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24mars
Il est très rare qu’une combinaison de facteurs politico-économiques globaux imprévisibles (comme les mesures protectionnistes US et chinoises qui se multiplient dans un contexte de faiblesse politique intérieure aggravée du président Trump et de chaos européen) se mette en place au moment même où la Reserve Fédérale US, jusqu’ici très modérée, assume une nouvelle politique monétaire restrictive, pendant que le secteur High Tech, qui a été le moteur de la hausse pluriannuelle des marchés d’actions (FAANGS en particulier), se débande; de telle sorte que si la chute des indices boursiers mondiaux ne s’arrête pas sur leurs plus bas de février 2018, il faudra envisager la possibilité d’un retournement de plus grande ampleur desdits indices
Il est très rare qu’une combinaison de facteurs politico-économiques globaux imprévisibles (comme les mesures protectionnistes US et chinoises qui se multiplient dans un contexte de faiblesse politique intérieure aggravée du président Trump et de chaos européen) se mette en place au moment même où la Reserve Fédérale US, jusqu’ici très modérée, assume une nouvelle politique monétaire restrictive; pendant que le secteur High Tech, qui a été le moteur de la hausse pluriannuelle des marchés d’actions (FAANGS en particulier), se débande; de telle sorte que si la chute des indices boursiers mondiaux ne s’arrête pas sur leurs plus bas de février 2018, il faudra envisager la possibilité d’un retournement de plus grande ampleur desdits indices.
Il ne faut pas que le DJIA casse son support vers 23.400, auquel cas il pourrait baisser 22.250 et effacer quasiment tous ses gains de 2017 et 2018.
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Contrairement à ce que l’on peut penser, ce ne sont pas seulement les actions et indices US et asiatiques qui chutent mais toutes les actions et tous les indices dans le monde entier, européens en particulier; l’Europe, nain politique, prise en sandwich entre les USA et la Chine ayant beaucoup plus à perdre que les deux pays précités de leurs conflits commerciaux, dont elle ne peut pas se protéger faute d’avoir forgé les instruments ad hoc à cet effet, d’autant qu’elle est le plus grand espace commercial ouvert ayant fait du libre-échange inégal et de l’immigration sans limites un dogme qui la tue:
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L’indice mondial ACWI:
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L’indice STOXX600 des actions européennes, qui a atteint un quadruple top infranchissable à la hausse, pourrait chuter au moins vers 290; c’est le plus baissier de tous les indices partout dans le monde:
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Nous restons, évidemment, arbitrés sur nos positions longues heureusement légères que nous avions encore sur les actions et indices boursiers US avant leur chute entamée cette semaine (la secousse de février 2018 nous ayant rendu circonspects), ce qui protège le capital en bloquant le risque de perte; mais nous nous préparons à acheter, en cas de besoin, des options puts ciblées pour nous remettre en situation de réaliser de nouveaux gains, à la baisse cette fois-ci.
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22mars
En raison de la politique de relèvements des taux d’intérêt US à court terme inaugurée par la nouvelle Federal Reserve de Powell au plus mauvais moment, du scandale Facebook qui secoue les actions FAANGS et High Tech et des tensions politico-économiques qui s’aggravent tant aux USA qu’ailleurs, nous arbitrons nos positions longues restantes sur les indices boursiers US et restons sans position sur les indices boursiers européens, que nous voyons tous chuter au moins sur leurs bas récents de février 2018
Le ratio Nasdaq 100 / SPY a atteint une forte résistance:
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Pour arbitrer nos positions longues restantes sur les indices boursiers US, nous achetons principalement le SPXS et accessoirement le SQQQ:
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17mars
A la suite des désordres, démissions, remplacements dans l’Administration Trump, qui introduisent certaines incertitudes politico-économiques, les indices boursiers US, sur lesquels nous restons longs avec des positions modérées, sont entrés dans un processus de consolidation latérale, mais restent haussiers
A la suite des désordres, démissions, remplacements dans l’Administration Trump, qui introduisent certaines incertitudes politico-économiques, les indices boursiers US, sur lesquels nous restons longs avec des positions modérées, sont entrés dans un processus de consolidation latérale, mais restent haussiers:
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Les actions high tech, les indices Nasdaq et semi-conducteur sont toujours dans une puissante vague de hausse.
Le S&P500 et les autres indices boursiers US devraient, selon JP.Morgan, qui ne prend pas au sérieux les menaces de Trump d’aller vers une guerre commerciale internationale, remonter assez vite vers leurs plus hauts niveaux récents:
La paranoïa idiote de la plupart des prévisionnistes a fait inutilement perdre 6 semaines pour que finalement les statistiques confirment ce jour que l’économie US se trouve dans une forte croissance sans inflation grâce à la politique du président Trump et que les indices boursiers, le Nasdaq surtout, explosent à la hausse comme nous l’avions prévu
Cela fait plusieurs semaines que les indices boursiers US sont ballotés dans tous les sens en raison de la paranoïa idiote de la plupart des prévisionnistes qui redoutent tour à tour un conflit nucléaire avec la Corée du Nord, la reprise de l’inflation, la hausse des taux d’intérêt, la guerre commerciale, le krach des actions, etc… Alors que Trump déroule son programme électoral et, après avoir massivement baissé les impôts US, va faire en sorte que les USA cessent d’être les idiots du village global en acceptant des déficits commerciaux et de balance des paiements en constante augmentation qui ne servent qu’à enrichir indument les oligarques de la Chine communiste et d’ailleurs, alors qu’étant autosuffisants les USA n’ont aucun intérêt à accepter la mondialisation actuelle injuste qui les pénalise. Mondialisation actuelle qui n’est en rien libérale ni équilibrée mais ultra monopolistique parce que ce sont les mauvais joueurs qui la manipulent (Chine, Allemagne, etc…). Pas plus que les USA n’ont intérêt à payer seuls le coût exorbitant de la défense de l’Union européenne, de l’Asie du Sud Est ou du Japon, lesquels ne font aucun effort ni financier ni militaire pour se protéger.
Trump veut le « fair trade » pas le « free trade » et le partage équilibré des dépenses militaires entre alliés, en particulier dans l’OTAN. En cela il protège les travailleurs et les contribuables US ce qui n’est que justice puisque ce sont eux qui l’ont élu ! S’il y avait une épreuve de force internationale en matière commerciale, les USA la gagneraient rapidement haut la main… Et la Chine, puissance menaçante, mais aussi l’Europe, incohérente et déboussolée, la perdaient; les USA étant de loin le plus grand réservoir mondial ouvert de consommateurs sans l’accès auquel aucun pays ne peut se développer. Restreindre drastiquement son ouverture de la part de l’Administration Trump obligerait le reste du monde à s’aligner sur un modèle plus coopératif et plus durable (à cet égard, c’est la mondialisation actuelle qui menace le climat, la réduire en limitant le libre-échange et la surproduction de toutes sortes de marchandises et de produits inutiles, rétablirait un meilleur équilibre mondial des ressources).
Les USA doivent impérativement diminuer leur déficit commercial autrement qu’en faisant baisser le dollar US sous peine de se ruiner à long terme, d’où la nécessité pour eux de rétablir des protections douanières:
Les graphiques ci-dessous montrent que les indices boursiers US, le Nasdaq surtout et les FAANGs, ont cassé à la hausse et sont partis pour une nouvelle séquence haussière, ce qui devrait permettre à nos achats d’options calls de monter encore sensiblement.
Quant aux indices boursiers européens, sur lesquels nous restons sans position, ils demeurent comme le DAX allemand sous très forte pression baissière, compte tenu de l’état de précarisation politico-économique très avancé de l’Union européenne (la crise italienne étant encore une preuve du refus par les peuples des politiques décidées par Merkel et Junker), comme du fait qu’il n’y a pas en Europe de FAANGs qui sont presque toutes US et, en tous les cas, toutes cotées aux USA.
Le pire c’est que la Suisse, qui avait réussi à se maintenir à l’écart du désastre européen, est en train de rejoindre l’UE sans demander leur avis à ses citoyens:
Contrairement à notre dernier commentaire quelque peu dubitatif à court terme, la reprise des actions FAANGs et High Tech US, qui sont dans une phase durable de hausse, est parvenue à enrayer la baisse des indices boursiers US en général, ce qui est positif mais reste à confirmer ces prochains jours
Contrairement à notre dernier commentaire quelque peu dubitatif à court terme, la reprise des actions FAANGs et High Tech US, qui sont dans une phase durable de hausse, est parvenue à enrayer la baisse des indices boursiers US en général, ce qui est positif mais reste à confirmer ces prochains jours.
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Le Nasdaq Composite s’il ne casse pas les 7090 à la baisse peut atteindre un nouveau plus haut courant mars/ avril, ce qui serait très positif pour nos positions longues (achats d’options calls surtout)..
Ray Dalio, qui reste short actions européennes mais long actions US, n’est pas inquiet de la rhétorique protectionniste de Donald Trump qu’il voit comme un moyen de pression politique de ce dernier sur ses concurrents pour obtenir la renégociation des traités commerciaux et ainsi appliquer son programme « America First ».
Le projet d’Europe fédérale, hautement destructeur pour les peuples et les Nations du continent européen, est enfin mort le 4 mars 2018 à Rome et à Berlin… Ce qui sonne déjà le glas de la présidence Macron en France… et des européistes mondialistes.
La hausse des actions FAANGs américaines seules, qui devrait se poursuivre et s’amplifier, peut-elle éviter un nouvel épisode baissier sur la plupart des marchés d’actions? Probablement pas, on gardera donc des positions réduites et des protections ad hoc tant que la correction des marchés boursiers se poursuit, comme recommandé la semaine dernière
Si, comme nous l’analysions correctement dans notre dernier commentaire, la hausse des taux d’intérêt à moyen et long termes US -qui ont atteint d’importantes résistances- a tourné court et le dollar US rechute, pendant que les monnaies européennes reprennent leur hausse, ce qui fait remonter les obligations;
Tout à fait classique: Lorsque les taux d’intérêt montent modérement, les actions montent aussi et les obligations chutent; lorsque les taux d’intérêt rebaissent, les actions chutent et les obligations remontent, selon le mécanisme des vases communicants:
En revanche, la correction des marchés boursiers en général, européens surtout (moins 13% sur le Dax allemand qui est à son plus bas de l’année 2018) mais aussi US et asiatiques, s’est accélérée, de telle sorte qu’ils pourraient éventuellement rebaisser vers leurs plus bas récents de début février 2018 (soit environ vers 2.535 sur le S&P500, ce dernier ayant échoué à se maintenir au dessus de 2.755) pour former alors un double bottom, sauf dans le cas du Nasdaq et des FAANGs qui ont bien tenu et ne devraient pas corriger plus, d’où la nécessité de ne garder que des positions réduites et des protections ad hoc tant que la correction des marchés boursiers se poursuit.
Correction due, d’une part, en raison de la rechute des taux d’intérêt (synonyme de dégradation future de la situation économique et de l’évanouissement du fantasme inflationniste), mais surtout du fait des commentaires iconoclastes de Jerome Powell qui n’a clairement pas la capacité qu’avait Janet Yellen de diriger la Federal Reserve et de piloter les marchés; et, d’autre part, aux commentaires de Trump sur l’établissement de droits de douane (pourtant nécessaires pour la survie de l’industrie US) concernant l’acier et aluminium entrant aux USA qui ont aussi à un moindre degré énervé les participants aux marchés qui sont ultra libre-échangistes.
Warren Buffet, le meilleur investisseur sur le moyen et long terme, confirme que les obligations c’est le pire des investissements (même si elles remontent temporairement) et que les actions c’est le meilleur…
Attention à la situation politico-économique en zone euro au bord de l’effondrement (krach boursier prévu et joué par le fonds Bridgewater de Ray Dalio déjà gagnant)…
En Europe, tous les prix sont faux et l’euro crée le chaos
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Bridgewater de Ray Dalio a raison de shorter les actions européennes
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Le ratio actions US / actions européennes continue de monter parce que les secondes baissent beaucoup plus et beaucoup plus vite que les premières, ne pas garder ni acheter d’actions européennes, suisses et britanniques:
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En Asie, les statistiques macro-économiques sont horribles et la situation politique se fragilise, ne pas acheter d’actions asiatiques:
L’excellent analyste Dana Lyons se moquant de ceux qui prédisent que les jours des actions FAANG sont comptés, met en parallèle la hausse que les actions CIMQ (bulle Dot-Com) ont connue dans les années 1995/2000 avec celle que connaissent les actions FAANG depuis 2012, et montre ainsi que la hausse des FAANG, quasi insignifiante à ce jour, n’en n’est qu’à son début. Il faut donc rester long sur les FAANGs et le Nasdaq Composite au moyen d’achat de ces actions directement ou d’options calls. La chute actuelle des actions frappe les actions de la VEILLE ÉCONOMIE pas celles de la NOUVELLE ÉCONOMIE DU FUTUR.
Il ne faut pas garder ni acheter d’obligations et d’actions européennes, suisses et britanniques et même shorter ces dernières parce que c’est en Europe que va se produire le krach obligataire et boursier, mais seulement garder et acheter des actions US de haute technologie et le Nasdaq, accessoirement le S&P500, qui sont dans une tendance de hausse durable; avec toutefois des positions réduites et des protections ad hoc tant que la correction du marché boursier US se poursuit
L’Europe est à la dérive: A écouter jusqu’à la fin, la politique criminelle de l’Union européenne va détruire les uns après les autres tous ses États-membres s’il n’en sortent pas au plus vite
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« comment la France va subir le même sort que la Grèce: Troïka inside »
Et que Merkel continue d’organiser le suicide de l’Europe en remettant à l’ordre de jour son grand plan d’ouverture des frontières à l’immigration massive qu’elle va imposer aux États-membres de l’UE qui s’y opposent et qu’elle veut admettre dans l’Union deux nouveaux pays misérables, super instables politiquement et ultra corrompus:
L’Europe n’étant dirigée que par des nains politiques malfaisants et/ou corrompus, elle ne peut plus s’en sortir sans une sévère crise qui a toutes les chances de la détruire:
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« Micron » n’est qu’une caricature ridicule de chef d’Etat et ment aux Français:
Espérons que Merkel, par ailleurs responsable de faire financer par l’UE le génocide kurde par la Turquie d’Erdogan, ne puisse pas se maintenir au pouvoir en Allemagne:
A l’opposé, aux USA, la Federal Reserve vient de donner des assurances qu’elle ne procédera qu’à un resserrement monétaire graduel cosmétique et reste optimiste quant à la croissance économique organisée par l’Administration Trump :
Comme l’expose le secrétaire US au Trésor, la hausse des salaires aux USA n’y sera pas suffisante pour provoquer une forte inflation, même avec l’amélioration continue de l’emploi, d’autant que le libre-échange mondialisé et la révolution technologique, qui cassent les prix des biens et des services, sont structurellement déflationnistes:
La récente hausse des taux US est allée beaucoup trop loin beaucoup trop vite, ils devraient rebaisser à court terme, ce qui squeezerait les shorts sur les T.bonds:
Les actions US ne sont pas toutes haussières loin s’en faut, étant donné que les FANGs, la nouvelle économie, détruisent celles de l’ancienne économie (Walmart, Toys R Us, les health care, etc., par exemples) qui ont raté le virage internet et des ventes en ligne, raison pour laquelle il ne faut pas acheter n’importe quel indice US mais le Nasdaq principalement:
Il ne faut pas garder ni acheter d’obligations et d’actions européennes, suisses et britanniques et même shorter ces dernières parce que c’est en Europe que va se produire le krach obligataire et boursier, mais seulement garder et acheter des actions US de haute technologie et le Nasdaq, accessoirement le S&P500, qui sont dans une tendance de hausse durable; avec toutefois des positions réduites et des protections ad hoc tant que la correction du marché boursier US se poursuit, c’est ce que nous avons mis en place pour nos clients en gestion.
Il faut par ailleurs garder arbitrés tous les dollars US que l’on détient, comme nous le faisons pour nos clients, parce que les reprises du dollar US ne sont que temporaires.
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Le ratio des actions US par rapport aux actions européennes continue de progresser, ce qui signifie: achetez les actions US mais vendez simultanément les actions européennes.
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Le S&P500 est bien remonté mais il doit casser à la hausse 2.755 pour que la correction du marché boursier US finisse et qu’il reprenne sa progression régulière, faute de quoi une nouvelle attaque des shorts reste possible mais de moins en moins probable:
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Le VIX replonge, bon signe pour la hausse des actions US:
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Important, lire l’excellent commentaire de John Murphy:
Triple top baissier sur l’or (comme sur les actions européennes):
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17févr.
Pourquoi faut-il acheter les actions US (le Nasdaq, les high tech et FANGs surtout), rester sans position sur les obligations US, l’or et autres métaux précieux, et rester aussi sans position sur les actions comme sur les obligations européennes, suisses et britanniques
Pourquoi faut-il acheter les actions US (le Nasdaq, les high tech et FANGs surtout), sous la forme d’achats d’options calls sur les indices US par exemple, rester sans position sur les obligations US, l’or et autres métaux précieux, et rester aussi sans position sur les actions comme sur les obligations européennes, suisses et britanniques:
-D’abord parce que le dollar US baisse par rapport aux monnaies européennes, suisse et britannique, ce qui soutient les actions US en améliorant les résultats à l’exportation des entreprises US mais pèse négativement sur les actions européennes, suisses et britanniques, leurs entreprises perdant de plus en plus de parts de marchés,
-Ensuite, parce que les taux d’intérêt à court terme européens, suisse et britannique étant négatifs, et les taux d’intérêt à moyen et long termes de cette région suivant avec un certain décalage les taux US qui montent, ils ne peuvent que fortement remonter, ce qui entrainera tôt ou tard (en automne 2018 probablement voire avant) un Krach obligataire en Europe, Suisse et Royaume-Uni, du fait du prochain changement de politique des banques centrales de la région ou bien de la dynamique des marchés eux-mêmes, d’autant que les anticipations d’inflation future aux USA se renforcent,
-En outre, parce que la croissance économique US étant beaucoup plus puissante (grâce à la politique de Donald Trump) que celles de l’Europe, de la Suisse et du Royaume-Uni et que les profits des entreprises US sont beaucoup plus forts, les high tech et FANGs surtout en situation monopolistique mondiale, que ceux des entreprises (banques en particulier) européennes, suisses et britanniques, le ratio actions US / actions européennes poursuit sa progression inexorable,
-Quant à la supposée reprise de l’inflation aux USA, si elle nourrit des anticipations exagérées dans ce sens, elle n’est toujours pas là et ne restera qu’un fantasme pendant longtemps, tant que le libre-échange global mondialisé continuera d’exercer ses ravages en matière de baisse des salaires et de chômage de masse et que les progrès techniques à grande vitesse se propageront dans le monde entier, d’0ù notre conseil de s’abstenir d’acheter l’or et autres métaux précieux, par ailleurs négativement affectés par la hausse des taux d’intérêt,
-Enfin, parce que l’Union européenne et ses États-membres, comme à un moindre degré la Suisse, sont dans des processus de déliquescence institutionnelle et politique, du fait de la nullité de leurs classes politiques, de leur abandon de leurs souverainetés nationales et de leur acceptation d’une immigration massive musulmane au mépris des intérêts réels de leurs peuples de souche catholique, protestant, juif ou agnostique voire athée.
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Attention aux élections italiennes qui pourraient être « mortelles »pour les actions et les obligations européennes:
Pour le moment, l’inflation aux USA à 2,07% reste modérée:
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Le dernier commentaire de John Murphy du 17 février 2018: BUY THE DIPS sur toute nouvelle faiblesse probable des indices US la semaine qui vient parce qu’ils sont remontés un peu trop vite
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S&P 500 HAS REGAINED 62% OF PREVIOUS PRICE DROP… The stock upturn that began last Friday for the S&P 500 at its 200-day moving average has carried through this week. The hourly bars in Chart 8 put this week’s upturn in some perspective. The good news is that the SPX is trading above initial overhead resistance at 2727 and its 50-day average at 2725 (not shown). What concerns me a bit is that it has retraced 62% of its plunge from the January 26 top to last Friday’s bottom (red arrow). And its 14-hour RSI line (top of chart) has reached overbought territory over 70 for the first time this month (black arrow). In addition, there’s often a correlation between the number of days the market has dropped versus the number of days it’s rallied. The market fell for ten days from peak to trough. And it’s been rising for six days (a two-thirds retracement). While there’s a strong chance that the market has bottomed, this week’s rally is beginning to look over-extended. Some retracement of this week’s gains may be in store.
Ce sont les expérimentations ultra hasardeuses des banques centrales, agissant comme des pompiers pyromanes depuis 2007/2008 dans un contexte de mondialisation monétaire et commerciale sauvage structurellement destructrice, qui sont la cause principale du « flash crash » mondial actuel des obligations et des actions, heureusement enrayé à court terme
Ce sont les expérimentations ultra hasardeuses des banques centrales, agissant comme des pompiers pyromanes depuis 2007/2008 dans un contexte de mondialisation monétaire et commerciale structurellement destructrice, qui sont la cause principale du « flash crash » mondial actuel des obligations et des actions.
Étant donné qu’en effet, depuis la dernière crise d’envergure de 2007/2008, les banques centrales n’ont strictement rien fait pour réformer le Système monétaire international prenant l’eau de toute part depuis la fin (dans les années 1970) des accords de Bretton Woods de 1944, Système dont elles sont les acteurs majeurs, dans le sens de sa reconstruction équilibrée et de la limitation de la mondialisation sauvage; mais, tout au contraire, ont agi comme des pompiers pyromanes dans la mesure où elles se sont livrées les unes contre les autres à toutes sortes de manipulations effrayantes, allant de la fixation de taux d’intérêt zéro voire négatifs à la création monétaire artificielle sans fin et aux Quantitative Easings aux montants extravagants.
De telle sorte qu’en faisant exploser les montants stratosphériques de leurs propres bilans devenus pourris, comme des dettes publiques et privées gagées sur le néant; elles ont pratiqué, et continuent de le faire dans le cas la Banque centrale européenne et de celle du Japon surtout, la Federal Reserve US sous Janet Yellen ayant quant à elle diminué ses pratiques ultra hasardeuses commencées sous Ben Bernanke, des expérimentations ahurissantes qui ont conduit le monde entier à la situation actuelle sans issue dans laquelle les prix de tous les actifs ultra manipulés sont faux.
En pratiquant aussi la répression financière massive, dont il est résulté une spoliation systématique des petits détenteurs d’épargne, et les dévaluations compétitives les plus radicales de leurs monnaies nationales ou communes; les banques centrales ont entrainé une longue période de déflation se traduisant par la stagnation économique générale et l’appauvrissement de la plus grande part des populations, puis par la perte de confiance dans la valeur desdites monnaies au point que certains acteurs économiques se ruent vers des instruments ultra spéculatifs destructeurs comme les crypto-monnaies plutôt que ce continuer de détenir les monnaies nationales. Bref le bilan des faux-monnayeurs Bernanke et autres Kuroda ou Draghi, les fossoyeurs du Système monétaire international et de la valeur réelle des monnaies que leurs banques centrales émettent, est dramatiquement mauvais.
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L’hélicoptère à monnaie de Bernanke, que Kuroda et Draghi continuent de piloter au Japon et en Europe sous une forme voisine, ayant conduit à l’explosion de la masse monétaire, n’a pas pour autant produit de relance réelle des économies mais leur effondrement déflationniste, comme en témoigne la vitesse de circulation de la monnaie qui est toujours proche de zéro. Parce que l’argent nouvellement créé n’est pas allé dans les économies réelles mais dans les marchés financiers (obligations d’Etat surtout et actions subsidiairement), étant donné que le but de toute la manœuvre consistait à continuer de gagner du temps en assurant le financement artificiel des dettes étatiques et des banques privées dont il s’agissait d’éviter la faillite immédiate, d’où les faux prix actuels de la plupart des actifs précités qui ont commencé à s’ajuster avec le flash crash. Il va en résulter plusieurs conséquences probables que nous allons analyser ci-dessous.
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Selon les dernières publications de la Fed: l’explosion de la masse monétaire conduit à l’effondrement de la vitesse de circulation de la monnaie, raison pour laquelle il ne peut pas y avoir avant très longtemps d’inflation, contrairement aux bêtises que racontent les médias.
De toutes façons, la déflation est positive pour les obligations alors que l’inflation est positive pour les actions, de telle sorte que si l’inflation revenait les obligations chuteraient mais les actions monteraient.
Ne pas acheter d’or, de pétrole ni de matières premières ni d’actions dans ces secteurs qui sont très sur-achetés. Dès le 11 janvier 2018, Clive Maund avait mis en garde à propos de la baisse imminente du prix du pétrole:
Sans les politiques absurdes des banques centrales, les taux d’intérêt n’auraient jamais dû baisser autant ni les obligations monter autant; il n’y a aucun moyen de retarder leur ajustement avec la réalité mais seulement de le rendre le plus indolore possible. Pour ce faire, la BCE doit au plus vite sortir toute l’Europe des taux courts ou longs zéro ou négatifs.
Cela fait des années qu’à travers nos livres, nos articles de presse et nos conférences nous expliquons l’échec des banques centrales sur lesquelles les Etats et les gouvernements ont eu la lâcheté de se défausser en les rendant indépendantes alors qu’elles sont dirigées par des fossoyeurs.
On ne peut pas comprendre la débâcle actuelle des marchés du crédit, en particulier de la dette titrisée (dans le sillage des pertes affectant les prêts immobiliers américains dits subprime) que l’ensemble des banques privées internationales se sont repassée – avec les conséquences financières désastreuses que l’on appréhende à peine -, sans retracer la dérive du Système monétaire international, depuis l’abandon progressif de l’étalon-or, jusqu’à sa propre destruction aujourd’hui. C’est à cette analyse passionnante que Pierre Leconte se livre dans cet ouvrage facile à lire et amplement documenté.
Les «politiques monétaires» irrationnelles conduites par les banques centrales qui agissent comme des faux-monnayeurs, sont la source de la grande crise monétaire du XXIe siècle qui a déjà commencé ! C’est leur incapacité structurelle à organiser les conditions-cadres d’une mondialisation libérale, puis à la réguler, qui explique la plupart des dérives du système financier. C’est la raison pour laquelle il faut en tirer toutes les conséquences, c’est à dire purement et simplement supprimer ces mammouths dont les pratiques laxistes et collectivistes ont échoué !
Les remèdes existent, en effet, pour mettre un terme au chaos monétaire et financier actuel : rétablissement des taux de changes fixes autour de l’étalon-or pour les monnaies étatiques actuelles, et mise en œuvre parallèle de la liberté de création monétaire permettant d’introduire une saine concurrence entre toutes les monnaies (publiques et privées), de nature à offrir à leurs utilisateurs – que nous sommes tous – la possibilité de sélectionner la meilleure possible. C’est par l’application des principes du libéralisme authentique que l’on sortira de la crise. Encore faut-il ne pas le caricaturer, mais comprendre en quoi il consiste et diffère du «capitalisme fou» – une explication salutaire que l’on trouvera aussi dans ce livre.
Si les États ne procèdent pas à la réforme urgente du Système monétaire international après son effondrement aux conséquences financières, économiques, sociales et politiques incalculables, ce sont les acteurs des marchés qui la décideront. Ils imposent déjà l’or et les autres métaux précieux comme la seule valeur réelle de réserve en face du dollar qui s’effondre, et de l’euro surévalué qui suivra, à terme, le même chemin. Il faut sortir de l’impasse actuelle pour éviter qu’une deuxième crise de 1929 nous ruine presque tous !
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Économiste, fondateur d’une société financière en Suisse, Pierre Leconte a été membre des bourses des marchés à terme de Londres et de New York, puis conseiller d’une banque de développement et d’une banque centrale sud-américaines. Il est gérant de fortune et le fondateur et l’animateur du « Forum monétaire de Genève ».
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Les politiques ont aussi leurs propres responsabilités.
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Comme l’analyse très bien le Wall Street Journal, nous vivons la « Correction Bernanke » puisque c’est lui qui a commencé les expérimentations ultra hasardeuses des banques centrales:
Les ETF et autres produits financiers modernes n’ont aucune responsabilité dans le flash crash actuel, mais l’on peut imputer sa rapidité au comportement irrationnel des banquiers et gestionnaires privés dans la mesure où très jeunes pour la plupart d’entre-eux ils ne connaissent rien aux mécanismes monétaires et financiers d’où leurs réactions en panique qui accélèrent les chutes.
Les banques centrales peuvent certes de façon cosmétique remonter graduellement leurs taux d’intérêt à court terme mais ne ne sont plus en mesure de réduire la taille de leurs bilans hypertrophiés d’où il en résulte que ce sont les marchés financiers qui le feront pour elles pour le cas où la croissance économique se poursuivrait; le fait que le flash crash, qui a affecté d’abord les taux d’intérêt à moyen et long termes donc les obligations avant de se propager aux actions, se produise au moment de la passation de pouvoir entre Yellen et Powell à la tête de la Fed n’est pas fortuit étant donné que ce dernier n’a pas parlé pour dire s’il allait poursuivre la politique plutôt prudente de Yellen ou bien se lancer dans quelque chose de nouveau. Les obligations restent le marché le plus risqué, à ne surtout pas acheter.
A noter que tous les marchés obligataires et toutes les actions ont chuté partout comme l’ont aussi fait les métaux précieux et les matières premières, ce qui démontre la bêtise de la théorie de la diversification entre plusieurs actifs de plusieurs pays. Il n’y avait pas de moyen de se protéger sauf à réduire les expositions.
Comme nous l’avions récemment prévu: à court terme, les actions US devraient fortement remonter pendant que le VIX et les taux à 10 ans US devraient rebaisser.
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Fausse cassure à la baisse du vendredi 9 février 2018 sur le DJIA qui reste en formation de double bottom, laquelle a tenu:
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Idem pour le S&P500 et le Nasdaq qui ont tenu leurs supports:
Même si elles remontaient temporairement dans le sillage de la reprise de Wall Street; nous n’achèterons pas les actions, ni évidemment les obligations, européennes parce que nous sommes d’avis que l’Europe (zone euro, Royaume-Uni, Suisse aussi, etc.) va connaitre un krach obligataire et des actions majeur courant 2018, à l’automne si ce n’est pas avant, en liaison avec le changement de politique monétaire de la BCE et des autres banques centrales de la région qui mettront fin à leurs Quantitative Easings, à leurs politiques de dévaluation compétitive et à leurs taux zéro ou négatifs à court terme qu’elles remonteront, même peu, ce qui suffira à déclencher le cataclysme européen. D’où la poursuite de la hausse de l’euro et des autres monnaies européennes qui continueront d’étouffer ces pays. L’Europe retombera en récession fin 2018.
Nonobstant le processus irréversible de décomposition politique des Etats européens et de l’UE, dont la structure est obsolète, la classe politique est pitoyable et la submersion par l’émigration musulmane croissante, avec le danger renouvelé de terrorisme islamique et de guerres à ses frontières voire en son sein.
Le retour au pouvoir en Allemagne de Merkel et des pseudo socialistes du SPD, responsables du chaos migratoire et alliés du dictateur turc Erdogan scandaleusement reçu par le pape alors qu’il massacre les kurdes et les chrétiens d’Orient, serait une catastrophe:
La reprise des taux d’intérêt allemands et européens et la baisse des obligations comme des actions allemandes et européennes pourraient être très fortes:
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Le Dax allemand devrait atteindre les 10.000 d’ici fin 2018:
Krach européen qui épargnera les USA, dont la politique budgétaire et de baisse drastique des impôts de Donald Trump permettant de rendre un immense pouvoir d’achat aux agents économiques locaux, mais aussi le processus de destruction créatrice des FAANGSs qui sont presque toutes des entreprises US dont les profits ne feront que croitre, permettront de préserver la croissance économique là-bas. VENDRE L’EUROPE, ACHETER LES USA, voilà ce qu’il faut faire. Sauf évidemment pour le dollar US, encore orienté à la baisse, qu’il faut garder arbitré contre les monnaies européennes.
Quadruple top baissier des actions européennes mais hausse irrésistible du Nasdaq US:
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A propos du processus de destruction créatrice des FAANGSs, qui s’explique par la fantastique révolution en cours de l’économie de l’information, de la communication, de la haute technologie et de l’intelligence artificielle, rendant obsolètes beaucoup d’entreprises de l’économie du passé; les USA sont en train d’en souffrir à court terme comme la plupart des autres pays parce que des pans entiers de la veille économie s’écroulent mais en seront dans peu de temps les grands vainqueurs tant leur avance est devenue irrattrapable. L’Europe n’a pas de FANGs d’où son dramatique désavantage structurel.
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Les FAANGs sont en situation monopolistique, achetez-les via l’achat d’options calls sur le Nasdaq et autres indices boursiers US par exemple, comme nous le faisons:
En outre, Trump, dans le cadre de son programme MAGA (« Make America Great Again »), s’il ne s’attaque pas directement au Système monétaire international déficient actuel mais s’emploie à faire cesser la sur-évaluation du dollar US, est toutefois bien décidé à mettre un terme au libre-échange sauvage mondialisé dont les USA sont devenus « le dindon de la farce » étant donné que les deux phénomènes précités ne profitent qu’aux BRICs (Chine surtout) et à l’Europe (Allemagne surtout) comme en témoigne le déficit commercial béant insupportable US qu’il faut réduire par tous les moyens; les USA ne pouvant pas continuer à rester la variable d’ajustement du monde entier en absorbant ses productions à bas coûts ainsi que les présidents US successifs depuis la fin du mandat de Ronald Reagan l’ont bêtement accepté. Il en résulte que les pays exportateurs ont mangé leur pain blanc et vont devoir changer leurs modèles mercantilistes de développement via l’exportation pour des modèles nationaux de développement domestique autocentrés qui dans un premier temps vont les affaiblir. D’où la moindre compétitivité et rentabilité à venir de leurs entreprises qui chuteront en bourse si Trump parvient à sortir les USA des accords commerciaux internationaux actuels injustes pour eux et à les renégocier sur des bases bilatérales plus favorables pour les USA.
La reprise récente n’a pas tenu sur les marchés financiers (obligations d’Etat, actions, etc.) mais les récents supports ont eux tenu.
La reprise n’a pas tenu sur les marchés financiers (obligations d’Etat, actions, etc.) mais les récents supports ont eux tenu comme le montre le graphique du Dow Jones des Industrielles:
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Double bottom:
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Le graphique du même DJIA à moyen et long terme reste haussier:
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Nous restons long options calls à risque limité au montant des primes déjà payées sur les trois principaux indices US, légèrement long Apple, Semiconductor et DJIA, sans aucune autre position sur aucun autre marché aux USA ou ailleurs (ni action, ni obligation, ni métal ou matière première); stratégie qui nous a permis de conserver l’essentiel des gains réalisés pour nos clients en janvier 2018 en ayant depuis fin janvier une faible exposition au risque (tout en opérant en day trading) mais en conservant un potentiel important de gain en cas de redressement de nos options calls. Nous ferons un long commentaire cette fin de semaine sur notre explication de la chute récente des marchés financiers puis en décrivant les alternatives qui s’offrent actuellement en fonction de divers scénarios.