Le présent site du Forum Monétaire de Genève – Pierre Leconte (issu de la fusion des deux précédents) permet à ses abonnés (pour la modique somme de quatre cent CHF pour un an, soit environ 33 CHF par mois) de prendre connaissance des informations publiées dès leur parution, ce qui leur permet de réagir de façon optimale aux changements qui se produisent, dans les domaines du conseil en gestion de portefeuilles et de l’évolution des marchés financiers (actions, obligations, monnaies, matières premières et métaux précieux) en ayant accès à des prévisions essentielles puisées aux meilleures sources.
Les non-abonnés ou non-inscrits n’ont pas accès aux informations publiées qui sont réservées aux seuls ayants-droit.
28oct.
Le mois d’octobre n’est pas fini mais on peut déjà en tirer plusieurs conclusions
Ainsi que le remarquait StockChart.com hier soir après la clôture en publiant les trois graphiques ci-dessous, le mois d’octobre, traditionnellement agité mais qui généralement se termine de façon positive (nous verrons bien lundi 31 octobre si cela sera le cas) pour ouvrir la voie à deux mois de hausse (novembre et décembre) des actions, a pour le moment été en ligne avec ses prévisions et les nôtres: les actions US et internationales ont tenu, les obligations d’Etat ont continué de baisser, le dollar US fort depuis la mi-septembre n’a toutefois pas franchi sa résistance à la hausse. On peut aussi ajouter que le pétrole est monté mais que l’or a baissé. Soit globalement exactement ce que nous avions prévu.
Le phénomène majeur d’octobre 2016 a effectivement été la forte baisse des obligations d’Etat dans le sillage de la forte hausse des taux d’intérêt à moyen et long termes PARTOUT.
–
–
–
–
Baisse des obligations d’Etat et hausse des taux à moyen et long termes qui, étant alimentées par le statu quo des banques centrales (qui n’accroissent pas leur QE mais ne resserrent pas non plus leurs politiques monétaires), les anticipations inflationnistes en relation avec la hausse du pétrole et, surtout, les craintes de dérapages supplémentaires des dépenses publiques et des déficits budgétaires étatiques après les élections US et européennes, devraient se poursuivrent.
Cependant, plus les taux longs US montent, non seulement la Fed ne montera pas son taux directeur mais devra probablement le baisser fin 2016 / début 2017:
A noter que l’or ne peut pas monter lorsque les taux à 10 ans montent aussi.
–
–
Il ne reste donc comme possibilité de placement que les actions (technologiques, pétrolières, bancaires et de la défense principalement) et le pétrole, à la condition qu’il reste au-dessus de 48,80 USD le baril.
Une nouvelle manipulation des autorités US pour tenter d’empêcher le pétrole de monter plus haut et nos achats d’ETFs et d’actions dans le secteur de l’armement, de la défense et de l’aviation militaire US
Comme tout le monde le sait, les marchés financiers sont constamment manipulés par les autorités.
Cette fois-ci, les autorités US ont publié cette semaine à deux jours d’intervalle deux statistiques complètement contradictoires concernant les stocks pétroliers hebdomadaires US, d’abord leur forte augmentation puis leur diminution, dans le but évident de tenter de casser la dynamique haussière du pétrole. Vraisemblablement afin d’éviter toute poussée inflationniste aux USA et de gêner la Russie et les pays producteurs qui engrangeraient des gains substantiels dans la poursuite du mouvement de hausse de « l’or noir » entamé en février 2016.
Il en résulte que le pétrole reste pour le moment haussier mais que toute cassure à la baisse du support vers 48,80 USD le baril sur le WTIC pourrait le faire baisser beaucoup plus bas d’ici l’accord OPEP / Russie du 30 novembre 2016. Dans cette hypothèse de cassure, nous vendrions le reste de nos positions longues sur les ETFs pétrole (UWTI et XLE) et les actions pétrolières.
Nous avons, par ailleurs, commencé nos achats d’ETFs et d’actions dans le secteur de l’armement, de la défense et de l’aviation militaire US, via plusieurs actions (dont nous avons communiqué les noms à ceux de nos clients concernés) et les ETFs XAR et PPA, que le prochain président US va devoir moderniser tout en accroissant les forces actuelles à la demande du complexe militaro-industriel US qui continue de se placer, au dessus des lois et des politiciens, dans une perspective conflictuelle contre la Russie et la Chine comme au Moyen-Orient.
Pétrole, dollar US, actions, élection présidentielle US
Ayant allégé hier à l’ouverture la moité de nos positions longues sur le pétrole et les actions pétrolières, en particulier sur les ETF UWTI et XLE, alors que le pétrole WTIC se trouvait vers 50,40 USD le baril, nous restons long avec l’autre moitié desdites positions. La faiblesse actuelle du pétrole étant due à la fermeté du dollar US et, accessoirement, aux doutes que certains analystes gardent quant à l’effectivité d’un accord de réduction de la production entre les pays de l’OPEP et la Russie, l’Irak ayant demandé à en être exonéré, qui n’interviendra que le 30 novembre 2016 (dans plus d’un mois) comme à un arrêt momentané de la baisse des stocks US, il est normal qu’il n’aille pas immédiatement plus haut voire même se replie un peu plus.
L’Arabie saoudite et la plupart des pays de l’OPEP ne pouvant pas supporter un prix du pétrole plus bas, ils se mettront d’accord pour le faire remonter:
A noter que le Congrès US encore républicain s’apprête à voter de nouvelles sanctions contre l’Iran ce qui accroitra le chaos régional au Moyen Orient:
Repli qui ne devrait pas aller bien loin pour la double raison qu’il est probable que le dollar US ne montera pas plus haut avant l’élection présidentielle US et que les positions shorts sur le pétrole sont déjà extrêmes (pas beaucoup de vendeurs supplémentaires à attendre mais plutôt du short covering).
Alors que de nombreuses actions, en particulier technologiques et bancaires, ont atteint leur plus haut et que le Nasdaq comme le Dax ont cassé leurs résistances à la hausse, nous restons long desdites actions comme sur les ETF Nasdaq et Dax ultra long, d’autant qu’une possible correction à la baisse sur le dollar US renforcerait leur potentiel de hausse supplémentaire.
Jamais aucune élection n’aura été autant manipulée que l’élection présidentielle US du 8 novembre, ce qui signifie qu’elle sera contestée et n’aura pas d’effet à court terme sur les marchés financiers tant que ses résultats se seront pas connus soit quelques semaines après le 8 novembre 2016. Comme l’annonce George Soros, le manipulateur planétaire tous azimuts (d’ailleurs propriétaire de machines à voter dont il sait combien elles peuvent être trafiquées), la probabilité c’est que Trump sera vainqueur en nombre de voix et Clinton vainqueur en nombre de grands électeurs).
Gavin Macfadyen, directeur de WikiLeaks, est mort hier. John Jones QC, avocat de WikiLeaks aux USA, est mort le 16 avril 2016, Michael Ratner, conseiller en chef de WikiLeaks, est mort le 11 mai 2016. Les connaissances les plus basiques en science des probabilités permettent de dire que la probabilité que ces 3 morts soient dues au hasard est extrêmement faible.
On compte plus de 100 morts suspectes autour des Clinton, dont le
chirurgien qui a opéré HRC du cerveau et aurait pu en témoigner.
Hillary Clinton, lesbienne, en appelle aux « Lesbian, gay, bisexual, and transgender Americans » pour voter en sa faveur… Pas sûr que les familles et les chrétiens apprécient…
Trump fait très peur… Son élection serait un tremblement de terre pour l’Establishment politico-économico-financier US:
–
–
A noter que Yellen et les dirigeants de la Fed qui vont à la soupe, quel que soit celui ou celle qui la sert, envisagent de ne plus démissionner si Trump est élu:
Nous réduisons ce jour nos achats de pétrole (UWTI) et d’actions des sociétés pétrolières (XLE + actions de plusieurs sociétés) pour « faire de la place » dans nos portefeuilles-clients aux achats d’actifs sur les travaux publics et les infrastructures US, comme sur les actifs de la défense, de l’armement et de l’aviation militaire US, auxquels nous procéderons d’ici la fin de la semaine en indiquant alors ici même quels sont les produits correspondants que nous avons achetés. Rien de neuf pour le reste, nos positions longues sur les actions technologiques et bancaires US comme sur le Nasdaq (TQQQ) et le Dax restant inchangées.
Plus le temps passe, moins les banques centrales seront en mesure de renverser leurs politiques de Quantitative Easing, sauf à provoquer un krach obligataire, ce qu’elles ne veulent évidemment pas
Plus le temps passe, moins les banques centrales seront en mesure de renverser leurs politiques de Quantitative Easing, sauf à provoquer un krach obligataire, ce qu’elles ne veulent évidemment pas. La Federal Reserve y compris, qui a bien cessé son Quantitative Easing permanent mais ne l’a pas renversé. Dans la mesure où elle n’a pas réduit son bilan hypertrophié, ni arrêté de renouveler à chaque échéance ses achats d’obligations déjà effectués. Dans de telles conditions, qu’une banque centrale relève légèrement son taux directeur, de temps en temps, ne pourra avoir qu’un effet cosmétique tout à faire secondaire de resserrement de sa politique monétaire, surtout si elle pratique régulièrement des « Reverse Repurchase Agreements » massifs qui sont des Quantitative Easings temporaires ainsi que le fait la Fed. Nous sommes donc d’avis qu’il ne faut pas s’inquiéter d’un éventuel relévement du taux directeur de la Fed, après l’élection présidentielle US, en décembre 2016 qui, d’ailleurs, a de de moins en moins de chance de se produire compte tenu de la hausse du dollar US et de celle du pétrole, de la relative faiblesse de l’économie US comme des difficultés économiques bien plus sérieuses du reste du monde que la Fed n’a aucun intérêt à aggraver. C’est plutôt vers un nouveau Quantitative Easing voire même vers une nouvelle baisse de son taux directeur, éventuellement vers la mise en place de la monnaie hélicoptère, que la Fed risquerait d’aller si son programme d’achat direct massif d’actions dont le déclenchement est imminent (dans le sillage de ceux de la BNS, de la Banque du Japon et de quelques autres) ne donne pas les effets de forte reprise économique (« high pressure economy » selon les mots de Yellen) escomptés à terme en raison de « l’effet richesse » induit par la hausse desdites actions.
Tout est donc en place pour que les actions US(technologiques, pétrolières et accessoirement financières ou bancaires) comme l’ETF Nasdaq ultra long TQQQ et les actions allemandes (la BCE n’ayant aucune possibilité de changer sa politique monétaire laxiste et l’Allemagne surnageant pour le moment au dessus des problèmes politico-économiques du reste de l’Europe en plein naufrage), les seuls actifs sur lesquelles nous sommes long, avec le pétrole (via les ETF UWTI et XLE), poursuivent leur hausse. Cette semaine Microsoft a cassé son plus haut historique et beaucoup d’entreprises US ont publié des « earnings » bien meilleurs qu’attendus.
A noter que les actions norvégiennes sont proches de casser leur plus haut historique à la hausse dans le sillage de la reprise du pétrole et du gaz, dont la Norvège est un pays producteur et un détenteur de réserves important, ce qui pourrait aussi se passer bientôt pour les marchés d’actions saoudien, russe et US.
La plupart des bons experts pétroliers estiment que les excédents se résorbent plus vite que prévu, que les batailles de Mossoul et de Kirkouk vont affecter négativement les capacités de production et donc que des prix beaucoup plus hauts que prévu il y a encore quelques temps sont probables assez vite.
Si les taux à moyen et long termes montent un peu partout et pas seulement aux USA, c’est parce que les investisseurs s’inquiètent d’une éventuelle relance des dépenses publiques et des déficits budgétaires étatiques (qui pourrait venir après les élections US et européennes) pas parce qu’ils anticipent un changement des politiques des banques centrales vers plus de rigueur. Quant au dollar US, il monte par défaut parce que les principales monnaies (euro, livre sterling, yuan, roupie, etc…) chutent et qu’il est perçu comme le dernier refuge (surtout dans le contexte de baisse de l’or et des autres métaux précieux qui est loin d’être allée à son terme du fait précisément de la hausse du dollar US comme de l’absence d’inflation).
Or et actions des sociétés minières sont baissiers:
–
–
–
A noter que l’issue de l’élection présidentielle US semblant être favorable selon les derniers sondages à Hillary Clinton plutôt qu’à Donald Trump, il est trop pour tirer des conclusions durables sur les taux longs comme sur le dollar US qui seraient plutôt négativement impactés par la victoire éventuelle de Trump, laquelle serait surtout positive pour les actions US; le vote en faveur du Brexit étant intervenu alors que la plupart des gens prévoyaient le contraire, il pourrait en être de même en faveur de Trump à l’occasion de l’élection US du 8 novembre 2016. Il importe donc, selon nous, de rester sans engagement sur les obligations d’Etat qui baissent du fait de la hausse des taux longs et plus ou moins arbitré sur les monnaies vis-à-vis du USD pour réduire le risque de change.
L’élection US n’aura pas de conséquence à court terme sur les marchés parce qu’elle sera contestée et qu’il faudra peut-être des semaines avant de connaitre le vainqueur comme en 2000
Les fractures économiques (sur la question des traités de libre-échange), politiques et militaires, comme évidemment civilisationnelles et religieuses, tant à l’intérieur des États-nations (montée de l’islamisme et du terrorisme, immigration massive) qu’internationales (les BRICS affrontant les USA et l’Europe), se radicalisant; les guerres au Moyen-Orient, les tensions en Asie et les déstabilisations tant de l’Europe et de l’Afrique, devraient encore monter d’un cran fin 2016 et en 2017. Nous verrons dans un tout prochain commentaire ici-même comment s’en protéger et en bénéficier financièrement.
La guerre en Syrie, en Irak et ailleurs au Moyen-Orient est en passe de devenir un conflit direct entre les USA et leur coalition d’une part et la Russie et la sienne d’autre part, certains commentateurs évoquant une situation potentiellement aussi grave que lors de la crise des fusées de Cuba en 1962.
Le grand rally de fin d’année des actions et du pétrole -à ne surtout pas manquer- pourrait les faire monter d’au moins une dizaine de pour cent chacun
Nous restons d’avis que les actions technologiques US -les FANGs: Facebook, Amazon, Netflix, Google (Alphabet)- plus Microsoft et Apple sur lesquels nous sommes long pour nos portefeuilles-clients suffisamment importants depuis un certain temps, avec des gains ouverts confortables, et le TQQQ (ETF ultra long Nasdaq) acheté plus récemment pour tous nos clients sans exception (pour au total 35% de nos portefeuilles);
En sus des ETF (UWTI, XLE) sur le pétrole et de certaines actions du secteur pétrolier (pour au total 25% de nos portefeuilles);
Et du Dax allemand –(ETFS 3x Daily Long DAX 30 – GY3L)-, sur lequel nous sommes aussi long (pour 10% de nos portefeuilles);
sont actuellement les meilleurs actifs à détenir.
Nous allons bientôt (mais pas encore) acheter, en outre, des ETF des secteurs des travaux publics, de la construction et des infrastructures civiles et stratégiques US comme de la défense et de l’aviation militaire US (pour au total 20% de nos portefeuilles) et nous communiquerons alors lesquels ici même.
Ce qui signifie que, après cela, nos portefeuilles seront engagés en moyenne à près de 90%, soit plus ou moins à leur maximum possible, notre avis étant que le grand rally de fin d’année d’année des actions et du pétrole A NE SURTOUT PAS MANQUER pourrait les faire monter d’au moins une dizaine de pour cent chacun (ainsi que le prévoient les bons analystes interrogés cette semaine par Barron’s) pour les raisons que: 1/ les « earnings » seront meilleurs que prévus dans les quatre secteurs de la technologie, du pétrole, de la finance et de la santé aux USA, 2/ la Federal Reserve ne relèvera pas son taux directeur en 2016 -y compris en décembre-, 3/ les banques centrales -Fed comprise- accentueront leur laxisme monétaire et leurs injections de liquidités pour ralentir le plus possible la débâcle obligataire et la hausse des taux longs, 4/ l’élection présidentielle US étant d’une importance mondiale, tout sera fait par les « pouvoirs publics » pour propulser les actions le plus haut possible assurant ainsi d’abord la probable victoire d’Hillary Clinton et ensuite la fin « en beauté » du mandat d’Obama, 5/les shorts encore très engagés avec des pertes croissantes vont devoir se couvrir.
–
Analyses positives de BofA – Merrill Lynch et de Barclays:
Les compagnies pétrolières vont avoir besoin de 10 trillons de USD pour satisfaire la demande de pétrole en hausse, qu’elles n’ont évidemment aucune chance de trouver: Vers la pénurie…
La Fed est en train de comprendre que l’économie de l’offre dans une mondialisation libre-échangiste ouverte, cela ne marche pas; les Européens -Hollande, Valls, Macron en particulier- font fausse route à ce sujet:
Trump, lâché par le Parti républicain qui s’est ainsi suicidé (ce qui devrait lui faire perdre sa majorité au Congrès), n’avait pas la force ni l’organisation suffisantes pour faire basculer l’Establishment US; il sera en principe battu, sauf sursaut en sa faveur de la majorité silencieuse insatisfaite qui habituellement ne vote pas ou d’une partie de ceux qui ont voté Bernie Sanders:
Comme pour l’élection US Bush / Al Gore de 2000, le résultat de celle de 2016 Trump / Clinton sera contesté et l’on ne connaitra pas le vainqueur rapidement, ce qui implique qu’elle n’aura pas d’effet à court terme sur les actions US ni sur le USD.
« La prochaine présidentielle sera dominée par ceux qu’on appelle les populistes, à droite comme à gauche. Ils se nourrissent de l’extraordinaire dégringolade de la France depuis dix ans : effondrement de la classe moyenne, baisse de la richesse par habitant, chômage permanent, auxquels s’ajoute, depuis les attentats et la crise des migrants, un sentiment d’insécurité renforcé.François Lenglet explore les causes de cette éclipse française : l’union monétaire, ou plutôt l’usage que nous en avons fait. Les illusions de la génération libérale, au pouvoir aujourd’hui. Le déni des responsables politiques, dont les tabous bloquent l’Etat et les entreprises. Et cela jusqu’à Hollande et Sarkozy, ces frères jumeaux dans l’impuissance économique.Les Français veulent désormais être protégés. Et c’est pour cela que les solutions des partis nationalistes et souverainistes séduisent. François Lenglet les dissèque car, dans l’histoire, nombre de leurs mesures ont fini par être adoptées, y compris par des partis traditionnels. Est-ce un mal ? Sans complaisance, il propose des orientations efficaces pour garantir à la France un futur moins sombre. 2017 nous donnera une vraie chance. Peut-être la dernière. Sinon… Tant pis, nos enfants paieront ».
–
Lire Eric Zemmour:
–
–
« Le quinquennat hollandais a glissé dans le sang. Avec une tache rouge vif indélébile. Les attentats contre Charlie, l’Hyper Cacher de Vincennes, et la tuerie du Bataclan annoncent le début d’une guerre civile française, voire européenne, et le grand défi lancé par l’Islam à la civilisation européenne sur sa propre terre d’élection. Ce retour du tragique tranche avec la débonnaireté présidentielle qui confine à la vacuité. Comme si l’Histoire avait attendu, ironique, que s’installât à l’Elysée le président le plus médiocre de la Ve République, pour faire son retour en force. Comme si le destin funeste de notre pays devait une nouvelle fois donner corps à la célèbre formule du général de Gaulle après sa visite au pauvre président Lebrun, égaré dans la débâcle de 1940 : « Au fond, comme chef de l’Etat, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef et qu’il y eût un Etat « . Comme si la dégringolade n’avait pas été suffisante, pas assez humiliante, de Pompidou à Sarkozy. Ce dernier avait été élu président pour devenir premier ministre ; son successeur serait élu président pour devenir ministre du budget. Un quinquennat pour rien ».
Conclusion: sortir de tous les actifs français qui vont souffrir fortement de la folle élection présidentielle de 2017
_________________________________
–
La situation politico-militaire au Moyen-Orient (haussière pour le pétrole et le gaz) est dans une tragique impasse:
–
–
La bataille de Mossoul en Irak, comme la guerre en Syrie contre le régime légal du président Bachar Al Assad (soutenu par la majorité des Syriens qui continuent de se battre contre les rebelles que les Occidentaux financent et arment, faute de quoi il aurait déjà été renversé), ne sont que des conflits périphériques crées de toutes pièces par Obama et le complexe militaro-industriel US pour mettre la Russie en difficulté et s’approprier le pétrole et le gaz de ces pays, comme pour affaiblir l’Europe qui a tout à perdre de ces conflits qui accroissent l’émigration massive et le terroriste islamique dont elle est la première victime. Il est lamentable que la France s’y engage alors qu’elle doit surtout solutionner les questions: 1/de la progression de la religion musulmane radicalement incompatible avec la laïcité et les valeurs républicaines chez elle qu’il faut reléguer à la sphère strictement privée et ne surtout pas institutionnaliser et 2/ de l’immigration massive qu’il faut immédiatement stopper en sortant de l’Union européenne qui l’impose à tous ses États-membres parce que l’Allemagne en a besoin pour résoudre son problème de vieillissement de sa population, sans réaliser que tout cela détruira aussi l’identité de son peuple et les valeurs de son État-nation. Le déclenchement de la bataille de Mossoul à quelques semaines de l’élection présidentielle US et de la fin de la présidence d’Obama n’est évidement pas fortuit, il s’agit de préparer la sortie d’Obama (le prix Nobel de la Paix…) en redorant son blason de chef de guerre et l’arrivée de Clinton la va-t-en guerre en faisant la démonstration internationale de la toute puissance US, tout en accroissant le chaos en Syrie où iront se réfugier les djihadistes quittant Mossoul…
Ce qui devrait faire puissamment monter les actions US et internationales (européennes et japonaises) d’autant que nous sommes en année électorale aux USA
L’élection présidentielle étant totalement manipulée en faveur d’Hillary Clinton, Donald Trump en principe, sauf évènement exceptionnel ou victoire incontestée lors du 3éme débat du 19 octobre, ne peut plus la gagner
Corrélations historiques, structure actuelle du marché et fluctuations passées plaident pour un grand rally de fin d’année des actions US et étrangères
Corrélations historiques:
Il y a deux corrélations historiques qui n’ont jamais été démenties sur les marchés financiers, la première c’est la corrélation négative entre le dollar US et l’or (le second baissant quand le premier monte, ce qui est actuellement le cas) et la seconde c’est la corrélation positive entre les actions US et le pétrole (les premières montant lorsque le second monte aussi, ce qui est aussi le cas depuis février 2016).
Illustration de la seconde corrélation:
–
–
–
De telle sorte qu’il n’y a pas d’inquiétude à se faire quant aux actions US, au delà de leurs fluctuations désordonnées de court terme: elles monteront nécessairement parce que le pétrole n’a pas d’autre possibilité que de monter, après sa stabilisation actuelle entre 49,40 et 51,60 USD le baril sur le WTIC, du fait des accords entre les membres de l’OPEP, la Russie et d’autres producteurs de limiter leur production comme de la baisse des productions de pétrole et de gaz de schiste aux USA et au Canada, alors que sa consommation monte; ce n’est qu’une question de patience avant que ces deux marchés progressent ensemble à la hausse.
Le support sur le S&P500 vers 2119 semble vouloir tenir:
–
–
Et celui sur le E.Mini S&P500 vers 2107 aussi:
–
–
Structure actuelle du marché et fluctuations passées:
–
Il y a deux autres raisons pour lesquelles les actions US devraient monter:
1/ les achats massifs de VXX (futures long VIX) proche de son plus haut historique alors que le VIX lui-même se traine vers son plus bas historique, un écart tout à fait anormal, signifient que les investisseurs étant massivement baissiers sur les actions US devront sortir en panique de leurs positions sur le VXX si le marché des actions US ne casse pas rapidement à la baisse, ce qui produirait un short covering massif super haussier.
La plus grande probabilité d’ici la fin 2016 est donc celle d’un grand rally des actions US commençant incessamment, qui tirerait les actions européennes et asiatiques à la hausse aussi, étant donné l’effet d’entrainement du marché US et la baisse des monnaies européennes et asiatiques contre le dollar US, baisse qui habituellement soutient les actions exprimées dans ces monnaies.
Objectifs possibles des P&F de StockCharts.com sur le S&P500: 2579 et sur le Nasdaq 100: 6349
–
–
–
———————————————-
Nous avons vendredi 14 octobre augmenté sensiblement nos positions longues sur le Dax, très bon marché, qui est en situation de rattraper fortement et rapidement son retard:
–
Tête – épaules inversée, objectif: retour vers le plus haut de 12250
–
–
————————————————
Les secteurs de la technologie et de l’énergie (pétrole, gaz naturel, etc.), actuellement les plus haussiers, étant bientôt rejoints par celui de la défense et de l’aviation militaire, le pouvoir militaro-industriel US étant proche d’accentuer ses guerres tous azimuts, et par celui des travaux publics et des infrastructures domestiques, qui doivent être reconstruites compte tenu de leur vétusté dans l’ensemble des USA.
Évidemment, dans un tel scénario, l’or, les autres métaux précieux et les actions des sociétés minières effaceraient tous leurs gains de 2016.
–
–
Ainsi que nous le pensons depuis un certain temps, la Federal Reserve ne relèvera pas son taux directeur avant bien longtemps, Janet Yellen, coincée dans la lutte politique présidentielle et tétanisée à l’idée de provoquer en le faisant un court circuit économique, plaide maintenant pour laisser l’inflation se redresser et l’économie US entrer en surchauffe ce qui est loin d’être le cas actuellement (c’est-à-dire pour laisser le marché des actions monter dont elle escompte « un effet richesse » accentué) avant de faire quoi que se soit sur le taux directeur.
« Today’s talk by Fed Chair Yellen did not directly address the near term policy outlook, but the overall tone of the talk was dovish.
Three themes in the talk tilted dovish. First, she listed a number of ways in which running a “high-pressure economy” could help the supply side, such as stimulating greater capex, R&D, and labor force participation. Second, she stressed the role of monetary policy in anchoring inflation expectations—a dovish theme in light of the generally low levels of most measures of this variable. Third, she stated that easy monetary policy in the US is beneficial to growth overseas, arguably a good thing in light of ongoing global growth risks to the domestic economy.
Some of these themes are contested. Most notably, the argument that monetary policy can foster supply side gains has received very little public support by others on the FOMC (and was disputed by some of the presenters at the conference at which Yellen spoke). A December move accompanied with a continued signal of a gradual pace in 2017 would likely, we believe, appease the majority of the Committee while still giving some space for Yellen’s « high-pressure economy » thesis to be tested ».
–
« La présidente Yellen donne-t-elle un autre motif de s’abstenir de relever les taux en décembre? Il faudra observer les statistiques à mesure qu’on se rapprochera de la réunion du Comité de politique monétaire (Fomc) de mi-décembre et surveiller encore plus attentivement (…) les manœuvres de pilotage de Yellen », a dit Quincy Krosby (Prudential Financial).
Quant à l’élection présidentielle US, Trump ne l’a pas encore perdue mais son lynchage médiatique, y compris par le Parti républicain, lui rend la tâche très difficile. Comme Obama restera constitutionnellement à Maison Blanche jusqu’à la fin janvier 2017, nous ne pensons pas que les marchés réagiront notablement avant cette date quel que soit le président élu le 8 novembre 2016 parce qu’il faudra alors d’abord étudier quelles seront les politiques proposées et qui détiendra aussi la majorité au Congrès (le Parti républicain en lachant Trump étant en train de se suicider).
Les marchés financiers sont comme d’habitude l’objet de mouvements irrationnels en apparence, mais très explicables en réalité, tenant aux raids menés par les prédateurs (traders algorithmes et high frequency traders en particulier) qui, constatant l’indécision de beaucoup d’investisseurs dans le contexte d’instabilité politique renouvelée aux USA, dont la campagne pour l’élection présidentielle avait toutes les chances de devenir grand guignolesque, en ont profité pour prendre d’importantes positions shorts sur les actions US surtout (et européennes accessoirement) qu’ils font tout ce qu’ils peuvent pour défendre. D’autant qu’ils perdent déjà de l’argent sur le pétrole, les métaux précieux et les obligations d’Etat et qu’ils doivent se rattraper en faisant couler les actions US et européennes, ce qui leur permettrait de couvrir leurs shorts avec profit.
–
DailyFXTeam
SSI Update: SPX500 at extremes of -5.6.
Oct 13, 9:10 am +02:00
–
Cela a commencé il y a quelques temps avec le Brexit qui était censé ruiner le Royaume-Uni en faisant s’écrouler le FTSE, puis s’est poursuivi par la supposée faillite de la Deutsche Bank qui devait faire s’écrouler les systèmes bancaires et toutes les bourses, puis s’est conclu avec l’entrée du yuan chinois dans les DTS du FMI qui devait faire s’écrouler le Système monétaire international (pas moins !) et le dollar US son pivot au profit dudit yuan lequel devait monter au ciel. Rien de tout cela ne s’est produit et vraisemblablement ne se produira !
Mais comme il était évident dès la fin du printemps qu’une période agitée allait s’ouvrir, nous avions alors sorti toutes nos positions longues sur les actions et les ETF longs US sur les grands indices fourre-tout, comme le DJIA et le S&P500, particulièrement manipulables, pour ne conserver ou acheter que les actions et les ETF longs du secteur technologique US et du Nasdaq, protégés par les profits géants que font les sociétés de ce secteur, tout en prenant une petite position longue sur le Dax, le moins mauvais des indices européens. Nous avions aussi acheté les actions et les ETF longs du secteur pétrolier US, très bon marché, dans la perspective d’une hausse du prix du pétrole soutenu par les pays producteurs.
Nous nous étions enfin abstenus d’acheter les obligations d’Etat, les métaux précieux et les actions des sociétés minières, compte tenu des gesticulations de la Federal Reserve en matière de relèvement de son taux directeur et du risque de reprise du dollar US (sur lequel nous restons investis pour la moité environ de nos portefeuilles-clients du fait de nos opérations de marché en USD) en relation avec la hausse des taux à moyen et long termes US dont nous avions correctement identifié le plus bas.
Comme les obligations d’Etat, les métaux précieux, les actions des sociétés minières, le yen et la plupart des autres monnaies chutent contre USD, il n’y a pas d’alternative à l’achat des actions dans les « bons » secteurs économiques et du pétrole. Nous restons donc positionnés à la hausse surles actions et les ETF longs du secteur technologique US et du Nasdaq et aussi sur les actions et les ETF longs du secteur pétrolier US (mais avons hier réduit de moitié nos achats d’UWTI et XLE pour matérialiser des profits), sur le Dax modérément, et achèterons bientôt les actions et les ETF longs US des secteurs de la défense et de l’aviation militaire comme de la construction et des travaux publics dans lesquels le prochain président US quel qu’il soit devra investir, compte tenu de leur ancienneté, dans le cadre du programme de relance économique par de grands travaux dans lequel les géants technologiques US investiront eux-aussi.
Aux alentours de 2%, la croissance de l’économie US est certes bien meilleure qu’en Europe mais très molle, ce qui ne justifie pas un relèvement du taux directeur de la Fed:
Tant que le S&P500 ne cassera pas à la baisse par deux clôtures son support à 2119, les actions US en général resteront haussières.
–
–
Il y a 331 actions sur les 500 du S&P500 au dessus de leur moyenne mobile à 200 jours:
–
–
A noter que les actions technologiques tiennent bien (nouveau plus haut d’Apple et du S&P Technology Sector Bullish Percent Index le 12 octobre) comme si elles n’étaient pas affectées par la faiblesse du S&P500:
–
–
–
–
12oct.
Ajustement des portefeuilles-clients sur les ETF pétrole
Nous prenons ce jour à l’ouverture les profits ouverts importants (entre 15 et 20% sur ces seuls instruments) que nous avons sur la moitié des deux ETF pétrole UWTI et XLE, dans l’idée de les racheter plus tard plus bas à l’occasion d’une correction à la baisse du pétrole WTIC qui semble avoir rencontré un double top temporaire vers 51,60 / 52 USD le baril. Ou bien d’une nette cassure à la hausse des 52,50. Nous conservons l’autre moitié de notre position longue sur les deux ETF précités. Pas d’autre changement.