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02févr.
L’Union européenne, et singulièrement la France, sont dans des impasses structurelles politico-économique intérieure et géopolitique extérieure qui ne peuvent plus être solutionnées sans un changement radical de personnel dirigeant et de stratégie
Les dirigeants politiques de la France comme de l’UE ont globalement échoué et leurs descentes aux enfers, à l’image de celles de François Hollande et des ses alliés (au premier rang desquels se place Emmanuel Macron l’inspirateur et l’exécutant de sa politique socialo-libérale européiste ou l’extrémiste Benoit Hamon, qui tentent maintenant de s’en désolidariser mais ne le pourront vraisemblablement pas) comme de François Fillon et des siens, empêtres dans des scandales financiers sordides dont on pensait être sorti après l’élimination de Sarkozy et de Juppé.
Ce qui offre un boulevard à Marine Le Pen et à Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle de 2017, voire à Macron l’imposteur s’il réussissait finalement à se présenter comme un homme neuf. Autant dire à trois personnalités qui, chacune dans leur style, feraient imploser le « système » et dont les véritables programmes sont encore inconnus.
Le PS et l’UMP – Les Républicains sont dans des états comateux. Les primaires, qui sont à l’opposé des institutions de la Cinquième République que De Gaulle a voulues parce que remettant les partis au centre du jeu, ont constitué des machines à perdre sélectionnant les plus radicaux -donc les plus mauvais- candidats de chaque camp dont on s’aperçoit ensuite qu’ils sont incapables de rassembler au delà de leur groupe nécessairement limité de partisans.
Sans parler des Merkel et autres Juncker qui ont aussi laissé l’UE aller vers sa décomposition faute de la réformer, comme être submergée par l’immigration massive et le fascisme islamiste dont le nombre d’attentats augmente partout.
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Si Fillon est balayé en France, Merkel le sera probablement aussi en Allemagne:
Par ailleurs, isolée en raison de sa politique anti-russe et de ses relations conflictuelles avec le Royaume-Uni et plus encore avec la Turquie, l’UE n’a plus de marge de manœuvre pour dé-serrer l’étau dans lequel elle s’est placée toute seule qui finira par la broyer institutionnellement d’autant que le président Trump est bien décidé à lui donner le coup de grâce.
Tout indique que le krach obligataire européen va être terrible, ce qui fera chuter les obligations d’Etat européennes mais monter les actions européennes et l’euro, dont le président Trump, en faisant chuter le dollar US et en prenant des mesures protectionnistes, a la capacité de provoquer la hausse vers 1,20 dollars US au moins.
D’autant que la Federal Reserve ne montera pas avant longtemps son taux directeur, ce qui diminuera le différentiel entre les taux US à 10 et les taux allemands et européens à 10 ans en faveur de ces derniers.
La rapide remontée de l’inflation en Europe est baissière pour les obligations d’Etat européennes, haussière pour les actions européennes et pour l’euro.
Il faut revenir au marché libre des monnaies et mettre un terme aux pratiques destructrices des banques centrales: Central banks should revert to conventional tools, new BIS head says | Reuters
Il ne faut pas s’inquiéter pour les actions US d’un risque de leur baisse qui serait consécutif à la politique de dollar US faible ou des mesures anti-immigration et protectionnistes que le président Trump va prendre parce que les USA sont les « maitres du monde », personne n’ayant les moyens de s’opposer à leurs décisions monétaires et politico-économiques mais tout le monde ayant besoin d’exporter chez eux. Déjà les Japonais et les Coréens prennent les devants en annonçant qu’ils investiront plus dans les infrastructures domestiques US et l’industrie locale de peur que le président Trump ne fasse chuter le dollar US/yen ce qu’il fera de toutes façons.
La correction des deux premiers jours de la semaine des actions US, européennes et autres, semble plus ou moins terminée, ce sont toujours les technologiques et le Nasdaq qui devraient puissamment repartir à la hausse.
Aucun retournement de tendance à la baisse en vue:
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Idem pour les actions des sociétés minières juniors (GDXJ) et le cuivre qui restent dans des Bull Markets. Quant à l’or et à l’argent-métal, ne les acheter que sur la cassure du métal jaune des 1.225 USD l’once à la hausse.
Étonnamment, beaucoup de gens paniquent et font n’importe quoi, alors que la direction des marchés financiers n’a jamais été aussi prévisible depuis longtemps.
Si le président Trump parvient à imposer ses réformes, il pourrait réussir le tour de force consistant à abattre l’impérialisme US qui menait le monde à la guerre comme à casser le libre-échange globalisé qui l’installait dans la Stagnation Séculaire.
Ce qui est incompréhensible c’est que les chefs d’États et de gouvernements européens, en opposition avec ce que veulent majoritairement les citoyens de leurs pays, continuent de promouvoir l’ouverture des frontières, l’immigration massive et le communautarisme avec l’islam qui gangrènent leurs Nations:
Le président Trump fait ce qu’il a dit pendant la campagne qu’il ferait une fois élu et ce pourquoi les Américains ont voté pour lui, rien que de très démocratique !
Les gens sont tellement habitués à ce que les hommes politiques ne tiennent pas leurs promesses électorales qu’ils s’affolent parce que Trump tient les siennes…
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Il a parfaitement raison de tenter de réduire le déficit commercial des USA, qui est la principale raison de la faiblesse de l’économie de ce pays:
Outre certaines mesures protectionnistes indispensables et la réduction de l’immigration (Obama ayant laissé l’immigration en particulier illégale exploser aux USA, elle est devenue hors contrôle),
Trump fera tout pour faire baisser le dollar US et pousser à la hausse les autres grandes monnaies que la chine, le Japon, l’Allemagne, etc. manipulent en les sous-évaluant, ainsi que nous l’avons prévu.
Notre objectif sur le USD courant 2017: 90 / 91, ce qui donnerait 1,20 sur l’euro/dollar (ainsi que le pense aussi l’UBS):
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Nous avons ces deux derniers jours acheté plus d’actions des sociétés minières juniors (GDXJ), sous-évaluées par rapport au S&P500, et de cuivre (via le Boost Copper 3x Leverage Daily ETP)
qui devraient aller beaucoup plus haut au fur et à mesure que le USD baissera, tout en réduisant légèrement les actions US (S&P500 et DJIA) pour ceux de nos clients qui en avaient beaucoup
mais sans rien changer à nos positions longues Nasdaq et euro stoxx 50.
57 percent of the likely U.S. voters support the temporary ban until the federal government approves its ability to screen out potential terrorists. 33 percent are opposed to the ban and 10 percent remain undecided.
Nous ne croyons pas du tout au krach des actions US ou européennes qui ne viennent de subir qu’une correction temporaire qui pourrait être déjà terminée
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S&P 500 Snapshot: A Fractional Loss for the Day, but a 1.79% Gain for the Month:
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Markets around the globe continued in selling mode today, with Japan’s Nikkei falling 1.79% and Germany’s DAX dropping 1.25%, although the broader European measure, the STOXX 600 Index closed with a smaller decline of 0.67%. At the open, the S&P 500 looked to resume yesterday’s selloff, opening lower and falling to its -0.60% intraday low in the late morning. It then traded in a narrow range until 2 PM, at which point it rallied steadily to a trimmed loss of 0.09%, a tick off the -0.08% intraday high. However, the 500 closed the month with a 1.79% gain.
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Triple bottom at 2267 on S&P500
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L’objectif du Nasdaq Composite reste 5870
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L’euro stoxx 50 a touché son support vers 3230, son objectif reste 3949
La paranoïa anti Trump se développe mais ce n’est pas vraiment l’important
Les actions US et européennes ont corrigé en moyenne de moins de 1% à la clôture, ce qui est normal compte tenu de la paranoïa anti Trump qui se développe, mais ne constitue pas un renversement de tendance. En revanche, l’important c’est le scénario de krach obligataire européen qui se met en place. Nous développerons ces deux événements dans notre commentaire de demain.
La défiance s’installe sur les obligations d’Etat allemandes et européennes dont encore un bon analyste prévoit le krach prochainement
De juillet 2016 à mi décembre 2016, il y a eu un krach des obligations d’Etat US par suite de la hausse des taux à 10 ans US qui ont presque doublé en montant de 1,35% à près 2,60% (mouvement que nous avions parfaitement identifié et dans lequel nous n’avons rien perdu parce que nous avions recommandé de ne surtout pas acheter d’obligations d’Etat US sur-évaluées mais d’acheter des actions US en raison du double fait que: 1/ quand les obligations d’Etat chutent les investisseurs se reportent vers les actions et que: 2/ la chute des prix du pétrole se transformait alors en reprise de l’or noir mettant ainsi un terme au scénario déflationniste US). Ladite hausse des taux à 10 ans US a, par ailleurs, fait monter le dollar US.
Depuis mi décembre 2016, les taux US à 10 ans sont plutôt statiques en évoluant entre 2,33 et 2,53% mais n’ont pas cassé leur récent sommet de 2,60% à la hausse. D’où la rechute du dollar US.
Il faut dire à ce sujet que l’économie US laissée plutôt en mauvais état par l’administration Obama ne plaide pas pour la poursuite des taux à 10 ans US, ni pour un relèvement du taux directeur de la Federal Reserve, avant que la croissance économique qui n’a été que de 1,6% en 2016 s’installe bien au dessus des 2 à 3% c’est-à-dire de l’objectif d’inflation fixé par ladite Fed.
Depuis juillet 2016 à ce jour, les taux allemands à 10 ans sont montés de -0,18% (leur plus bas historique) à +0,48%, il y a donc eu une baisse des obligations d’Etat allemandes et européennes, ce qui nous a conduit à vendre short lesdites obligations et à acheter les actions allemandes et européennes dans l’idée que, les mêmes causes produisant les mêmes effets, la hausse des taux allemands et européens devrait faire chuter les obligations d’Etat allemandes et européennes mais monter les actions allemandes et européennes, ce qui est en cours.
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D’ailleurs, comme cela s’est passé aux USA récemment et se passe actuellement en Europe, la hausse des taux à 10 ans est positive pour la hausse des actions bancaires qui sont en train (avec les technologiques) de tirer à la hausse l’ensemble des autres actions.
Après Bill Gross et Jeffrey Gundlach, c’est au tour de Kyle Bass de prévoir le krach des obligations d’Etat allemandes et européennes prochainement.
D’une part, en raison des reprises de l’économie et de l’inflation qui se confirment en Europe et, d’autre part, en raison des turbulences politiques qui se préparent à l’occasion de la mise en œuvre du Brexit qui affaiblira financièrement l’UE, des prochaines élections nationales qui pourraient entrainer la sortie d’un ou de plusieurs Etats européens de l’UE et de l’euro, comme du désastre géopolitique dans lequel se trouve l’Europe (absence de frontières, submersion migratoire, montée de l’islamisme, attentats, désastre en Ukraine, tensions avec la Russie, la Turquie et, maintenant, avec les USA depuis l’installation de Trump à la Maison Blanche).
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L’Europe, si elle ne rétablit pas de frontières extérieures et intérieures et n’en finit pas avec Schengen, sera envahie:
Mais encore en raison du différentiel énorme -jamais atteint- entre les taux à 10 ans allemands et les taux à 10 ans US, tout à fait artificiel et anormal si l’on compare les niveaux de croissance et d’inflation de part et d’autre de l’Atlantique, qui ne pourra pas s’accroitre plus, d’autant que la BCE envisage de réduire voire de cesser son Quantitative Easing du fait des pressions exercées par l’Allemagne à cet égard (l’épargne allemande étant laminée entre des taux courts proches de zéro voire négatifs et une inflation en hausse, ce qui, avec le rejet populaire de sa politique migratoire, laisse présager une révolte électorale contre la coalition sociaux démocrates / CDU de Merkel en 2017).
Sans oublier que la construction de la zone euro est fondamentalement bancale: une monnaie unique émise et gérée par la BCE mais des obligations d’Etat émises par chaque État au lieu qu’elles le soient par un seul organisme central, le refus de l’Allemagne de créer ces « eurobonds » finira par couter beaucoup plus cher à tous que s’il y avait eu une mutualisation ordonnée des dettes publiques (un bon argument pour les États-membres de sortir de l’euro et de ré-dé-nominer leurs dettes dans leurs nouvelles monnaies nationales).
Il est donc probable que la meilleure affaire à réaliser en 2017 ce soit de vendre short les obligations d’Etat allemandes, ainsi que nous l’avons fait en achetant le LYXOR UCITS ETF DAILY DOUBLE SHORT BUND.
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« Real rates in Germany are at the lowest level ever right now. Inflation in Germany is spiking. It’s not even moving in a linear fashion. You have even seen members of the ECB and the Bundesbank speak today about the fact that I think we are going to see inflation running much hotter than any of the central banks thought it would. Therefore I think the move in bonds is just beginning. » Kyle Bass
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It sounds that Bass now in agreement not only with Gross, but also Jeff Gundlach, who in his recent public webcasts has continued to hammer the thesis that shorting German Bunds has huge profit potential, and if indeed Bass sees the Short Bund trade as the greatest opportunity of his career, the Bund crash and VaR shock observed in May of 2015 may be imminent once again.
Tout cela militant aussi pour la hausse de l’euro et la baisse du dollar US dans le cadre du rétrécissement du différentiel entre les taux à 10 ans US et les taux allemands et européens à 10 ans en faveur de ces derniers.
Le grand retournement du USD à la baisse a commencé (Surf City chart):
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Par ailleurs, la hausse des actions US (sur lesquelles nous restons long) depuis le début janvier 2017 n’a rien d’exagéré, la meilleure performance étant celle du Nasdaq qui est monté de moins de 6%, elle devrait donc se poursuivre d’autant que la masse des investisseurs est restée à coté du mouvement qu’elle a raté (il faudra donc qu’elle finisse par le prendre en marche) et que la politique de Trump, ainsi que nous l’examinerons dans un prochain commentaire, est ultra pro-growth (baisse massive des impôts, reconstruction des infrastructures obsolètes, protection du marché et des entreprises US qui diminuera le déficit commercial, relance de l’emploi et des salaires, dérégulation intérieure, etc.).
Hausse des actions US qui a déjà un effet d’entrainement haussier pour la plupart des marchés d’actions à l’exception des actions chinoises dans lesquelles il ne faut pas investir, la Chine ayant tout à perdre de l’orientation isolationniste et protectionniste de l’administration Trump.
Ajustement des portefeuilles sur l’or et l’argent-métal
Bien que nous soyons haussier sur l’or et l’argent-métal, nous avons sorti ce jour nos positions longues sur ces deux métaux en raison de leur difficulté de court terme à franchir leurs résistances respectives vers 1.220 et 17,36 USD l’once, pour les reprendre s’ils chutent à nouveau vers leurs plus bas récents de mi-décembre 2017 ou bien s’ils finissent par casser à la hausse les résistances précitées.
La hausse des actions, qui saluent le programme économique de D. Trump, freine la demande pour les valeurs refuges bien que l’érosion du dollar US les soutienne.
Rien de changé sur nos autres positions détaillées dans notre dernier commentaire.
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Mais nous gardons pour le moment nos achats de sociétés minières juniors via le GDXJ.
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Plus que la cassure à la hausse des 20.000 sur le DJIA, c’est surtout la cassure du NYSE Composite (actuellement encore sur-vendu) à la hausse qui est significative pour la poursuite et l’accélération de la hausse globale des actions US
Comme souvent, le consensus des analystes et des investisseurs est erroné
Non seulement le dollar US ne montera pas ainsi que le consensus des analystes et des investisseurs le croit, mais il a commencé un grand retournement à la baisse que nous avions annoncé. D’abord parce qu’il est très sur-acheté et ensuite parce que l’administration Trump ne le veut pas, d’ailleurs le dollar US évolue selon des cycles présidentiels et celui qui commence est baissier pour le billet vert.
Non seulement l’or et l’argent-métal comme les actions des sociètes minières ne chuteront pas ainsi que le consensus des analystes et des investisseurs le croit, mais ils monteront mécaniquement du fait de la chute du dollar US.
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Comme nous le disons depuis des mois, non seulement les actions US ne baisseront pas à la suite de la politique économique de Donald Trump ainsi que le consensus des analystes et des investisseurs le croit, mais elles monteront mécaniquement du fait de la chute du dollar US et de la baisse ou de la stabilisation des taux d’intérêt à moyen et long termes US, qui ont atteint un sommet durable, indépendamment des profits des sociétés US qui se reprennent et des plans de l’administration Trump de baisse massive des impôts comme de relocalisation de l’industrie US, bientôt protégée, sur son propre territoire.
Non seulement l’écart entre les taux d’intérêt à moyen et long termes US et les taux d’intérêt à moyen et long termes allemands et européens ne s’accroitra pas en faveur des taux US ainsi que le consensus des analystes et des investisseurs le croit, mais cet écart diminuera du fait de la hausse des taux d’intérêt à moyen et long termes allemands et européens en liaison avec la fin du QE européen et le krach obligataire européen qui s’annonce, en raison de la perte de crédibilité des signatures souveraines étatiques allemandes et européennes en relation avec le Brexit et les élections européennes à venir qui pourraient être gagnées par les souverainistes sortant leurs États-nations de l’UE et de la zone euro. Ce qui aurait alors un effet haussier sur les actions allemandes et européennes, les investisseurs sortant en panique des obligations d’État allemandes et européennes n’ayant pas d’autre choix que d’acheter les actions allemandes et européennes pour placer leurs capitaux.
Trop tôt pour acheter le TLT mais on s’approche de son support majeur:
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Vers la retombée des taux US à 10 ans et la forte poussée des taux allemands à 10 ans:
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Il importe donc à notre avis de rester avec le minimum de dollars US possible, long euro, sans position sur les obligations d’État US, long actions US (via les ETF long ou ultra long Nasdaq et S&P500 surtout), long or et argent-métal comme long actions des sociétés minières, short obligations d’État allemandes et européennes et modérément long actions européennes.
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L’effet Trump est irrésistible et tout indique qu’il remettra les USA sur la bonne voie:
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23janv.
L’analyse graphique du S&P500 est très haussière
Bien que les actions technnoligiques US et le Nasdaq restent les marchés leaders à la hausse, Rambus confirme sa vision très haussière du S&P500:
Le dollar US continue de baisser et les métaux précieux or et argent comme les actions des sociétés minières continuent de monter
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21janv.
Donald Trump: « Make Americans Rich Again » !
« Make America Great Again » signifie aussi « Make Americans Rich Again », ce qui ne peut être obtenu que si le dollar US baisse, les actions US montent et les taux d’intérêt à moyen et long terme se stabilisent. C’est ce que Donald Trump et son gouvernement pro-business vont tenter d’organiser.
Quant à la hausse des actions US, tout permet de penser qu’elle va entrer dans une phase d’accélération (nous renforçons nos achats de S&P500 au détriment des actions européennes qui offriront de moins en moins de potentiel de hausse avec un euro plus fort).
Dana Lyons, qui surveille particulièrement le S&P500 Pure Growth Index dont il signalait la reprise dès fin janvier 2016, le voit maintenant casser son plus haut historique
« A successful breakout above the 8600 neckline could open up substantial upside for the index. A variety of measurements would suggest a resultant gain of between 12% and 25% following a breakout ».
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Rambus reste haussier sur les indices d’actions US:
Quant aux taux à moyen et long terme US, ils ont tendance à baisser ou à se stabiliser (ce qui fait monter les obligations d’Etat US) lorsque le USD baisse, ce qui devrait être tout prochainement le cas:
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D’où la recommandation d’un grand spécialiste des obligations d’Etat (Lacy Hunt) qui achète à nouveau les obligations d’Etat (US seulement pas les autres):
En revanche, les obligations d’Etat allemandes et européennes restent très baissières avec les taux à moyen et long terme allemands et européens qui montent, conformément à notre scénario déjà exposé de prochain krach obligataire européen
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Tant parce que l’euro se reprend mais surtout en raison du chaos géopolitique européen qui pourrait déboucher sur une désagrégation de l’UE à l’occasion des prochaines élections que les souverainistes sont de mieux en mieux placés pour remporter et du Brexit (nous renforçons nos positions short sur les obligations d’Etat allemandes via l’achat du
Tout ce qui précède milite pour la poursuite de la reprise de l’or, de l’argent-métal et des actions des sociètes minières, notre objectif sur l’or étant un retour vers 1.375 / 1.380 son plus haut de 2016.
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20janv.
Non seulement il n’y a pas de signal baissier sur les actions US, mais encore la baisse du dollar US voulue par Donald Trump devrait les aider à franchir à la hausse leurs dernières résistances
Avec l’entrée en fonction de Donald Trump, un nouveau monde commence… Mais ses opposants et les pleurnichards n’en ont pas fini de le contester
Donald Trump voulant faire baisser le dollar US et la Federal Reserve, ayant indiqué qu’elle n’était pas inquiète d’un éventuel retour prochain de l’inflation aux USA, elle ne montera pas son taux directeur avant plusieurs mois (pour autant qu’elle le monte en 2017 ce qui n’est pas certain et dépendra des effets de la politique de Trump qu’il est encore trop tôt pour évaluer en matière budgétaire).
La BCE ouvre la porte au « tapering » de son QE et reconnait des dissensions en son sein pour le poursuivre, baissier pour les obligations d’Etat allemandes et européennes, haussier pour l’euro:
Selon certaines informations fiables, Le gouvernement Trump s’apprête à couper drastiquement dans les dépenses publiques inutiles pour mettre un terme au désastre Obama, lequel a quasiment doublé la dette publique US en 8 ans de mandat:
Au secours, sauve-qui-peut: encore une nouvelle erreur pour affaiblir l’UE, en nommer Hollande l’incapable comme président du conseil au moment où les turbulences électorales vont commencer
L’Europe finissante d’Angela Merkel va être dynamitée
Angela Merkel, et les quelques pitoyables politiciens « hors sol » qui sont à la tête des pays-membres de l’Union européenne obéissant aux décisions arbitraires de l’Allemagne en tous domaines dont ils sont devenus les vassaux, défendent le monde d’avant: supranationalisme, atlantisme (intégration militaire dans l’OTAN que les Américains commandent), européisme (centralisme monétaire de la BCE, dirigisme des institutions de Bruxelles), mercantilisme (austérité salariale via la politique de l’offre, dévaluation compétitive de l’euro et de leurs autres monnaies), libre-échangisme, immigrationnisme (suppression des frontières), communautarisme, multiculturalisme (melting pot racial et religieux), etc.
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L’Union européenne n’est pas une démocratie, parce que les rares consultations populaires qui l’ont concernée ont fait l’objet de votes négatifs des peuples à propos desquels les dirigeants sont passés outre, et que la plupart des lois et règlements qui s’y appliquent sont élaborés par des technocrates non élus.
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Tout le contraire de ce que Trump, May et Poutine veulent avec le retour à l’État-nation souverain, la relocalisation et la relance de l’économie, le protectionnisme intelligent, le rétablissement des frontières vis-à-vis de l’extérieur, la libération maximale de l’économie à l’intérieur (dérégulation, baisse des impôts, etc), l’isolationnisme, l’arrêt de l’immigration, la lutte contre l’islamisme. Pour eux, l’Union européenne n’existe pas, il n’y a que des États-nations. L’OTAN, qui aurait dû être dissoute en 1991 en même temps que le Pacte de Varsovie, est obsolète parce qu’elle entretient une inutile tension avec la Russie au lieu de lutter contre le terrorisme islamiste qui est la vraie menace (ce qui lui est impossible du fait de la présence de la Turquie en son sein) et, en plus, ce sont les Américains qui anormalement la subventionnent parce que les Européens n’investissent pas dans leur défense.
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L’opposition entre ces deux conceptions ne peut pas être plus forte. C’est la seconde de ces deux conceptions qui gagnera, et l’Union européenne sera dynamitée, parce que les USA, le Royaume-Uni et la Russie ont un poids économico-monétaire (New York et Londres sont les deux premières places financières), politique (ils contrôlent le conseil de sécurité de l’ONU dont ils sont tous les trois membre de droit) et militaire (ce sont les trois principales puissances mondiales à cet égard) sans commune mesure avec le nain politique et militaire que constitue l’Allemagne et son vassal le nain économique la France qui a renoncé à exister par elle-même comme à faire contre-poids à ladite Allemagne. Il ne sert à rien pour les Européens de pleurnicher en accusant le méchant Trump, la méchante May, le méchant Poutine; il fallait qu’ils empêchent Merkel de se lancer dans sa désastreuse entreprise d’ouverture des frontières européennes qui a eu pour effet de submerger l’Europe via une immigration massive incontrôlée et de l’abandonner aux islamistes, nonobstant les politiques suicidaires à cet égard des Sarkozy, Hollande et de leurs prédécesseurs depuis Giscard d’Estaing (on lira le Figaro Magazine de cette semaine à ce propos).
Merkel et la classe politique allemande actuelle, ramollies dans leur confort et dans leur habitude de se servir des autres Européens pour asseoir leur prospérité, sont incapables de relever les défis que leur lancent Trump, May et Poutine, sans compter Erdogan qui reviendra bientôt à la charge:
Ce ne sont pas l’euro (Trump ne veut pas d’un dollar US plus fort ni de taux d’intérêt US plus élevés) ni même les actions européennes (la plupart des profits des grandes entreprises européennes sont faits hors d’Europe) qui chuteront mais l’actif le plus sur-évalué dans lequel les Européens ont investi le plus d’argent à savoir les obligations d’Etat allemandes et européennes, une bulle artificiellement organisée par la BCE qui n’a plus les moyens de maintenir des taux d’intérêt négatifs ou voisins de zéro « ad vitam æternam » via son Quantitative Easing qu’elle s’apprête à diminuer voire à cesser selon le scénario de l’UBS. Ce krach obligataire fera dans un premier temps: baisser les obligations d’Etat allemandes et européennes, monter -modérément- les actions européennes (les capitaux allant des premières vers les secondes) et aussi monter -fortement- l’euro (par suite du différentiel se réduisant entre les taux US à 10 ans qui baissent et les taux allemands et européens à 10 ans qui montent).
L’un des meilleurs spécialistes des marchés obligataires Jeff Gundlach le constate: « One of the greatest trades of the year could be shorting German Bunds«
Ce krach devrait intervenir au moment des élections aux pays-Bas, en France et en Allemagne qui promettent des résultats favorables aux souverainistes, voire un peu avant, Trump ayant raison de déclarer que d’autres Etats sortiront de l’UE ou de l’euro.
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Pour stopper ce krach obligataire européen, l’Allemagne devra enfin accepter la mutualisation des dettes publiques européennes via leur conversion dans des eurobonds qu’elle devra garantir, ce qu’elle a toujours refusé jusqu’ici comptant profiter de l’euro mais sans en payer les dommages collatéraux. Si elle ne le fait pas, c’est alors que toute la zone euro volera en éclats et que plongeront les actions européennes.
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L’austérité imposée par l’Allemagne a ruiné les pays de « Club Med » et y a créé un chômage de masse, mais sans que leurs dettes cessent d’augmenter massivement:
D’autant que les supposées « élites » à Davos s’entendent afin de poursuivre la répression financière en supprimant progressivement le cash, tout en préconisant de nouvelles politiques plus actives pour éviter la contestation du modèle internationaliste, ce qui est contradictoire:
Nous restons donc le plus possible investis en euros (pour notre cash en particulier), long principalement actions US -technologiques surtout (Nasdaq)-. et accessoirement actions européennes -via l’achat de l’euro stoxx 50-, long or, argent-métal et actions des sociétés minières (grosso modo à part égale avec les positions longues en actions US et européennes , ce qui nous permet par prudence d’être arbitrés pour le cas où il y aurait une correction sur les actions qui, à nouveau, sont entrées dans une stabilisation latérale), ce que nous conseillons à tous les investisseurs, short obligations d’Etat européennes, sans autre positions (pas d’obligations d’Etat US ou d’entreprises, aucune matière première, pas de pétrole).
Comme le montre le graphique de saisonnalité, il y a généralement une petite correction des actions US courant janvier avant leur grand démarrage à partir de la fin janvier jusqu’en juillet:
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Cependant les actions des sociétés minières GDX et GDXJ ont cassé à la hausse:
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Cassure qui, avec la baisse du dollar US, est haussière pour l’or:
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Les actions technologiques (Apple par exemple) restent leaders: