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09sept.
Les marchés d’actions sont enfin sortis de leur torpeur estivale, en raison d’un mini krach obligataire !
Nous écrivions le 31 aout 2016: « Étant donné qu’à l’évidence le marché des actions US patine dans une étroite zone de congestion dont il ne parvient toujours pas à sortir à la hausse, nous avons ce jour à l’ouverture pris les profits sur les deux tiers environ de nos achats d’actions US et d’ETF long et ultra long actions US, ce qui nous permet d’encaisser du cash que nous mettrons à profit pour en racheter, soit en cas de correction, soit en cas de nette cassure à la hausse du S&P500 au dessus de 2194. Nous gardons en dollars US le produit de ces ventes. Nous restons avec nos positions à la hausse ETF long et ultra long Dax et pétrole à hauteur d’environ 15% en moyenne de la valeur de nos comptes-clients ».
N’ayant pas repris de nouvelles positions depuis cette date (étant donné que le S&P500 n’a pas cassé à la hausse les 2194, que le Nasdaq Composite Index n’a pas cassé à la hausse par deux clôtures les 5275 et que le $Stoxx600 n’a pas non plus cassé à la hausse par deux clôtures les 355), à l’exception d’achat d’actifs pétroliers (ETF et actions) pour environ 8% de nos comptes clients, nous sommes donc faiblement engagés à hauteur d’un total de 23% desdits comptes.
Positions que nous conserverons parce que nous croyons toujours à la hausse du pétrole et des actions pétrolières et que nos avoirs en dollars US sont ainsi protégés pour le cas où la monnaie US chuterait.
A noter que, même en tenant compte de leur baisse de ce jour, le prix du pétrole est en hausse de +3,24% cette semaine et que celui de l’indice XLE des actions des sociétés pétrolières est en hausse de 0,90% cette semaine.
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L’USO et l’UWTI restent haussiers:
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Formation en tête-épaules inversée haussière sur le pétrole dont le prix est historiquement très bas:
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Les actions ont chuté en raison d’un mini krach obligataire que nous avions parfaitement vu venir puisque nous sommes restés complétement à l’écart des obligations d’Etat ou d’entreprises depuis des mois et que nous avions mis en garde répétitivement contre la bulle obligataire. A noter que les métaux précieux aussi ont baissé, en raison de la hausse des taux à moyen et long termes US, métaux sur lesquels nous sommes et restons sans positions.
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Une baisse des TLT (obligations d’Etat US) vers 130 est possible, rester sans position sur cet actif :
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La question de savoir si la Federal Reserve va ou non remonter son taux directeur en septembre 2016 n’a plus grande importance puisque la valorisation des taux à 10 ans US vers 1,675% intègre déjà un relévement dudit taux directeur de beaucoup plus de 0,25%, autrement dit le marché a fait le travail de la Fed ou c’est plutôt la Fed qui l’a incité à le faire par les déclarations contradictoires irresponsables de ses dirigeants divisés comme jamais.
Notre stratégie à court terme: ne rien acheter de plus et attendre quelques jours que les marchés se stabilisent avant de décider quoi que ce soit et observer en attendant les statistiques économiques qui seront publiées.
08sept.
Acheter du pétrole et les actions de sociétés pétrolières, c’est en soi justifié par la reprise durable de cette matière première mais c’est aussi le meilleur moyen de se protéger contre la faiblesse du dollar US
Nous ne comprenons pas les motifs de la faiblesse du dollar US et donc de la force relative de l’euro ou du yen japonais, étant donné que les différentiels de croissance économique, de taux d’intérêt et de valeur des marchés d’actions ou des actifs immobiliers sont ultra favorables pour les USA et que ces derniers, ayant cessé le Quantitative Easing, créent proportionnellement beaucoup moins de dollars US que les banques centrales européenne et du Japon créent d’euros et de yens. D’autant que l’Union européenne se trouve dans des crises politique, économique, géopolitique, d’identité et de subversion migratoire majeures qui ne devraient pas inspirer les détenteurs d’euros à en garder trop. Encore un mystère du centralisme monétaire mondial qui ne cesse de produire toutes sortes de distorsions…
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Deutsche Bank reste négative sur l’Union européenne:
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De telle sorte que nous avons arbitré le plus possible nos avoirs en dollars US, soit détenus en cash, soit engagés dans des opérations de marché en dollars US, par l’achat du pétrole via les ETF (USO, UWTI, ERX ) et accessoirement des actions de sociétés pétrolières (Marathon, Devon, Imperial, Schlumberger, Phillips 66, Rosneft). Nous conseillons à tous ceux qui détiennent des dollars US d’en faire de même, la faiblesse persistante du dollar US étant probable jusqu’à ce que la Fed relève son taux directeur (en décembre 2016 ?), à moins que la crise politique dans les pays du « Club Med » (Italie, Espagne, Grèce, Portugal, France) s’aggrave.
D’autant que les paramètres du marché du pétrole sont en train de se rééquilibrer et que l’accélération de sa hausse est maintenant en vue, nonobstant le fait que la baisse du dollar US fait mécaniquement monter les prix des matières premières comme le pétrole.
La hausse de l’UWTI vers 42 USD est une quasi certitude, ne la ratez pas:
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Rambus, en se basant sur l’UUP, pense que le dollar US pourrait baisser plus -sans toutefois s’effondrer- (ce qui ne serait pas seulement positif pour les matières premières mais aussi pour les actions US, anglaises et émergentes mais pas pour les actions d’Europe continentale).
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06sept.
La dynamique haussière de certains marchés d’actions et du pétrole reste intacte
L’un des bons analystes dont nous suivons certains conseils, Rambus, reste haussier sur les actions US, le Nasdaq Composite Index se trouvant selon lui dans un grand bull market qui tire tous les autres indices d’actions US à des degrés divers. Nasdaq Composite Index qu’il considère comme celui offrant le plus de potentiel de gain parce que c’est celui qui représente l’économie du présent (de l’age de l’information) et du futur (de l’age des technologies de l’infiniment petit -nanotechnologies- et de l’intelligence artificielle) alors que le Dow Jones Industrials et le S&P500 représentent surtout l’économie du passé (des services et des industries plutôt traditionnelles).
« I believe we’re entering into a new period of human ingenuity where technology is going to change the way we live from biotechnology, green energy, robotics, nano technology, artificial intelligence, super computers that will make today’s computers look like slide rulers from the past, space travel and exploration, and a host of other things that the best science fiction writers haven’t even thought of yet. This is all possible because of the bull market that started in 1982, which in hindsight was the birth of the information age. Many tech stocks during that bull market went up multiple times of their initial public offerings and had many splits ».
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Fractal Chart haussier sur le $COMPQ:
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Les meilleurs ETF à effet de levier à acheter pour se positionner à la hausse sur le Nasdaq sont selon nous le QLD et le TQQQ, nous publierons bientôt aussi une liste d’actions de ce secteur à acheter.
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Important:
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Nous cessons donc de considérer le DJIA et le S&P500 comme les indices de référence des actions US et, à partir de maintenant, nous nous baserons de façon PRIORITAIRE sur le Nasdaq Composite Index ($COMPQ) tant pour nos prévisions que pour nos opérations de trading. De telle sorte que si le $COMPQ casse par deux clôtures son plus haut historique récent vers 5275, nous en achèterions à hauteur de 25% de nos comptes clients émigrant ainsi des « vieux » indices et des « vieilles » actions vers de nouveaux indices et de nouvelles actions (nous oublions donc notre précédent niveau de référence vers 2194 sur le S&P500 qui ne nous parait plus pertinent pour décider de reprendre nos positions longues en totalité sur les actions US, dont nous avions vendu environ les 2/3 le 31 août 2016, pas plus que notre signal de vente dudit S%P500 en cas de cassure par une clôture de son support vers 2160 pour liquider le reste de nos positions encore longues, le niveau sur le $COMPQ à ne pas casser à la baisse par une clôture étant 5190).
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Comme l’écrit Greg Schnell de StockChart.com à propos du marché des actions US en général :
« The Bullish Percent Index (BPI’s) are very strong. This is not an overbought condition. This is a very strong, broad, bullish setup. Usually, the Bullish Percents have to start making lower lows below 50 and then a lower high before the market struggles to make higher highs. Currently, the $BPNYA is still very strong. With the Percentage Of Stocks Above The 200 DMA ($NYA200R) in the lower panel showing a lot of strength, this is not the place where we usually collapse from ».
Et le niveau des shorts sur le S&P500 continue d’augmenter: Si presque tout le monde est déjà short, il n’y a plus grand monde pour vendre encore…
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SSI Update: SPX500 at extremes of -10.4./ 03:20 – 6 sept. 2016 /
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Fractal Chart haussier sur le S&P500:
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A propos des actions européennes, le Dax reste haussier et nous gardons de petites positions longues à hauteur d’environ de 8% de nos comptes clients sur cet indice:
Quant à l’indice Stoxx Europe 600 des actions européennes en général, encore incertain, nous ne l’achèterions qu’en cas de deux clôtures au dessus de 355
Le dollar US Index et l’euro/dollar US sont hésitants et nous restons plus ou moins arbitrés sur les monnaies entre elles:
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Imprévisible:
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Le relèvement du taux directeur de la Fed en septembre 2016 est de moins en moins probable: moins bonnes statistiques économiques US et remontée de Trump au dessus de Clinton dans les sondages d’intention de votes.
Pour ce qui concerne le pétrole et les actions des sociétés pétrolières, sur lesquels nous restons long, la plupart des analystes continue de se tromper, le bear market est fini et le bull market a commencé. Parce qu’un équilibre évident entre la consommation et la production a été atteint, parce que l’augmentation des stocks qui persiste n’est pas due à la surproduction ni à la chute de la consommation mais au fait que les grandes compagnies pétrolières préfèrent stocker que de vendre aux bas prix actuels et, surtout, parce que la coopération de l’Arabie Saoudite et de la Russie (les deux premiers producteurs mondiaux) devrait permettre un accord de soutien des prix avec les membres de l’OPEP fin septembre 2016 à Alger, en vue de la privatisation partielle dans les meilleurs conditions de leurs compagnies respectives. Notre objectif de hausse du WTIC se situe vers 63 USD le baril avant fin 2016 (là où passe la moyenne mobile mensuelle à 200 jours). A noter la hausse des actions russes (RUSL) et de Rosneft, en particulier, cotées à New York en USD .
Ni le G20, ni la BCE, restant englués dans l’impasse de la mondialisation sauvage et de la création monétaire ad infinitum ou de l’endettement sans fin, n’ont de solution à la stagnation et à la déflation mondiales faute de se positionner au niveau des États-nations, là où peuvent être réglées effectivement les questions politico-économiques.
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Toujours plus… Notre pari: les bilans des banques centrales continueront d’augmenter par rapport aux PNB, raison pour laquelle les actions ne peuvent pas chuter vraiment…
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La grande faillite du keynésianisme: La croissance des agrégats monétaires et des bilans des banques centrales ne sert à rien pour stimuler la croissance des économies et l’inflation réelle (d’autant qu’en plus, en Europe, elle se double de l’augmentation maximale des impôts et des politiques d’austérité imposées par l’Allemagne, ce qui casse le multiplicateur des investissements publics), elle ne sert donc qu’à gonfler la valeur des actifs boursiers et financiers au profit d’un tout petit nombre de gens qui achètent les actions. Même la Fed le reconnait…
Le placement dans les actifs financiers a remplacé l’investissement productif dans l’économie réelle, d’où la persistance d’un chômage ou d’un sous-emploi de masse et de la paupérisation des classes moyennes…
Les Européens vont-ils enfin pouvoir se débarrasser des dirigeants européistes, multiculturalistes et immigrationnistes, no borders, qui conduisent l’Union européenne au désastre, Merkel, Renzi et Hollande, en y faisant entrer la submersion migratoire musulmane qui déstabilise tout ?
Tout cela ne justifiant pas le relèvement du taux directeur de la Fed avant l’élection du 8 novembre 2016 (relèvement qui de toutes façons ne serait pas la catastrophe annoncée par certains pour les marchés), mais l’obligera peut-être à le baisser comme à reprendre le Quantitative Easing ou à instaurer un taux directeur négatif après…
Ce qui n’aiderait d’ailleurs en rien l’économie réelle US mais permettrait de continuer de masquer sa stagnation en propulsant à la hausse les actifs financiers US via la création de liquidités artificielles ad infinitum…
Non, les actions US, et mêmes les obligations d’Etat US, ne se « crasheront » pas… Les européennes et les japonaises non plus… Too big to fail !
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Par principe, ne shortez pas, les shorts finalement perdent toujours.
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Non, le dollar US ne repartira pas fortement à la hausse et, de ce fait, les prix du pétrole et de certaines matières premières, voire même ceux de l’or et de l’argent-métal (et oui… c’est peut-être enfin leur moment ! Mais nous ne les achèterions éventuellement pas avant la réunion de la Fed du 21 septembre 2016 au moment de laquelle les deux métaux pourraient atteindre leurs points bas de l’année), remonteront…
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Peu de chances que le US Dollar Index casse sa résistance vers 98,50, il devrait plus ou moins se stabiliser jusqu’à l’élection du 8 novembre 2016:
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Ne gardez que le minimum de cash (moitié en dollars US et moité en d’autres monnaies si vous ne voulez pas courir de risque de change, mais il n’y a pas d’urgence à faire cet arbitrage, l’euro restant faible contre la plupart des monnaies), cash qui n’étant plus rémunéré ne rapporte plus rien, achetez les actifs financiers et certaines matières premières (si possible en échelle de baisse) -pas l’immobilier sauf aux USA- et « enrichissez-vous » comme disait François Guizot, le président du conseil du roi Louis-Philippe…
Plus ça va, moins ça change ! Les banquiers centraux et les gouvernements ont cassé les économies réelles et n’ont pas d’autre solution, en l’absence de réforme radicale des Systèmes monétaire et commercial internationaux dans le sens de la limitation drastique de leurs dérives c’est-à-dire du retour au libéralisme authentique et non pas de sa caricature actuelle, que de poursuivre leur fuite en avant (toujours plus de fausse monnaie et plus de dettes)…
Non, Hillary Clinton n’a pas encore gagné l’élection présidentielle US contre Donald Trump qui reste en situation marginale de la remporter…
Le coût ruineux d’Obamacare (qui est par ailleurs déjà en faillite, les compagnies d’assurance s’en étant retirée) pour les classes moyennes US pourrait les détourner du vote Clinton:
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Rien de changé quant à notre stratégie exposée dans notre dernier commentaire:
Tant que le S&P500 ne casse pas 2160 à la baisse par une clôture, il importe à notre avis de rester modérément long actions US, que l’on ne rependra plus largement qu’en cas de correction notable ou de nette cassure de 2194 à la hausse, et modérément long Dax. On s’abstiendra par contre de tout achat d’obligations d’Etat US ou étrangères.
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Nous restons, par ailleurs, particulièrement favorable à l’achat d’ETF sur le pétrole (USO, UWTI) et d’actions des sociétés pétrolières, même si ce secteur a été récemment temporairement sous pression.
« The next chart shows the percentage of stocks above the 200-day EMA for the S&P 500, S&P MidCap 400 and S&P Small-Cap 600. A rally reaches critical mass when this indicator exceeds 60% for two of the three indexes. Conversely, a move below 40% in two of the three indexes means downside participation has reached bearish proportions. The S&P 500 was the first to trigger bullish in mid March and the S&P MidCap 400 followed a week later. Small-caps did not trigger until mid April. All three have been hovering in the 70% area since mid July and remain bullish ».
Cette fois-ci, l’Arabie Saoudite et la Russie ayant besoin de privatiser partiellement leurs compagnies pétrolières, Aramco et Rosneft, devraient se mettre d’accord lors de la réunion de l’OPEP de fin septembre 2016 avec les pays-membre de l’Organisation, pour réduire leur production pétrolière (en ménageant un statut particulier pour l’Iran qui n’est plus un gros producteur et a désespérément besoin de devises fortes), ce qui ferait monter les prix du pétrole et leur permettrait de procéder à ces privatisations sur la base de prix plus favorables que les actuels…
Les manipulations de la Federal Reserve US vont-elles cette fois-ci finir par échouer?
Tout le monde sait que les banques centrales manipulent à outrance les marchés financiers, la Federal Reserve US avec plus de succès que les autres. Même si leurs manipulations échouent finalement à stimuler les économies, elles visent à entretenir la sur-évaluation des actifs boursiers et obligataires.
Cette fois-ci, il se pourrait bien que la Fed finisse par échouer à faire monter en même temps les actions US et les obligations d’État US, tout en évitant une trop forte appréciation du dollar US, puisqu’elle s’est piégée du fait des déclarations complètement contradictoires de ses dirigeants à propos du relèvement de son taux directeur.
Parce que ce relèvement, que ni l’inflation US, ni l’économie US, toutes les deux plutôt faibles, ne nécessitent d’urgence, pourrait faire baisser les marchés financiers (les obligations d’État US surtout, qui chutent mécaniquement lorsque les taux d’intérêt montent, mais aussi à un moindre degré les actions US, qui ne sont pas tellement pénalisées par la hausse des taux mais par sa conséquence, à savoir la hausse du dollar US -laquelle réduit les profits des entreprises exportatrices US-).
Voilà ce que pense Bill Gross, l’un des meilleurs et des mieux informés gérants d’actifs financiers, qui s’insurge contre les manipulations de la Fed et qui estime que les déclarations volontairement complétement contradictoires de ses dirigeants ne s’expliquent pas par leurs idées différentes sur la politique à conduire mais, plus vicieusement, ne sont en réalité qu’un jeu de rôles entre eux destiné à tromper les investisseurs dont la Fed escompte de ce fait qu’ils se retireront pour un temps des marchés financiers devenus plutôt imprévisibles, ce qui lui permettrait croit-elle de passer l’élection US sans problème. Pour Bill Gross, ce double jeu va devoir cesser et la Fed se déterminer quant au relèvement de son taux directeur. La Fed est à l’heure du choix: faire monter les actions ou bien faire monter les obligations d’Etat et le dollar US? C’est incompatible.
Et cela au plus mauvais moment, c’est-à-dire avant l’élection présidentielle US, la candidate de l’Establishment « l’immaculée » Hillary Clinton perdant de plus en plus de terrain vis-à-vis de son adversaire « le diable » Donald Trump.
La hausse des taux d’intérêt n’est pas mauvaise en soi pour les actions: elle en fait monter certaines (les bancaires par exemple) et en fait baisser d’autres (les utilities par exemple), tout en poussant les investisseurs qui quittent les obligations d’Etat à revenir aux actions en général:
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Tant que le S&P500 ne casse pas 2160 à la baisse par une clôture, il importe à notre avis de rester modérément long actions US, que l’on ne rependra plus largement qu’en cas de correction notable ou de nette cassure de 2194 à la hausse, et modérément long Dax. On s’abstiendra par contre de tout achat d’obligations d’Etat US ou étrangères.
Un mois de perdu pour le S&P500 sur lequel la plupart des investisseurs n’ont rien gagné en août:
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La tendance générale des actions US reste haussière:
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Le dollar US est remonté mais la poursuite de sa hausse dépendra aussi de ce que la Fed décidera:
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L’autre question qui se pose est: Où va le prix du pétrole? A ce propos, sa récente correction l’a placé en situation sur-vendue et a généré, selon Erin Heim de StockCharts.com, un signal d’achat, de telle sorte que nous restons encore haussier sur cet actif:
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Objectif possible pour l’USO: 15
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Le prix du pétrole, dorénavant plus ou moins incompressible à la baisse (le support vers 44,50 USD le baril sur le WTIC étant très solide), est beaucoup trop bas pour stabiliser puis relancer la croissance économique mondiale, il devrait donc remonter d’autant que l’arrêt des investissements productifs dans sa recherche, son extraction, sa production et sa transformation, préparent un nouveau choc des prix pétrolier majeur à une échéance assez rapprochée:
Contrairement à ce que disent les gens mal informés, le marché du pétrole a atteint une situation d’équilibre:
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« As long as oil prices are are range-bound between about $40 and $50 per barrel, it makes more sense to store oil than to sell it. The carrying cost of storage is less than what can be made by rolling futures contracts over each month. Inventories will stay high until prices break out of their current range. » (Art Berman).
Si les inventories (stocks) de pétrole augmentent, c’est parce que les compagnies pétrolières, préférant stocker, ne vendent pas aux niveaux de prix actuels.
Nous avons pris les profits sur les deux tiers environ de nos achats d’actions US et d’ETF long et ultra long actions US
Étant donné qu’à l’évidence le marché des actions US patine dans une étroite zone de congestion dont il ne parvient toujours pas de sortir à la hausse, nous avons ce jour à l’ouverture pris les profits sur les deux tiers environ de nos achats d’actions US et d’ETF long et ultra long actions US, ce qui nous permet d’encaisser du cash que nous mettrons à profit pour en racheter, soit en cas de correction, soit en cas de nette cassure à la hausse du S&P500 au dessus de 2194. Nous gardons en dollars US le produit de ces ventes. Nous restons avec nos positions à la hausse ETF long et ultra long Dax et pétrole à hauteur d’environ 15% en moyenne de la valeur de nos comptes-clients.
Résumé des mouvements de marchés au mois d’août 2016:
La consolidation se poursuit sur le S&P500 pendant que le dollar US monte
Un point très court pour indiquer que la hausse du dollar US continuant, la consolidation se poursuit sur le S&P500 (comme sur le pétrole) mais que les marchés d’actions européens et japonais se reprennent. Tant que le support vers 2170 tient, et plus encore 2160, sur le S&P500, il n’y a pas lieu de réduire nos positions longues sur les actions US.
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Il y a une rotation sur les actions US, les bancaires étant favorisées par rapport aux autres:
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Le chiffre de l’emploi US vendredi sera déterminant pour la suite, d’autant qu’il pourrait être décevant:
« Il faut que tout change pour que rien ne change! »
Giuseppe Tomasi di Lampedusa fait dire au prince Salina dans « Le Guépard »: « Il faut que tout change pour que rien ne change! »
Voilà la réalité de la politique que la pitoyable Janet Yellen, ci-devant présidente de la Federal Reserve US, et que ses prédécesseurs appliquent depuis qu’ils sont devenus les maitres du monde au côté de quelques petits maitres de moindre envergure, les actuels Kuroda, Draghi, Carney et autres Jordan, les imitant en pire à la tête de leurs banques centrales respectives.
Comme ce ne sont pas eux qui conduisent les évènements mais les évènements qui les conduisent (ce qui explique la pauvreté de leur communication étant donné qu’ils n’ont rien de neuf à proposer et qu’ils sont radicalement divisés entre eux sur ce qu’il y aurait lieu de faire), à peu près tout ce que ces gens disent ou font pour tenter de justifier leurs conduites n’a aucune importance parce la réalité c’est que leurs politiques ne visent -et ne peuvent viser- qu’à entretenir la sur-évaluation permanente des actifs financiers, hélas au détriment de économie réelle et de ses acteurs utiles -à savoir les producteurs effectifs de richesse tangible-. Ce qui n’est pas perdu pour tout le monde, en tout cas pas pour les investisseurs astucieux sachant en tirer profit pour eux-mêmes en exploitant les incohérences desdits grands et petits maitres (ce qui nécessite de se tenir éloigné des « grands raisonnements » macro économiques globaux dans lesquels se perdent la plupart des économistes et prévisionnistes), ainsi que nous tentons de le faire pour nos clients.
Tout le monde sait que la Grande Stagnation Séculaire et que la Déflation, consubstantielles aux politiques monétaires ultra laxistes des banques centrales et à la mondialisation libre-échangiste sauvage, faisant baisser pouvoir d’achat, protections sociales, salaires et coûts de production de la plupart des marchandises, ne seront pas stoppées. Et alors? Cela n’empêchera pas les actions US et le pétrole de monter plus haut, enrichissant ainsi leurs acheteurs, même si la majorité des agents économiques et des populations s’appauvrit, ce qui ne peut être corrigé que par la politique (Rassurez-vous elle ne s’y attaquera pas ! Parce que trop occupée à la conquête du pouvoir et à sa conservation le plus longtemps possible) et non pas par la finance ou par l’économie qui ne sont que les moyens de la politique. Le banquier central et ministre des finances de Napoléon 1er, le baron Jean-Dominique Louis, lui disait: « Sire, faites-nous une bonne politique, je vous ferai de bonnes finances » (rien n’a changé !).
Yellen (comme attendu) annonce à nouveau que la perspective de relévement du taux directeur US se renforce, big deal ! Ce qui revient à expliquer que s’il fait beau temps elle enlèvera son manteau mais que si le temps se couvre elle le gardera !
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Lire texte exact de son speech, vague comme d’habitude parce qu’elle reste « data dependant »:
Si tout cela se confirme dans la mesure où de bonnes statistiques US se succèderaient, cela ferait monter les actions US au détriment des obligations d’Etat US (parce que lorsque les secondes baissent les investisseurs vont sur les premières), c’est ce qui se produit déjà grosso modo depuis février 2016, et dorénavant en plus, cela ferait monter le dollar US et le pétrole au détriment de l’or et des autres monnaies, mais aussi cela permettrait au Dax et aux actions européennes, japonaises et émergentes -russes- de se reprendre (du fait de la baisse des monnaies contre le dollar US), tout cela se poursuivant jusqu’à l’élection présidentielle US du 8 novembre 2016 jusqu’à laquelle ladite Yellen (étant prépondérante au sein du FOMC de telle sorte que ce que disent Bullard -qui ne veut pas de relèvement- ou Fischer -qui en veut deux- ne compte pas) maintiendra un discours plutôt ferme mais s’abstiendra de la moindre initiative en matière de taux directeur comme l’affirme le patron de la Citibank qui, lui, sait de quoi il parle. Tout cela nous convient très bien, puisque cela va dans le sens des positions que nous avons (actions US, canadiennes, russes, Dax, pétrole et près de 60% de nos actifs en dollars US -non arbitrés- pour les besoins de nos opérations de marché) et à l’encontre des positions que nous n’avons pas (obligations d’État, or et argent-métal). On verra après l’élection ce qu’il y aura lieu de faire.
Ce qui importe pour les marchés financiers, ce n’est pas la réalité de la croissance économique, c’est la direction dans laquelle se dirige le flux de liquidité généré par les banques centrales. Il n’y a plus d’inflation monétaire parce que la vitesse de circulation de la monnaie et le multiplicateur de crédit ne se reprennent pas, la liquidité n’allant plus dans l’économie réelle mais dans la trappe des marchés boursiers, d’où leur hausse.
A noter que l’excès de réserves donc de liquidité à disposition de la Fed est énorme (2.208 milliard de dollars US)… De quoi faire exploser les actions US si elle en investissait une partie dans ce marché !
Le possible relèvement graduel (Yellen y a insisté) du taux directeur de la Fed (une fois 0,25% ou deux fois 0,25% ou 0,50% en une fois) ne changera rien pour la croissance économique US, trop peu, trop tard. D’autant que la plupart des pays du monde vivent encore avec des taux zéro ou négatifs et que c’est à eux qu’il faudrait mettre un terme en rétablissant des taux positifs partout.
Le problème ce sont les taux négatifs en Europe et au Japon:
Steen Jacobsen de Saxo Bank, passé haussier dollar US, baissier obligations d’Etat US et or, haussier matières premières et actions US, juste avant la réunion de Jackson Hole, a publié le graphique ci-dessous montrant comment évoluent les actifs financiers en phase de relèvement des taux US et cela est conforme à ce que nous attendons (en haut du tableau: commodities -matières premières, pétrole- et equities -actions-, en bas du tableau: bonds -obligations d’Etat et autres obligations-, quant à l’or il disparait du radar…).
L’indice des prix des matières premières, dans le sillage de la hausse du prix du pétrole, est proche de casser à la hausse… Ce qui, si cela intervenait, ferait monter les actions des sociétés US et étrangères qui les produisent.
Le ratio calls/puts est à son plus bas historique, ce qui confirme les données précédentes de DailyFx et signifie que le troupeau des investisseurs ne fait que shorter les actions US et donc perdre de l’argent depuis plusieurs mois:
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Le Nasdaq, le marché leader, a effectué vendredi 26 aout 2016 en clôture un nouveau plus haut contre le DJIA, raison pour laquelle il faut être surtout acheteur de QLD:
L’actualité révèle chaque jour les inimaginables turpitudes financières des Clinton, mari et femme, qui se sont considérablement enrichis (plusieurs centaines de millions de dollars US en quelques années !!!) en se servant de leurs charges publiques et dont l’incompétence dans lesdites fonctions a mis fortement en danger les Américains (tuerie de Benghazi), indépendamment de la maladie mentale qui frappe Hillary la rendant inapte à présider la première puissance mondiale. Il est d’ailleurs inimaginable que la santé des candidats à une élection aussi importante ne soit pas préalablement auditée par plusieurs organismes médicaux indépendants qui rendraient publiques leurs constatations.
Quant à Trump navigant à vue, il persiste à dire tout et son contraire, montrant ainsi son incapacité à se tenir à une ligne politique, dont la logique est absente, et donc à l’appliquer s’il était élu.
Ce qui sortira de cette élection présidentielle entre une candidate corrompue et un candidat ultra provocateur vivant hors des réalités sera probablement abominable: un pays totalement divisé et irréconciliable.
Raison de plus pour la Federal Reserve de « mettre le paquet » en matière d’injection de liquidités et autres manipulations pour faire « monter au ciel » les actions US avant leur correction post élection d’après le 8 novembre 2016 qui pourrait être sévère. En attendant, nous gardons nos positions longues et renforcerions les achats de S&P500 sur toute cassure nette des 2194, via des achats supplémentaires de SPXL.
Le S&P500 reste attentiste (évolution assez rare quasi latérale presque immobile avec un biais haussier depuis mi-juillet) avant la déclaration de Yellen à Jackson Hole de ce vendredi 26 qui nous expliquera que grâce à elle tout va bien pour l’économie US et que la Fed remontera de ce fait son taux directeur dès que possible en 2016 même (décembre???) à la condition que les bons indicateurs se poursuivent sans dire exactement quand pour ne pas se lier les mains avant l’élection du 8 novembre…
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Bonne performance des REITs qui ont cassé leur plus haut historique…
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Quant au dollar US, ainsi que nous l’avions pressenti, ce qui nous a conduits à ne pas arbitrer nos dollars US utilisés pour nos opérations de marchés, il montre des signes de reprise, raison pour laquelle, comme pour les actions US, un short covering d’envergure pourrait (mais ce n’est pas certain) le faire remonter sur son plus haut de mars 2016 vers 98,50 base US Dollar Index, ce qui donnerait une baisse de l’euro/dollar US vers 1,08 son plus bas de mars 2016, avant le 8 novembre 2016. A noter que les taux US, quelles que soient les décisions de la Fed, sont plutôt haussiers, ce qui soutien le dollar US.
Nonobstant le chaos politique européen qui prend des allures de Bérézina collective tant au niveau des institutions de Bruxelles que des États-nations (impasse politique française par exemple, dont la prochaine élection présidentielle de 2017 pourrait faire exploser la République tant le rejet des Hollande, Sarkozy et consorts, qui ont déjà échoué et n’ont plus de solutions crédibles à proposer -en particulier sur les questions européennes, la subversion migratoire ou la place de l’islam- est irréversible).
Hausse du dollar US signifiant nouvelle faiblesse de l’euro et du yen, donc affaiblissement supplémentaire de l’or et autres métaux précieux sur lesquels nous recommandons d’avoir zéro position mais aussi reprise des actions allemandes et japonaises, raison pour laquelle nous restons long Dax (mais pas Nikkei trop manipulé), Dax qui est en train de réussir la confirmation de sa cassure récente à la hausse.
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La Fed ne laissera pas l’or monter, la BIS en vend sur son ordre…
Quant au pétrole, sa petite et saine correction à la baisse de 49 à 46,50 USD le baril, après sa hausse initiale de 39 à 49 (+20%), est probablement déjà en voie de se terminer. Nous gardons les USO, UWTI et les actions pétrolières US en principe jusqu’à la réunion de l’OPEP fin septembre à Alger.
En quoi consistent les politiques des banques centrales?
Les politiques des banques centrales, et accessoirement celles de la plupart des gouvernements, des principaux pays, ne visent pas à obtenir une croissance économique optimale dont les fruits seraient harmonieusement répartis au sein de la population ou entre les différents agents économiques, ni la réduction du chômage ou la stabilité monétaire (ce que l’on tente de nous faire croire), mais elles visent à entretenir la hausse permanente des actifs financiers, actions et obligations d’Etat, via toutes sortes de manipulations ou d’artifices (répression financière, taux d’intérêt zéro voire négatifs, extension à l’infini des masses monétaires, Quantitative Easings, dévaluations monétaires dites compétitives, etc).
Hausse qui, dans nos sociétés ultra financiarisées, est devenue le baromètre de la réussite économique via la prospérité d’un tout petit nombre de personnes ou d’institutions qui les détiennent, alors qu’en réalité le plus grand nombre s’appauvrit, tout en permettant aux plus grandes entreprises d’étendre leurs marchés aux fins de devenir monopolistiques et aux Etats de s’endetter toujours plus. Voilà la vérité qu’on l’approuve ou pas.
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La fortune de Bill Gates…
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Partant de ce constat, il est idiot d’être un « perma bear » sur les marchés financiers, dont la hausse est entretenue par tous les moyens possibles, même s’il arrive parfois des « accidents » les faisant temporairement chuter, parce qu’ils reprennent presque aussitôt leur progression après la purge. Il faut être un « perma bull » tout en tentant d’éviter le plus possible les accès de volatilité et les bulles, dont la constitution est inévitable du fait du caractère moutonnier des investisseurs sur lesdits marchés financiers et des méthodes modernes de trading (effets de levier et algorithmes).
Les actions US sur-performent les actions européennes et restent dans un bull market:
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Sans compter les moments très exceptionnels (comme la campagne présidentielle actuelle US) faisant que les banques centrales interviennent alors systématiquement et en permanence, avec tous leurs moyens possibles, pour créer des conjonctures favorables à l’obtention des objectifs qu’elles poursuivent. Les banques centrales des USA et des pays amis, comme leurs gouvernements, voulant à tout prix que Donald Trump, leur ennemi public numéro, perde cette élection et qu’Hillary Clinton, la candidate de l’Establishment, la gagne; soyez persuadés que tout sera fait (en particulier en termes d’injections de liquidités) pour que les actions US montent à leur plus haut niveau historique, que les taux d’intérêt US restent bas et qu’il n’y ait pas de dérapage du dollar US d’ici au 8 novembre 2016 (sans évidemment de garantie de réussite dans leur choix électoral, les peuples ayant montré leur réticence croissante à suivre les recommandations qui leur sont faites).
Telle est l’une des raisons principales pour lesquelles nous restons long actions US surtout, neutre sur les obligations d’Etat et les métaux précieux (que l’on ne laissera pas monter d’ici au 8 novembre 2016) comme sur le dollar US (avec la réserve que, étant proche de ses supports, le billet vert pourrait toutefois aller plus bas s’il les cassait, ce qui serait d’ailleurs plutôt positif pour la hausse des actifs US) et évidemment haussier sur le pétrole (qui vient d’entrer dans une correction temporaire normale de son vif mouvement de hausse récent avant de le reprendre).
Les déclarations actuelles des banquiers centraux US sur la possible hausse du taux directeur US (qu’ils auraient dû effectuer il y a déjà plusieurs années quand c’était encore possible sans prendre de risque) ne sont que des écrans de fumée destinés à faire croire aux électeurs que l’économie US est au mieux de sa forme et qu’ils ont réussi à la rétablir, que l’Administration Obama l’a gérée avec succès, ce qu’Hillary Clinton elle-aussi poursuivra à n’en pas douter…
Alors que si de nombreuses entreprises US font à nouveau des profits, l’endettement public est à son maximum, le système de santé et de couverture sociale est en faillite, les étudiants sont contraints d’emprunter des montants énormes donc à s’endetter toute leur vie future pour avoir accès à l’enseignement professionnel et supérieur, le chômage reste très important si l’on comptabilise tous les Américains en âge de travailler et qui le voudraient bien mais qui sont sortis des statistiques de l’emploi faute d’en trouver, des régions entières ont été désindustrialisées en raison du libre-échange, les infrastructures publiques sont à reconstruire, le nombre de migrants illégaux fournissant un lumpenproletariat exploité économiquement a explosé et celui des prisonniers incarcérés aussi, etc…, ce qui constitue une économie duale de plus en plus inégalitaire dans laquelle le nombre de pauvres (devant par exemple avoir recours aux « food stamps » pour pouvoir se nourrir) a explosé aux côtés de moins en moins de riches et de super riches qui vivent dans des zones hyper protégées…
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Preuve de la manipulation des actions US: la longue stabilisation du S&P500 depuis mi juillet 2016 à ce jour, sans correction notable puisque des achats permanents modestes mais bien placés l’empêchent de baisser, alors que le nombre de shorts ne fait que s’accroitre, ce qui constitue le prélude à la cassure à la hausse de son « trading range » lorsque cela sera décidé par la Fed (quand, encore en août, en septembre ou en octobre 2016? Impossible de le savoir) à l’occasion d’un « short covering » massif:
Comme le souligne cet analyste, le marché des actions US refuse de corriger à la baisse et devrait aller en direction des 2.500 sur le S&P500 aux alentours du 8 novembre, date de l’élection présidentielle US
I’ve now lost all confidence in the market producing a natural profit taking correction into a daily cycle low. Every little dip brings in a buyer to stop the decline.
At this point my strategy going forward will most likely be really simple. Stay fully invested and leveraged until the elections. Trust in the Fed to have our backs, and forget about normal cycle counts, or sentiment extremes for the time being. If we ever do get a DCL it seems unlikely the establishment will tolerate it for very long before they push the market back up.
So going forward there may not be much to discuss when it comes to the stock portfolio ».
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Les positions shorts sur le S&P500 sont à leur plus haut historique…
La bulle obligataire US semble avoir atteint un sommet:
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Toute hausse du TLT (obligations d’Etat US) est positive pour l’or, toute baisse du TLT est négative pour l’or, donc toute hausse des taux US (lorsqu’elle ara lieu: décembre 2016 ???) devrait se traduire par une double baisse des obligations d’État US et de l’or