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11mai
La hausse du dollar US provoque la reprise des marchés d’actions US, japonais et européens, mais fait chuter l’or et certaines matières premières, ce qui est tout à fait normal
Comme on pouvait s’ y attendre, la hausse du dollar US, provoquant la baisse du yen japonais et des monnaies européennes, fait monter les marchés d’actions US, japonais et européens (sur-vendus), mais fait chuter l’or et certaines matières premières (sur-achetés).
Nous restons en totalité investis en dollars US et en actions US, que nous renforçons, c’est tout, rien d’autre! Contrairement à ceux qui mettent en pratique l’adage boursier « Sell In May And Go Away » sur les actions, nous mettons en force le Buy in May And Enjoy!
Comme c’est sur l’or et sur l’argent-métal sur lesquels il y a les positions haussières les plus extravagantes, ce sont eux qui devraient baisser le plus.
Comme c’est sur les actions US qu’il y a les positions baissières les plus extravagantes, ce sont elles qui devraient monter le plus!
L’or et l’argent-métal ne sont montés que parce que le yen japonais est monté contre le USD (ou que le USD a baissé contre le yen japonais). Avec le yen japonais qui rechute contre USD, l’or et l’argent.métal devraient rechuter aussi…
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Se rappeler du conseil d’Oppenheimer (l’un des meilleurs gestionnaires) le 24 avril 2016 sur les actions US:
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Et de la recommandation d’achat du S&P500 de dailyfx.com du 9 mai 2016:
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Point to Establish Long Exposure: At Market
Spot: 2052
Target 1: 2,137 2015/ All-Time High
Target 2: 2,250 61.8% of Wave 1 Off March 9, 2009, Low – May 2011 High
Invalidation Level: Close below 2,033 (April Low)
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Et l’objectif technique de 2189 sur le P&F du S&P500 de StockCharts.com:
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Rester long SPXL, QLD, UDOW et plusieurs actions US comme Kraft Heinz, Coca Cola, Amazon, etc. LAISSER PORTER LES POSITIONS SANS LES VENDRE AVANT DES NIVEAUX BEAUCOUP PLUS HAUTS.
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Ce que ne comprennent pas la plupart des investisseurs c’est que, dans la conjoncture politique actuelle américaine de remise en cause radicale du système politique US, l’administration démocrate Obama et la Federal Reserve doivent absolument éviter toute baisse du dollar US et des actions US qui pourraient mener Donald Trump, qu’elles exècrent, à la victoire lors de la présidentielle de novembre 2016. Et que, dans la conjoncture politique actuelle de désintégration européenne avancée, la BCE et les autres banques centrales européennes doivent absolument éviter toute hausse supplémentaire de l’euro et des autres monnaies européennes qui accroitrait leur déflation. Idem pour la Banque du Japon qui ne peut accepter toute nouvelle hausse du yen sans de faire hara-kiri.
C’est la reprise du prix du pétrole qui a permis aux actions US de remonter de 17% de mi février à mi avril 2016, c’est la politique surtout qui devrait dorénavant les faire monter (évidemment avec des à-coups) probablement jusqu’à l’automne 2016 (de 17% supplémentaires?).
Ce sont vraisemblablement la Chine, les BRICS et les pays émergents qui paieront les pots cassés, la première parce toute hausse significative du dollar US accroitrait chez elle l’exode des capitaux à l’étranger et les seconds parce qu’une nouvelle chute des prix des matières premières accroitrait leur marasme économique. Ne pas acheter d’actions chinoises ni émergentes.
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Après le krach des actions chinoises du début 2016, va-t-on assister à une chute des matières premières que la Chine et ses ressortissants ont accumulées en excès à des fins surtout spéculatives?
Notre expérience de la gestion de portefeuilles nous a conduit à finalement tirer les conclusions (que nous n’avons d’ailleurs pas toujours eues, mais on doit apprendre des évènements passés) qui suivent.
Le marché des actions des USA, que le dollar US, la principale monnaie mondiale sans aucun compétiteur sérieux encore pour très longtemps, monte ou baisse, est dans une tendance haussière de long terme, que le monde soit en stagnation ou pas, parce que les USA sont le pays le plus riche du monde: 1/ en raison d’un marché intérieur quasi autosuffisant, dont la croissance à long terme, alimentée par une consommation massive disposant d’un crédit facile, est supérieure à celle de tous les autres, et 2/ parce que leurs entreprises, dont l’avancée technologique (économies high tech & du numérique par exemple) et managériale à quelques exceptions près est irrattrapable, sont les plus dynamiques et donc les plus bénéficiaires.
Nonobstant le fait que les USA sont l’un des rares États indépendants décidant lui-même de sa politique intérieure comme extérieure et se protégeant efficacement par de nombreux moyens officiels ou officieux de la concurrence étrangère comme des pressions migratoires, y compris par la force (militaire en particulier) dont ils ont encore le monopole mondial. La capacité de nuisance et de production d’instabilité des USA vis-à-vis du reste du monde (« Diviser pour régner »), leur permettant de dominer les autres Etats, restera longtemps inégalée.
A contrario, tous les autres marchés d’actions du monde ne peuvent monter que si les monnaies dans lesquelles ils sont côtés baissent par rapport au dollar US. Ce ne sont que des marchés suiveurs qui, presque constamment, sous-performent le marché d’actions US. Leurs entreprises sont généralement moins performantes, leurs consommateurs sont appauvris par la répression financière (taux négatifs, impôts prohibitifs, crédit rare) et le chômage de masse, leurs Etats sont empêtrés dans toutes sortes de dépendances empêchant leur pleine souveraineté, donc la mise en place des politiques qui leur conviendraient le mieux.
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Peut-on par exemple imaginer qu’un président US soit assez irresponsable pour ouvrir toutes grandes les portes des USA à des millions de migrants Sud-Américains et pour octroyer des visas de séjour à 122 millions de Mexicains, tout en faisant cadeau de milliards aux dirigeants corrompus de Mexico, comme Merkel devenue folle le fait avec les millions de migrants du Moyen-Orient et d’Afrique et maintenant en exemptant de visas de séjour les 80 millions de Turcs, tout en payant une rançon de plusieurs milliards au dictateur Erdogan? Tout cela n’étant que le prélude de l’admission de la Turquie dans l’Union européenne. Voilà qui suffit à expliquer la faiblesse de l’Europe et la force de l’Amérique!
On remarquera aussi que, plus le dollar US monte, plus les actions US montent aussi. Ce qui s’explique, lorsque le dollar US monte, par la ruée des capitaux internationaux disponibles vers les actifs US dont la rentabilité globale est unique, et aussi par le fait que les exportations sont marginales dans l’économie US, dont le PIB est composé à 70% par les dépenses de consommation intérieure des Américains eux-mêmes. Les USA et leur marché d’actions ne se sont jamais mieux portés que sous Ronald Reagan avec un dollar US et des taux d’intérêts à leurs plus haut historiques.
C’est le grand découplage entre les USA et le reste du monde qui ira crescendo, même si la Chine ambitionne un jour de rattraper les USA ce qui restera très longtemps du domaine du rêve!
En attentant, toutes « les alliances » militaires (comme l’OTAN), dont les USA gardent le commandement et qu’ils utilisent pour faire pression sur leurs adversaires (Russie en particulier), et tous les traités de libre-échange inégaux (comme le TPP -trans-pacifique- et TAFTA – trans-atlantique-), ne bénéficiant qu’aux entreprises US, servant donc d’abord les intérêts des USA, leur permettent d’assurer un contrôle monopolistique de la mondialisation (« Le Nouvel Ordre » mondial) dans le sens de leurs objectifs.
Il est donc préférable de traiter les actions US plutôt que les autres. Et de détenir des dollars US plutôt que d’autres monnaies. D’autant que l’achat d’actions exprimées dans d’autres monnaies présente le désavantage d’occasionner quasi systématiquement des pertes de change.
On doit donc considérer que toutes les baisses importantes des actions US et/ou du dollar US, constituant des opportunités et non pas des calamités, comme au début 2016, doivent être mises à profit pour en acheter (leurs fortes poussées à la hausse ultérieures étant si possible utilisées pour diminuer les positions prises). C’est comme cela que Berkshire Hathaway de Warren Buffet a fait fortune (sans jamais acheter d’actions ou de monnaies étrangères, ni d’or). Shorter les actions US et/ou le dollar US est donc à complètement déconseiller, sauf s’il s’agit d’arbitrages temporaires de positions longues existantes.
Ceux qui prédisent l’effondrement des actions US ou du dollar US (représentant près de 70% des réserves de change mondiales) sont des idiots parce que le jour où cela se produirait le monde entier se serait économiquement et financièrement préalablement écroulé! Et serait revenu à l’âge de pierre… C’est d’une bonne arme et d’une réserve de munitions dont on aurait alors besoin!
Il peut évidemment toujours se produire une crise monétaire internationale ou une guerre mondiale mais, dans de telles extrémités, c’est la détention de dollars US (et la prise de résidence aux USA ou au Canada, en fuyant l’Europe ou l’Asie) et non pas de DTS du FMI sans aucune valeur, d’euros qui est promis à la désintégration, ou de yuans chinois largement inconvertibles, qui permettrait de se sauver. L’or, dès le début d’une telle crise, serait immédiatement confisqué par les Etats et interdit de transaction, ses détenteurs étant alors privés de leur bien comme par le passé dans les mêmes circonstances.
L’or, puisque l’on en parle, n’étant pas un actif d’investissement (il ne rapporte rien et coûte à détenir) mais une monnaie (même s’il a été officiellement démonétisé), n’est que l’anti-dollar US, ne montant que si la monnaie US baisse. Il peut être utile d’en acheter mais à titre d’assurance temporaire en s’en séparant chaque fois qu’il monte notablement à l’occasion d’une faiblesse passagère du dollar US. On pourra aussi, dans ce dernier cas, acheter des matières premières industrielles économiquement indispensables (ce qui n’est pas le cas de l’or) comme le cuivre ou le pétrole, là-encore dans l’objectif d’en sortir lorsque elles sont montées notablement. Il y a actuellement une énorme résistance sur l’or vers 1.310 USD l’once, dont il est fort peu probable qu’elle soit franchie avant très longtemps, son retour préalable vers 1.050 étant le plus probable.
Le pétrole étant un actif particulier, parce que son prix n’est pas déterminé par les forces du marché (il y en d’ailleurs de moins en moins en raison des politiques de centralisme et d’intervention monétaires et économiques socialo-keynésiennes des banques centrales) mais par des luttes géopolitiques et stratégiques, comme on a pu le voir dans sa chute puis dans sa remontée récentes, dont le contrôle de la production reste un atout de puissance d’où les guerres menées par les Américains et les Européens à cette fin. Nous sommes sortis du pétrole, acheté en début d’année 2016 vers 30, au plus haut récent vers 46 USD le baril et attendons une nette correction ou la cassure de ses récents hauts pour le reprendre à l’achat (sa remontée vers 60 USD étant la plus probable, ce qui serait haussier pour les actions US -et russes- étroitement corrélées au prix du pétrole).
Pour ce qui concerne les obligations d’Etat US, ou d’autres pays, étant devenues l’actif le plus grossièrement sur-évalué en raison de taux d’intérêts à leur niveau le plus bas historique ou peu s’en faut, il importe à notre avis de les oublier. Il y a d’ailleurs une contrainte physique indépassable qui limite la hausse des obligations, c’est le taux à moyen et long termes zéro, déjà atteint au Japon et dans certains pays en Europe. Et de n’acheter que des obligations de (bonnes) entreprises, de préférence en dollar US et non pas dans une monnaie affectée de taux négatifs. Sans compter que les déficits étatiques abyssaux font des obligations d’Etat des produits risqués et non plus des investissements de « père de famille » (Il n’y en a d’ailleurs plus depuis longtemps). Le risque à venir est celui du krach obligataire, pas du krach des actions.
Le dollar US ayant terminé sa modeste correction temporaire commencée en mars 2015 pour remonter durablement, on devrait donc assister à une nouvelle phase de hausse du marché des actions US (avec cassure de son plus haut historique de 2015) et, à sa suite, à un moindre degré, à une reprise des marchés d’actions japonais et européens (sur lesquels il ne faut plus être short) étant donné que le yen et les monnaies européennes devraient baisser contre le dollar US. Et, évidemment, à la rechute de l’or actuellement à nouveau sur-évalué.
C’est d’ailleurs l’intérêt de l’administration Obama et de la Federal Reserve si elles veulent faire gagner Hillary Clinton contre Donald Trump à la présidentielle US de novembre 2016, parce qu’une chute du dollar US ou des actions US avant cette échéance renforcerait considérablement les chances de Trump, le candidat anti-système qui aurait alors beau jeu de montrer aux Américains que ceux qui les dirigent sont des incapables et/ou des vendus à la Chine et autres ennemis de l’Amérique.
Nous pensons que l’euro/dollar devrait rechuter d’ici l’automne 2016 vers 1,05 et le dollar/CHF remonter vers 1,03, les problèmes européens n’étant plus solutionnables (sauf retour préalable aux souverainetés nationales -en particulier monétaires- et au rétablissement des frontières intérieures et extérieures de l’UE) parce que « le rêve d’un Super-État européen, d’une seule Nation européenne, n’est qu’une dangereuse illusion » (dixit Donald Tusk) et que « l’Europe n’est qu’une promesse trahie » (dixit Martin Shulz) dont il faut s’extraire.
A noter enfin que le niveau des actions US n’est pas principalement fonction de la croissance ou de la non croissance de l’économie US ou de celle des autres pays mais surtout des liquidités disponibles et des techniques de manipulation (trading algorithme, dark pools, taux et beaucoup d’autres actifs fixés entre initiés, rachats de leurs propres actions par les entreprises, fusions et acquisitions agressives, optimisations fiscales faisant que les grandes entreprises multinationales US ne payent presque pas d’impôts, reverse repurchase agreements de la Fed, etc.) permettant d’entretenir leur sur-évaluation structurelle par rapport aux prix de tous les autres actifs, ce qui n’est pas près de cesser. BUY AMERICA, il n’y a pas d’alternative (TINA)! Bannissez toute forme de réaction passionnelle, ne paniquez pas à la moindre correction (parce que vous reverrez plus tard des prix plus hauts, ce n’est qu’une question de temps…) et surtout NE LISEZ PAS SUR INTERNET LES PRÉDICTIONS IRRESPONSABLES DES CATASTROPHISTES mais fiez-vous aux prévisions des quelques vrais professionnels (Warren Buffet, Oppenheimer, JPMorgan) et des bons graphistes indépendants.
Nous conservons pour les portefeuilles clients que nous gérons une position de base à la hausse sur plusieurs ETF répliquant les indices boursiers US et sur plusieurs actions US, que nous renforcerons cette semaine par l’achat de Kraft Heinz (KHC) et de Coca Cola (CCE), qui sont en train de casser à la hausse; tout le cash étant investi en USD seulement. Actuellement sans aucun métal ou matière première. IL N’Y A EN CE MOMENT AUCUNE IMPULSION BAISSIÈRE DÉCISIVE DES ACTIONS US ET LE CALCUL DES PROBABILITÉS MILITE POUR LEUR HAUSSE APRÈS UNE ANNÉE DE CONSOLIDATION LATÉRALE, même si elles n’ont rien gagné en avril 2016.
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Recommandation d’achat du S&P500 ce jour par dailyfx.com
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Point to Establish Long Exposure: At Market
Spot: 2052
Target 1: 2,137 2015/ All-Time High
Target 2: 2,250 61.8% of Wave 1 Off March 9, 2009, Low – May 2011 High
La production de richesses provient des entreprises et, tant que les USA vivront dans un système capitaliste de relative libre-entreprise, les actions monteront (avec certes des à-coups inévitables) globalement toujours plus haut. Il y aura certes des entreprises qui disparaitront et leurs actions tomberont alors à zéro, en raison de la compétition, de la destruction créatrice et des innovations technologiques, mais d’autres surgiront. De telle sorte que la gestion indicielle (comme l’achat des ETF répliquant le S&P500 par exemple) est mois risquée que l’achat d’actions individuelles, d’autant que les autorités de marchés remplacent régulièrement dans les indices les actions de sociétés en perte de vitesse par d’autres plus performantes. Il n’y a pas de limite théorique à la hausse du S&P500 ou du Dow Jones des industrielles!
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Le principal problème mondial c’est la déflation, dans laquelle les excès d’endettement des Etats et les politiques ultra laxistes des banques centrales continuent de maintenir les grandes économies, qui ne trouvera de solution que: 1/ par la limitation du libre-échange mondialisé, qui fait baisser les prix et les salaires au-delà du raisonnable, le modèle de croissance par les exportations étant devenu obsolète faute de nouveaux débouchés solvables, et 2/ par la mise en œuvre de politiques de la demande, pour pouvoir absorber l’offre pléthorique, via la relance de la consommation intérieure des grands pays et la baisse généralisée des impôts des particuliers (actifs et retraités) au lieu de poursuivre dans la voie erronée de « l’euthanasie des rentiers ». Ce qui ne se produira hélas pas au Japon et en Europe donc implique que LA DÉFLATION GLOBALE N’EST PAS FINIE (sauf aux USA qui en sortent lentement).
Les politiques monétaires de Quantitative Easing et, plus encore, de taux d’intérêt directeurs négatifs entrainent le contraire de ce qu’elles sont supposées apporter, en particulier au Japon et en Europe qui persistent à les appliquer alors qu’elles ont déjà échoué à relancer les économies et qu’elles ont des effets pervers dans le monde entier:
Les USA sont le seul grand pays à avoir abandonné le Quantitative Easing et à vouloir dès que possible relever leur taux directeur pour le maintenir positif de façon à normaliser leur politique monétaire (d’où leur lente sortie de la déflation).
Ils doivent maintenant aller plus loin en procédant au rééchelonnement de leur dette publique, ce qui leur permettrait de la réduire massivement et de faire d’énormes économies permettant d’investir dans la modernisation de leurs infrastructures nationales, tout en allégeant le bilan hypertrophié de la Fed, mais aussi mieux protéger leur marché intérieur contre la concurrence déloyale des pays à très bas coûts de production, ainsi que le propose Trump qui ne dit pas que des bêtises en économie. Tout cela aiderait à la hausse du dollar US et relancerait une saine inflation aux USA. Les USA sont le seul État qui ne peut pas faire faillite, n’écoutez pas les idiots qui vous expliquent qu’ils sont ruinés (ce sont le Japon, la Chine et plusieurs États européens européens qui feront défaut sur leurs dettes les premiers) !
Le talon d’Achille des USA, c’est la montée trop rapide des inégalités entre le petit nombre des super-capitalistes qui possède les actions (et/ou ceux qui reç0ivent des super-salaires) et la masse de la population frappée par les bas salaires qui s’appauvrit (et/ou sort volontairement du marché de l’emploi faute de trouver des jobs bien rémunérés), d’où son rejet du système politique ultra corrompu (Barack Obama et plus encore Hillary Clinton étant emblématiques à cet égard) qui achète le pouvoir avec l’argent que les banques (Goldman Sachs et consorts) mettent à sa disposition et ensuite ne sert que leurs intérêts particuliers, la conduisant à voter pour ceux (Bernie Sanders, Donald Trump) qui le dénoncent.
Il faudra que les USA se dirigent vers un mécanisme d’allocation universelle inconditionnelle suffisamment importante versée à tous leurs résidents pour résoudre le quadruple problème des inégalités, de la pauvreté, du système de santé hors de prix comme du financement des études supérieures dont le coût exorbitant endette à vie ceux qui y accèdent (sujets sur lesquels l’imposteur Obama qui avait promis la lune a totalement échoué), ce qui permettra aussi de soutenir la consommation intérieure. En Europe aussi, les gouvernements devraient aller dans ce sens, au lieu de procéder à des réformes dites structurelles qui appauvrissent leurs agents économiques et cassent les protections sociales minimales indispensables.
Une dernière remarque à propos de l’immobilier en Suisse et au Royaume-Uni (Londres), dont la sur-évaluation extraordinaire ne tiendra pas: vendez tout, n’achetez plus mais louez…
Les USA ont créé moins d’emplois que prévu en avril 2016 mais les salaires ont augmenté, ce qui a stabilisé les actions US comme le dollar US, qui restent selon nous en position de monter beaucoup plus haut. Donc, nous restons longs actions US avec notre position de base inchangée et en totalité investis en dollars US.
Le support à 2045 / 2050 sur le S&P500 a encore tenu en clôture (les fluctuations intra day n’ayant qu’une importance secondaire), ce qui prouve qu’à chaque baisse les shorts se couvrent ou que de nouveaux longs entrent. N’écoutez pas les baissiers parce que, compte tenu de la structure hyper short du S&P500, il ne peut pas baisser fortement mais que monter!!!
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S&P500 trés-survendu. Rally vers 2110 imminent probable.
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Très positif pour l’économie US: le crédit à la consommation repart fortement:
La victoire de Trump sur ses adversaires républicains est haussière pour le dollar US et pour les actions US, parce que la Fed doit les faire monter tous les deux pour éviter qu’Hillary Clinton, la candidate du « système », risque de perdre la présidentielle de novembre.
Conclusion: nous restons long actions US et US Dollar, sans autre position.
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Le Wilshire 5000 (l’indice US composé du plus grand nombre d’actions) a effectué un double bottom, sa correction (normale après sa forte hausse depuis février 2016) semble proche de se terminer, il reste au dessus de sa ligne de baisse (en bleu) et son objectif est le retour à son sommet:
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04mai
Fausse cassure à la hausse sur les monnaies
Le dollar US/yen et le US Dollar Index n’ayant pas cassé leurs supports en clôture mais terminé au plus haut de la journée, nous n’avons pas changé en euros ou en CHF voire arbitré nos actifs en cash qui restent pour le moment investis en dollars US. A noter que l’euro/dollar US a clôturé en baisse par rapport à la veille (en dessous de 1,15).
Les actions US ont été sous pression du fait de la forte chute des actions européennes, nous ne changeons pas non plus nos positions longues sur les actions US parce que le support à 2045 / 2050 sur le S&P500 a encore tenu et qu’elles consolident.
Pas encore de couverture de notre position en cash dollars US.
Ce matin l’euro/dollar US a brièvement atteint 1,1616, mais nous n’avons pas pour autant couvert nos positions en cash dollars US. Nous attendons cet après midi pour aviser.
03mai
Des marchés financiers « politiques »
L’administration Obama et la Federal Reserve US, qui sont dans le camp d’Hillary Clinton et feront tout ce qu’elles peuvent pour la faire élire présidente des USA au détriment de Trump qu’elles exècrent, sont en train d’exercer le plus de pressions possibles sur leurs partenaires et adversaires internationaux pour les pousser à ranimer les économies japonaise, chinoise et européennes, autrement que par la dévaluation compétitive de leurs monnaies contre le dollar US, c’est-à-dire en prenant des mesures domestiques de stimulation via l’augmentation de leurs déficits publics supposées aider à à la reprise économique mondiale donc US.
Ce qui serait contre productif si cela était suivi étant donné que c’est l’augmentation des dettes privées et publiques qui entretient la déflation (« déflation par la dette » argumentée par Irving Fisher) au Japon et en Europe.
La Fed croit, par ailleurs, qu’un dollar US stabilisé sur ses bas niveaux actuels est le meilleur moyen de faire monter les actions US, ce qu’elle doit par ailleurs absolument organiser pour montrer aux Américains que sa politique et celle d’Obama sont couronnées de succès.
Faute de quoi, s’il y avait une nette chute du dollar US ou desdites actions US courant 2016, Trump aurait un argument supplémentaire dans sa conquête du pouvoir (raison pour laquelle il claironne que l’on aura un krach boursier cette année aux USA avant l’élection de novembre et qu’il remplacera les dirigeants actuels de la Fed qui ont mal géré le dollar US et le crédit s’il est élu).
D’où la coopération actuelle entre la Fed et la Banque de Chine pour soutenir le yuan chinois contre le dollar US, ce qui est aussi, selon la Fed, un bon moyen de stabiliser les marchés financiers chinois du fait de l’arrêt de la fuite des capitaux hors de Chine vers le reste du monde qu’une revalorisation du yuan entrainerait, donc de stabiliser les marchés d’actions des deux côtés de l’océan Pacifique tant en Chine qu’aux USA.
Cela n’est pas faux, mais ne règle pas la question de la surévaluation du yen japonais et de l’euro de nature à faire chuter les marchés d’actions japonais et européens et à aggraver la déflation/stagnation du Japon et de l’Europe, de telle sorte qu’aider la Chine au détriment du Japon et de l’Europe n’a pas de sens.
L’instauration des taux négatifs a constitué une funeste décision qui affecte la plupart des actifs financiers dont la juste évaluation est faussée, quant aux banques centrales il est temps qu’elles cessent de perturber inutilement les marchés financiers.
Tout cela plaide pour une hausse des actions US sans retournement important à la baisse au moins jusqu’au début novembre 2016 -qui ne sont plus qu’à 2,32% de leur plus haut historique dont la cassure à la hausse est probablement imminente- sur lesquelles nous gardons notre position longue de base, en dépit des diverses manipulations des shorts (Soros, Icahn et Cie) qui semblent avoir fait long feu.
Le Double bottom & Reversal vers 2045/2050 établi vendredi 29 avril sur le S&P500 a tenu:
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Mais ne plaide pas en principe pas pour une hausse du yen japonais et de l’euro (deux monnaies affectées par des taux négatifs) contre le dollar US (servant des taux positifs). Ce qui serait, si cela se poursuivait, du rarement vu dans l’histoire monétaire (le différentiel d’intérêts ayant toujours été déterminant en matière de fixation des parités de change), mais nous conduirait en cas de 2éme clôture, après celle de ce jour lundi 2 mai, au dessus de 1,15 sur l’euro/dollar ou bien de mouvement intra day au dessus de 1,16 / 1,17 à changer nos positions actuellement en US dollars cash en d’autres monnaies (euro, CHF) voire à les arbitrer.
Dernier commentaire de Clive Maund qui reste sceptique sur la possibilité de cassure à la baisse du support vers 92,50 / 93 sur le US dollar Index (qui est proche mais non encore réalisée):
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30avr.
Les banques centrales du Japon et européennes sont largement hors jeu, seule la Reserve Federal US dispose encore d’une marge de manœuvre!
On peut maintenant considérer que les banques centrales du Japon et européennes ont épuisé l’essentiel de leurs possibilités de sortir de la déflation, de ranimer vraiment leurs économies et de soutenir leurs marchés d’actions via leurs politiques monétaires ultra laxistes qui ont donc échoué. Reste la Federal Reserve US, dont il ne faut pas s’attendre à ce qu’elle monte son taux directeur avant décembre 2016, sauf emballement de la croissance US, qui est encore la seule à pouvoir agir via le lancement d’un nouveau Quantitative Easing ou via des « reverse repurchase agreements », ce qui est peu probable sauf baisse supplémentaire des actions US qu’elle ne peut pas se permettre de laisser se produire en période d’élections présidentielles US.
La baisse des marchés d’actions japonais et européens devrait donc se poursuivre.
Mais pas celle du marché des actions US qui, ces deux derniers jours, a subi un lessivage lui ayant fait perdre l’essentiel de ses gains du mois d’avril 2016 du fait de la sortie en panique de beaucoup de longs et des manipulations de certains shorts (Soros, Icahn, etc.) comme par hasard en fin de mois lorsque les investisseurs réduisent leurs positions et que le marché est le plus fragile…
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Global equity markets ended the week on a down note. Asian markets were mostly lower (although the Nikkei took the day off), and key European indexes were sharply lower, with the DAX and CAC 40 down 2.8% and 2.7% respectively. Our benchmark S&P 500 opened lower and sold off to twin intraday lows around 1.13% at midday and mid-afternoon. Some buying in the final hour trimmed the day’s loss to -0.51%. The index was dropped 1.26% for the week but finished the month with a fractional gain of 0.27%.
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Double Bottom & Upside Reversal:
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Une nouvelle baisse des actions US n’est pas notre scénario, principalement en raison de la croissance économique US qui reste positive et en raison de la faiblesse du dollar US (surtout contre le yen japonais) qui améliore les profits des entreprises exportatrices US.
Nous avons donc nettement réduit nos positions longues sur les ETF et les actions US mais conservé l’essentiel de nos actifs dans ce secteur. Tant que les plus bas de vendredi 29 avril tiendront sur les grands indices (soit le double bottom vers environ 2045/2050 sur le S&P500) nous resterons investis sans protection contre la baisse.
L’objectif du P&F de StockChart.com sur le S&P500 est 2189:
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Nous maintenons notre idée de découplage des marchés d’actions US par rapport aux autres au détriment de ces derniers du fait du découplage entre la croissance positive US et la croissance anémique de ces derniers.
L’indice américain ECRI est en progression: pas de récession en vue aux USA
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Today’s release of the publicly available data from ECRI (Economic Cycle Research Institute) puts its Weekly Leading Index (WLI) at 135.5, up 0.3 from the previous week. The company’s Weekly Leading Index annualized growth indicator (WLIg) is at 4.5, an increase of 1.0 from the previous week, and well off its interim low of -4.7 in January of last year. Year-over-year the indicator is now at 0.95%, up from 0.74% the previous week, and in positive territory for the fifth consecutive week.
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Le ratio S&P500 contre actions européennes est reparti à la hausse:
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Nous avons en revanche vendu toutes nos positions longues sur le pétrole et sur le cuivre (et les sociétés de ces secteurs) au plus haut dès l’ouverture vendredi 29 avril, sur lesquels nous avons fait des gains importants depuis mi-février, qui sont montés en liaison avec la faiblesse du dollar US mais qui semblent un peu en bout de course.
Nous resterons pour le moment sans aucune position sur les matières premières et les métaux, comme d’ailleurs sur les obligations d’Etat, pour nous concentrer sur les actions US seulement.
Quant aux monnaies, en dépit de la reprise de l’euro/dollar US au dessus de 1,1350, niveau auquel nous avions changé en dollars US les monnaies que nous détenions, nous restons investis en dollars US. Parce que la cassure du US Dollar Index à la baisse ou de l’euro à la hausse n’est pas encore intervenue (ce dernier a clôturé à 1,1451 alors que pour casser à la hausse il faudrait deux clôtures consécutives au dessus de 1,15), d’autant qu’il ne reste aux banques centrales du Japon et européennes plus que la possibilité d’intervenir sur les marchés des changes pour éviter une hausse supplémentaire de leurs monnaies très dommageable pour leurs économies, ce dont elles ne se priveront probablement pas.
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29avr.
Nouvelles manœuvres des shorts
Plusieurs investisseurs US importants comme George Soros ou Carl Icahn, qui sont apparemment shorts, essayent de provoquer le retournement à la baisse des actions US. C’est pour cela que le premier multiplie les déclarations catastrophistes sur l’économie chinoise et que le second a révélé hier un peu avant la clôture qu’il avait avait vendu toutes ses actions de Apple pour la même raison qu’il anticipe une rechute économico-financière de l’Empire du Milieu, d’où la baisse hier soir des indices boursiers US.
A noter que Soros et son collaborateur principal, qui se sont séparés sur fond de désaccord sur les positions prises par leur fonds et sur la situation chinoise, restent d’opinions opposées:
Le fait que la Banque du Japon (comme la BCE en dépit de sa rhétorique creuse) ait laissé pensé qu’elle ne pouvait pas aller plus loin dans son hyper laxisme monétaire n’aide pas les marchés en général.
Il n’y a pas lieu pour le moment de s’en inquiéter outre mesure pour les actions US d’autant que le prix du pétrole a clôturé à un nouveau plus haut et que le nombre de sociétés US en hausse au dessus de leur moyenne à 200 jours reste élevé (à 73%), ce qui est un signal haussier, en liaison avec certaines nouvelles positives, mais nous allons réduire ce jour par précaution quelques positions longues.
Que peuvent faire de plus les banques centrales du Japon et européennes?
Toute la hausse des marchés d’actions japonais et européens depuis 2009, et plus encore depuis 2012, jusqu’en 2015 (année à partir de laquelle ils se sont retournés à la baisse) n’a reposé que sur la sous-évaluation (la dévaluation « compétitive ») de leurs monnaies sciemment organisée par leurs banques centrales et leurs Quantitative Easings régulièrement augmentés, mais pas sur la croissance de ces économies qui sont restées en déflation/stagnation. A l’évidence, les banques centrales du Japon et européennes ne pouvant maintenant plus aller beaucoup plus loin dans leur hyper laxisme monétaire, leurs marchés d’actions ne peuvent plus monter.
A partir de 2015, c’est le marché des actions US (de longue date bien plus performant que les autres) qui a pris le relai et a commencé à s’apprécier par rapport aux marchés d’actions japonais et européens (ainsi que le montrent les deux ratios ci-dessous). Même l’accident temporaire de début 2016 de baisse des marchés d’actions un peu partout dans le monde (lié à l’effondrement du prix du pétrole, au krach boursier chinois et à dévaluation du yuan) n’a pas remis en question la tendance des actions US à sur-performer toutes les autres.
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Inévitablement, depuis 2015, le dollar US a alors commencé à se déprécier, d’abord légèrement, puis plus sensiblement à partir de 2016, par rapport aux monnaies japonaise et européennes qui sont remontées (le yen japonais surtout) par suite de l’épuisement des politiques de dévaluations compétitives desdites banques centrales et non pas pour leur valeur propre, en dépit du resserrement monétaire US qui, n’étant que mollement mené par la Federal Reserve US, n’a pas encore d’effet de soutien du dollar US, même si les taux à moyen et long termes US montent plus que les autres. D’ailleurs, l’évènement important cette semaine ce n’était pas la réunion de la Fed, qui a « courageusement » décidé de rien faire en matière de relèvement de son taux directeur, mais celui de la BOJ qui a renoncé à toute action supplémentaire de baisse de son taux déjà négatif ou d’accroissement de son QE déjà hypertrophié (kuroda a sonné le glas des « Abenomics »), d’où une nouvelle reprise du yen et une nouvelle chute du Nikkei.
A propos de la Fed, si elle ne fait rien le 15 juin lors de sa prochaine réunion (il n’y en aura pas en mai), elle ne pourra plus relever son taux directeur avant décembre 2016 pour cause d’élections présidentielles aux USA qui paralysera sa politique, ce qui devrait alors pousser les actions US (qu’il faut garder et renforcer) plus haut et les obligations d’Etat US (dont il faut sortir si l’on en a encore) plus bas.
Évidemment, le récent accord de Shanghai entre les banques centrales US et chinoise visant à éviter toute dévaluation supplémentaire du yuan chinois, jugée par les USA comme un évènement de nature à déstabiliser le monde entier, donc à maintenir un dollar US plutôt faible contre le yuan précité, même s’il est loin de constituer un nouvel accord du Plaza de 1985, ainsi que l’explique dans le scan ci-dessous le bon spécialiste de ces questions Gavyn Davies, a aussi pesé négativement sur le dollar US.
A terme cependant, l’afflux de capitaux internationaux allant s’investir dans les actions US devrait faire remonter le dollar US (contre l’euro surtout, compte tenu du chaos géopolitique et structurel affectant l’Union européenne), raison pour laquelle nous avons replacé tous les actifs détenus dans diverses monnaies de nos clients en dollars US un peu avant la récente cassure à baisse de l’euro/dollar US vers 1,1350, d’autant que nous avons besoin de dollars US pour acheter les divers ETF long pétrole, cuivre, actions US et accessoirement russes, sur lesquels nous sommes haussiers. Cours de 1,1350 sur lequel se trouve d’ailleurs encore actuellement l’euro/dollar US et qui constitue à notre avis un bon niveau pour SORTIR DÉFINITIVEMENT de l’euro.
Pour le moment, la reprise du yen et des monnaies européennes, catastrophique pour les économies du Japon et européennes en déflation/stagnation qui verront leur situation se dégrader plus encore du fait de la hausse par défaut de leurs devises qu’elles ne pourront pas tolérer très longtemps, d’autant qu’elle se double de la hausse du prix du pétrole et de certaines matières premières (favorisée par la faiblesse du dollar US), est positive pour les actions US et russes.
Nous avons ce jour, mettant à profit la correction de toutes les bourses provoquée par la très forte chute du Nikkei de cette nuit, renforcé nos postions longues actions US par l’achat du PFF (iShares S&P US Preferred Stock Index Fund NYSE), qui a cassé son plus haut historique, recommandé hier par Bill Gross, le gestionnaire de Janus, et par l’achat de plus d’USO (United States Oil Fund, LP NYSE). Nous restons sans aucune position sur les actions et/ou les obligations d’Etat japonaises, chinoises et européennes.
JPMorgan en est même à se demander si la BCE ne va pas devoir agir comme acheteur en dernier ressort des actions européennes après l’être devenu pour les obligations européennes…
Nous persistons à penser que l’UE et la zone euro n’ont pas d’avenir. Toutes les analyses raisonnables conduisent à penser que son explosion n’est plus très éloignée, raison pour laquelle détenir des euros n’a aucun sens!!! Notre conseil: sortir de la monnaie unique européenne au plus vite et vendre les actifs importants, y compris immobiliers, que l’on peur détenir en euros…
Lire l’excellent livre du jeune historien belge David Engels:
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A noter, enfin, que l’or après être monté en janvier et début février reste bloqué depuis deux mois et demi dans une zone étroite de congestion 1.200 / 1.280 USD parce que la vitesse de circulation de la monnaie aux USA et ailleurs reste au tapis, ce qui signifie qu’il n’y a toujours pas d’inflation, tout juste des « anticipations » d’inflation, donc rien de concret justifiant l’achat du métal jaune sur lequel nous restons sans position.