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22févr.
Nous recommandons à nouveau de vendre tous les avoirs en métaux précieux, en obligations d’Etat US et en autres monnaies que le dollar US
A notre avis, la plupart des investisseurs se trompent à nouveau sur les métaux précieux et les obligations d’Etat US, qui ne vont pas monter plus mais couler, comme ils se sont récemment trompés sur les actions US, qui ne vont pas couler mais monter.
Tant que le support vers 1.800 n’est pas cassé à la baisse, le S&P500 reste en mesure de remonter en direction de sa résistance vers 2.100. Voire même de la casser et de monter ensuite puissamment.
Les positions shorts sur les actions US sont à un niveau injustifié record, ce qui signifie que lorsque tous ces shorts vont sortir de leurs positions si le marché continue de progresser, il y aura une hausse des actions US à des niveaux stratosphériques.
D’abord, parce que le dollar US est tout proche de casser sa résistance à la hausse et l’euro/dollar US de casser son support à la baisse. Nous n’avons plus aucune monnaie dans nos portefeuilles-clients autre que le dollar US.
Clive Maund pense que techniquement le US Dollar Index devrait remonter au moins sur son précédent haut correspondant à 1.05 euro/dollar US, ce qui est notre avis, mais il continue de penser que la Fed ne va pas monter une nouvelle fois son taux directeur, ce qui n’est pas notre avis.
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Ensuite, parce que le désastre institutionnel, migratoire et économico-social européen s’aggravant, ce qui se traduira bientôt par un nouvelle crise bancaire et le départ du Royaume-Uni de l’UE, la BCE dans sa logique absurde ne peut qu’accroitre son taux directeur négatif et son Quantitative Easing dont les effets sont calamiteux,
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Sur le désastre migratoire organisé par la politique criminelle de Merkel soutenue par Juncker et Hollande:
Sur le Brexit et la pitoyable mascarade des dirigeants européens et de Cameron dont le pseudo accord à Bruxelles n’est qu’un faux semblant destiné à tromper les électeurs britanniques:
La zone euro est menacée d’un effondrement soudain comme l’a connu l’URSS:
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En 1988 personne ne prévoyait la dislocation du bloc soviétique qui eut lieu quelques années plus tard. Aujourd’hui, personne ne pense que l’Europe pourrait s’éteindre en 2016, mais vous, vous considérez que si. Pourquoi ?
Charles Gave : « La catastrophe des cotations des banques européennes m’indique que quelque chose ne va pas très bien. Je n’ai jamais vu une baisse des cours des grandes banques européennes qui n’ait été suivie d’une récession en Europe. La réponse à votre question est donc simple : si nous avons une récession en Europe en 2016, l’euro ne peut pas survivre. Un pays comme l’Italie, où la dette bancaire atteint 20% de son PIB, passerait alors à 30% ou 40%, ce qui n’est évidemment pas tenable. Cela fait des années que l’euro est un Frankenstein financier, vous ne pouvez pas maintenir dans un taux de change fixe des pays qui ont une productivité différente. J’avais écrit en 2002 que l’euro allait amener à trop de maisons en Espagne, trop de fonctionnaires en France et trop d’usines en Allemagne, et que donc l’Europe allait tomber sous l’influence allemande, seul pays à être excédentaire ».
« Dans un effort de création d’un État européen, la France est une réalité, l’Allemagne est une réalité, l’Italie est une réalité, mais l’Europe n’en est pas une. L’Europe est une civilisation et non pas une nation. Cela fait 15 ans que les supporters de l’euro sont en train de tuer les économies européennes et, s’il y avait une récession en 2016, les peuples européens reprendraient la main à ceux que personne n’a élus comme Donald Tusk ou encore Jean-Claude Juncker. L’union ne fait pas la force, sinon l’Union soviétique aurait été la principale puissance du monde. Ce qui fait la force c’est une économie compétitive et non une organisation obèse dont personne ne veut, et qui a détruit le travail qu’ont commencé les pères fondateurs de l’Europe comme Schumann, Adenauer, et Pie XII, qui eux ont vraiment essayé de fonder une Europe de la diversité. Les malfaisants qui ont créé l’euro et qui ont suivi Jean Monnet sont ceux qui voulaient d’une nation européenne et qui sont responsables du désastre européen qui se profile ».
Enfin, parce que la Federal Reserve US, du fait de la reprise de l’inflation aux USA et d’une croissance économique positive, grâce à l’arrêt du QE et au premier relèvement de son taux directeur, s’apprête à le remonter de nouveau.
A noter qu’aux USA, la campagne électorale présidentielle est en train de s’orienter vers l’élimination des candidats menteurs et tricheurs achetés par Wall Street (Clinton, Cruz et Rubio) au profit des deux (Trump et Sanders) qui présentent et défendent honnêtement leurs idées.
Et qu’en France et en Europe, le discrédit entièrement justifié de la classe politique institutionnelle est en train de prendre des proportions jamais atteintes:
Au Moyen-Orient, Turquie, Arabie Saoudite et Qatar alternent entre une attitude raisonnable et la poursuite de leur hostilité à la Russie. Il est maintenant évident que toute intervention au sol en Syrie des trois pays en question se terminerait par l’extermination de leurs armées au moyen du rouleau compresseur russe et par l’éclatement des trois États précités, ce qui aurait l’avantage d’en finir avec les terroristes islamistes et des dictatures barbares absurdes :
L’extrême sur-évaluation de l’or par rapport au pétrole pourrait se terminer par un ajustement faisant chuter l’or bien en dessous des 1.000 USD l’once…
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18févr.
L’Union européenne est déjà morte depuis longtemps mais on fait semblant de croire qu’elle est encore en vie…
L’Union européenne a constitué un échec dès le début de sa construction parce qu’elle était inutile, contreproductive et impossible.
Inutile, parce qu’après la seconde guerre mondiale il n’y avait plus de risque de guerre entre les pays de l’Europe occidentale, ce qui signifie que les unir n’avait pas de justification sécuritaire.
Contreproductive, parce que son but était de casser les États-nations, au sein desquels la démocratie représentative est seule possible, au profit d’un magma informe manipulé par quelques politiciens et hommes d’affaires visant à intégrer complètement lesdits Etats dans la mondialisation monopolistique US, avec l’inévitable catastrophe qui en a résulté en termes de chômage de masse, de croissance économique zéro, d’endettement, de déflation et de paupérisation pour les peuples européens mais aussi de négation des procédures démocratiques.
Impossible, parce que toute construction impériale centralisée (le « Super-État » européen), avec une monnaie unique (au surplus de papier) et toutes sortes d’autres politiques uniques, imposées de facto par une bureaucratie incontrôlable à un ensemble diversifié à l’extrême de vielles nations souveraines (parlant plus d’une vingtaine de langues différentes, ce qui empêche toute mobilité effective de l’emploi entre pays-membres) dont les divergences n’ont fait que s’aggraver, sans consultation préalable ni participation permanente ensuite des peuples à la définition comme au suivi et à l’ajustement des dites politiques, était totalement irréaliste.
De l’Acte Unique de 1986 à la pseudo Constitution résultant du traité de Lisbonne en passant par Maastricht, Amsterdam, Nice et Schengen, l’Europe aura connu six textes, traités ou constitutions en trente ans que l’on a imposés aux peuples à dessin sans les leur expliquer (y compris lorsqu’ils les rejetaient à l’instar du « non » au référendum de 2005 en France sur le traité constitutionnel prouvant ainsi que les choix des peuples ne sont pas pris en compte, ce qui s’appelle une tyrannie). Cette fuite en avant s’accélère parce qu’il est indispensable de masquer l’échec d’une construction anti-démocratique, inefficace et historiquement dépassée.
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La tyrannie:
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Non seulement l’Europe de Bruxelles, de Francfort ou de Strasbourg, n’assure aux peuples qu’elle prétend régenter, ni la prospérité, ni la sécurité, ni la liberté; mais encore elle est devenue pour eux, pour la France et ses citoyens en particulier, le principal obstacle à l’élaboration comme à la mise en œuvre des décisions salvatrices indispensables. Étant donné que les gouvernements nationaux sont désormais privés de toute de marge de manœuvre, sauf l’allemand qui continue de décider pour tous sans consulter personne et que le principe de subsidiarité qui était supposé s’appliquer aux décisions communes ne l’a jamais été.
Des élargissements irréfléchis, l’intégration programmée de la Turquie et l’immigration massive (toutes les deux musulmanes donc impossible à absorber parce que cette religion totalitaire -dont le Coran et la Charia règlent tous les devoirs, actes et pensées du croyant- est radicalement incompatible avec la laïcité et la liberté de conscience sans parler du respect des droits élémentaires de la femme qu’elle persiste à nier) voulues par Merkel et Juncker pour palier au vieillissement de la population allemande et européenne, comme pour constituer un « lumpenprolétariat » travaillant à bas coût permettant de peser à la baisse sur les salaires et les prestations sociales, vont précipiter les conséquences dramatiques déjà largement engagées de l’échec de l’euro (une monnaie supra nationale non adossée à un État, gérée par une banque centrale « indépendante » irresponsable mais en réalité par la Troïka -une créature monstrueuse associant UE, FMI et BCE elle-même-, du jamais vu dans l’histoire!) cumulé avec l’ouverture totale et inconsidérée des frontières nationales ou commerciales. A savoir : cassage de pans entiers de l’industrie et de l’agriculture, croissance impossible, chômage de masse, déficits incontrôlables, insécurité collective, affrontements inter-communautaires et inter-religieux, montée irrésistible du racisme et de l’antisémitisme au fur et à mesure que les peuples de souche, dépossédés de leur culture, de leurs identités religieuses, culturelles et nationales, refusent d’être broyés.
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Il est criminel de la part de Merkel, de Hollande, de Juncker et d’autres dirigeants, d’organiser le « Grand Remplacement » des populations européennes de souche par des millions d’émigrés (auxquels inévitablement se mêle l’avant garde du terrorisme islamiste), d’autant que faute de moyens on les « accueille » de façon pitoyable d’où la fabrication de frustrés – radicalisés qui se retournent ensuite contre leur pays hôte (les auteurs des récents attentats islamistes en France sont des djihadistes Français issus de l’émigration, ce qui prouve que l’ennemi est intérieur pas extérieur), comme de poursuivre le modèle mondialiste et ultra multiculturaliste d’Europe passoire de Schengen, un espace sans frontières ni intérieures ni extérieures, la plaçant au centre du « choc des civilisations » et des « guerres de religions » (sunnites contre chiites) donc sujet à des menaces identitaires et sécuritaires permanentes et croissantes.
Le dogme de la libre circulation à la base de l’Union européenne n’est pas viable. Combien de centaines de viols et d’agressions sexuelles ou d’actes terroristes faudra-t-il pour que Merkel comprenne qu’elle doit partir et céder sa place?
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Effrayant… Qu’un dirigeant politique européen, femme de surcroit, laisse se produire des crimes sexuels de masse à l’encontre de sa population féminine confine à la folie…
A Syrian refugee holding a picture of German Chancellor Angela Merkel as he and hundreds of other migrants and refugees arrived in Munich from Hungary, September 2015
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Le viol de l’Europe par les islamistes (magazine polonais):
Constamment à la remorque des USA, qui les ont forcés à abdiquer toute indépendance militaire et diplomatique (via l’OTAN en particulier), les Etats européens contre leur intérêt bien compris ont été entrainés dans les guerres américaines au Moyen-Orient et ailleurs comme dans l’affrontement entre Washington et Moscou se traduisant par des sanctions, évidemment contreproductives pour l’UE, contre la Russie (qui n’a fait que récupérer la Crimée -avec l’accord de ses ressortissants exprimé par referendum- lui appartenant depuis Catherine II pour éviter que son principal port militaire Sébastopol devienne une base de l’OTAN la menaçant directement, lorsque les USA et l’UE ont décidé de créer une révolution en Ukraine), alors même que les Européens devraient s’abstenir le plus possible d’interventions extérieures mettant en danger leur sécurité puisqu’ils sont voisins dudit Moyen-Orient et pratiquer une politique étroite de coopération avec la Russie, européenne elle-aussi. Quant à la stratégie initiée par Obama de chute sciemment organisée des prix de pétrole et du gaz dans le but de ruiner la Russie, elle s’est révélée désastreuse pour le monde entier qui n’a pas fini d’en payer les conséquences.
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Encore un mauvais coup de l’UE contre la Russie qui se retournera contre la première, dont approvisionnement en énergie sera un jour son grand problème:
Comme le disait récemment un homme politique suisse: « Les Américains ne sont plus le « bon policier de la planète », mais le premier générateur d’un chaos mondial. Ses jalons s’appellent Irak, Afghanistan, Libye, Syrie, Ex-Yougoslavie, Ukraine et j’en passe. L’Empire US ne veille qu’à ses intérêts propres. Il ne connaît que des pays qui se soumettent à son diktat ou des pays qui s’y opposent et qu’il faut combattre. La Russie a le courage de s’opposer à la Némésis yankee. Elle a retrouvé des valeurs, des couleurs, retrouvé la foi ; malgré les difficultés, elle est vivante ! Les USA ne sont plus qu’un propagateur de mort et de destruction, l’OTAN est leur instrument obéissant. Je suis convaincu que le futur de l’Europe se fera avec la Russie et non pas contre elle. C’est justement cette collaboration que les Yankees essaient par tous les moyens d’empêcher, sachant qu’il en émergerait un formidable contre-pouvoir économique, social, culturel et peut-être militaire ».
Obama, son prédécesseur comme son successeur, ne sont pas, n’ont pas été et ne seront pas des « bienfaiteurs de l’humanité » mais des politiciens sans scrupules voulant imposer et préserver l’impérialisme hégémonique US dans tous les domaines, par tous les moyens possibles, contre le monde entier. Ce sont bien les USA qui ont créé et financé -directement ou indirectement- les talibans afghans, les djihadistes d’Al Quaida et d’Al Nostra puis l’État islamiste – Daesh. Jamais aucun autre président US n’a autant menti qu’Obama, le roi de la communication, qui a réussît à faire croire qu’il était un artisan de la paix alors que c’est celui qui a le plus trahi l’idéal des « Pères fondateurs » de la Nation américaine!
L’alliance euro-américaine avec l’Arabie saoudite ou le Qatar (qui exportent le wahhabisme et le salafiste tout en finançant le terrorisme djihadiste) et le maintien de la Turquie (exterminatrice des Kurdes après avoir été génocidaire des Arméniens) dans l’OTAN sont aussi dangereuse pour l’Occident que l’accord mal négocié avec l’Iran (parce qu’il n’offre aucune garantie sérieuse que les Ayatollahs ne poursuivront pas leur programme nucléaire en secret aux fins de se doter de l’arme atomique). C’est pour accroitre sciemment le chaos au Moyen-Orient et accessoirement en Europe qu’Obama les a imposés.
Mais, cette fois-ci les Euros-Américains est leurs alliés saoudien, qatari et turc sont en train de tomber dans « le piège russe » (Vladimir Poutine et Bachar Al Assad étant beaucoup plus intelligents que tous les autres protagonistes) consistant à les attirer dans une guerre au sol pour les défaire définitivement (avec tous les terroristes islamistes de Daesh et « modérés » comme les qualifie Obama en prime ainsi que cela a été fait en Tchétchénie…), ce qui signifierait la fin rapide de ces régimes: Arabie saoudite, Qatar, Turquie, Irak et peut-être d’autres États de la région éclatant finalement en de nombreuses entités tribales rivales et ingouvernables (et alors le prix du pétrole enregistrerait une remontée fulgurante). Les souverains arabes saoudien et du Golfe ont intérêt à organiser au plus vite une hausse importante du prix du pétrole pour calmer la Russie ou à faire leurs valises pendant qu’il en est encore temps avant que le rouleau compresseur russe les écrase ou que leurs peuples les mette à la porte… Là encore, la Russie fait le travail que les Euros-Américains auraient dû faire au lieu de se laisser manipuler par les pétro-monarchies islamistes. Il n’y a donc pas d’inquiétude à nourrir: le prix de pétrole remontera très bientôt et un grand coup de balai salutaire rebattra les cartes dans la région au profit des populations qui retrouveront le droit à disposer d’elles-mêmes. Ce ne sera pas une troisième guerre mondiale mais une revanche de la Russie et de ses alliés régionaux.
L’affreux chaos syrien dont les USA, l’UE et leurs alliés sunnites sont les premiers responsables a toutes les chances de finir dans une explosion de toute la région au détriment de l’Arabie saoudite, du Qatar et de la Turquie dont l’existence en tant qu’États est comptée:
Ainsi que l’écrivait déjà le poète Paul Valéry en 1925: « L’Europe n’aspire qu’à être administrée par une commission américaine ». On comprend donc que le mythe de l’Europe-puissance ait volé en éclats.
La vérité, c’est que l’Union européenne n’est ni une zone monétaire optimale, ni une zone politique optimale, ni rien du tout d’optimal d’ailleurs. La grande dimension n’est plus ce qu’elle était, la révolution de l’information et la compétition mondiale pour l’efficacité condamnent au déclin toute structure fédérale de l’Europe. Les nouvelles conditions de la croissance économique favorisent les petits États et affaiblissent les grands ensembles qui ne sont pas décentralisés… d’autant plus lorsqu’ils sont incohérents (au niveau de la structure du pouvoir politique -opposition entre la Commission de Bruxelles et les gouvernements nationaux-) et divergents (au niveau de l’évolution de leurs composantes intérieures, plus des deux tiers des États-membres de l’UE sont en train de couler économiquement alors que les autres ne font rien pour les sauver-). L’Union ne fait pas la force quand il s’agit de n’additionner que des faiblesses!
Le modèle européen doit être complètement modifié.
Dans un monde dans lequel la Grande Stagnation et la Déflation par la Dette se sont durablement installées, c’est-à-dire dans lequel plus aucun pays ou groupe de pays ne peut plus absorber les exportations de la plupart des autres, le modèle mercantiliste de croissance économique par les exportations, tant pour les pays émergents que pour les pays développés, est devenu obsolète. Tout simplement parce qu’il présuppose l’impossible dévaluation compétitive permanente de toutes les monnaies les unes par rapport aux autres, l’impossible Quantitative Easing permanent ou le recours permanent aux taux négatifs de la part de toutes les banques centrales et la tout aussi impossible baisse permanente des salaires et des prestations sociales dans tous les pays afin d’entretenir la compétitivité croissante de leurs entreprises, qui ne conduisent qu’à la double chute de la vitesse de circulation de la monnaie et du multiplicateur de crédit entretenant la récession/déflation comme à la paupérisation des populations frappées par le chômage de masse, dont le pouvoir d’achat s’écroule, aboutissant finalement à la chute de la consommation. Ce n’est pas en mettant en place des plans étatiques socialistes keynésiens ruineux de fausse relance que l’on pourra le prolonger. Il faut changer de modèle économique. D’autant que le vrai bilan de l’euro, c’est un accroissement exponentiel des dettes publiques des États-membres à un niveau jamais connu connu dans leur histoire qui se poursuit sans fin, raison pour laquelle il faut en sortir!
Le nouveau modèle à adopter réside dans le retour à la liberté de fixation des cours des monnaies nationales et des taux d’intérêt, via la suppression des banques centrales interventionnistes monopolistiques, par le marché en fonction de la loi de l’offre et de la demande (à la condition de faire cesser également toutes les manipulations effectuées par les banques too big to fail et les spéculateurs de haut vol). Comme dans la baisse maximale des impôts des particuliers et des salariés (et non pas des entreprises puisqu’elles n’investissent et n’embauchent presque plus -délocalisations, robotisation et informatisation obligent-) pour reconstituer leur pouvoir d’achat. Tout en protégeant raisonnablement les productions locales (industrielles et agricoles stratégiques) et les emplois nationaux, afin de permettre le rétablissement de circuits courts efficaces de production et de distribution des biens et des services au plus près des consommateurs, ce qui suppose de mettre collectivement un terme aux structures du type Union européenne/zone euro et OMC ou à défaut d’en sortir individuellement pour les Etats voulant rétablir la prospérité de leurs économies nationales.
Beaucoup de gens ne l’ont pas encore réalisé mais la mondialisation « heureuse » (comme si elle avait jamais pu l’être) et le keynésianisme c’est fini… C’est la destruction créatrice schumpeterienne qui va être durablement à l’ordre du jour, avec son cortège sinistre de destructions d’emplois (les sociétés multinationales devront réduire massivement le nombre de leurs salariés qui ne pourront pas éviter de longues périodes de chômage) et de précarité économique et sociale dans le cadre d’une déflation partie pour durer, puisqu’il faut bien payer l’incohérence des politiques des banques centrales auxquelles les politiciens stupides ont transféré leurs pouvoirs.
La construction européenne a constitué une énorme erreur stratégique parce qu’elle cumule impuissance, inefficacité et irresponsabilité. Cet ensemble de plus en plus instable et aventuré est-il réformable ? En aucune façon. Seul un électrochoc électoral contraindra une classe politique aveuglée à retourner au réel.
Voilà pour le constat.
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Ou en sommes-nous maintenant ? L’Allemagne décide, de plus en plus mal, de presque tout, les autres Etats -pour la plupart dirigés par des incompétents sans vraie légitimité populaire- suivent en rechignant mais les peuples ne veulent plus de l’Europe supranationale, ni de l’actuelle ni d’une autre. Ce qu’ils veulent c’est une démocratie participative décentralisée à l’échelle des nations.
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La montée des partis anti-européens est irrésistible au fur et à mesure de la submersion migratoire de l’Europe:
La fiction européenne se poursuit cahincaha dans la mesure où la plupart des dirigeants politiques parviennent encore à empêcher toute consultation démocratique des peuples sur ce qu’ils veulent vraiment ou à se livrer à des combinaisons électorales brouillant le message populaire, alors même qu’ils leur font abusivement croire qu’ils vivent encore dans des démocraties, et que les hommes d’affaires continuent de casser le modèle social et économique des États-nations européens en faisant croire qu’il est dépassé, alors même que c’est celui -à quelques variantes près- sur lequel continuent de se construire et de se développer toutes les grandes puissances (USA, Chine, Japon, Russie, etc.) comme les plus petites (Royaume-Uni, Suisse, etc.). Puissances ayant toutes, on le remarquera, conservé leurs propres monnaies nationales et des frontières protégées (les USA n’ont-ils pas construit un mur ultra sécurisé entre eux et le Mexique pour se garder de la submersion migratoire? Pourquoi l’Europe n’en ferait-elle pas de même tout au long de sa frontière avec la Turquie?).
Combien de temps encore tout cela peut-il durer alors que les accords de Schengen sont déjà enterrés? L’heure de vérité viendra en 2017, lorsque les élections françaises et allemandes (et peut-être avant elles le référendum britannique sur la sortie de l’Union européenne) sonneront le glas du Grand Échec Européen. D’ici là, le pire peut arriver en Europe, parce que les constructions impériales qui s’effondrent font généralement de gros dégâts.
L’avenir de l’Europe (ainsi que De Gaulle l’avait imaginé) c’est de revenir aux souverainetés nationales (donc aux monnaies de chaque État modulables en fonction de leurs besoins différenciés) et aux coopérations interétatiques sur un mode confédéral en renonçant au monstre supranational fédéral soumis à l’ingérence américaine qu’elle est devenue. Si elle ne le fait pas, elle sombrera. D’autant qu’avec sa probable prochaine ratification du TAFTA, l’UE ne sera plus qu’une simple colonie US.
La France sous la présidence de Mitterrand a commis l’erreur historique de sacrifier sa monnaie nationale et d’entrer dans l’euro/mark! C’est le péché originel dont sa décadence découle.
L’illégalité de la politique monétaire de la BCE, à laquelle il est interdit par les traités comme par ses statuts de faire crédit aux Etats ou d’acheter leurs obligations, est évidente:
Dernière remarque. A propos de la politique intérieure française, les Français disent selon les sondages ne pas vouloir d’une élection présidentielle de 2017 se résumant à un duel Hollande-Sarkozy. On peut les comprendre.
Le premier, une sorte de radical-socialiste du type IVéme République, qui aurait dû rester à la tête du conseil général de la Corrèze dont il avait à peine la compétence, un idiot sans aucune vision, ayant trahi ses promesses et fait perdre cinq ans à la France, est donc un politicien « normal ». Passif à l’égard des diktats de Merkel, il n’a pas essayé de desserrer les contraires européennes alors qu’il s’y était engagé. Il n’a fait que continuer la politique extérieure européiste et atlantiste de son prédécesseur. Ses réformes sociétales (légalisation du mariage homosexuel, application de la théorie du genre, cassage de l’éducation nationale, faux social-libéralisme, etc.) et son laxisme sécuritaire masqué par quelques slogans creux (« la déchéance de nationalité » -qui existe déjà dans l’arsenal juridique français- dont les terroristes se moquent complètement) ont inutilement divisé le pays qui n’a jamais compté autant de chômeurs (6 millions) et de pauvres résultant de son « art de ne pas gouverner ».
Le second s’étant révélé tout aussi toxique dans la mesure où, nonobstant qu’il avait lui aussi trahi ses promesses, sa triple faute (bafouer le vote « non » majoritaire du peuple français au traité constitutionnel européen de 2005 en le faisant finalement adopter par un parlement à sa botte, créer un conseil français du culte musulman ayant installé institutionnellement cette religion incompatible avec la laïcité, la liberté de conscience et le respect de la femme, rompre avec la retenue de Chirac et Villepin vis-à-vis des guerres américaines en y faisant participer pleinement la France tout en prenant l’initiative de la destruction de la Libye, un désastre dont les conséquences émergent à peine) le disqualifie pour prétendre postuler de nouveau.
Il n’y a donc rien à attendre de constructif pour la France de cette élection, Marine Le Pen (dont le programme imprécis doit être profondément retravaillé), que la classe politique UMPS trouvera bien un moyen de rendre inéligible tant sa haine à son égard est impitoyable, ne pouvant pas la gagner; sauf à croire qu’une alliance centriste et européiste molle Juppé-Bayrou-Raffarin (70 ans de moyenne d’age!) puisse redresser la France, alors que, chacun d’entre-eux ayant déjà lamentablement échoué, il s’agirait d’une descente finale aux enfers… qui finirait par une révolution ou une guerre civile! Idem avec Valls-Macron, les deux « pieds nickelés » de la Hollandie. Bref, c’est l’impasse…
Il faut choisir entre la liberté de la femme et son enfermement dans le voile islamiste, ce qui suppose en Occident d’interdire cette mutilation dans tous les lieux publics.
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Engager la France dans des guerres extérieures sans fin, que ses finances publiques ne peuvent pas supporter et que son armée ne peut pas gagner, tout en accroissant son insécurité domestique par le déni de la nécessité de lutter contre son islamisation, puisque que son ennemi principal est intérieur, est une faute majeure que seuls quelques hommes politiques ont compris (Dominique de Villepin par exemple dans le sillage de l’héritage gaullien):
Que penser sommairement de tout ce qui précède au plan des marchés financiers? L’euro/dollar US devrait finir par chuter vers son plus bas historique de 2001.
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Ce qui nécessairement affaiblira à terme structurellement tous les actifs financiers et immobiliers européens, un scénario à la japonaise en pire parce que le Japon est un État-nation souverain, uni et bien structuré, alors que l’Europe est un OVNI politique ayant abdiqué sa souveraineté, désuni et déstructuré. Avec la chute du commerce international et l’obsolescence du modèle de croissance par les exportations, tous les grands pays exportateurs (Chine, Allemagne, Japon, Corée du Sud, Pays-Bas, etc.) vont beaucoup souffrir tant qu’ils n’auront pas reconverti leurs économies vers une croissance basée sur leur marché domestique.
C’est sur les USA, qui disposent du marché intérieur le plus puissant (dont le commerce extérieur est marginal dans la composition de leur PIB constitué à près de 70% par les dépenses des consommateurs), leur monnaie et leur marché d’actions et sur la hausse prochaine du pétrole qu’il faut miser (en s’abstenant le plus possible d’acheter des actions européennes). Nous achetons aussi les actions russes, très sous-évaluées, via le RUSL, un ETF en USD.
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La hausse des taux d’intérêt à moyen et long termes US (le 10 ans devrait remonter vers 2,10%-2,20% ) et la reprise des actions US comme du pétrole auront, en revanche, sans doute un effet baissier sur les obligations d’Etat US très sur-achetées qu’il faut vendre short (via l’achat de l’ETF TMV par exemple) étant donné qu’il n’y a plus lieu d’en avoir pour protéger les portefeuilles et que la vraie bulle mondiale est obligataire.
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Oublier l’or et autres métaux précieux que les banques centrales occidentales ont cassé et dont les tendances restent baissières (acheter plutôt le cuivre dont l’utilité économique est avérée et qui a tendance à monter avec le pétrole).
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Il faut aussi, à titre de précautions élémentaires, ne pas conserver de compte bancaire supérieur à une centaine de milliers d’euros, ou trop de capital immobilier, dans l’UE. La Suisse et plusieurs autres pays étant tout désignés pour y transférer ses avoirs en toute légalité.
La vérité c’est que l’UE ne survivra pas à une nouvelle crise bancaire, laquelle est inéluctable tant que la BCE pratiquera la répression financière avec un taux directeur négatif (qui ruine les banques dont les marges bénéficiaires s’écroulent et les investisseurs auxquels l’argent ne rapporte plus rien), même si Draghi s’engage par avance à racheter les crédits bancaires pourris parce ce que l’Allemagne, qui n’a jamais accepté aucun mécanisme de solidarité européenne qui lui couterait quoi que ce soit (en atteste son refus des euro bonds), ne pourra pas le laisser faire de peur d’avoir à payer la facture finale. Il est donc évident que Draghi sera très prochainement poussé à la démission et que toute cette tragi-comédie de l’euro finira mal…
Nous publierons prochainement une analyse de la situation de la Chine, du yuan, et de ses marchés financiers réservée aux abonnés de ce site payant.
17févr.
Pas de changement de stratégie
Nous restons long actions US, pétrole et cuivre seulement, short obligations d’Etat US (puisque les taux à moyen et long termes US remontent) seulement. Rien d’autre.
Tous ceux qui nous annonçaient le krach boursier mondial en sont pour leurs frais, ce qui devrait les rendre un peu plus modestes quant à leur prévision encore une fois erronée. C’est quand ils deviendront haussier sur les actions qu’il faudra prendre ses profits…
Il n’y a pas de raison de ne pas penser que le S&P500 ne remontera pas vers son plus haut, ni que l’euro/dollar US ne chutera pas vers son plus bas.
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Quant au pétrole, non seulement il a déjà trouvé son plus bas pour des années mais il pourrait remonter plus rapidement qu’on le pense vers les 60 dollars US le baril, selon certaines informations fiables en notre possession, du fait d’un changement géopolitique majeur au Moyen-Orient (dont nous exposerons prochainement les tenants et aboutissants) et d’un changement complet de tactique de la part de l’Arabie saoudite, mise sous pression par la Russie, qui devra réduire massivement son offre de pétrole ou bien subir son implosion, la Turquie étant elle aussi menacée d’effondrement par un soulèvement des Kurdes. Tout cela étant haussier pour le dollar US et les actions US mais négatif pour l’Union européenne.
Les actions US continuent de remonter mais les actions européennes ne suivent pas
Les actions US continuent de remonter mais les actions européennes ne suivent pas. On restera donc long sur les premières mais sans engagement sur les secondes (sauf de rares exceptions).
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Les prévisionnistes baissiers sur les actions US comme Clive Maund étant pris à contre pied, ils prévoient maintenant un rally possible du S&P500 vers 2040.
Les banques européennes étant dans une situation beaucoup plus dégradée que les américaines, cette situation de sous-évaluation des actions européennes par rapport aux américaines devrait se poursuivre.
Nous avons comme annoncé dans notre dernier commentaire acheté ce jour le TMV pour nous positionner à la baisse des obligations d’Etat US qui devraient chuter au fur et à mesure que les taux à moyen et long termes US et que les actions US vont remonter.
Plusieurs pays producteurs de pétrole se sont mis d’accord pour geler leur production aux niveaux actuels mais il faut maintenant qu’ils se décident à la réduire et surtout à stopper leurs rabais en dessous des prix officiels.
Tout se déroule comme prévu: reprise des actions US dans le sillage de celle du pétrole brut et de la baisse des obligations d’Etat US, le risque de taux directeur négatif aux USA étant très faible parce qu’ils ne sont pas du tout en récession. Il est donc normal que les taux à moyen et long termes US actuellement à des niveaux exagérément bas remontent en même temps que le USD.
Les formations de double bottoms, comme celle d’aout-septembre-octobre 2015 et celle de janvier-février 2016, se traduisant généralement par de puissantes hausses, un retour progressif du S&P500 (instrument sur lequel les positions shorts très importantes actuelles de la plupart des investisseurs croyant de façon absurde à « la fin du monde » devront être couvertes à perte) vers 2120 n’est pas, selon nous, inenvisageable. Raison pour laquelle nous sommes haussiers.
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Évidemment, les autres marchés d’actions pourraient suivre la reprise du marché US mais nous n’y touchons pas, la baisse des monnaies dans lesquelles ils sont cotés ne suffira pas à les rendre attractifs tant que leur sous-jacent restera une combinaison de déflation et de récession.
Nous passerons demain dès l’ouverture (les marchés US étant fermés ce jour) à l’achat du TMV (ETF short obligations US) avec un objectif de hausse progressive vers 40.
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Rechute de l’or et de l’argent-métal dans le sillage de la hausse du USD et de la baisse de l’euro/dollar US.
Baisse progressive de l’or en direction des 1.000 USD l’once vraisemblablement. Encore une fois de nombreux investisseurs se seront fait piéger par un rally sans suite de ce qui est hélas devenu une « relique barbare » qui ne peut monter durablement que si le USD s’effondre, ce qui n’est pas du tout d’actualité:
La Cour suprême US empêche les USA d’appliquer l’accord COP21, encore une erreur politique de Hollande et de Fabius qui avaient été pourtant prévenus que leur grand show écologique finirait par un flop:
Comment va-t-on s’en sortir avec un modèle économique épuisé et un modèle monétaire cassé? Par la « destruction créatrice »…
Les fortes variations actuelles des marchés financiers reflètent l’incapacité des principaux acteurs politiques, monétaires et économiques à s’adapter aux changements radicaux prenant place depuis déjà plusieurs années, les modèles économique et monétaire en vigueur depuis la perte de contrôle de la mondialisation et l’instauration des taux de change flottants ne fonctionnant plus. La plupart des constructions artificielles (Union européenne et zone euro, par exemple) n’étant pas adaptables, il faut en passer par une « destruction créatrice » schumpeterienne pour retrouver un certain équilibre. En attendant, il n’y a qu’un seul refuge: les actifs financiers et immobiliers en USD des USA, le plus grand et le plus riche marché intérieur national (relativement protégé) qui peut vivre en relative autarcie assez longtemps et prospérer, même en cas d’écroulement de la plupart des actifs des autres pays et de l’activité économique internationale. Nous restons longs actions US, surtout via l’achat du SPXL et du QLD.
Steen Jakobsen de Saxo Bank a publié sur son compte Twitter l’image ci-dessous quant au comportement-type du S&P500 ou du DJIA en année d’élection présidentielle US selon D. Speck d’où il ressort qu’à partir de mi-févier ce marché remonte jusqu’à mi-avril, rechute de mi-avril à mi-mai puis remonte jusqu’à mi-septembre, etc. pour finir au plus haut en fin d’année! Ce qui correspond plus ou moins à notre anticipation.
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L’Union européenne et la zone euro sont à l’agonie et ont déjà commencé à imploser. Nous ne détenons aucune action ou obligation européenne et nous n’aurons bientôt plus aucune monnaie européenne, tous ces actifs étant sujets à un effondrement systémique…
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Buy America, forget Europe…
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Explosion du risque de crédit des banques européennes:
Il n’est pas vrai que l’or et l’argent-métal aient déjà cassé leurs résistances à la hausse, ils sont toujours dans une tendance majeure baissière, ce qui explique que nous ayons fait un aller-retour très positif sur l’argent sans y rester. D’autant que l’industrie minière est en faillite et que les sociétés de ce secteur n’ont pas fini de voir leurs cours chuter.
Il n’est pas vrai que le dollar US soit dans une tendance baissière, il a seulement subi, après une forte hausse pluriannuelle, une correction temporaire en raison de la chute des taux à moyen et long terme US (habituelle en cas de baisse globale des actions et du pétrole) et devrait reprendre sa hausse, pendant que les taux en question remonteront dans le sillage des actions US (les seules qu’il faut détenir). D’autant que les banques centrales (chinoise, japonaise, suisse, européenne, etc.), la fixation de taux directeurs négatifs se révélant encore plus destructrice que les Quantitative Easings, devront s’employer à dévaluer plus encore leurs monnaies respectives par des interventions directes sur les marchés des changes. Il n’y aura pas d’accord international pour stabiliser le yuan (lequel ne valant rien risque donc de couler) en période d’élection présidentielle US et compte tenu de la volonté de la plupart des banques centrales étrangères (non US) de poursuivre la sous-évaluation de leurs monnaies respectives.
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Bon support sur le USD Index vers 95:
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Très forte résistance sur l’euro/dollar US vers 1,14:
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La prévision de Rambus Chartology du 22 janvier 2016 selon laquelle l’euro/dollar US pourrait progressivement chuter vers 82, en cas de cassure de 1,05 à la baisse, reste probablement la bonne…
Tout cela, dans un contexte d’endettement public et privé record, ne plaide pas du tout pour l’achat d’obligations d’États ou d’entreprises, la véritable bulle mondiale étant obligataire et le risque de défauts étatiques, de banques et d’entreprises, étant proche de son maximum.
Nous avons donc repris la vente progressive de tous nos avoirs encore en euros et en CHF pour revenir en totalité en dollars US et nous nous apprêtons à aller short sur les obligations US via l’achat du TBX, du DTYS voire du TMV, les taux à 10 ans US vers 1,60/1,65 % étant une aberration, alors que les USA ne sont pas en récession et que la Federal Reserve n’a heureusement pas renoncé à remonter graduellement son taux directeur en fonction de l’amélioration future des statistiques économiques US (en tous cas, elle n’aura pas recours au taux négatif).
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Remontée probable des taux à 10 ans US (dont le niveau actuel est irrationnel en dépit de leur première hausse de +6,75% vendredi 12 février) vers 2% assez rapide, donc ne garder aucune obligation:
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Le seul espoir de sortir du système monétaire international actuel pourri par le centralisme monétaire des banques centrales kleptomanes, c’est une normalisation progressive de la politique monétaire de la Fed, laquelle en rétablissant des prix non manipulés des actifs US permettra de revenir à des valeurs vraies.
Au même titre que le pétrole brut à son prix actuel est une aberration qui ne peut pas perdurer sauf à ruiner de plus en plus de gens, de pays, de grandes banques et d’entreprises, tout en préparant un contre choc super haussier qui à terme sera le plus violent jamais connu jusqu’ici. Nous restons longs pétrole brut et cuivre via l’USO, l’UWTI et le JJC (iPath Bloomberg Copper Subindex Total Return ETN).
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WTI crude for March delivery jumped Friday February 12 by $3.23, or 12.3%
Reverse Head and Shoulders haussier sur le cuivre:
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La façon la plus bête de placer actuellement ses fonds: acheter les actions européennes et vendre short les actions US, acheter de l’or, du yuan et de l’euro et vendre short le dollar US, acheter les obligations d’États et d’entreprises et vendre short le pétrole brut et le cuivre… Parce que c’est tout le contraire qu’il faut faire.
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A noter que Sanders et Trump étant en train de prendre le leadership dans les primaires à l’élection présidentielle US, il y a une embellie démocratique réelle permettant d’entretenir une lueur d’espoir que les candidats de la corruption et du mensonge (Hillary Clinton, Cruz, Rubio), dont la majorité des Américains ne veulent plus, finissent par mordre la poussière…
Il est vital que les USA redeviennent un acteur de paix agissant au moyen du droit, favorisant la diffusion de la richesse dans les classes les plus défavorisées (tant chez eux qu’à l’extérieur), et ne restent pas la puissance guerrière destructrice manipulée par le lobby militaro-industriel et financier qu’ils sont devenus depuis beaucoup trop longtemps…
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12févr.
Rien de bien neuf
Les actions européennes (bancaires surtout) poursuivent leur chute alors que les actions US baissent aussi mais beaucoup moins et comparativement s’en sortent beaucoup mieux. A noter que le Nasdaq a fini presque inchangé par rapport à la veille. Nous restons longs actions US (via des ETF sur le S&P500 et le Nasdaq 100 surtout) et sans positions sur les actions européennes.
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Double bottom parfait sur le S&P500
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Reprise en clôture
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Double bottom sur le Whilshire 5000
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Nous avons commencé a réduire la part de nos actifs en euros ou en CHF et augmenté la part de nos actifs en dollars US.
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Plusieurs banques centrales sont intervenues pour limiter la baisse des actions et pour freiner la hausse du yen ou de l’euro.
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Beaucoup d’investisseurs, de traders ou de gestionnaires sont en train de devenir fous. Ne pas se laisser contaminer par les mouvements de foules…
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10févr.
Boites de Pandore
Ce sont les dirigeants politiques incapables et les banquiers centraux fous qui nous dirigent, auxquels on peut ajouter quelques « banksters » et spéculateurs destructeurs, qui sont les principaux responsables des crises multiples dans lesquelles le monde est plongé depuis quelques années parce que les personnes précitées, pour satisfaire leur soif de pouvoir et/ou d’argent voire leur mégalomanie, ont sciemment ouvert plusieurs boites de Pandore, qu’il fallait tout au contraire veiller à ne pas ouvrir. Il n’y a donc pas de fatalité à l’émergence des crises.
Ce sont les présidents US successifs qui ont ouvert la boite de Pandore du Moyen-Orient, de l’islamisme radical et de l’émigration massive, en détruisant cette région via leurs guerres inutiles sans fin. C’est Obama qui a ouvert la boite de Pandore du pétrole en organisant la chute de son prix pour couler la Russie, une catastrophe qui appauvrit tout le monde et ruine les producteurs, les compagnies pétrolières et les banques. Ce sont Bernanke, Draghi et autre Kuroda qui ont ouvert la boite de Pandore du Système monétaire international en se lançant dans les Quantitative Easings et les taux zéro, ruinant la valeur des monnaies donc les épargnants et poussant à l’endettement sans fin tant des Etats que des banques ou des particuliers. C’est Merkel et ses complices chefs d’États et de gouvernements européens qui ont ouvert toute grande la boire de Pandore de l’Europe en favorisant sa submersion migratoire de millions de musulmans inassimilables qui finira en guerre civile européenne parce que les peuples n’en veulent pas. C’est aussi Merkel qui a coulé la zone euro en refusant toute solidarité de l’Allemagne avec les autres États-membres en perdition économique et budgétaire qui n’auraient jamais dû adopter l’euro. C’est enfin le FMI et Lagarde qui ont ouvert la boite de Pandore chinoise en admettant le yuan chinois, sans valeur et largement inconvertible, dans les DTS (que Jacques Rueff qualifiait déjà de « néant habillé en monnaie »…), déchainant ainsi une gigantesque spéculation pour couler ledit yuan et accessoirement les actions chinoises de la part de tous les Soros et hedge funds vautours occidentaux.
L’épicentre de la chute actuelle des marchés d’actions, outre la Chine, c’est l’Europe (dont le système bancaire croule sous les dettes impayables, merci la BCE…), ainsi que le montre le graphique ci-dessous du ratio actions US / actions européennes, les premières résistant bien à l’effondrement des secondes. Il ne faut donc détenir que les premières et ne pas détenir les secondes.
Étant convaincus que l’achat des actions US reste encore le meilleur placement, nous avons hier le 9 février 2016 doublé nos positions longues sur le S&P500 et sur le Nasdaq (en rachetant ce que nous avions vendu précédemment), qui représentent à nouveau près de 40% de la valeur nos portefeuilles-clients, estimant que le support vers 1830 allait tenir. Notre objectif de reprise du S&P500 se situe dorénavant vers 1950. Après, on verra.
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Double bottom sur le Nasdaq 100 hier vers 3900:
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Si l’on considère le Wilshire 5000, l’indice le plus large des actions US, qui donne une bonne image globale, on constate qu’à 18500 il est venu s’appuyer sur sa ligne de tendance de hausse à moyen terme et qu’il est revenu à son plus bas de 2014, effaçant ainsi les profits des actions US depuis début 2014 (deux ans). Notre conviction: il n’ira pas plus bas.
Nous avons, par ailleurs, sorti hier le 9 février 2016 tous nos achats d’argent-métal avec un fort profit qui, comme l’or, devraient tous les deux maintenant corriger à la baisse, leurs résistances à la hausse n’ayant pas été cassées, beaucoup trop de longs étant entrés sur ces marchés.
D’autant que les taux d’intérêt US à 10 ans, qui ont chuté dans le sillage de la baisse des actions US, ont atteint vers 1,70 / 1,75% à notre avis un niveau incompressible et devraient violemment remonter, ce qui soutiendrait le USD et les actions US (les investisseurs sortant des obligations US pour revenir aux actions US).
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Nous restons bien entendu long cuivre et pétrole (lequel est resté au dessus de son plus bas récent de 27,50 USD le baril), dont la faiblesse cette semaine n’est due qu’à l’absence des traders chinois en vacances.
Le maitre mot actuellement c’est FLEXIBILITÉ, ce qui n’est pas à la portée d’un épargnant qui gère lui-même son compte d’où la nécessité de faire appel à un gestionnaire actif et mobile.
09févr.
Dernière minute – 16 h 08
La chute du S&P500 est enrayée, Objectif de reprise: 1950
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Nous avons pris les profits sur l’AGQ (silver) au dessus de 33
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08févr.
La hausse de l’argent-métal et de l’or est alimentée par la baisse des actions et l’incertitude sur le dollar US
Pour ce qui concerne l’argent-métal et l’or, leur hausse se poursuit et nous avons encore augmenté modérément notre position argent-métal qui, comme le montre le graphique ci-dessous, a un potentiel de hausse supérieur à celui de l’or, tout simplement parce que le premier a beaucoup plus baissé que le second et que, en phase de hausse des deux métaux, le premier monte beaucoup plus fort que le second:
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L’argent-métal (sous diverses formes, ETF longs et options calls) représente maintenant près de la moitié de nos portefeuilles-clients.
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Lire l’excellente étude de Rambus ci-dessous sur les deux métaux:
La chute des actions européennes (sur lesquelles nous ne sommes heureusement pas positionnés) s’étant accélérée, les actions US ont suivi, d’autant que le S&P500 a cassé son premier support vers 1870. Nous avons donc réduit (à perte) de près de moitié nos positions longues sur les actions US (mais gardons pour le moment l’autre moitié qui ne représente plus que 15 à 20% de la totalité de nos portefeuilles-clients) et sorti les deux plus petites positions longues que nous avions sur les actions japonaises et russes (les japonaises avec une petite perte et les russes avec un petit gain qui s’équilibrent). Le prochain support sur le S&P500 est vers 1810 (son plus bas de janvier 2016), peu probable qu’il le casse prochainement.
Bon commentaire de Nouriel Roubini qui expose clairement la situation actuelle et le fiasco des banques centrales, incapables de faire repartir la vitesse de circulation de la monnaie et le multiplicateur de crédit:
La crise des migrants entrainera le démantèlement de l’Etat-providence européen au détriment des peuples de l’UE (ce qui est d’ailleurs le projet de longue date concocté par ses dirigeants politiques) c’est-à-dire la paupérisation et l’insécurité collectives :
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