifs un peu partout, plus la chute des actions sera un jour brutale parce la stagnation-déflation continuera de plus belle comme le montre l’échec du Japon où tout cela a déjà été appliqué sans résultat économique (pour s’en protéger, acheter les obligations d’Etat US surtout).
Le « talon d’Achille » des USA, c’est d’avoir basé leur économie sur la financiarisation, la spéculation, le crédit maximal et la sur-évaluation des actifs bousiers ou immobiliers, censés tirer la croissance (« l’effet richesse ») mais devenus contreproductifs parce que ne bénéficiant plus qu’à un tout petit pourcentage des Américains, la rendant particulièrement fragile en cas de choc boursier; lequel ne peut plus être absorbé lorsque leur banque centrale et leurs Etats (fédéral et fédérés) ont des bilans pourris, des engagements financiers colossaux et que les taux sont déjà voisins de zéro et bientôt négatifs. Mais les USA détiennent un grand marché national plus ou moins autosuffisant, la plus puissante armée du monde et surtout le privilège d’émettre la monnaie mondiale, ce qui les sauve parce qu’ils sont ainsi en mesure d’attirer chez eux l’essentiel de l’épargne internationale c’est-à-dire de vivre constamment au dessus de leurs moyens au détriment des autres pays qu’ils n’hésitent pas à déstabiliser s’ils en éprouvent le besoin.
A la deuxième question, la sortie probable du Royaume-Uni de l’UE, les poussées régionalistes (Catalogne, Écosse, etc.) et l’accession au pouvoir des mouvements souverainistes, sans compter l’implosion de l’euro dont la construction bancale depuis son début n’est pas viable, devraient dès 2016-2017 faire rentrer l’UE actuelle dans sa phase terminale qui sera précédée de plus en plus de convulsions (pour s’en protéger acheter le dollar US).
La crise des migrants est un désastre inimaginable qui, s’il n’est pas stoppé au plus vite, détruira l’Allemagne, l’Europe et forcera plusieurs Etats sinistrés à sortir des mécanismes communautaires. Il serait temps que Merkel, Hollande, Juncker et autres dirigeants sans vision écoutent les peuples européens refusant toute immigration supplémentaire ou s’en aillent.
L’Europe va-t-elle devenir une immense « Jungle de Calais » que Sarkozy, Fillon, Hollande et Valls ont laissé s’installer… au mépris des lois de la République.
L’erreur du « modèle allemand », imposé progressivement à toute l’Europe, consiste (comme la Chine est en train d’en payer aussi la note à ses dépends) à baser l’économie sur le productivisme à outrance et le mercantilisme forcené c’est-à-dire sur l’exportation à tout-va, dans un monde dans lequel « l’avantage comparatif » a fait place aux désavantages définitifs du fait de la généralisation du libre-échange illimité; cette une voie étant sans issue alors qu’il n’y aura plus de croissance équilibrée, ni de sécurité alimentaire et environnementale, sans relocalisation des activités économiques et rétablissement de circuits courts de distribution au plus près du consommateur. Il faut reconstruire des marchés intérieurs nationaux solvables…
Le problème européen c’est que la France (faute de dirigeants solides et aimant leur Nation) n’est plus en mesure de faire preuve de volontarisme politique pour contrebalancer l’Allemagne ou les USA. Les politiques étrangère et domestique pratiquées par Hollande (et Sarkozy avant lui), en rupture avec celles de Chirac et Villepin, étant totalement alignées sur les exigences US, comment pourrait-il aux niveaux européen et français cesser d’acquiescer aux ordres de Merkel ? A noter que les frappes qu’il a décidées sur le territoire syrien ou les éliminations ciblées qu’il a ordonnées (comme les américaines ou les turques d’ailleurs) sont parfaitement illégales au regard du droit international, seuls la Russie, le Liban et l’Iran officiellement appelés par le gouvernement légal de Syrie étant fondés à y intervenir
Les USA, dont le keynésianisme échoue encore une fois, veulent-ils déclencher la Troisième Guerre Mondiale, au même titre que Roosevelt lui-aussi empêtré dans le même keynésianisme avait finalement résolu de faire entrer l’Amérique dans la Seconde, essentiellement pour sauver son économie et s’assurer le contrôle du monde ?
Rechute probable de l’euro/dollar US vers 1,0460 / 1,05, son plus bas de 2015, dans un premier temps (ce qui ferait d’ailleurs replonger l’or lequel ne peut pas monter durablement lorsque le dollar US lui-même monte).
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Rambus Chartology est fortement haussier sur le dollar US et toujours baissier sur l’or
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Clive Maund reste baissier sur le S&P500
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15oct.
A propos de l’euro/dollar US et des autres principales monnaies contre le dollar US
Comme indiqué dans nos commentaires précédents, nous restons pour le moment a parité short indices boursiers US et européens et long obligations d’Etat US et européennes pour un engagement total de près de 50% (près de la moitié en instruments en USD et l’autre moitié en instruments en euros) de nos portefeuilles, mais les autres 50% de cash disponible ont été placés en dollar US dont nous escomptons qu’il reparte à la hausse pendant que l’euro/dollar (qui est monté de 1,0460 à près de 1,17) rechuterait.
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Comme l’écrivait ce jour un grand gestionnaire US:
« Investors need to use both a non-linear perspective AND a global perspective. No matter how bad America looks in isolation – the rest of the World is in worse shape. And as a result, international capital will flow AWAY from non-US markets and TOWARDS US markets. The US Dollar is the DEEPEST market in the world – no other market is big enough to absorb the size of international flows resulting from this quickly deteriorating global decline. In many ways, the surge into US Dollars has already started. Many currencies are down considerably relative to USD. Yet, as the crisis accelerates, we expect to see even further strengthening of the USD ».
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Au niveau mondial il y a un manque de dollars US pour assurer le service des dettes contractées dans cette monnaie, quant aux fondamentaux de l’euro et du yen ils sont très mauvais…. En outre, lors du dernier krach boursier mondial le dollar US (dernier refuge) était fortement monté.
Voici le graphique prévisionnel du US Dollar Index publié par un bon analyste:
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Nous écrirons prochainement un commentaire détaillé spécifique à propos de la zone euro, qui présente de tels défauts structurels et qui multiplie de telles erreurs politico-économiques que sa survie à terme n’est plus du tout assurée…
Nous sommes sortis de tous nos avoirs en cash en euros et francs suisses que nous avons convertis en dollars US
Nous avons ce jour changé tous nos euros au dessus de 1,1420 (et francs suisses) encore disponibles en cash sur nos comptes clients en dollar US dont nous estimons qu’il devrait remonter. Nous nous en expliquerons ici même ultérieurement.
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15oct.
Black Swans
A peu prés chaque jour, il y a une grande société US dont les actions dévissent: Aujourd’hui c’est WalMart, Netflix et Apple
De plus en plus d’analystes pensent qu la Fed pourrait mettre en place un taux directeur négatif, ce qui serait très haussier pour les obligations d’Etat US et européennes parce que les taux à moyen et long terme US alors chuteraient (à zéro?):
Commentaire de Chris Vermeulen:
« If the FED implements negative interest rate policy, the rates on both short and long term treasury bills will fall deeper into the negative zone »
L’irrésistible chute des taux d’intérêt US à 10 ans
Plus les banques centrales pratiquent leurs politiques monétaires ultra laxistes ne conduisant qu’à toujours plus d’endettement, plus la stagnation-déflation s’accroit jusqu’au moment où le plus grand krach des actions de l’histoire se produira, qu’elles seront alors incapables d’arrêter…
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Un Krach déflationniste global est inévitable
La pitoyable tactique de la Fed consiste en attendant à entretenir la confusion maximale sur les marchés pour gagner du temps…
Dans un krach déflationniste, ne pas acheter d’or (même s’il a cassé à la hausse sa première résistance vers 1.177 USD l’once et pourrait remonter vers 1.235 du fait de la faiblesse actuelle du dollar US) ni de matière première mais les obligations d’Etat US et européennes qui ont plus de potentiel haussier et évidemment vendre les indices d’actions US et européens
Reverse Head & Shoulders très haussier pour le TMF dont le premier objectif est une hausse vers 100
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Objectif de baisse du S&P500 : 1.700, là où passe sa moyenne mobile à 50 jours (le double top à 2020 sur lequel vient de buter le rally étant très difficilement franchissable et constituant donc un point de renversement solide). Évidemment, une cassure des 1.700 constituerait le début d’un krach historique avec comme objectif de baisse 1.325, là ou passe la moyenne mobile à 200 jours…
14oct.
La Fed a temporairement évité le krach des actions en septembre mais ce n’est probablement que partie remise
Comme nous le mentionnions récemment la Fed s’est engagée en septembre dans des « reverse repurchase agreements » massifs
Mais l’indice SKEW vient d’atteindre un nouveau sommet, ce qui signifie que les participants au marché des actions n’ont jamais autant anticipé le krach des actions qu’aujourd’hui…
Voilà ce que la hausse du SKEW produit historiquement sur le S&P500
A moins d’instaurer un taux directeur US fortement négatif très vite, le krach semble inévitable…
Comme un taux directeur négatif US ferait puissamment baisser les taux d’intérêt à moyen et long terme US (à 10 ans surtout), il en résulterait une forte hausse des obligations d’Etat US (TLT, TMF, etc.) et européennes (la BCE et la Banque d’Angleterre étant contraintes de suivre le mouvement afin d’éviter une forte hausse de l’euro et de la livre sterling contre le dollar US), raison pour laquelle nous sommes maintenant investis a parité shorts sur les indices d’actions US et accessoirement européens mais longs obligations d’Etat US et accessoirement européennes .
Le secteur biotech est particulièrement concerné pour une chute des actions qui le composent. Selon Clive Maund, il faut le shorter en achetant le ProShares Ultra Short Nasdaq Biotech
La déflation se manifestant, entre autres effets, au moyen de la baisse structurelle des taux d’intérêt à 10 ans, cette dernière reprend en Europe de telle sorte que, comme on pouvait s’y attendre, la baisse des actions européennes s’accompagne d’un début de hausse des obligations d’Etat européennes au même titre que la baisse des actions US s’accompagne aussi d’une reprise de la hausse des obligations d’Etat US.
A noter que la baisse de la vitesse de circulation de la monnaie, conséquence des politiques ultra laxistes (de QE en particulier) des banques centrales occidentales alimentant directement la déflation, continue de chuter en même temps que le taux de participation à l’emploi, ce qui illustre notre thèse que créer toujours plus de fausse monnaie à taux zéro ou négatif n’améliore ni l’économie ni l’emploi.
Les actions des sociétés minières et des pays émergents, après leur courte reprise récente, repartent à la baisse dans le sillage de la rechute déflationniste des prix du pétrole et d’autres matières premières.
Le pétrole brut n’ayant pas pu casser sa résistance vers 51 USD le baril (moyenne à 200 jours) est reparti à la baisse
Ce qui signifie que les métaux précieux (l’or en particulier qui n’a pas pu franchir sa résistance vers 1.177 USD l’once mais aussi les autres -argent-métal, platine y compris palladium-) ne devraient pas aller bien plus haut.
D’autant que, comme le montre le graphique ci-dessous, publié par Tom Bowley, l’or pour remonter a besoin d’une baisse du Dollar US Index qui n’est pas encore vraiment enclenchée même s’il montre actuellement une certaine faiblesse.
Commentaire de Bowley: « Gold recently ended a decade-long parabolic rise from 2002 to 2012. It had a similar rise in the late 1960s through the 1970s as the dollar weakened. But the dollar’s parabolic rise from 1980 to 1984 sent gold lower by 60%. The next big rise in the dollar from 1995 to 2002 saw gold decline 35-40%. The bottom of the above chart shows us that there’s a very strong NEGATIVE correlation between the direction of gold prices and the direction of the U.S. dollar. As you can see at the far right hand side of the chart, the U.S. dollar recently pushed to 11 year highs and gold has been tumbling. Every rally in gold has been followed by a fresh low since late-2011. In the near-term, gold has a chance to rally so long as the dollar doesn’t break out to fresh highs. If the U.S. dollar clears 100, gold is the last place you want to be invested. To the contrary, a move in the dollar below 92 would likely get traders much more excited about gold. Personally, I believe gold will be below 1000 within the next year with the 1250-1300 marking near-term resistance on any short-term strength ».
L’objectif de baisse du S&P500 vers 1700 reste valable
A noter que HSBC voit les taux d’intérêt à 10 ans US chuter vers 1,50% soit leur plus bas historique… Ce qui serait puissamment haussier pour les obligations d’Etat US.
Il résulte de tout ce qui précède que, au plan des comptes clients dont nous assurons la gestion, nous sommes en train d’acheter des obligations d’Etat US et accessoirement européennes pour atteindre la parité avec nos positions shorts sur les indices d’actions US et accessoirement européens, en réduisant fortement le cash disponible, et que nous restons sans autre position sur aucun autre actif (pas de métaux, ni de matières premières, ni d’actions ou d’obligations émergentes ou asiatiques).
12oct.
La comédie du pseudo relèvement du taux directeur de la Fed
Pour accréditer l’idée (fausse évidemment) que l’économie US s’est redressée, la Fed fait croire que le relèvement de son taux directeur est proche mais sans toutefois le mettre en pratique étant donné qu’elle sait pertinemment que ledit relèvement provoquerait un cataclysme sur les marchés financiers.
Voici en quelques graphiques l’état réel de l’économie US:
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Il ne faut donc pas croire ce que disent les dirigeants de la Fed qui se contredisent mutuellement en permanence pour « brouiller les pistes », quant aux dirigeants des autres banques centrales ils y vont tous de leurs couplets dissonants ne sachant pas comment toute cette triste comédie va finir.
La vérité c’est que, non seulement la Fed s’est lancée dans un programme massifs de « reverse repurchase agreements » lui permettant d’acheter les actifs pourris de banques et d’entreprises US et étrangères en situation plus que délicate, mais qu’elle devrait prochainement instaurer un taux directeur négatif…
Ce qui devrait conduire, indépendamment de la rechute des indices d’actions US et européens, sur lesquels nous sommes shorts, à une forte hausse des obligations d’Etat US (TLT, TMF), sur lesquelles nous sommes longs.