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15déc.
La Fed va-t-elle empêcher Donald Trump et son gouvernement de relancer et de moderniser l’économie US ? Réponse: Non
Actuellement, à Washington, c’est TOUS CONTRE TRUMP.
Au delà des accusations grotesques qu’il serait un agent de la Russie, laquelle lui aurait fait gagner son élection à la présidence via toutes sortes de manipulations illégales perpétrées par les services secrets russes,
C’est maintenant la Fed -dont les dirigeants sont tous des « démocrates » nommés par Obama- qui a semble-t-il décidé de l’empêcher d’appliquer son programme de relance et de modernisation de l’économie US qui en a pourtant bien besoin!
Non seulement Yellen est revenue sur son engagement de laisser l’inflation à venir gonfler l’économie mais, au-delà du relèvement d’hier de son taux directeur de 0,25%, elle en a annoncé d’autres en 2017 alors même qu’elle ne connait pas encore quel sera exactement le plan Trump et ce qu’il en sortira après les votes du Congrès.
Cette attitude idéologique négative démontre que la Fed continue de faire la politique des riches et des banques au lieu d’aider les classes moyennes et défavorisées.
Elle s’est toutefois réservé la possibilité de poursuivre ses Reverse Repurchase Agreements (injections de liquidités) parce qu’elle ne veut pas être responsable d’une chute des actions que Trump mettrait à profit pour réformer la Fed dans le sens de la cessation de son « indépendance ».
Comme il semble que l’euro/dollar US a pour le moment cassé à la baisse et que les taux d’intérêt à moyen et long termes US vont rapidement prendre l’ascenseur (ce dont nous persistons cependant à douter en raison de leur saisonnalité de fin d’année), nous avons néanmoins vendu nos ULE et l’essentiel de nos TLT et TMF.
Mais renforcé nos achats de Dax, et autres actions européennes cotées en euros, favorisés par la baisse de cette monnaie. Tous en gardant nos actions US en dollars US. Notre répartition entre les monnaies est plus ou moins équilibrée, n’ayant pas d’intérêt dans la spéculation sur les monnaies (parce que trop aléatoire). Notre degré de confiance que les actions US et européennes sont dans un Major Bull Market qui est loin d’être terminé est très fort.
Évidemment, l’or et les matières premières, en particulier le pétrole, ont encore chuté et il n’est pas question pour nous d’en détenir ni d’en acheter.
La Fed a comme attendu relevé son taux directeur de 0,25%
La Fed a comme attendu relevé son taux directeur de 0,25%, ce qui a fait baisser légèrement les actions US (-0,60% sur le DJIA, -0,81% sur le S&P500 et -0,30% sur le Nasdaq 100). L’euro/dollar US a baissé de 0,90% mais tenu son support vers 1,05 et les TLT (et TMF) ont aussi tenu leurs supports.
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Nous ne changeons donc rien à nos positions actuelles principalement longues sur les actions US et le Dax et ferons un commentaire plus exhaustif d’ici la fin de la semaine.
En revanche, l’or, le pétrole et autres matières premières (sur lesquels nous n’avons pas de positions) ont nettement chuté.
13déc.
Il faut se méfier des consensus trop unanimes, ils se révèlent généralement faux à l’épreuve des faits
Les investisseurs, si l’on tient compte des positions qu’ils ont actuellement sur les marchés telles que rapportées par les différents régulateurs et agences de contrôle boursières, sont placés à la baisse sur les actions comme sur les obligations d’Etat aux motifs que la plupart des économies sont toujours dans la « Grande Stagnation » et que les banques centrales, ayant créé une bulle sur les obligations d’Etat, cette dernière explosera nécessairement en 2017 provoquant une très forte hausse des taux d’intérêt à moyen et long termes (US surtout) qui emportera à la fois actions et obligations d’Etat aux abysses mais fera monter le dollar US.
D’autres investisseurs, sur la base de la même analyse, mais relativisant le rôle du dollar US dont ils estiment qu’il est voué à céder sa place de monnaie mondiale à d’autres monnaies voire à l’or, pensent que les prix du pétrole et de l’énergie remontant, ceux des métaux précieux et des matières premières suivront aussi à la hausse du fait de la reprise prochaine de l’inflation.
Cependant, un certain nombre de gérants de portefeuilles (dont nous-mêmes) n’ont pas du tout les mêmes analyses et n’aboutissent donc pas aux mêmes conclusions pour 2017.
En pratiquant à grande échelle leurs Quantitative Easings et leurs taux zéro ou négatifs, les banques centrales ont miraculeusement réussi à faire acheter par les investisseurs des obligations d’Etat dont les rendements étaient de zéro voire négatifs; ce qui signifie que lesdits investisseurs ont été suffisamment stupides pour financer les Etats sur-endettés en acceptant de ne rien recevoir en échange, et même de les rémunérer à perte, pour avoir le douteux « privilège » d’investir dans leurs dettes publiques. C’est la plus grande escroquerie de l’histoire financière qui, nécessairement, finira très mal tant pour les Etats que pour les investisseurs en obligations d’Etat (on se souvient de la banqueroute de John Law en 1716 / 1720 et autres pyramides de Ponzi), le risque étant que les échéances de remboursement de ces obligations soit repoussées ad vitam æternam et donc que les fonds des investisseurs soient bloqués dans ces actifs pourris pour très, très, longtemps.
Il est donc probable que les taux d’intérêt à moyen et long termes (qui ont déjà fait l’essentiel du chemin depuis juillet 2016 en passant de 1,35 à 2,50% sur le 10 ans US) continueront de remonter partout mais pas beaucoup plus que vers 3 % sur le 10 ans US. D’ailleurs, qu’il s’agisse de la Federal Reserve US comme des autres banques centrales et des grands Etats, ils ne pourront pas tolérer de hausse bien supplémentaire au dessus des 3% sur le 10 ans US desdits taux, qui aurait des effets désastreux sur leurs dettes publiques devenues non remboursables, et donc pourraient pour la contrer reprendre leurs QE et aggraver leurs taux courts négatifs. Il ne faut donc pas acheter d’obligations d’Etat sauf pour jouer leur correction temporaire de fin d’année 2016 via les TLT et TMF.
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Et si les taux US à 10 ans retombaient vers 1,35 / 1,50% fin 2017?
Comme nous pensons que lesdits taux d’intérêt à moyen et long termes monteront plus rapidement en Europe (beaucoup plus endettée et en plus faible croissance) qu’aux USA, nous en tirons comme conclusion qu’il n’y aura pas en 2017 de forte hausse du dollar US mais une stabilisation des principales monnaies entre elles, voire une hausse de l’euro/dollar US (nonobstant les trois menaces qui frapperont l’Europe plus avant en 2017: avancée électorale des partis souverainistes voulant sortir du carcan de l’UE, subversion migratoire en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique, déstabilisation islamiste avec recrudescence d’attentats) et de la livre sterling (qui a trop baissé et dont le Brexit risque de s’enliser), parce que l’actuel différentiel entre les taux longs étrangers -européens- et les taux longs US diminuera.
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Nous ne pensons pas non plus quele prix du pétrole ira beaucoup plus haut que 55 / 60 USD le baril sur le WTIC en 2017, pas plus que ceux des principales matières premières monteront vraiment, entre autres raisons du fait de la chute de la croissance en Chine, leur principal consommateur, qui va être placée dans une position difficile par l’administration Trump et même par les Européens au regard du commerce international, étant donné qu’elle ne pourra pas plus longtemps s’exonérer des règles du « fair trade » d’autant que le « free trade » (libre-échange) est en recul avec l’accélération de la démondialisation. Trump ne tolérera pas de la Chine ce qu’Obama a accepté d’elle!
Nous ne partageons, enfin, pas le scénario inflationniste de certains analystes, parce que la hausse des taux à moyen et long termes est massivement déflationniste pour les économies qu’elle frappe et que de nombreux défauts interviendront à sa suite.
Il n’y a que les actions, offrant des dividendes réguliers (en plus de leur potentiel de gains en capital), qui bénéficieront de la fuite des investisseurs hors des obligations d’Etat, ainsi que cela est déjà entamé, parce que la hausse des taux d’intérêt à moyen et long termes tue les placements comme l’or ne rapportant pas de revenu fixe mais coûtant à détenir. Tous les agitateurs comme King World News, la Chronique Agora, Charles Sannat, Jim Rickards, Zero Hedge et consorts qui incitent (pas toujours avec de mauvais sentiments mais le plus souvent par aveuglement ou par idéologie) les investisseurs crédules à acheter de l’or finiront par les ruiner, surtout si les processus de démonétisation, et donc de confiscation du cash et des métaux, comme en Inde actuellement, se généralisaient.
Nous développerons, graphiques à l’appui, nos prévisions 2017 en détail avec des objectifs précis et des commentaires de bons analystes, prochainement sur ce site.
La Federal Reserve déterminera cette semaine ce qu’il va advenir du dollar US et des principaux marchés financiers à court terme
Le relèvement du taux directeur de la Fed cette semaine est déjà anticipé par les marchés. Ce qui ne l’est pas c’est l’action à venir de la Fed pour 2017. On en saura plus cette semaine.
Soit la Fed laissera penser aux marchés financiers qu’elle va s’engager dans plusieurs relèvements successifs rapprochés de son taux directeur en 2017 et, à ce moment-là, le dollar US, les taux d’intérêt à moyen et long termes US monteraient plus encore, auquel cas il faudrait revendre les TLT, TMF et ULE achetés récemment -modérément- en prévision de leur correction temporaire, parce que le krach des obligations d’Etat reprendrait de la vigueur, ce qui entrainerait l’euro et l’or aux abysses; mais garder les actions tant US qu’européennes -représentant l’essentiel de nos positions- devenues le seul actif de placement, qui iraient rapidement encore plus haut.
Soit la Fed annoncera une attitude accommodante pour 2017 et, à ce moment-là, il y aurait une reprise modérée de l’euro, des obligations d’Etat et de l’or et une correction temporaire à la baisse des taux d’intérêt à moyen et long termes US comme du dollar US, et nous garderions d’ici fin décembre les TLT, TMF et ULE, ce qui ne changerait pas grand chose aux actions tant US qu’européennes, que nous conserverons même si elles baissent un peu à très court terme avant leur rally de fin d’année. Actions, dont le mouvement de hausse ne s’arrêtera vraisemblablement pas de sitôt parce qu’il s’agit d’un grand Bull Market historique appelé à durer, certes avec des corrections inévitables, plusieurs années.
A noter sur le graphique de saisonnalité (un excellent outil de prévision), une légère baisse possible mais pas certaine du S&P500, Dax et autres indices boursiers vers la mi-décembre puis leur explosion à la hausse ensuite jusqu’à la fin décembre:
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Un bull market historique (« la fin de l’histoire ») appelé à durer plusieurs années selon Rambus:
This past week, the market advanced 3% heading towards my target of 2400. The Dow broke above 19700 and is within striking distance of the “psychological” summit of 20,000.
With just 250 points to go, it is extremely likely traders will try and push stocks to that level by Christmas.
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Quant à nous, nous maintenons comme premier objectif 24500 sur le Wilshire 5000, l’indice le plus représentatif des actions US parce que le plus large, puis nous croyons à une correction (janvier ou février 2017?):
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Mais, à plus long terme, l’objectif du Wilshire 5000 est plus élevé (30.710?).
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10déc.
Trois éléments haussiers supplémentaires pour les actions
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Éléments 1 et 2: Les indices BKX des bancaires et DJ US Airlines ont cassé à la hausse:
Par ailleurs, l’euro/dollar US est sur son support et les taux longs à 10 ans US sont sur leur résistance, mais ne les ont pas cassés (ne pas anticiper leurs cassures avant qu’éventuellement elles se produisent, ce qui n’est pas du tout certain).
Les Allemands sont furieux contre la politique de la BCE de Draghi, la Bundesbank ou quelqu’un d’autre (la Banque des Règlements Internationaux de Bâle par exemple) pourrait intervenir pour empêcher une baisse supplémentaire de l’euro qui place Merkel dans une situation politique de plus en plus difficile:
Les corrections baissières des actions US sont de plus en plus courtes parce que les banques centrales n’ont jamais injecté autant de liquidités qui ne vont plus dans l’économie réelle mais sont quasi immédiatement placées dans les marchés d’actions américains
La durée des quatre récentes corrections boursières US est de plus en plus courte:
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Cette année 2016, et plus particulièrement ces dernières semaines, la Federal Reserve a procédé à des Reverse Repurchase Agreements (injections de liquidités) réguliers, le dernier en date le 8 décembre 2016 et comme par hasard les marchés d’actions US ont atteint ce jour-là leur plus haut historique; quant à la BCE de Draghi, elle va un peu diminuer son Quantitative Easing mais allonger sa durée alors que certains analystes pensaient à tort qu’elle allait se lancer dans l’arrêt progressif dudit QE . Tout cela combiné au krach obligataire, ayant poussé les investisseurs à liquider leurs obligations d’Etat pour en placer le produit restant de cette liquidation en actions, et à l’effet Trump est irrésistible…
Plus les dominos tombent, plus les actions US, l’actif de dernier ressort, montent…
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Depuis peu, les marchés d’actions européens et japonais rattrapent leur retard par rapport aux marchés d’actions US, d’autant que l’euro et le yen restent faibles. De telle sorte que nous vivons le plus grand bull market des actions de l’histoire qu’il ne faut évidemment pas laisser passer sans y participer.
A noter que les dépenses de consommation qui, aux USA, représentent 70% du PIB, montent en même temps que l’indice de confiance des consommateurs, ce qui conforte la hausse des actions US parce qu’il en résultera des bénéfices accrus pour les entreprises.
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Depuis un an, la hausse du Standard & Poors 500 est de +9,90% ce qui n’a rien d’excessif…
Combien de temps, le bull market des actions peut-il durer sans retournement important, avec évidemment quelques corrections intermédiaires mineures normales de quelques jours (faire à ce sujet attention aux lundis qui sont des anti-trading days)? Au moins jusqu’à ce que Donald Trump s’installe à la Maison Blanche à la mi-janvier et qu’il fasse part de ses premières décisions (en particulier en matière de politique étrangère et de commerce international) que les marchés pourront alors évaluer courant février 2016. Ce devrait donc être en février 2016 l’heure de vérité. Que ce passera-t-il ensuite? Trop tôt pour le dire.
Espérant que notre site d’informations vous est utile et vous a permis de réaliser des affaires en meilleure connaissance de cause et avec plus de profits qu’en suivant d’autres analystes, nous nous permettons de vous demander de le recommander à des tiers si cela vous est possible étant donné que, plus nous aurons d’abonnés, plus nous serons en mesure de contracter de nouveaux commentateurs et donc de vous faire bénéficier de leurs analyses. Merci.
08déc.
Du désastre Obama au boom Trump
La raison de la hausse des marchés d’actions US, et depuis peu de presque tous les autres, ce sont les perspectives grandioses de croissance et d’enrichissement offertes par le programme du nouveau président Donald Trump, par contraste au désastre Obama qui, en huit ans de mandat présidentiel, n’ a pas fait autre chose que d’enliser les USA, au même titre que ses collègues européens et japonais ont enlisé l’Europe et le Japon. Ce qui explique que, étant eux-aussi sur des sièges éjectables et les uns après les autres effectivement éjectés, les actions européennes et japonaises (en retard par rapport aux actions US) montent aussi. Plus les peuples en Europe déconstruiront le projet centralisateur, déflationniste et austéritaire européen qui a échoué et renverront ses propagandistes, plus les marchés d’actions de la région monteront.
Les actions US battent de nouveaux records (mais il ne faut pas acheter celles du secteur biotech, pharmaceutique et health care – quel qu’en soit le pays – parce que Trump fera baisser les prix des médicaments aux USA, leur principal marché mondial):
Il ne faut pas s’inquiéter pour 2017, ce sera une année historique de profits pour les acheteurs d’actions qui sont en passe de devenir le principal, pour me pas dire le seul, actif financier de placement, alors que l’or, les monnaies et les obligations d’Etat se sont éclipsés en passant au second rang.
Les rachats de leurs propres actions par les entreprises se multiplieront:
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Il importe toutefois de garder les positions longues prises récemment sur les obligations d’Etat US (TLT et TMF) parce que les actions et les obligations d’Etat devraient pour quelques temps monter ensemble dans le contexte non-inflationniste actuel:
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Très bon support sur l’euro/dollar US qui devrait remonter pendant que le US Dollar Index devrait rechuter:
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06déc.
Le contexte déflationniste global reste inchangé et les indices S&P500, Nasdaq comme les actions technologiques US devraient rattraper leur récent retard par rapport au Dow Jones Industrial et aux actions bancaires et financières US, pendant que le Dax décolle enfin
Le ratio TIP/TLT, qui vient de toucher une résistance majeure, montre, tant qu’il ne la franchira pas, que le contexte déflationniste global reste inchangé.
La vitesse de circulation de la monnaie reste au tapis
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Q3 2016:1.438
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La hausse des taux longs US à 10 ans, qui a fait monter les actions des financières et des banques US et le Dow Jones Industrial plus que les autres, ayant atteint une forte résistance vers 2,50%, lesdites actions et le Dow Jones Industrial devraient corriger par rapport au S&P500 et surtout par rapport au Nasdaq et aux actions technologiques qui devraient se redresser.
Nous restons donc long actions technologiques, de la défense et small caps US comme sur les ETF TQQQ, QLD et SPXL mais sommes sortis de l’ UDOW.
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L’objectif de hausse du Wilshire 5000 vers 24.538 reste valable:
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Nous restons aussi long Dax allemand et Deutsche Bank, qui semblent enfin capables de casser à la hausse, et des ETF ULE (euro), TLT et TMF (obligations d’Etat US).
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Objectif Dax vers 11.250 (puis si cassé à la hausse vers 12.250):
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Nous avons augmenté nos achats de Microsoft et d’ Amazon, sociétés US dont on peut escompter une forte hausse en 2017.
Tous ceux qui s’inquiètent de l’impact supposé négatif sur les marchés financiers des changements du personnel politique aux USA, en Europe et ailleurs, ont tort parce que les électeurs en révolte n’en ont pas fini de « sortir des sortants » et parce que quand des politiciens ayant déjà échoué sont évincés (Renzi, Hillary Clinton, Sarkozy, Juppé, etc.) ou s’en vont d’eux-mêmes (Hollande, Cameron, etc.) c’est à considérer avec optimisme puisque cela signifie que d’autres, qui auront une action future peut être plus positive, émergent.
A ce propos, en France, toute la bande de politiciens nuisibles (Hollande, Valls, Macron, etc.) tenants du « social-libéralisme », qui n’est ni social ni libéral mais ne constitue que l’expression déguisée de la pensée unique européiste austéritaire et déflationniste imposée par l’Allemagne de Merkel, collectivement responsables d’avoir entrainé le pays dans une situation catastrophique, sera évidemment balayée (il n’y a pas un pas un kopeck à miser sur Valls ou Macron, sans aucun soutien populaire) et ne resteront en lice lors de la présidentielle de 2017 que François Fillon -le vrai conservatisme modéré- et Marine Le Pen -la vraie droite- (à la condition que cette dernière ne soit pas coulée avant soit par des poursuites judiciaires ou fiscales soit par l’empêchement d’obtenir les cinq cent signatures nécessaires pour se présenter) ou bien à défaut Arnaud Montebourg voire Jean-Luc Mélenchon -la vraie gauche-, duel final dont il est tout à fait impossible de pronostiquer l’issue…
François Fillon devra clarifier son programme à propos de l’Union européenne en indiquant comment la réformer ou en sortir et modérer ses projets de « casse » de la protection sociale trop extrêmes pour être approuvés par les classes moyennes:
L’échec lamentable du TriumviratHollande, Valls, Macron, collectivement responsable de la politique menée depuis 2012, dont on peut s’étonner que deux d’entre-eux osent encore prétendre à se présenter lors de prochaines élections:
Il n’y a guère que quatre chefs d’Etat ou de gouvernement qui comptent, l’Américain, le Russe, le Chinois et l’Allemand, tous les autres n’étant que leurs vassaux…
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Il serait salutaire que Lagarde, sur laquelle pèsent des soupçons de corruption, soit renvoyée du FMI avant d’endommager un peu plus la réputation déjà mauvaise de cette institution à la tête de laquelle il serait souhaitable de cesser de nommer des Français (on se souvient de l’épisode Strauss-Kahn de triste mémoire).
Les taux longs US sont sur-évalués, les obligations d’Etat US sont sous-évaluées
Nous avons, en toute modestie, été l’un des rares analystes-gestionnaires à avoir prévu dès l’été 2016 le plus bas des taux longs US et donc le plus haut des obligations d’Etat US, contre l’achat ou la détention desquelles nous avons avec raison (le krach obligataire ayant coûté des pertes abyssales – mille sept cent milliards de dollars US dit-on- à la plupart des investisseurs qui avaient conservé des obligations d’Etat) constamment mis en garde depuis cette date (en raison des prévisions de Patrick Artus de Natixis), étant donné que nous estimions que lesdits taux longs devaient monter dans la perspective de la hausse des dépenses publiques des Etats qui n’ont pas d’autre moyen de soutenir les économies, maintenant que les politiques monétaires des banques centrales sont allées presque au maximum de leur capacité de laxisme, sauf à confisquer certains actifs et à passer à la société sans monnaie (ce qu’ont commencé l’Inde, la Suède et quelques autres).
Cependant, même si l’on peut penser qu’en 2017 les taux longs pourraient encore monter quelques temps après l’installation de Trump à la Maison Blanche et l’adoption de son projet de relance budgétaire et fiscale massive, les taux longs US ont déjà atteint un sommet à partir duquel ils devraient d’abord corriger à la baisse.
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Comme le montre le graphique ci-dessous du ratio actions US (S&P500) / obligations d’Etat US (TLT), les obligations d’Etat sont très sous-évaluées par rapport aux actions. Telle est la raison pour laquelle nous avons récemment acheté les TLT et TMF et réduit les actions dans nos portefeuilles.
Si la probabilité de reprise des obligations d’État est forte, il n’est pas certain que les actions corrigent vraiment, d’autant que leur saisonnalité de décembre les pousse habituellement à la hausse et que les obligations peuvent se reprendre, du fait de la baisse des taux longs, sans nécessairement que les actions rebaissent.
D’ailleurs, historiquement, baisse des taux longs et hausse des actions vont de pair (si cela n’a pas été le cas récemment c’est parce que les taux avaient atteint des niveaux bas extrêmes et que les actions étaient sur-vendues par la plupart des investisseurs).
L’habituel rally des actions de Noël, après leur correction possible de courte durée, devrait être proche, surtout si les high yield corporate bonds (HYG) se reprennent
Évidemment, comme le dollar US est monté du fait de la hausse des taux longs US, dont le différentiel avec les taux longs européens et japonais s’est fortement accru, il devrait maintenant corriger en même temps que la correction desdits taux longs US. Ce qui permettrait par ailleurs à l’or, en sens inverse, de remonter un peu. Si nous avons réduit au maximum nos positions longues sur le dollar US et acheté l’ULE, nous n’avons pas acheté en revanche d’or qui, dans le contexte déflationniste global inchangé, n’a pas beaucoup de potentiel haussier.
Nous sommes à ce propos sceptique sur la récente reprise du pétrole qui devrait se stabiliser mais pas monter bien haut, en raison des doutes sur la réalité de l’accord de réduction de l’OPEP qui semble n’être qu’une manœuvre. Nous restons sans position sur le pétrole et les actions des sociétés pétrolières.
Déjà en août 2016, le bon consultant pétrolier Art Berman ne voyait pas le pétrole WTIC monter au dessus de 52 USD le baril en 2016 et nous y sommes presque
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Quant au départ de Renzi (un politicien nuisible avide de pouvoir personnel), suite au rejet de son référendum par le peuple italien, ou à la décision du pitoyable Hollande qui a échoué sur tous les plans de ne pas se présenter à la présidentielle française de 2017, ce sont des non-évènements au niveau des marchés financiers internationaux, l’euro/dollar n’ayant pas cassé son support à la baisse et les actions US et allemandes (les seules sur lesquelles nous avons des positions longues) étant remontées ce matin après le vote italien.