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15juin
De quoi les acteurs des marchés financiers et les politiciens ont-ils peur?
Il parait, à lire les commentaires des supposés spécialistes de la finance ou de la politique, que le Brexit (qui est à notre avis quasi certain) leur fait peur, ce qui n’a pas de sens parce qu’il s’agit de ce qui peut se produire de mieux tant pour la Grande-Bretagne que pour l’Europe, en rendant à la première sa souveraineté démocratique et en mettant un terme à la construction technocratique de la seconde qui devra se réformer radicalement ou progressivement se déliter. A moins que ce soit l’absurde propagande anti-nationale qui, en dramatisant inutilement la question, fasse perdre de vue que les États-nations européens peuvent et doivent vivre leur propre destin historique au lieu de disparaitre dans l’organisation de Bruxelles dont l’échec est total (en particulier sur les questions du chômage de masse et de l’immigration massive incontrôlée faute de frontières intérieures et extérieures). Ce qui n’empêchera pas leur coopération et leur bon voisinage. La Suisse donnant l’exemple qu’une nation indépendante et souveraine, dont les dirigeants sont élus par son peuple, s’en sort beaucoup mieux qu’un grand ensemble dirigé par des technocrates non élus, tout en coopérant avec ses voisins sans remettre en cause son identité et ses intérêts vitaux.
Beaucoup de gens pensent, contrairement à ce que soutient la propagande européiste, que le Brexit sera positif, que l’UE devra faire droit à la décision du peuple britannique et que des solutions pragmatiques (qui ne perturberont pas les flux commerciaux) seront trouvées pour ce faire, l’UE ayant beaucoup plus à perdre en se coupant de la Grande-Bretagne que le contraire, cette dernière pouvant en outre récupérer l’argent qu’elle paye à l’UE en sa qualité de contributeur net et se protéger de l’immigration illégale plus efficacement.
Au surplus, la Grande-Bretagne reviendrait dans l’AELE qu’elle n’aurait jamais dû quitter, ce qui fournirait aux autres Etats voulant sortir de l’UE et/ou de l’euro une alternative utile, tout en facilitant la résolution des relations des États-membres de l’AELE (comme la Suisse) avec l’UE. Au lieu de promouvoir une nouvelle guerre froide entre l’Occident et la Russie, ainsi que le font Merkel et Hollande sur ordre de Washington, la Grande-Bretagne dégagée des contraintes de la politique étrangère européenne commune pourra rétablir des liens mutuellement bénéficiaires avec Moscou et ses oligarques investisseurs. Avec Boris Johnson comme premier ministre, la place financière de Londres ne disparaitra pas et pourra même devenir un nouveau paradis fiscal offshore aux portes de l’UE. D’ailleurs, si à l’issue du Brexit les actions anglaises baissent fortement, ce sera l’opportunité d’en acheter, la dévaluation de la livre sterling offrant alors aux exportateurs britanniques une bonne perspective de développer leurs affaires.
Ce dont, en réalité, ont peur les dirigeants européens actuels c’est que précisément la Grande-Bretagne réussisse beaucoup mieux en dehors de l’UE et que plusieurs autres Etats ensuite en sortent, étant donné que les peuples dans leur majorité ne veulent pas d’une Europe fédérale mais uniquement une Europe des Nations et des coopérations internationales.
Pour ceux qui paniquent quant à l’évolution à court terme des marchés financiers soit du fait du Brexit du 23 juin soit du fait des élections législatives espagnoles du 26 juin, qui verront probablement la défaite du Parti populaire de Rajoy et l’arrivée au pouvoir de Podemos d’Iglesias, qu’ils se rassurent, les banques centrales (dont les bilans étant déjà pourris, alors un peu plus ou un peu moins ne change rien) achèteront tout et n’importe quoi afin d’éviter leur chute.
Quoi qu’il en soit, la question vraiment importante est celle de savoir si les Etats occidentaux et le Japon peuvent sortir de la stagnation et de la déflation séculaires dans lesquelles de mauvaises politiques économiques et monétaires les ont plongés. Si la réponse des banquiers centraux est plus de Quantitative Easing et plus de taux d’intérêt négatifs et celle des gouvernements est plus de d’endettement public donc plus d’impôts, alors ce sera comme pour l’Europe qui ne marche pas mais dont on préconise plus encore d’intégration et de centralisme supposés la sortir de l’ornière alors qu’il faut faire le contraire.
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La mondialisation et le libre-échange intégral globalisé dans le cadre de politiques monétaires ultra keynésiennes centralisées sont devenus obsolètes, le principal gisement de croissance réside dans la réactivation de politiques de relance des marchés domestiques via le développement de la consommation intérieure et la baisse maximale de la pression fiscale, tout en sécurisant les employés et les retraités pour que la flexibilité de l’emploi et des prestations de retraites ou sociales puisse se mettent en place sans les pénaliser, via des mécanismes comme le revenu universel inconditionnel garanti (RUIG) pour tous (actifs et inactifs) permettant d’offrir un filet de sécurité économique indispensable et de réduire les effets délétères du chômage de masse (qui ne fera que croitre en raison des avancées techniques). RUIG dont le financement sera meilleur marché que l’ensemble des coûts actuels de retraites et sociaux et des indemnités de chômage. Contrairement à ce que disent ses détracteurs, le RUIG n’a rien à voir avec la monnaie hélicoptère puisqu’il ne serait pas mis en place par les banques centrales mais par les Etats et qu’il ne modifierait pas la répartition des taches entre eux.
Le seul espoir de revenir à des taux d’intérêt de plus en plus positifs donc à une économie normale qui rémunère le capital au lieu de l’euthanasier (comme en Europe et au Japon) est à rechercher du côté de la Federal Reserve US qui est la seule à avoir cessé son QE (même si elle continue de renouveler les obligations qu’elle détient lorsqu’elles viennent à maturité en en achetant de nouvelles, ce qui explique que son bilan ne se réduise hélas pas).
Les taux d’intérêt à moyen et long termes peuvent-ils cesser de chuter et se redresser, aux USA d’abord? Étant donné que la chute desdits taux et le passage de certains d’entre eux en zone négative (taux japonais et allemands à 10 ans par exemple) du fait des achats massifs des banques centrales ruine à terme les investisseurs, les banques privées et les institutions de retraite et d’épargne collective sans relancer ni l’inflation ni la croissance, il y a une absolue nécessité à stopper puis à inverser les politiques monétaires actuelles ultra laxistes qui ne servent qu’à faciliter le recours à l’endettement public donc « la déflation par la dette », amplement documentée par Irving Fisher (1867 – 1947), tout en faisant baisser la vitesse de circulation de la monnaie et le multiplicateur de crédit qui ne repartent pas (voir les deux graphiques ci-dessous), ce qui plombe les économies, les banquiers privés ne prêtant pas et les investisseurs n’empruntant plus. Comme lorsqu’il s’agit de l’Europe, les dirigeants actuels des banques centrales (sauf apparemment Yellen qui a compris le problème mais qui n’ose pas encore franchir le pas en raison de la campagne présidentielle US en cours) sont incapables de reconnaitre qu’ils ont fait fausse route et qu’ils doivent changer complètement de politiques ou laisser la place.
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Légers frémissements sur le multiplicateur de crédit US qui semble en voie de stabilisation:
De telle sorte que, plus les politiques monétaires ultra laxistes actuelles se poursuivront, plus le risque de krach obligataire à venir grandira, dont les effets seront terribles sur les finances publiques en Europe et au Japon. Raison pour laquelle nous n’achetons pas d’obligations d’Etat et que nous n’achetons que des actions, exclusivement US, ou des matières premières selon les circonstances. Il n’y aura pas de krach des actions US en 2016 (il a déjà eu lieu en début d’année) et leur correction en cours (plutôt saine) n’ira pas très loin (la Fed s’emploiera à les soutenir coute que coute via tous les « reverse repurchase agreements » et autres agissements directs et indirects possibles afin d’éviter l’élection de Donald Trump, lequel a l’intention d’en remplacer les dirigeants et de réformer en profondeur cette institution).
A propos de nos positions actuelles pour nos comptes clients en gestion, nous restons longs actions US et pétrole seulement, nos positions sur ces deux actifs ayant été réduites juste avant la cassure à la baisse récente des 2085 sur le S&P500 mais nous en avons gardé suffisamment pour rester dans la course, pour le moment arbitrés entre le dollar US et l’euro, avec l’intention d’acheter plus d’actions US via les ETF ad hoc et certaines actions US offrant de forts dividendes en cas de retour dudit S&P500 vers son support un peu au dessus de 2030 ou bien sur sa cassure à la hausse des 2100 (niveau au dessus duquel la cassure en dessous de 2085 serait annulée). Notre prévision étant que les actions US (qui casseront sans doute les 2135 sur le S&P500) et le pétrole atteindront leurs sommets annuels de 2016 fin juillet – début aout 2016 au moment des conventions présidentielles US démocrates et républicaines lesquelles promettent d’être agitées. Entre 2030 et 2100, nous faisons des allers-retours rapides (en achetant les creux, pas en shortant les reprises). Comme nous sommes l’un des rares gestionnaires à avoir prédit dès la mi février 2016, grâce à l’efficacité des instruments de prévision et des conseils dont nous bénéficions, la double hausse des actions US et du pétrole, nous nous permettons de conseiller aux investisseurs de RESTER LONG ET DE SURTOUT NE PAS SHORTER CES DEUX ACTIFS AVANT LE 4 – 5 AOUT 2016.
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L’économie US est et restera ultra dominante, ce sont donc les actions US et elles seules qu’il faut traiter:
Pour ce qui concerne le nouveau relèvement du taux directeur US par la Fed, ce devrait être pour fin juillet ou pour fin décembre 2016, ce qui pourrait faire remonter l’euro/dollar US entretemps, après le Brexit, vers 1,16, la Fed étant hostile à toute nouvelle hausse du dollar US qui pourrait gêner la reprise économique US trop molle à son goût et la hausse des actions US. De telle sorte que, quelques jours avant ou après le Brexit, si l’euro/dollar US chutait vers 1,05 / 1,08 nous vendrions tous les dollars US que nous avons en cash et arbitrerions les US dollars que nous devons conserver parce qu’engagés dans nos achats d’actions US et de pétrole.
Les évènements politiques (prochain Brexit en Europe et attentat islamiste d’Orlando aux USA) montrent que la classe politique traditionnelle au pouvoir des deux côtés de l’Atlantique est sérieusement en perte de crédibilité, de telle sorte que les forces anti establishment (comme Donald Trump aux USA) devraient se renforcer. Il se pourrait qu’Hillary Clinton soit en train de perdre beaucoup de terrain dans la campagne présidentielle, compte tenu de ses liens politiques et financiers avec l’Arabie saoudite et de son attitude laxiste à l’égard de l’islamisme radical dans le droit fil de celui de Barack Obama qui persiste à nier le problème.
Les questions de l’immigration massive et de la folie islamiste devront d’une façon ou d’autre être prises en compte, le status quo actuel ne pouvant pas se poursuivre. Malheureusement en Europe, l’Allemagne jette de l’huile sur le feu en réclamant à nouveau plus d’immigration dans l’UE qui ne réglera pas son problème de main d’œuvre.
Nous avons sensiblement réduit nos positions ouvertes sur les actions US et sur le pétrole, tout en gardant une position de base suffisante sur ces deux actifs pour « rester dans la course ». Il n’y a, à notre avis, actuellement pas d’alternative à l’achat d’actions US. Mais les marchés financiers étant très volatiles (le VIX est en nette hausse), il est préférable d’être quelque peu sous-engagé jusqu’à ce que la situation se stabilise. La balle est maintenant dans le camp de la Fed qui doit montrer sa détermination à agir dans le bon sens.
A noter que plusieurs traders pensent que les banques centrales sont intervenues ce jour pour soutenir l’euro et la livre sterling. Nous ne serions pas surpris de voir l’euro/dollar remonter en direction de sa résistance majeure vers 1,16 (d’ici la fin du mois), raison pour laquelle nous restons arbitrés sur les monnaies (environ 60% en euros et 40% en USD).
12juin
Le Brexit et l’activisme désespéré de la BCE, réalités et exagérations
« Lorsque j’ai le choix entre l’Europe et le grand large, je choisis toujours le grand large », Winston Churchill.
C’est aussi ce que ferons à notre avis la majorité des Britanniques dont il est impensable qu’ils persistent à aliéner leur indépendance nationale et leurs libertés démocratiques dans l’Europe du Super-État bruxellois technocratique dominé par l’Allemagne, alors que reprendre en mains leurs affaires leur permettrait de s’en sortir beaucoup mieux et que les menaces de toutes parts à leur égard ne font que les braquer un peu plus!
Le Brexit serait le début du sauve-qui-peut, les peuples de plusieurs autres nations leur emboitant le pas. Il faut être bête comme un politicien européiste pour croire que l’on pourra continuer longtemps à appauvrir les peuples et à les manipuler pour leur faire accepter plus longtemps le désastre européen, en particulier la déflation, la stagnation économique, le chômage de masse, la casse des salaires, la submersion migratoire, le renoncement à la laïcité en faveur du communautarisme avec les musulmans et l’association de l’UE à la Turquie du sultan Erdogan.
Apparemment, la perspective de Brexit panique les marchés financiers, d’autant qu’au même moment l’activisme désespéré de Draghi et de la BCE pour relancer une illusoire inflation via la cassure des instruments permettant aux épargnants et investisseurs de gagner quelque chose en plaçant leur épargne au moindre risque (à taux fixe) signale l’explosion à venir des marchés du crédit et des obligations en Europe.
Toute cette affaire des taux négatifs constitue une énorme spoliation de l’épargne qu’il s’agit pour la BCE de transférer des créditeurs aux débiteurs (pensant sans doute faire ainsi baisser les dettes publiques en Europe) les premiers devant payer les seconds pour qu’ils acceptent de recevoir leurs dépôts! Du jamais vu! Acheter des obligations d’Etat ou d’entreprises allemandes ou japonaises à 10 ans avec un taux négatif est ABSURDE et dangereux, mieux vaut garder son cash ou acheter des actions US versant un fort dividende.
Non seulement le QE tous azimuts de la BCE n’a pas relancé et ne relancera pas l’inflation en Europe parce qu’il aboutira à l’arrêt complet de la vitesse de circulation de la monnaie et du multiplicateur de crédit (qui sont les deux ressorts de l’inflation), mais il sera ultra négatif pour les actions européennes d’abord, les monnaies européennes ensuite et les obligations d’Etat européennes enfin.
En revanche, nous ne voyons pas en quoi tout cela serait négatif pour les USA et leurs marchés financiers, bien au contraire puisqu’ils continuent de produire des taux positifs dans un contexte de faible inflation.
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Nous avons cependant vendu ce vendredi nos achats de TMV avec une modeste perte, le marché du crédit US étant aussi devenu irrationnel puisqu’il pratique des taux à 10 ans voisins de ceux en vigueur lors de la récession de 2009.
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Commentaire de Doug – Advisor Perspective du 10 juin 2016:
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Equity markets around the globe had a bad Friday. Asian indexes were modestly lower, but European indexes sold off sharply. The Euro STOXX 50 plunged 2.61%. In the US, the Dow closed at -0.66%, the NASDAQ at -1.29%. Our preferred benchmark S&P 500 split the difference with a -0.92% loss, which was well off its -1.21% intraday low early in the final hour of trading. Today’s selloff caused the index to snap its 3-week rally with a -0.15% weekly close (although last week’s close was a gain only if calculated to three decimal places).
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Toutefois, pour ne pas courir de risque inutile, nous restons pour le moment arbitrés entre l’euro et le dollar US (à peu près à 50% chacun dans nos portefeuilles clients),
et, pour protéger nos gains, nous vendrions 70% (mais pas tout) de l’ensemble des ETF longs actions US et des actions que nous avons dans lesdits portefeuilles en cas de cassure à la baisse aux alentours de 2085 sur le S&P500. Il sera toujours temps de les reprendre ensuite ultérieurement, si possible plus bas ce qui permettrait d’abaisser nos prix moyens d’achat.
Idem pour nos achats d’ETF longs sur le pétrole (USO et UWTI), dont nous vendrions les 70% (mais pas tout) en cas de cassure des 2085 sur le S&P500, étant donné la forte corrélation entre les cours des actions US et les prix du pétrole.
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Lire ci-dessous les USA une économie pétrolière et gazière:
Nous ne conserverions alors temporairement que 30% des actifs précités étant donné que nous restons haussiers sur les actions US et le pétrole avec comme objectif leur plus haut à la fin juillet – début aout 2016, comme indiqué sur les graphiques fractal présentés dans notre commentaire précédent, que le Carlucci Indicator est toujours favorable, que les actions US continuent de sur-performer les actions européennes et de partout ailleurs, que les positions shorts sont toujours à un niveau extrême, que les sociétés US croulent sous le cash disponible, que la Fed en pleine campagne présidentielle soutiendra les actions US comme jamais, etc.
Les actions US continuent de sur-performer les actions européennes et de partout ailleurs:
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09juin
L’Union européenne étant rejetée par les peuples pendant que la BCE s’emploie activement à détruire l’euro, le Brexit est à peu près certain avant éclatement de l’ensemble de l’UE
Toutes les études récentes démontrent que les peuples ne veulent plus du Super-État européen centralisé, inefficace et anti-démocratique dont le rapport coûts/bénéfices est ultra négatif.
Ainsi que la Deutsche Bank l’en accuse violemment, la BCE s’emploie activement à détruire l’euro, lequel n’est temporairement remonté que pour des raisons externes à sa réalité propre.
Les taux d’intérêt négatifs européens (et japonais) sur l’ensemble de la courbe des taux jusqu’aux taux à 10 ans que la BCE (et la Banque du Japon) ont organisés portent en germe le krach obligataire à venir et, à court terme, l’assèchement des liquidités via la stérilisation du cash par les banques privées et les investisseurs, la sortie en masse des obligations d’Etat puis des obligations d’entreprises européennes (et japonaises) et la fuite des capitaux vers les obligations d’État et d’entreprises US (ce qui faisant actuellement baisser les taux US fait aussi baisser le dollar US d’autant que la Fed semble paralysée quant à la remonté de son directeur mais fera fortement remonter la monnaie US plus tard en raison du flux de capitaux internationaux vers les USA et donc vers le dollar US).
Avec des taux à moyen et long termes négatifs, les banques privées ne prêtent plus, elles accumulent le cash dans leurs coffres… D’où l’interdiction du cash par les pouvoirs publics qui se profile.
Draghi, que Merkel et autres chefs d’Etat ou de gouvernement européens, devraient démettre de ses fonctions immédiatement pour forfaiture (il a violé tous les traités européens et les statuts de la BCE) et incompétence (la mise en place de taux négatifs jusqu’aux 10 ans étant une tragique et monstrueuse erreur « euthanasiant » les rentiers, les investisseurs, les caisses de retraite, les fonds de pension, les compagnies d’assurance et les banques privées pour relancer une illusoire inflation qui ne reviendra plus en raison de la mondialisation et du libre-échange intégral globalisé structurellement déflationnistes), nous prépare un « Lehman Moment » en Europe.
Il faut en finir avec l’indépendance des banques centrales voire les supprimer puisque les politiques de centralisme monétaire décidées par quelques individus « hors sol » non élus qui les dirigent ne produisent que des distorsions majeures conduisant à des bulles d’actifs destinées à répétitivement se désintégrer, ainsi que cela immanquablement arrivera à la bulle obligataire et des taux négatifs actuelle, tout en cassant le pouvoir d’achat des monnaies qui constituent « le bien commun » universel dont la préservation de la valeur (sauf ajustement exceptionnel) devrait être la tache principale des banquiers centraux et des gouvernements.
Le niveau déjà ahurissant du QE européen n’a produit que de la déflation. Pourquoi penser qu’accroitre ce QE à l’infini produirait autre chose que plus de déflation encore?
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Non seulement le vote des Britanniques pour le Brexit est à peu près certain le 23 juin 2016, mais encore, dans la plupart des Etats de l’Union européenne, les peuples rejetant leurs dirigeants de droite ou de gauche quasiment tous européistes, mondialistes et immigrationnistes (dont les programmes sont « blanc bonnet – bonnet blanc » puisqu’ils rivalisent dans la destruction des salaires et des protections sociales pour appliquer le credo européen de l’ultra flexibilité) se prononceront contre eux aux prochaines élections, ce qui entrainera l’implosion de l’UE actuelle et le retour à « l’Europe des Nations ».
Le plus haut du pétrole WTIC pourrait être atteint fin juillet – début aout 2016 (au même moment que celui des actions US, ce qui confirme que la hausse actuelle de ces dernières est étroitement liée à la hausse du prix du pétrole, les deux mouvements ayant commencé ensemble en février 2016).
Et qu’il y a lieu de rester très prudents sur les monnaies dont les fluctuations risquent de devenir prochainement extrêmes. Nous restons pour le moment grosso modo 50% en USD et 50% en euros (pas d’autres monnaies comme la livre sterling ou le yen, quant au franc suisse n’étant plus que le clone de l’euro le traiter n’a plus d’intérêt) et nous aviserons les 20 et 22 juin voire avant s’il y a lieu de modifier cette proportion.
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Et si la livre sterling dévissait de 20% et plus? Une fluctuation dans le style du mouvement du franc suisse en janvier 2015 mais en sens inverse…
L’euro/dollar US est en phase de reprise modérée mais devrait rester bloqué dans un trading range 1,11 / 1,16 avec une possibilité de monter vers ces 1,16 au maximum avant de rechuter comme le montre le graphique hourly ci-dessous.
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Nous pensons que les actions US monteront au moins jusqu’à la fin juillet – début août 2016 et les conventions présidentielles républicaine et démocrate US qui procéderont à la désignation des candidats et réservent probablement beaucoup de surprises. Nous reviendrons bientôt sur ce sujet de la présidentielle US.
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Le système fractal indique un plus haut en fin juillet – début aout 2016 tant pour le S&P500 que pour le Nasdaq (voir dans la partie basse des graphiques daily la ligne rouge qui culmine fin juillet – début août):
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La prochaine couverture massive des shorts sur les actions US, des hedge funds en particulier, devrait les faire monter à des niveaux bien plus élevés qu’actuellement. NOUS N’ACHETONS PAS D’AUTRES ACTIONS, ni européennes, ni asiatiques ou japonaise, ni émergentes. Et évidemment NOUS N’ACHETONS AUCUNE OBLIGATION D’ÉTAT. Tout en gardant via le TMV une petite position short sur les obligations US dont la surévaluation est historiquement ahurissante.
Nous avons vendu avec profit nos achats de JPNL (actions japonaises) et renforcé nos achats de pétrole via l’UWTI. Pas d’autres changements.
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Les actions US restent très constructives
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08juin
Quelques graphiques haussiers sur les actions US
Quelques graphiques haussiers sur les actions US préparés par Rambus
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Premier objectif DJIA: 18.165 sur lequel nous sommes long via l’achat de l’UDOW (2éme graphique ci-dessous) en plus de nos achats de S&P500 via le SPXL, de Nasdaq 100 via le QLD, de Russell 2000 via le TNA et de quelques actions particulières.
UDOW que Rambus continue d’acheter.
La cassure des 18.165 à la hausse porterait le second objectif pour le DJIA vers 19.380 (18.165-16.950=1.215+18.165=19.380).
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Le DJ Transportation rattrape les autres indices à la hausse, ce qui est positif selon la théorie de Charles Dow
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07juin
Nous avons acheté le pétrole
Nous avons rajouté ce jour à nos positions existantes sur les divers marchés l’achat de pétrole, qui a cassé sa résistance à 50 USD le baril sur le WTIC, sous la forme de l’achat de l’ETF USO (United States Oil Fund. LP, NYSE), avec comme prochain objectif vers 65 / 70 USD le baril.
A noter que les actions US, comme prévu, battent leurs records de prix annuels (ce qui tire à la hausse les autres marchés d’actions ailleurs) et que le nombre de shorts atteint des niveaux extrêmes (87 % !!!). Ce qui signifie que, lorsqu’ils se couvriront, la probabilité d’une très forte hausse du S&P500 en très peu de temps est de plus en plus plausible.
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Retail traders remain aggressively short the SPX500, which tracks the US S&P 500, and a contrarian view of crowd sentiment suggests the S&P may trade higher. Indeed, our data shows traders have remained net-short the SPX500 since the S&P traded at 1,854 through mid-February. As long as traders continue to sell, we see little reason to change our bullish trading bias.
Our data shows an impressive 87 percent of total open SPX500 positions are short, and total short interest has recently hit its highest on record. It would take a substantial shift in retail trader positioning to force us to reconsider our long-standing bullish trading bias in the S&P 500.
— Written by David Rodriguez, Quantitative Strategist for DailyFX.com
Suttmeier said that if the S&P 500 can close above the 2,085-to-2,110 range for a sustained period, its chance of breaking out improves and the index has the potential to trade in record territory at 2,150 to 2,175.
La plupart des investisseurs ne suivent que leurs émotions ou les délires des prophètes de malheur au lieu de se baser sur des faits, en particulier pour ce qui concerne les taux d’intérêt et les obligations d’Etat
Pour ce qui concerne les monnaies, nous resterons arbitrés (grosso modo 50% USD et 50% euros) tant que l’euro/dollar US ne montera pas à 1,1550 ou ne chutera pas en dessous de 1,12, niveaux auxquels nous revendrons les euros et resterons 100% USD. En attendant, dans le trading range 1,12 / 1,1550 nous ne traiterons pas les monnaies. Nous restons beaucoup plus pessimistes sur la situation européenne (absence de croissance intérieure, déflation structurelle, chaos géopolitique en partie lié à immigration massive incontrôlée, délitement institutionnel de la zone euro et de l’UE, etc.) que sur la situation américaine et nous pensons que les Britanniques voteront majoritairement en faveur du Brexit le 23 juin 2016, ce dont l’euro souffrira énormément.
A propos du dernier mauvais chiffre du chômage US, il faut le relativiser, d’une part, parce qu’il reflète une longue grève du personnel de Verizon qui a été considéré comme chômeur et, d’autre part, parce qu’il est plus que compensé par la hausse des dépenses de consommation et des salaires aux USA.
De telle sorte que nous restons haussiers sur les actions US, principalement via plusieurs ETF ultra long sur lesquels nous sommes actuellement gagnants. Nous pensons que le S&P500 devrait prochainement casser son plus haut de l’année 2015 à 2135 puis monter d’une centaine de points d’ici les conventions présidentielles US de fin juillet 2016, la Fed pouvant alors se prévaloir de sa « grande capacité à gérer avec succès » les évolutions des marchés financiers et Hillary Clinton du bon « bilan » d’Obama au mandat duquel elle a été associée… contre Donald Trump selon eux l’ennemi public à abattre…
Nous gardons aussi nos deux petites positions longues sur le TMV et le JPNL, la première étant perdante mais la seconde étant gagnante pour les raisons que la chute des taux à 10 ans (et +) aux USA et ailleurs nous parait exagérée et que nous sommes modérément haussiers sur les actions japonaises.
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Effondrement absurde des taux d’intérêt à 10 ans (et +), dont la valorisation faussée par les politiques des banques centrales n’a plus rien à voir avec la réalité des économies:
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Très fort support sur les taux US à 30 ans sur leur plus bas historique
Nous continuons de pronostiquer un krach obligataire au Japon d’abord et en Europe ensuite, étant donné la politique destructrice des banques centrales du Japon et européennes qui sont arrivées avec leurs taux négatifs et leurs Quantitative Easings forever à un point terminal à partir duquel leurs interventions sont radicalement contre-productives et n’ont plus de marges de manœuvre supplémentaires puisqu’elles sont dorénavant les seules à acheter leurs obligations d’Etat (dont plus personne ne veut) et mêmes certaines corporates, sauf à passer à l’hélicoptère à monnaie qui ferait s’écrouler la valeur de leurs monnaies sans nécessairement relancer l’inflation.
Oppenheimer, l’un des meilleurs gestionnaires US, ne voit plus que l’hélicoptère à monnaie comme porte de sortie pour le Japon et Takehiro Sato, l’un des dirigeants de la Banque du Japon, pronostique l’imminence du krach obligataire nippon qui aurait pour effet une violente reprise des taux d’intérêt 10 ans (et +) un peu partout dans le monde. Ce qui serait haussier pour les actions US mais aussi japonaises puis européennes.
La baisse de la création d’emplois un peu partout dans le monde atteint maintenant aussi les USA
Ayant pris la précaution de protéger temporairement l’essentiel des avoirs en dollars US de nos clients par l’achat d’euros entre 1,11 et 1,12 base spot dès le début de la semaine et les jours suivants, comme indiqué dans notre commentaire du 2 juin, la chute de la création d’emplois aux USA, qui a fait baisser le dollar US parce qu’elle remet en question le relévement du taux directeur de la Federal Reserve en juin 2016, n’a pas eu beaucoup de conséquences pour nos portefeuilles clients d’autant que nos positions longues sur les actions US restent gagnantes. Nous attendons maintenant, en principe, une reprise de l’euro/dollar US en direction des 1,1450 / 1,15 voire 1,16 pour revendre les euros achetés. Yellen s’expliquera dès lundi à propos de la politique monétaire US.
Nous avons, en revanche, mis à profit la légère correction baissière des indices boursiers US de ce jour pour initier de nouvelles positions longues sur le TNA, l’un des ETF ultra long actions US que nous n’avions pas encore dans nos portefeuilles clients, basé sur le Russell 2000, dont Tom Bowley de StockCharts.com constatait le 2 juin 2016 qu’il commençait à sur-performer le S&P500. Pas de changement sur nos autres positions.
L’économie mondiale est dans l’impasse et le restera sauf renoncement aux politiques de l’offre et leur réorientation au profit de politiques de la demande intelligentes
L’économie mondiale en général se trouve dans une situation de stagnation-déflation-récession parce que la mondialisation (le libre-échange intégral généralisé), faisant baisser les salaires et les acquis sociaux dans les pays les plus développés au nom du dogme de la compétitivité extérieure à tout prix, sans qu’ils augmentent parallèlement dans les pays émergents (les BRICS en particulier) dont le rattrapage vis-à-vis des pays les plus développés a fait long-feu, pendant que les marchandises et matières premières sont en situation de sur-production chronique ce qui ruine de plus en plus d’entreprises et de producteurs, est devenue depuis plusieurs années déjà contre-productive. Son côté déflationniste ayant pris le pas sur son côté productif.
Et que les politiques monétaires ultra laxistes des banques centrales ont empêché les ajustements naturels de se faire, tout en entretenant une volatilité préjudiciable des monnaies, taux d’intérêt et actifs financiers via les Quantitative Easings, les dévaluations monétaires dites compétitives et « l’euthanasie des rentiers » (la répression financière); les seuls pays échappant encore au désastre étant ceux dont la consommation intérieure reste forte et qui ont entrepris la normalisation de leur politique monétaire (comme les USA) misant sur la relance de leur économie domestique au lieu de poursuivre sa casse via les politiques d’austérité publique et de flexibilité des acteurs du marché du travail, qui ne produisent que plus de chômage et moins de consommation donc finalement plus de déficits publics (comme en Europe).
Sans renoncement aux politiques de l’offre et leur réorientation au profit de politiques de la demande, donc sans protection intelligente des productions nationales vitales et sans relance de la consommation domestique dans chaque pays, l’économie mondiale ne repartira pas, quelle que soit la taille des Quantitative Easings ou la baisse des taux d’intérêt de plus en plus négatifs (c’est à cela que la Chine s’attèle depuis peu en réorientant son économie de l’exportation vers la consommation intérieure et c’est cela que le Japon va faire en renonçant à l’augmentation récessive de la TVA).
Il ne s’agit évidemment pas de pratiquer des politiques de la demande via des dépenses publiques toujours croissantes selon le modèle keynésien mais de le faire de façon intelligente via la baisse maximale de tous les impôts et taxes frappant de façon très exagérée les revenus des particuliers et des retraités (de plus en plus nombreux en raison du vieillissement, autre phénomène négatif pour les économies), que l’on financera par l’arrêt des cadeaux inutiles aux entreprises qui ont cessé d’investir et d’embaucher d’autant que les principales d’entre elles échappent à l’impôt via l’optimisation fiscale.
Comme par la mise en place d’un revenu fixe inconditionnel suffisant garanti en faveur de tous les citoyens détenteurs de la nationalité des Etats considérés ou ayant déjà résidé longtemps chez eux (surtout pas en faveur des émigrés afin d’éviter tout appel d’air supplémentaire) dans la plupart des pays qui le peuvent via l’arrêt des Quantitative Easings improductifs des banques centrales, dont le coût est énorme et l’efficacité nulle en termes de relance économique ou de création d’inflation. Étant donné qu’ils ne servent qu’à entretenir la surévaluation des obligations d’Etat et donc à maintenir à flot Etats et banques privées en mauvaise posture, leur produit n’entrant pas dans l’économie réelle. Argent des QE qui serait ainsi employé pour entretenir la consommation et le bien-être des populations au moyen de l’accroissement de leur pouvoir d’achat comme à réduire pour les Etats les coûts sociaux, d’éducation et de santé (le revenu fixe inconditionnel suffisant garanti se substituant progressivement à la plupart des prestations multiples qui seront lentement supprimées, d’où des économies budgétaires étatiques considérables sans pénaliser personne).
Réaliser tout cela suppose pour les Etats européens de sortir d’abord des traités européens et de l’euro puis le changement radical des programmes politiques de droite comme de gauche qui sont devenus obsolètes, le même modèle mercantiliste ne pouvant pas être imposé à tous les États-membres de l’UE dont les économies divergent de plus en plus.
Incidemment, s’il y a en France actuellement une crise sociale majeure, c’est parce que Hollande et ses ministres ayant été incapables de respecter les contraintes budgétaires imposées par l’Allemagne à ses partenaires, via les diktats de la Commission de Bruxelles, n’ont obtenu un délai pour le faire qu’à la condition de casser le droit du travail en précarisant l’emploi et en baissant les salaires de façon radicale. Ce dont les Français ne veulent pas parce qu’ils sont déjà suffisamment paupérisés, que le chômage reste massif et que Hollande leur avait promis le contraire (à savoir renégocier les traités européens pour relancer la demande et même affronter la finance qu’il disait être son « ennemie »).
D’autant que cette politique a déjà échoué dans la plupart des autres pays européens. On ne peut aller vers plus de flexibilité et moins de rémunération de l’emploi, à supposer qu’elles créent de nouveaux postes de travail ce qui n’est pas prouvé, qu’en sécurisant au maximum les personnes (ce que permettrait l’instauration d’un revenu fixe inconditionnel suffisant garanti et/ou le recours à la flexisécurité à la danoise). L’absurdité de la situation actuelle de la France étant que, de toutes façons, la loi El Khomry même si elle était finalement imposée rapidement ne pourrait pas pour des motifs liés aux procédures administratives s’appliquer avant la présidentielle de 2017 et que Hollande arrosant de subventions plusieurs catégories sociaux-professionnelles est en train d’aggraver plus encore les déficits publics, laissant ainsi à son successeur un champs de ruine!!!
Si les ressortissants du Royaume-Uni votent majoritairement pour le Brexit le 23 juin 2016 (lequel est positif pour eux et leur pays contrairement à ce que disent ses opposants), la question européenne se règlera d’elle-même étant donné que plusieurs États-membres organiseront ensuite des référendums dans le même sens avec de bonnes chances de succès. Une nouvelle « Europe des Nations » pourra alors voir le jour ainsi que De Gaulle la préconisait, à l’opposé du Super-État centralisé de Bruxelles qui a échoué. Ceux qui ont voulu convaincre les Anglais de rester dans l’UE, ayant employé de mauvais arguments et ayant eu tort de les désinformer grossièrement, n’auront alors qu’à s’en prendre qu’à eux-mêmes.
Nous continuons de penser qu’il faut rester investi:
1-en dollars US (ce qui n’empêche pas de prendre des protections partielles temporaires sur les marchés des changes pour minimiser les risques des fluctuations intermédiaires, ainsi que nous l’avons fait dès le début de la présente semaine et les jours suivants en achetant des euros entre 1,11 et 1,12 base spot lequel pourrait remonter vers 1,1450 au maximum en raison du short covering lié à la lourde actualité de ladite semaine – incertitudes liées aux réunions de la BCE et de l’OPEP mais surtout aux statistiques de l’emploi US vendredi 3 juin 2016 déterminantes pour le timing du relèvement du taux directeur de la Fed, etc.- dans l’idée de les revendre une fois les tensions passées),
2-et principalement à l’achat des actions US (30 à 40% des portefeuilles), étant entendu que c’est surtout de ce côté-là que nous attendons des gains supplémentaires,
tout cela en raison du différentiel de croissance et d’inflation entre les USA d’une part et l’Europe ou le Japon d’autre part largement en faveur des premiers comme en raison de plusieurs autres facteurs techniques énumérés ci-dessous,
Le bull market des actions US depuis février 2016 que la plupart des investisseurs, étant shorts ou non engagés, sont en train de rater…
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La réunion de la BCE a été un nouveau flop, Draghi n’ayant plus rien de neuf à proposer sauf le QE forever, quant à celle de l’OPEP elle n’a servi à rien pour limiter la production du cartel en raison de la rivalité Arabie Saoudite/Iran, mais la baisse de la production US permet au prix du pétrole de se maintenir, ce qui n’a pas empêché les actions US (S&P500) de monter au dessus de leur clôture de la veille. Attendons les chiffres de l’emploi US demain pour voir où ira l’euro/dollar US (rally vers 1,1450 ou nette cassure à la baisse des 1,11?).