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12août
Simple correction ou début de la chute des actions US ? Nous penchons pour la simple correction…
Alors que, le 8 août 2017, le Dow Jones des industrielles et le S&P500 ont atteint leurs plus hauts, ce qui a évidemment incité les investisseurs à conserver voire à augmenter leurs positions longues sur les indices boursiers et sur les actions US, les échanges verbaux hystériques de Trump et Kim Jong-Un dès le 9 août 2017 et depuis lors les ont fait rebaisser fortement, ce qui a incité à la plupart des investisseurs à les réduire voire à les vendre short.
Dans notre cas, après avoir réduit nos positions longues sur les indices boursiers et sur les actions US, comme tout le monde, nous ne sommes pas allés short et au contraire en avons acheté plus hier vendredi 11 août 2017. Notre stratégie étant de les acheter sur toute faiblesse significative parce que leur tendance haussière reste intacte et que s’ils étaient peut-être sur-achetés ils ne le sont maintenant plus. Le seul moyen de gagner de l’argent, c’est de profiter de la correction pour établir des positions longues et ensuite de les conserver. Tous ceux qui laisseront passer l’aubaine, le regretteront.
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Toute cette agitation autour de la Corée du Nord et des USA n’est qu’un grand show de politiciens irresponsables qui s’invectivent en public mais négocient en sous-main. Le Congrès US ne laissera pas Trump aller beaucoup plus loin dans ses visées guerrières ne visant qu’à restaurer son image de marque très détériorée vis-à-vis de ses supporters.
Trump évoque aussi une intervention militaire US au Venezuela… ce qui démontre que sa crédibilité est gravement atteinte et qu’il commence, hélas, à donner des signes de grave incompétence à exercer sa fonction:
Il y a eu le 8 août 2017 un « bull trap » sur le S&P500 c’est à dire une cassure à la hausse, à la suite d’une longue consolidation, non suivie d’effet le lendemain:
L’objectif de hausse à terme sur le S&P500 qui est dans une formation de Bullish Rising Wedge est de 2710 selon Rambus:
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La baisse du S&P500 et du Nasdaq100 selon Goldman Sachs devrait être déjà enrayée dans la mesure où le VIX a atteint sa résistance et a commencé à refluer:
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Les actions US ont stoppé leur baisse et sont remontées ce vendredi 11 août 2015:
Certains prophètes de malheur ont recommencé à parler d’un krach boursier possible, ce qui n’a pas de sens dans la mesure où les profits récemment annoncés par les entreprises US ont atteints des niveaux records, que le dollar US baisse, qu’il n’y a pas d’inflation aux USA, que le VIX a atteint son sommet et qu’il n’y a pas d’alternative au placement en actions US étant donné que les obligations d’Etat voire d’entreprises sont partout sous pression négative du fait des resserrements des politiques monétaires européenne et US qui pointent à l’horizon.
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Commentaire ci-dessous important à lire: Les profits des entreprises US sont au plus haut, ce qui veut dire qu’il est normal que la bourse US soit au plus haut
Quant aux actions européennes (zone euro), elles continuent de chuter depuis début mai 2017, restent baissières, nous n’en avons pas et ne comptons pas en acheter.
Le secteur bancaire italien étant dans situation catastrophique, de nouvelles faillites bancaires devraient avoir un effet baissier sur les actions de la zone euro.
Comme aux USA, ce sont les rachats de leurs propres actions par les entreprises qui poussent à la hausse les indices boursiers et les actions US, ce qui persistera; en Europe, ce sont les injections de liquidités par la BCE qui poussent à la hausse les indices boursiers et les actions européennes (de la zone euro), ce qui s’arrêtera bientôt, cette divergence explique que les indices boursiers et les actions US restent haussiers alors que les indices boursiers et les actions européennes (de la zone euro) restent baissiers.
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Les actions US continuent de sur-performer les actions européennes:
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Nous n’avons en Europe que des positions longues modérées en actions suisses, pour la raison que le franc suisse devrait poursuivre sa baisse contre l’euro, la BNS n’ayant aucune intention d’en finir prochainement avec ses taux d’intérêt négatifs alors que la BCE devrait prochainement remonter les siens. Et, hors Europe, nous n’avons que des positions longues modérées en actions chinoises (bancaires et en haute technologie).
La vive tension entre les USA et la Corée du Nord oblige à réduire les positions longues sur les actions -ce que nous fait- mais devrait offrir l’occasion d’acheter les actions -US surtout- plus bas à bon compte dans la mesure où il n’y a pas de risque que ces évènements se terminent par une conflagration armée majeure régionale
La vive tension entre les USA et la Corée du Nord oblige à réduire les positions longues sur les actions -ce que nous fait- mais devrait offrir l’occasion d’acheter les actions -US surtout- plus bas en échelle de baisse à bon compte dans la mesure où il n’y a pas de risque que ces évènements se terminent par une conflagration armée majeure; d’ailleurs la baisse des indices boursiers US ces deux derniers jours n’a pas été significative.
Ce sont les actions européennes (zone euro) et japonaises qui ont vraiment baissé en raison du prochain resserrement monétaire de la BCE et du statu quo de la Banque du Japon qui inquiètent les investisseurs beaucoup plus que les évènements de Corée. Quant au resserrement monétaire de la Fed, ayant déjà commencé il n’aura pas d’impact négatif sur les actions US, tout au contraire.
Ne surtout pas garder ou acheter des obligations d’Etat quel qu’en soit le pays émetteur, mais seulement des actions, voilà le conseil de Jamie Dimon, le patron de JPMorgan la première banque mondiale:
La cassure à la hausse des résistances sur les indices boursiers aux USA et la baisse des obligations d’Etat un peu partout, en liaison avec de bonnes nouvelles économiques US, rendant de plus en plus probable un nouveau resserrement monétaire de la part de la Fed, nous ont conduit à augmenter nos achats d’actions suisses, anglaises et chinoises, mais aussi à reprendre des achats modérés d’actions US dans la perspective d’un mouvement des investisseurs hors des obligations d’Etat vers les actions
La cassure à la hausse des résistances sur les indices boursiers aux USA et la baisse des obligations d’Etat un peu partout, en liaison avec de bonnes nouvelles économiques US rendant de plus en plus probable un nouveau resserrement monétaire de la part de la Fed, nous ont conduit à augmenter nos achats d’actions suisses, anglaises et chinoises, mais aussi à reprendre des achats modérés d’actions US (via l’achat de l’action Goldman Sachs, du S&P 500 et du MTUM principalement). Nous restons, en revanche, sans position sur les actions d’Europe continentale (zone euro).
Quant au dollar US, en dépit de sa correction à la hausse -suite aux bons chiffres de l’emploi US- qui pourrait se prolonger quelques temps, il reste fondamentalement baissier. Mais comme nous ne spéculons pas sur les monnaies et restons systématiquement arbitrés sur les positions en actions prises dans d’autres monnaies que celle de référence de nos comptes clients pour éviter toute perte de change, nous ne sommes pas directement concernés par ses fluctuations qui n’ont pas d’effet sur nos performances.
Depuis le 27 juillet 2017, le jour où nous en sommes sortis, les actions US vont nulle part, à l’exception du Dow Jones des Industrielles en hausse qui n’est pas représentatif de l’ensemble du marché mais seulement d’un petit nombre de grandes capitalisations dynamisées par des meilleurs résultats que prévu
Comme le montre le graphique ci-dessous, le Nasdaq 100 et le S&P 500, qui évoluent en parallèle, ne sont pas remontés depuis le 27 juillet 2017, quand nous en sommes sortis.
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La hausse du Dow Jones des Industrielles au dessus des 22.000, qui n’est pas représentatif de l’ensemble du marché mais seulement d’un petit nombre de grandes capitalisations dynamisées par des meilleurs résultats que prévu, ne change pas l’image des actions US en général qui sont entrées dans une consolidation mais plus probablement une correction saisonnière modérée à la baisse.
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A noter que la plupart des analystes sont baissiers sur les actions US mais pas Alan Greenspan, l’ancien président de la Fed qui continue de penser (ce qui est aussi notre avis) que la bulle n’est pas sur les actions US mais sur les obligations US.
Nous continuons donc de rester hors des actions US sauf si le Nasdaq 100 et le S&P 500 clôturaient au dessus de respectivement 5.930 et 2.475, ou bien s’ils corrigeaient nettement à la baisse, cas dans lesquels nous reprendrions sur ces deux indices des positions longues parce que le marché des actions US reste à moyen et long termes haussier, d’autant que la chute du dollar US le soutient.
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Les actions US sont chères mais l’ont déjà été plus:
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Il n’y a pas lieu de s’inquiéter de la politique intérieure US dans la mesure où le Congrès, les services secrets et l’armée ont pris le contrôle de la présidence Trump (ce qui repousse le risque de son éventuel impeachment), hélas pas pour le meilleur parce que l’agressivité extérieure des USA s’en trouve très renforcée, en particulier dans le cadre des sanctions tous azimuts contre la Russie, l’Iran et autres, sanctions qui affectent négativement aussi l’Union européenne, incapable d’affirmer une position d’indépendance.
En plus du SMI suisse, soutenu par la chute du CHF contre euro, le FTSE 100 est reparti à la hausse, du fait de la chute de la livre sterling contre euro, et nous l’avons aussi acheté ce jour. Mais nous restons sans position sur les indices boursiers européens exprimés en euros qui restent baissiers.
A noter que Macron le dangereux illusionniste (dont nous parlerons prochainement) s’effondre dans les sondages, ce qui promet pour la rentrée un désastre politique et social en France qui n’incite pas à détenir des actifs français ou de l’UE, d’autant que la hausse de l’euro dans la perspective du resserrement de la politique monétaire de la BCE et des hésitations de la Fed à resserrer la sienne est loin d’être achevée, ce qui affaibli fortement les exportations européennes et donc les entreprises locales.
Les indices boursiers européens de l’UE exprimés en euros continuent de chuter, pendant que le seul indice qui monte sur le Vieux Continent c’est l’indice boursier suisse SMI parce qu’exprimé en francs suisses, pour la raison que la hausse de l’euro contre toutes les monnaies, le franc suisse en particulier, est en train de ruiner les entreprises exportatrices de l’UE mais d’avantager celles de Suisse
Rester long sur le SMI et sur plusieurs actions suisses que nous avons mentionnées dans notre dernier commentaire, en arbitrant bien entendu les francs suisses nécessaires à leur achat tant contre euro que contre dollar US dans le cas où la monnaie de comptabilisation de votre compte est autre que le franc suisse. Rester sans position ou short sur les actions européennes exprimées en euros.
L’euro devrait continuer de monter pendant que le dollar US devrait continuer de chuter, la baisse du dollar US étant probablement destinée à s’accélérer dans des proportions importantes.
Nous restons pour le moment sans position sur les actions US dont nous parlerons demain.
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Quant à l’or, il ne parvient toujours pas à monter en dépit de la baisse du dollar US parce qu’il est « administré » par Wall Street et par la Fed et que, titrisé, il n’est plus que du papier sans rapport avec la réalité de sa valeur physique:
La valeur des actions dépend largement des évolutions monétaires parce qu’une monnaie en baisse favorise les profits des entreprises dont les actions sont cotées dans ladite monnaie, d’où l’intérêt d’avoir certaines actions suisses
La chute du franc suisse est incontestablement profitable pour les actions suisses parce que les entreprises de ce pays deviennent alors beaucoup plus compétitives à l’exportation que leurs concurrentes étrangères, dont les prix sont exprimés dans des monnaies qui se renchérissent, telle est la raison de la politique de dévaluation compétitive du franc suisse vis-à-vis de l’euro que poursuit la BNS. Nous avons donc pris modérément des positions longues sur le SMI, acheté Lafarge Holcim, recommandé à l’achat par la banque Vontobel, et Zurich Assurances, qui paye un dividende annuel de 5%, tout en gardant Nestlé, d’autant que Lafarge Holcim et Nestlé sont en train de racheter leurs propres actions.
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Vontobel:
« With regard to the midyear result per 26th of July 2017 we recommend to buy LafargeHolcim on current levels und add the stock to our Top Picks Investment Advisory EAM list. An ongoing positive economic recovery particularly in Europe and in the Emerging Markets should support LafargeHolcim.
In addition our Investment Case for LafargeHolcim is based on the following reasons:
The FX impact which was negative in Q1, should be much less negative for Q2, as this is mainly a Norhtern Hemisphere quarter and as the EUR and USD held up pretty well (positive surprise potential on publication of the results).
ACC Limited, which is active in India and controlled by LafargeHolcim, published Q2 results clearly above expectations.
The announced share buyback program up to 1 bn CHF (2.8% of the outstanding shares) should be supportive for LafargeHolcim.
The company is committed to a payout ratio of 50% through the cycle with CHF 2 per share being the minimum annual dividend.
The technical analysis (see Factsheet) shows a possible breakout out of the current trading range if the results next week will beat expectations.
LafargeHolcim trades at a discount compared to its peers and to its historical P/E. »
Quant aux actions US, elles sont elles aussi poussées à la hausse par la baisse du dollar US contre l’euro et autres monnaies, mais il y a lieu d’attendre la publication les 1er et 2 aout après la clôture des résultats d’Apple et de Tesla pour décider que faire et de suivre notre stratégie exposée dans notre dernier commentaire.
A noter que la banque Saxo recommande l’achat de l’action Industrial & Commercial Bank of China en USD, dont elle prévoit le doublement du cours actuel, que nous achèterons modérément demain, le contexte macro économique chinois s’améliorant, là encore par suite de la faiblesse relative du yuan vis-à-vis des principales monnaies.
Que s’est-il passé le 27 juillet 2017 et pourquoi avons-nous sorti ce jour-là (sans perte) la plupart de nos positions longues sur les indices bousiers US ? Et quel est notre plan d’investissement à court terme ?
Alors que nous avions bâti depuis le début juillet 2017 des positions longues gagnantes sur les indices bousiers US que nous comptions conserver, nous avons été contraint de les sortir le 27 juillet 2017 un peu au-dessus de nos niveaux moyens d’achat pour éviter toute perte financière, ce à quoi nous sommes parvenus, lorsque les prix desdits indices se sont mis à chuter ce jour-là effaçant alors toute leur hausse depuis la mi-juillet 2017.
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graphique arrêté au 27 juillet 2017 au soir:
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Quand bien même l’ensemble des sociétés US avaient communiqué des profits confortables et que les indices avaient atteint des records la veille, suite à une réunion sans relief de la Fed et à une nouvelle baisse du dollar US favorable pour les entreprises US, records des indices battus le jour même aussi:
La chute a été subite et provoquée par la communication du rapport d’un analyste avant la publication des résultats d’Amazon moins bons que prévu, plusieurs grands investisseurs étant sorti des marchés dès que ce rapport a été connu.
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Il s’est agi à l’évidence d’une manipulation de marché pour faire baisser les cours et ainsi permettre des achats à bon compte.
Comme il n’y a pas eu (ce que nous avons initialement craint) d’enchainement à la baisse et que les cours se sont redressés ensuite, évidemment plusieurs professionnels (Barrons en particulier) qui, comme nous, se sont fait piéger dans le » bear trap » sont très frustrés:
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Lire:
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« It appears that a sell program hit and this caused some sympathy selling, perhaps by computers ».
A noter que le Nasdaq 100 et le S&P 500 ont la même physionomie parce que ce sont ceux dont les volumes de trading sont les plus forts, les autres indices -comme le Dow Jones des industrielles par exemple- n’ayant que peu réagi:
graphiques arrêtés au 28 juillet 2017 hier soir après la clôture:
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Mais il ne faut pas le regretter d’autant que nous n’avons rien perdu, ce n’est qu’une occasion manquée, et que nous avons pu tester positivement l’efficacité de notre capacité de réaction à sortir sans casse des marchés en cas de plongeon. Mieux vaut un manque à gagner qu’une perte.
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Comme les nouvelles économiques US sont positives, que le prix du pétrole continue de progresser, que les obligations d’État ne sont pas remontées et que la baisse du dollar US, sciemment orchestrée par l’administration Trump (le Trésor et la Fed), constitue un formidable dopage pour les entreprises US, nous ne croyons pas du tout que le « sell off » des actions US doive se poursuivre.
A noter que la Fed, qui n’a aucune intention de laisser les actions US chuter, est intervenue ce 28 juillet 2017:
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Une cassure à la baisse du support vers 90 / 92 sur le USD Index serait très baissière pour le billet vert selon Clive Maund:
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L’objectif de hausse possible de l’euro/dollar US se situe vers 1,27 si 1,20 est franchi:
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Nous rappelons que n’ayant plus dans nos portefeuilles-clients de dollars US depuis plusieurs mois mais à 90% des euros et le reste en CHF et dollars australiens -selon la monnaie de référence choisie par les clients-, tous nos achats d’actifs en USD étant systématiquement arbitrés, nous poursuivrons cette stratégie qui nous a évité les pertes de change que la plupart des investisseurs subissent.
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A noter que la présidence Trump est dans une impasse, ce dernier se révélant incapable de convaincre le Congrès US de faire passer son programme et étant par ailleurs déstabilisé par sa présidence brouillonne, ce qui ajoute à la faiblesse du dollar US, principalement due à la non réduction des déficits commerciaux et de balance des paiements béants US, alors que l’UE et le Japon enregistrent des excédents croissants (déséquilibres qui ne pourront se résoudre que si les USA se lancent dans une politique protectionniste ou bien si le dollar US est dévalué fortement).
Il n’y a pas d’autre alternative de placement aux actions (US et émergentes surtout), les obligations d’Etat restant partout sous pression baissière en raison de la hausse des taux d’intérêt à moyen et long terme:
En revanche, nous restons baissier et toujours sans positions sur les indices boursiers européens et japonais pour la double raison que la hausse de l’euro et du yen dans un contexte de croissance qui reste faible en Europe et au Japon (moitié moindre que l’Américaine) est très négative pour leurs actions, d’autant que l’Allemagne continue d’imposer à ses vassaux des politiques austéritaires absurdes que Macron en France va instaurer avec un enthousiasme idiot et que la BCE est sur la voie de la réduction de son QE.
Selon John Murphy: « The strong euro may be having a negative impact on eurozone stocks. Just as a weak dollar has boosted the revenues of large cap multinationals here, a rising euro could be weighing on export-oriented eurozone stocks. Chart 4 shows the EURO STOXX 50 Index losing ground. That index includes the fifty largest and most liquid eurozone stocks. The index is down again today. Most European stocks are in the red ».
Nous restons positif sur les actions émergentes et sur Nestlé -Suisse- étant donné que ses résultats ont été meilleurs que les attentes et surtout que le franc suisse est engagé dans une forte et durable baisse contre l’euro qui est en ligne avec les souhaits de la BNS et profitable pour les sociétés exportatrices suisses:
L’euro explose à la hausse contre le CHF, ce dernier chutant nettement étant donné que tout le monde a compris que la BNS sera la dernière banque centrale à sortir des taux négatifs:
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Sur les marchés d’actions US et émergentes, voilà quel est notre plan d’investissement:
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Reprendre des achats de SPXL et de QLD (prioritairement mais pas seulement) en échelle de baisse dans les deux premières semaines d’aout 2017 et/ou, s’il n’y a pas de baisse, lorsque le S&P 500 et le Nasdaq 100 clôtureront au dessus de 5.930 et 2.475, mais en moindre quantité que précédemment pour pouvoir tenir des corrections intermédiaires sans devoir les sortir.
Pour l’EEM (Emerging Markets), reprendre -via l’EET- des achats en échelle de baisse ou s’il clôture au dessus de 44,16.
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27juil.
Les résultats de la plupart des sociétés US ont été tellement positifs qu’ils ont déclenché une chute des indices boursiers US suite à une prise générale des profits de la part des grands investisseurs, ce qui nous a conduit à alléger nos positions longues
Les résultats de la plupart des sociétés US ont été tellement positifs qu’ils ont déclenché une chute des indices US suite à une prise générale des profits de la part des grands investisseurs, ce qui nous a conduit à alléger nos positions longues que nous reprendrons si possible plus bas.
Les indices boursiers US restent orientés à la hausse et la réunion de la Federal Reserve de ce jour ne devrait pas changer leur orientation positive
Les objectifs graphiques des indices boursiers US sont bien plus hauts que leurs niveaux actuels, nous restons long S&P500, DJIA et Nasdaq.
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Objectif S&P500: 2.556
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Objectif DJIA: 23.450
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Objectif Nasdaq 100: 6.550
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Le Nasdaq reste l’indice boursier US le plus haut haussier à moyen et long terme:
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La forte reprise du pétrole, en liaison avec les mesures saoudiennes de diminution de la production et la baisse des stocks US, est haussière pour les actions partout dans le monde.
Ce qui est particulièrement favorable pour les actions US et émergentes (mais très défavorable aux actions européennes que nous n’avons pas -sauf Nestlé dont l’heure de vérité arrive demain-) c’est la baisse du dollar US se traduisant par une hausse de l’euro.
A court terme le Dollar US Index est un peu survendu et pourrait remonter légèrement mais à moyen et long terme c’est loin d’être le cas.
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Une hausse de l’euro/dollar US vers 1,20 / 1,25 au minimum d’ici la fin 2017 reste probable:
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Le chaos politique intérieur aux USA, où le complot pour démettre Trump de la présidence bat son plein, est négatif pour le dollar US mais n’a pas d’effet sur les actions US:
La Fed devrait confirmer son intention de normaliser progressivement sa politique monétaire, ce qui est baissier pour les obligations d’Etat US mais haussier pour les actions US, la grande rotation des unes aux autres se poursuivant:
Pas de changement: les actions US et émergentes (que nous conservons) à la hausse, les actions européennes et japonaises (que nous n’avons pas à l’exception de Nestlé -Suisse-) à la baisse
Double cliquer sur les graphiques ci-dessous pour les agrandir
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S&P500:
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Dax:
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Nikkei:
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Comme les positions longues sur les actions US diminuent mais que les positions longues sur les actions européennes sont à leur maximum, il est cohérent que les premières montent et que les secondes baissent, la foule des investisseurs ayant presque toujours tort:
Les Français commencent à se mordre les doigts d’avoir élu Macron:
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https://www.youtube.com/watch?v=VHgoFFtTdAg
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Les actions européennes et françaises en particulier pourraient chuter fortement:
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La croissance US se dirige vers 2% pour la deuxième partie de l’année 2117, ce qui est correct et suffisant pour pousser à la hausse les actions US et émergentes, surtout si le dollar US continue de baisser: