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12févr.
Rien de bien neuf
Les actions européennes (bancaires surtout) poursuivent leur chute alors que les actions US baissent aussi mais beaucoup moins et comparativement s’en sortent beaucoup mieux. A noter que le Nasdaq a fini presque inchangé par rapport à la veille. Nous restons longs actions US (via des ETF sur le S&P500 et le Nasdaq 100 surtout) et sans positions sur les actions européennes.
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Double bottom parfait sur le S&P500
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Reprise en clôture
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Double bottom sur le Whilshire 5000
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Nous avons commencé a réduire la part de nos actifs en euros ou en CHF et augmenté la part de nos actifs en dollars US.
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Plusieurs banques centrales sont intervenues pour limiter la baisse des actions et pour freiner la hausse du yen ou de l’euro.
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Beaucoup d’investisseurs, de traders ou de gestionnaires sont en train de devenir fous. Ne pas se laisser contaminer par les mouvements de foules…
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10févr.
Boites de Pandore
Ce sont les dirigeants politiques incapables et les banquiers centraux fous qui nous dirigent, auxquels on peut ajouter quelques « banksters » et spéculateurs destructeurs, qui sont les principaux responsables des crises multiples dans lesquelles le monde est plongé depuis quelques années parce que les personnes précitées, pour satisfaire leur soif de pouvoir et/ou d’argent voire leur mégalomanie, ont sciemment ouvert plusieurs boites de Pandore, qu’il fallait tout au contraire veiller à ne pas ouvrir. Il n’y a donc pas de fatalité à l’émergence des crises.
Ce sont les présidents US successifs qui ont ouvert la boite de Pandore du Moyen-Orient, de l’islamisme radical et de l’émigration massive, en détruisant cette région via leurs guerres inutiles sans fin. C’est Obama qui a ouvert la boite de Pandore du pétrole en organisant la chute de son prix pour couler la Russie, une catastrophe qui appauvrit tout le monde et ruine les producteurs, les compagnies pétrolières et les banques. Ce sont Bernanke, Draghi et autre Kuroda qui ont ouvert la boite de Pandore du Système monétaire international en se lançant dans les Quantitative Easings et les taux zéro, ruinant la valeur des monnaies donc les épargnants et poussant à l’endettement sans fin tant des Etats que des banques ou des particuliers. C’est Merkel et ses complices chefs d’États et de gouvernements européens qui ont ouvert toute grande la boire de Pandore de l’Europe en favorisant sa submersion migratoire de millions de musulmans inassimilables qui finira en guerre civile européenne parce que les peuples n’en veulent pas. C’est aussi Merkel qui a coulé la zone euro en refusant toute solidarité de l’Allemagne avec les autres États-membres en perdition économique et budgétaire qui n’auraient jamais dû adopter l’euro. C’est enfin le FMI et Lagarde qui ont ouvert la boite de Pandore chinoise en admettant le yuan chinois, sans valeur et largement inconvertible, dans les DTS (que Jacques Rueff qualifiait déjà de « néant habillé en monnaie »…), déchainant ainsi une gigantesque spéculation pour couler ledit yuan et accessoirement les actions chinoises de la part de tous les Soros et hedge funds vautours occidentaux.
L’épicentre de la chute actuelle des marchés d’actions, outre la Chine, c’est l’Europe (dont le système bancaire croule sous les dettes impayables, merci la BCE…), ainsi que le montre le graphique ci-dessous du ratio actions US / actions européennes, les premières résistant bien à l’effondrement des secondes. Il ne faut donc détenir que les premières et ne pas détenir les secondes.
Étant convaincus que l’achat des actions US reste encore le meilleur placement, nous avons hier le 9 février 2016 doublé nos positions longues sur le S&P500 et sur le Nasdaq (en rachetant ce que nous avions vendu précédemment), qui représentent à nouveau près de 40% de la valeur nos portefeuilles-clients, estimant que le support vers 1830 allait tenir. Notre objectif de reprise du S&P500 se situe dorénavant vers 1950. Après, on verra.
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Double bottom sur le Nasdaq 100 hier vers 3900:
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Si l’on considère le Wilshire 5000, l’indice le plus large des actions US, qui donne une bonne image globale, on constate qu’à 18500 il est venu s’appuyer sur sa ligne de tendance de hausse à moyen terme et qu’il est revenu à son plus bas de 2014, effaçant ainsi les profits des actions US depuis début 2014 (deux ans). Notre conviction: il n’ira pas plus bas.
Nous avons, par ailleurs, sorti hier le 9 février 2016 tous nos achats d’argent-métal avec un fort profit qui, comme l’or, devraient tous les deux maintenant corriger à la baisse, leurs résistances à la hausse n’ayant pas été cassées, beaucoup trop de longs étant entrés sur ces marchés.
D’autant que les taux d’intérêt US à 10 ans, qui ont chuté dans le sillage de la baisse des actions US, ont atteint vers 1,70 / 1,75% à notre avis un niveau incompressible et devraient violemment remonter, ce qui soutiendrait le USD et les actions US (les investisseurs sortant des obligations US pour revenir aux actions US).
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Nous restons bien entendu long cuivre et pétrole (lequel est resté au dessus de son plus bas récent de 27,50 USD le baril), dont la faiblesse cette semaine n’est due qu’à l’absence des traders chinois en vacances.
Le maitre mot actuellement c’est FLEXIBILITÉ, ce qui n’est pas à la portée d’un épargnant qui gère lui-même son compte d’où la nécessité de faire appel à un gestionnaire actif et mobile.
09févr.
Dernière minute – 16 h 08
La chute du S&P500 est enrayée, Objectif de reprise: 1950
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Nous avons pris les profits sur l’AGQ (silver) au dessus de 33
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08févr.
La hausse de l’argent-métal et de l’or est alimentée par la baisse des actions et l’incertitude sur le dollar US
Pour ce qui concerne l’argent-métal et l’or, leur hausse se poursuit et nous avons encore augmenté modérément notre position argent-métal qui, comme le montre le graphique ci-dessous, a un potentiel de hausse supérieur à celui de l’or, tout simplement parce que le premier a beaucoup plus baissé que le second et que, en phase de hausse des deux métaux, le premier monte beaucoup plus fort que le second:
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L’argent-métal (sous diverses formes, ETF longs et options calls) représente maintenant près de la moitié de nos portefeuilles-clients.
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Lire l’excellente étude de Rambus ci-dessous sur les deux métaux:
La chute des actions européennes (sur lesquelles nous ne sommes heureusement pas positionnés) s’étant accélérée, les actions US ont suivi, d’autant que le S&P500 a cassé son premier support vers 1870. Nous avons donc réduit (à perte) de près de moitié nos positions longues sur les actions US (mais gardons pour le moment l’autre moitié qui ne représente plus que 15 à 20% de la totalité de nos portefeuilles-clients) et sorti les deux plus petites positions longues que nous avions sur les actions japonaises et russes (les japonaises avec une petite perte et les russes avec un petit gain qui s’équilibrent). Le prochain support sur le S&P500 est vers 1810 (son plus bas de janvier 2016), peu probable qu’il le casse prochainement.
Bon commentaire de Nouriel Roubini qui expose clairement la situation actuelle et le fiasco des banques centrales, incapables de faire repartir la vitesse de circulation de la monnaie et le multiplicateur de crédit:
La crise des migrants entrainera le démantèlement de l’Etat-providence européen au détriment des peuples de l’UE (ce qui est d’ailleurs le projet de longue date concocté par ses dirigeants politiques) c’est-à-dire la paupérisation et l’insécurité collectives :
Pourquoi avons-nous acheté le pétrole, le cuivre et l’argent-métal mais pas l’or?
D’abord, parce que le pétrole, le cuivre et l’argent-métal ont une utilité économique que n’a pas l’or. Ensuite, parce que l’or est très sur-évalué par rapport aux trois autres. Enfin, parce que l’or est susceptible de faire l’objet de ventes massives (en particulier des banques centrales des Etats les plus endettés dont les monnaies chutent) alors qu’elles ont déjà eu lieu pour les trois autres. En outre, parce que l’or est un métal monétaire « ultra politique », pas vraiment une matière première, que la Federal Reserve US et les autres banques centrales occidentales n’ont de cesse de marginaliser et de manipuler à la baisse avec l’aide des bullion banks via les marchés à terme de l’or papier (pour éviter tout retour à l’étalon-or), dont les paramètres de l’offre et de la demande ne permettent pas de prévoir les mouvements de prix, lesquels sont principalement fonction des fluctuations du dollar US, la monnaie monopolistique mondiale, et accessoirement de la tendance des marchés d’actions US (l’or ayant tendance à baisser quand le dollar US et, généralement mais pas toujours, quand les actions US montent). Sans compter qu’en déflation, comme actuellement, l’or qui coute à détenir mais ne rapporte pas de revenu fixe a tendance à baisser.
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Surévaluation extrême injustifiée de l’or par rapport au pétrole, à l’argent-métal et au cuivre…
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Rambus est haussier sur l’argent-métal
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Kimble souligne l’imminence d’une cassure majeure sur l’argent-métal:
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L’AGQ que nous avons acheté (et encore renforcé ce jour à l’ouverture -qui constitue maintenant près du quart de nos portefeuilles-) pourrait remonter vers 43 minimum soit au moins 30% de hausse… Il est déjà monté de +11,26% cette semaine (dont +2,32% ce jour). On peut aussi acheter l’USLV.
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Nous restons encore prudents c’est-à-dire sans position sur l’or: Et si la Chine et autres Etats dont les réserves de change risquent de s’épuiser bientôt vendaient leur or?
Faudra-t-il organiser à l’échelle internationale le sauvetage du yuan en perdition alors que les prévisionnistes bouffons (Jim Rickards, Gerald Celente et autre Bill Fleckenstein par exemple) nous expliquaient récemment qu’il était en passe de détrôner le dollar US?
Dans autre ordre d’idées, pourquoi avons nous acheté principalement les actions US et non pas les actions européennes ? Parce que les premières (reflétant le potentiel de croissance des USA, la principale puissance économique mondiale, en croissance supérieure à presque tous les autres pays) sont en train de remonter comparativement aux secondes (engluées dans le chaos politico-monétaro-économique de l’Union européenne). Phénomène qui pourrait s’accélerer surtout si le dollar US s’affaiblissait à nouveau contre les monnaies européennes, par suite de l’éloignement d’une nouvelle hausse du taux directeur de la Federal Reserve et des interventions des banques centrales pour freiner la hausse du billet vert.
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La possibilité de correction sensible du dollar US à la baisse est, toutefois, pour le moment assez faible, en raison des assez bons chiffres de l’emploi US comme des avertissements de la BCE qu’elle est prête à relâcher plus encore sa politique monétaire, son économie ne repartant toujours pas:
La submersion migratoire de l’Europe organisée par Merkel et les autres principaux dirigeants européens pour complaire au patronat contre la volonté des peuples est en train de couler l’Union européenne…
Avant dernier commentaire de Clive Maund: Il confirme sa recommandation d’achat du secteur biotech US et sa vision haussière des actions US en général, du S&P500 en particulier.
Le S&P500 (comme les autres indices US) reste haussier tant qu’il ne casse pas 1870 (SUPPORT TRÈS FORT) nettement à la baisse (auquel cas nous réduirions nos positions longues en actions US de 33% -un tiers-), mais il ne parvient actuellement pas à reprendre sa hausse, les intervenants étant trop divisés sur sa tendance en raison de l’incertitude que la Federal Reserve US maintient sur sa politique monétaire:
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Le DJIA reste haussier:
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Quant aux actions des sociétés minières, selon Rambus, elles pourraient remonter… (Double bottom sur le HUI):
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Le cuivre a touché son plus bas et commencé son retournement à la hausse:
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Idem pour le pétrole brut:
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EN CONCLUSION: L’ACHAT D’ACTIFS RÉELS (COMME L’ARGENT-MÉTAL) CONSTITUANT UN BON ARBITRAGE CONTRE LES ACTIONS US, DONT LA VOLATILITÉ EST ACTUELLEMENT TRÈS FORTE, SURTOUT SI ELLES DEVAIENT BAISSER ENCORE, EST LE MEILLEUR MOYEN DE PROTÉGER LES ACHATS D’ACTIONS US CONTRE LADITE BAISSE ET SURTOUT DE RÉALISER DES GAINS EN ATTENDANT QU’ELLES SE STABILISENT. A notre avis, il est actuellement essentiel de rester protégé comme l’a montré la journée d’aujourd’hui: -1,85% sur le S&P500 mais +2,32% sur l’AGQ.
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Dernier commentaire de ce jour de Clive Maund sur l’argent-métal:
Les deux pires dirigeants politiques sont Obama et Merkel
Obama, dans son obsession de ruiner la Russie par tous moyens, en particulier via la chute sciemment organisée du prix du pétrole et toutes sortes d’autres manœuvres politico-économiques visant à en faire le bouc émissaire des crises crées par les USA eux-mêmes (de l’Ukraine à la Syrie), a provoqué un désastre économico-financier dans le monde entier, USA compris.
Merkel, dans son obsession de faire de l’Allemagne la principale puissance européenne et sa folie de créer une société européenne multiraciale, multiethnique et multireligieuse via l’immigration de millions de musulmans, supposée mettre un terme au déclin démographique de l’UE et offrir une main d’œuvre bon marché pour casser les salaires dans l’UE, a provoqué l’effondrement du rêve européen qui devrait dorénavant se traduire par l’éclatement de toute cette construction inutile et nuisible, synonyme d’insécurité collective. Et les quelques autres débiles comme Hollande qui dirigent les autres pays européens la laissent faire.
Obama et Merkel sont tous les deux les pires dirigeants politiques depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Auxquels on peut ajouter Lagarde du FMI, qui a intégré le yuan chinois aux DTS pour obtenir le soutien de la Chine en vue de sa réélection à la tête dudit FMI, alors que c’est une monnaie sans valeur, même pas convertible dans n’importe quelle autre, la désignant ainsi aux attaques des hedge funds (comme celui de Soros) qui n’attendaient que cela pour la faire chuter.
Il est temps qu’ils s’en aillent tous. Évidemment pas pour être remplacés par d’autres dirigeants corrompus et tout aussi nocifs (du style Hillary Clinton ou Sigmar Gabriel) mais par des personnalités nouvelles capables de penser et d’agir dans le sens de l’intérêt de leurs peuples.
L’élection présidentielle US à son tout début est déjà un cauchemars associant tricheries électorales et magouilles financières, les principaux candidats (Clinton, Rubio, Cruz) étant des menteurs sans autre programme que de s’installer au pouvoir, corrompus par l’argent sale de Wall Street. Mis à part Sanders et Trump qui sont authentiques et se battent pour leurs idées, pas pour avantager leurs sponsors. Cela commence mal! Quelle sera la légitimité de prochain président US?
A propos de l’euro/dollar US: le support vers 1,07 ayant tenu, il peut remonter vers 1,15 avant de rechuter. La résistance vers 1,15 – 1,17 semble pour le moment infranchissable.
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A noter qu’une hausse de l’euro/dollar US (c’est à dire une correction à la baisse du dollar US) est haussière pour les actions US (mais baissière pour les actions européennes) et haussière pour les matières premières (pétrole, cuivre, argent-métal).
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Clive Maund a donné hier une recommandation d’achat des actions US du secteur biotechnologie
Nous avons acheté ce jour l’argent-métal (qui est presque au maximum de sa sous évaluation par rapport à l’or) sur la cassure de sa résistance vers 14,70 sous la forme du ProShare Ultra Silver AGQ
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L’argent-métal très sous-évalué par rapport à l’or
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Lire le commentaire du 26 janvier 2016 de Clive Maund sur le silver:
Nous avons maintenant la moitié de nos actifs en USD et l’autre moitié en euros et CHF en cash, sur la partie en USD nous sommes 60% long actions (US, russes et japonaises seulement) et 40% long matières premières (pétrole, cuivre, argent-métal), dans un but de protection de nos portefeuilles clients.
03févr.
Hausse simultanée des actions US et du pétrole
Nous avons renforcé ce jour dès l’ouverture du marché US nos positions longues sur les actions US et plus encore sur le pétrole qui, comme attendu, sont remontés, surtout le second puisque l’UWTI, dont nous avons acheté plus, presque à son plus bas de la journée, a fini en hausse de +25,80%…
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Nous avons la conviction que le niveau de 27,50 USD le baril sur le WTI ne sera plus cassé à la baisse et que la hausse du pétrole devrait s’accélérer, son prix actuel offrant une OPPORTUNITÉ HISTORIQUE de l’acheter.
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Clive Maund pense que le S+P500 est en route pour 2040.
C’est heureusement la Russie, que le calamiteux Obama voulait ruiner en faisant chuter le prix du pétrole, qui va gagner la guerre des parts du marché pétrolier au détriment de l’Arabie saoudite…
Les marchés d’actions sont à nouveau sous pression du fait de la rechute du pétrole
Alors que le pétrole brut WTIC était remonté vendredi 29 janvier à 35 USD le baril, en forte reprise par rapport à son plus bas de 27,50 du 20 janvier, sa récente rechute à 29,88 maintient sous pression les marchés d’actions. Étant d’avis que le plus bas de 27,50 ne devrait pas être cassé à la baisse, nous observons les fluctuations des marchés sans couper nos positions longues ni sur les actions US principalement (russes et japonaises accessoirement), ni sur le pétrole et le cuivre.
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Nous attendons de voir comment placer les fonds que nous avons récupérés du fait de la vente des actions européennes le 29 janvier, actions européennes que nous ne comptons pas reprendre pour le moment en raison de la dégradation de la situation de l’Union européenne.
A noter que Rambus reste optimiste sur le S&P500 avec un premier objectif de 1980:
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Il est en effet douteux que le pétrole brut WTIC casse son plus bas de 27,50 qui, techniquement, constitue un support très solide d’autant que les acheteurs progressivement reviennent.
Les banques centrales sont encore en mesure de faire monter les marchés d’actions
La fixation négative du taux directeur de la Banque du Japon montre que les banques centrales sont encore en mesure de faire monter les marchés d’actions. Ce qui calmera ceux qui pensaient de façon erronée que l’on se dirigeait vers un krach des actions et/ou des obligations, les cinq banques centrales pratiquant un taux directeur négatif ayant encore la possibilité d’aller beaucoup plus loin dans le sens de ces taux négatifs.
Sans compter que, en dernière extrémité, la Federal Reserve US pourrait en faire de même elle-aussi, ce dont elle n’a pas besoin actuellement puisque ce sont les banques centrales étrangères qui font le travail pour elle et que la liquidité mondiale via les carry trades se dirigera toujours plus vers les actifs US offrant les meilleurs taux et exprimés en dollar US, lequel s’en trouvera renforcé d’autant puisque toutes les monnaies étrangères concernées par les taux négatifs baisseront encore un peu plus. Le dollar US n’est pas près d’être détrôné, d’autant que la fiscalité US est de plus en plus favorable…
Pour le moment le programme de normalisation de la politique monétaire US est toujours d’actualité, la double chute du Ted Spread et du VIX étant de bonne augure à cet égard.
Clive Maund recommande donc de couvrir les shorts sur le S&P500 si l’on en a encore (ce qui n’est évidemment pas notre cas), d’en acheter tout de suite, et plus sur toute baisse, avec un objectif de hausse vers 2000, puis vers 2075, voire même une cassure à la hausse de ce niveau…
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Maund recommande aussi d’acheter plusieurs ETF longs actions et des options CALLS sur plusieurs actions.
Les résultats négatifs des principaux marchés d’actions depuis le début 2016 devraient donc progressivement revenir à l’équilibre et pour certains (les marchés d’actions US) les dépasser.
Se méfier des marchés d’actions européens, l’Union européenne étant en voie d’implosion et l’Allemagne gravement déstabilisée par la dangereuse politique de Merkel:
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Sur toute cassure à la baisse du support vers 1,07 euro/dollar, nous changerions en USD tous les euros et CHF que nous avons encore.
Le problème c’est que plus les banques centrales étrangères (non US) iront vers les taux négatifs et de nouvelles salves de Quantitative Easing, plus elles s’éloigneront de leur objectif de relancer l’inflation et enfonceront leurs économies dans la DÉFLATION « FOREVER » (plus de dette, moins de pouvoir d’achat, moins de consommation = moins de croissance). Tragique… Une fois que la BCE, la BOJ, la BOE, la BNS et quelques autres auront ruinés ceux qui détiennent leurs monnaies pourries (euro, yen, livre sterling, CHF), il leur faudra donc trouver de nouveaux artifices…
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L’hélicoptère à jeter de la monnaie finira par arriver…
A noter la chute des taux allemands à 10 ans, dans le sillage de celle des taux japonais et même US de même maturité, qui pourrait dispenser Draghi à court terme de rajouter une nouvelle couche de QE ou de fixer le taux directeur européen encore plus négatif.
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Contrairement à ce que pensent certains, il n’y a pas de « guerre des monnaies » mais il y a concertation entre les banques centrales occidentales et japonaise, ainsi que le prouve la décision japonaise de fixation négative de son taux directeur au moment opportun pour stopper tout risque de krach boursier, mais pas avec la Banque de Chine et accessoirement la Banque de Russie qui concentrent l’hostilité des autres et contre lesquelles Soros et autres hedge funds sont lâchés…
Lisez le livre de Patrick Artus expliquant pourquoi il faut stopper la dérive suicidaire des banques centrales:
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Une analyse que nous avions nous-même déjà faite en 2008.
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La hausse du pétrole devrait prochainement s’accélérer, les actions russes, japonaises et US (via l’achat d’ETF en USD) mais aussi le cuivre sont avec le pétrole les meilleurs actifs à détenir. C’est pour les avoir achetés que nous avons gagné pour nos principaux clients en gestion +7,50% en janvier 2016 !
Les quatre phénomènes qui plombent l’économie mondiale
Les quatre phénomènes qui plombent l’économie mondiale sont:
1/ la politique agressive du complexe militaro-industriel US, aux seules fins de diviser pour régner et lui permettre d’imposer l’impérialisme US, constituant le principal moteur des conflits internationaux et des guerres sans solution parce que créées et entretenues intentionnellement par les USA;
2/ le laxisme monétaire des banques centrales, créant des bulles artificielles d’actifs et une mauvaise allocation du capital au détriment de l’économie réelle, donc la stagnation et la déflation via l’endettement sans fin, les dévaluations compétitives et les taux négatifs qui enrichissent les acheteurs d’actions mais ruinent la grande masse des épargnants;
3/ le libre-échange mondialisé entre des pays dont les niveaux de développement, les coûts de production et les salaires continuent de diverger, d’où une course absurde à la rentabilité cassant les économies domestiques tout en faisant monter un peu partout chômage de masse et précarité;
4/ la libre circulation des personnes dans une Europe sans frontières, conduisant à une immigration massive non assimilable, et son modèle erroné de Super-État centralisé, détruisant les États-nations et l’identité de leurs ressortissants, qui se termineront par une guerre civile européenne.
Cela dit, le dollar US reste la monnaie mondiale et les actions US restent l’actif financier prépondérant, l’économie US reste la seule en (petite) croissance. Nous avons profité de la décision, positive pour les actions mais calamiteuse pour la stabilité monétaire internationale, de la Banque du Japon d’instituer un taux directeur négatif pour vendre toutes les actions européennes que nous avions encore. Notre confiance dans l’Europe et ses institutions étant ZÉRO.
Nous ne restons plus qu’avec des actions US, russes et japonaises, via certains titres et les ETF ad hoc, toutes achetées en USD à des prix cassés lors de leur plongeon de janvier 2016, sur la hausse desquelles nous sommes très optimistes tant que les shorts, qui commencent à perdre beaucoup, ne se seront pas fait nécessairement lessiver en étant obligés de couvrir leurs pertes (à des niveaux proches des plus hauts comme d’habitude). Il faut cesser d’écouter les prophètes de malheur (Jim Rickards, Dennis Gartman, Marc Faber, etc…) qui vous trompent parce qu’ils ne comprennent plus rien à la dynamique des marchés et aux opérations des traders via algorithmes.
Notre objectif sur le S&P500 reste vers son plus haut à 2.134.
Les marchés restent obsédés par la question de savoir si Soros et autres hedge funds, sans aucun doute appuyés par Obama et autres « démocrates », vont pouvoir détruire le yuan, la monnaie chinoise, voire le régime politique chinois lui-même en provocant dans ce pays la révolution « libérale »!!!
L’hostilité US à l’égard de la Chine devient plus forte même qu’à l’égard de la Russie…. Les désastres de la mondialisation sauvage… Et si Trump avait raison?